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Grand (88) : restauration du tablea ude sainte Libaire
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Les animations automnales sur le site archéologique de Grand (88)
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Grand (88) : clap de fin pour les fouilles archéologiques de la rue du ruisseau
[L'Abeille]
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Grand (88) : fin des fouilles de la rue du ruisseau
A Grand, les archéologues bénévoles ont mis les bouchées doubles avant la fin du chantier de fouilles de la rue du ruisseau. Après six ans de labeur, les découvertes sont nombreuses et riches et beaucoup d’objets et vestiges ont été exhumés.
Quand ils ont commencé à gratter le sol, ils ne s’attendaient pas à découvrir de telles merveilles : à Grand, les fouilles archéologiques rue du ruisseau se sont achevées fin juin, après avoir livré aux chercheurs des trésors insoupçonnés.
Si la rue du ruisseau a été investie par les pelles, les pioches et autres truelles, ce n’est pas par hasard. Plusieurs facteurs faisaient de ce lieu un potentiel quartier important de l’antique cité. « Tout d’abord, explique Thierry Dechezleprêtre, responsable de la fouille et conservateur en chef du patrimoine, la rue du ruisseau est construite parallèlement aux anciens remparts d’Andesina (nom latin de Grand), dont on trouve encore des vestiges dans les caves des habitations. Ensuite, il existe une source sous l’église Sainte-Libaire, appelée résurgence en géologie, ainsi qu’un caniveau trouvé dans une maison voisine, qui laissait supposer que l’eau s’écoulait par là. » Ce qui a été vérifié.
En effet, première découverte, un important aqueduc, hier enseveli sous environ 2,5 mètres de terre, mais dans l’Antiquité situé au ras de la chaussée. « La question que nous nous sommes alors posée était de savoir s’il transportait de l’eau propre ou de l’eau sale » , confie le conservateur. « Grâce à l’analyse des concrétions, nous savons maintenant que c’est de l’eau propre qui circulait, probablement le supplément d’eau venant à la fois de la résurgence et de la surface était capté par ce conduit. »
« Puis nous avons trouvé la façade d’un bâtiment », explique le responsable de la fouille. Et après dégagement des vestiges de ce mur, il s’est avéré qu’ils s’agissait des restes d’une grande galerie (plus de 40 mètres de long), qui se situait devant d’immenses thermes. Sur le site, des fragments de riches marbres venus d’Orient ont été trouvés. « Ces thermes fonctionnaient probablement avec l’amphithéâtre », raconte Thierry Dechezleprêtre, « car les bains publics étaient des lieux de socialisation essentiels. »
Rebondissement, avec la suite des fouilles, un deuxième complexe a été trouvé, antérieur au précédent. Marion Legagneux, responsable du sondage 2016, raconte : « Pour construire les thermes que l’on a découverts, il semble qu’il y a eu un nivellement des bâtiments antérieurs. Pas dans une volonté de récupération, mais simplement pour faire place neuve. » Là aussi, les précédents occupants étaient probablement extrêmement riches, peut-être était-ce déjà des thermes, puisque des quantités importantes de tesselles (petits carreaux de mosaïques) et même des fragments de verres de fenêtres, qui étaient à l’époque un immense luxe, ont été découverts. Des objets trouvés sur place témoignent aussi, selon Maxence Pieters, de la présence probable dans un rayon de 100 m d’une sorte de zone artisanale antique, avec un cordonnier, un atelier de tabletterie…
Les vestiges seront visibles jusqu’aux Journées du patrimoine des 17 et 18 septembre 2016.
[d'après Vosges Matin]
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Grand (88) : animation sur le site archéologique gallo-romain
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Grand, archéologie et territoire
Le Conseil général des Vosges lance une série de publications consacrée à "Grand, archéologie et territoire".
Propriétaire du site gallo-romain de Grand, dans l'Ouest vosgien, l'instance départementale souhaite rassembler les résultats des travaux de recherche engagés à Grand en remettant en perspective l'abondante documentation accumulée depuis la reprise des fouilles archéologiques au début des années 1960.
Par le biais de ces publications, le Conseil général propose de nouvelles approches pour mieux appréhender la complexité du site antique. C'est ainsi que dans ce premier opus, Thierry Dechezleprêtre, conservateur en chef du site de Grand, met à disposition des chercheurs et des amateurs d'histoire et de patrimoine un corpus d'études thématiques consacrées aux grandes phases de la recherche sur l'agglomération antique de Grand, sur l'histoire du nom de la "basilique", sur les inscriptions découvertes à Grand ainsi que sur divers aspects d'artefacts et nécropoles mis au jour sur le territoire de la commune.
‡ Grand, archéologie et territoire, Thierry Dechezleprêtre (dir.), Conseil général des Vosges, n° 1, 2014, 254 p., ill. cartes.
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Grand (88) : les archéologues sur le site de la rue du Ruisseau
[L'Abeille]
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Vivre à la romaine dans les Vosges
L'intégration de la cité des Leuques - dont faisait partie l'actuel département des Vosges - dans l'Empire romain, conserve de nombreux témoignages de cette période.
L'ouvrage revisite les villae mises au jour dans le passé (Grand, Bleurville, Bouzemont, Escles) ou plus récemment (Grand encore, Liffol-le-Grand, Damblain, La Pille) en y intégrant les nouvelles connaissances acquises sur leur environnement viaire, les croyances, l'architecture ou l'alimentation.
‡ Vivre à la romaine. Voyage dans les Vosges antiques, Thierry Dechezleprêtre (dir.), éditions La Gazette Lorraine, 2014, 100 p., ill., cartes (15 €).
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Vosges : "Vivre à la romaine"... à Epinal et à Grand
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Vosges : des découvertes archéologiques toujours possibles
A l’occasion des Journées nationales d’archéologie ce week-end, Thierry Dechezleprêtre, archéologue et conservateur du site gallo-romain de Grand, fait le point sur les éventuelles découvertes à venir dans les Vosges.
Thierry Dechezleprêtre, des milliers de sites archéologiques ont été identifiés dans les Vosges. Pourtant, le travail est loin d’être terminé…
« Il est même infini, comme dans tous les domaines scientifiques. Plus les méthodes d’analyses sont pointues, plus on peut aller loin dans les recherches. Alors, bien sûr, dans les Vosges comme ailleurs, le nombre de sites archéologiques n’est pas infini mais depuis 200 000 ans et l’arrivée de l’homme en Europe, chaque période a laissé des traces de son passage sur le territoire. Les indices sont très nombreux mais tout n’a pas encore été découvert. »
Comment peut-on découvrir de nouveaux sites archéologiques aujourd’hui ?
« Par de la prospection aérienne, pédestre ou géophysique. Mais aussi grâce à la découverte fortuite d’un particulier qui trouve un objet au fond du jardin ou les travaux d’aménagement du territoire. Par ces biais-là, on découvre plusieurs dizaines de sites chaque année et l’objectif est de constituer une carte archéologique la plus précise possible. Après, s’il y a quelque chose d’intéressant, on peut mettre en place des équipes de recherche pour des fouilles programmées comme c’est le cas en ce moment à Darnieulles. »
Comment choisir ce qui mérite d’être mis en valeur ou pas ?
« Quand on fait des fouilles, on ne peut pas forcément tout laisser à ciel ouvert, ne serait-ce que parce que les objets se détériorent. On doit choisir ce qu’on va mettre en valeur et cela dépend, pour beaucoup de la volonté politique de s’approprier ou non ce patrimoine. Le patrimoine archéologique peut être un vecteur de développement touristique et économique mais il faut choisir. »
Est-ce que vous avez connaissance de vestiges qui sont aujourd’hui présents sous nos pieds mais qui n’ont pas encore été sortis de terre ?
« On cherche des oppida - sites fortifiés gaulois - autour de Grand par exemple. Il y a eu là-bas une occupation gallo-romaine très importante et il y a forcément eu une occupation antérieure. Dans les Vosges, on ne connaît que trois ou quatre sanctuaires. Là encore, ce n’est pas normal parce que chaque bourgade gallo-romaine avait son sanctuaire. On peut encore découvrir des théâtres ; les pièces retrouvées à Châtenois proviennent d’un temple. Sauf qu’aujourd’hui, on ne sait pas où il est. »
Sans parler des découvertes toujours possibles à Bleurville où furent mis au jour au XIXe siècle, sous la place principal du village, les substructions d’une importante villa gallo-romaine avec des bains monumentaux et, dans les années 1980, les fondations d’un bâtiment de la même époque dans les fouilles d’un hangar agricole en construction…
[d’après Vosges Matin]
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Epinal : voyage dans les Vosges antiques au musée départemental
[Vosges Matin]
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Chantier archéologique estival à Grand (88) : mausolées romains du Bois des Hamets
Pascal Vipard, maître de conférences d’Antiquités nationales à l’Université de Lorraine, cherche des volontaires pour une opération archéologique qui aura lieu du 7 au 26 juillet 2014.
Il s’agit de l’étude d’un groupe d’au moins trois mausolées circulaires se présentant sous la forme de tumulus très sommairement explorés au XIXe s. Cet ensemble funéraire, situé à la sortie de l’agglomération romaine de Grand, à l’ouest de Neufchâteau, en bordure immédiate de la voie encore visible menant à Nasium, correspond visiblement à un lieu d’inhumation privilégié, mais sa forme et son environnement sont inconnus.
La reprise de la fouille vise donc à établir la topographie et la planimétrie des structures, à en comprendre l’architecture et la stratigraphie, à repérer d’éventuelles autres structures funéraires et à en établir la chronologie.
Cette opération s’insère dans le vaste travail de recherche entrepris depuis 7 ans à Grand et plus particulièrement dans le PCR « L’agglomération antique de Grand » dirigé par Thierry Dechezleprêtre.
‡ Plus d’info sur : http://arula.hypotheses.org
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Grand la Gallo-romaine (88) : avec les archéologues de l’été
Comme durant l’été dernier, une trentaine d’étudiants ont investi le chantier archéologique du site gallo-romain de Grand, pour le plus grand bonheur des spécialistes. Le fruit des recherches est scrupuleusement répertorié pour une prochaine exposition.
Au cœur de la fouille de la rue du ruisseau à Grand, le soleil brille de mille feux. Les rayons lumineux tapent sur les pierres et sur la peau des étudiants qui manient la truelle depuis quelques jours déjà. Sans broncher. La trentaine de futurs archéologues ou historiens n’a pas investi ce coin des Vosges pour une séance accélérée de bronzette.
La tête penchée vers le sol, le dos cassé en deux, ils fouillent et fouillent encore. Inlassablement. Avec patience et méticulosité, ils remuent la terre en prenant des pincettes. En attendant l’objet rare, celui qui pourra donner des indications encore plus précises sur ces lieux chargés d’histoire très ancienne. Conservateur au Conseil général des Vosges, responsable du site de Grand, Thierry Dechezleprêtre veille sur tout ce petit monde venu des quatre coins de France et de Belgique. Il veille, conseille et apporte son expérience du site et de ses environs.
Passionné parmi les passionnés, fin pédagogue, Thierry Dechezleprêtre a vite fait de vous mettre dans le bain. De terre en l’occurrence parce que les lieux étaient au départ recouverts d’une épaisse couche de terre noire. De la terre pour jardin. Les pelles mécaniques ont dégagé le terrain avant que les « petites mains » partent à la chasse aux trésors. Aux innombrables trésors.
« L’an passé, sans compter les lots, 1500 objets répertoriés ont été mis à jour », explique le conservateur. Du verre, des céramiques, des pièces de monnaie, des bijoux, des sceaux, des fibules (agrafes servant à fixer les vêtements), des enduits peints sont ainsi extraits régulièrement. À ce jour, 450 objets ont été nettoyés, calibrés, classés. Voilà pour les petites pièces. Sinon, des vasques, des morceaux d’ornement sont également sortis du chantier. Dont les spécialistes avaient imaginé le contour.
« Les murs mis à découvert forment une place où se tenait a priori le marché, précise Thierry Dechezleprêtre. Une place installée en face d’une galerie et d’un bâtiment qui pouvait être des thermes. »
L’eau et ses canalisations souterraines « exceptionnelles » font partie des richesses de Grand. Il n’y avait pas de rivière, mais une source qui, dit-on, avait des vertus extraordinaires. Cette même source qui alimentait les canaux dont on voit clairement le circuit sur le chantier. En fait, rien n’échappe à l’observateur, fut-il professionnel ou profane. C’est bien pourquoi le site gallo-romain de la rue du ruisseau à Grand est une mine d’or pour les chercheurs.
Les 1500 artefacts trouvés durant les fouilles de 2012 ont été répertoriés et classés. Ils ont par ailleurs fait l’objet d’un rapport extrêmement précis qui a ensuite été transmis au ministère de la Culture, qui finance, à part égale avec le Conseil général des Vosges, l’ensemble des chantiers d’été. Ces trésors, mis au grand jour, font ensuite le bonheur des visiteurs. Lesquels, à partir d’une fiche signalétique très complète, peuvent découvrir l’origine de ces trésors, jusque-là cachés.
‡ Afin de mettre en lumière les richesses de ce site gallo-romain, le Conseil général organise le 4 août 2013 une "porte ouverte" du chantier, situé à quelques encablures de l’amphithéâtre. Ce chantier sera accessible au public de 9 h à 12 h et de 15 h à 18 h.
‡ Renseignements : 03 29 06 77 37 | sitedegrand@cg88.fr
[d’après Vosges Matin]
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Détail du réseau hydraulique mis au jour à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]
Vue générale des fouilles effectuée durant l'été 2012 à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]