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  • Robécourt (88) : fonte d'une cloche pour la réouverture de la saison à l'ancienne fonderie

  • Robécourt (88) : une cloche fondue dans le respect de la tradition

    Le coulage du bronze nécessaire à une des deux cloches de l’église de Cornimont a été réalisé à Robécourt, à proximité de l’ancienne fonderie du village.

    « C’est majestueux. On se serait cru dans un cérémonial du Moyen Âge de nuit avec la coulée du bronze », exprimait Robert Hossein, co-parrain de l’événement avec son épouse Candice Patou, lors de la coulée d’une cloche samedi soir à Robécourt. Il est vrai que le ballet des six fondeurs avec leurs louches remplies de bronze en fusion dans la pénombre ajoutait une note ancestrale au rituel de fabrication. La réalisation d’une cloche de ce poids (680 kg) n’avait plus été pratiquée à Robécourt depuis 1939. « La fonderie de cloches du village a fermé définitivement à l’entrée de la guerre. C’est en 1983 qu’une association a repris les locaux et le matériel pour y faire un musée », relate Daniel Boyer, premier adjoint au maire.

    Une démarche originale survenait au début de cette année. « Le curé de Cornimont, l’abbé Arnaud Meyer, m’a contacté afin de trouver un moyen de refaire à l’identique l’une des cinq cloches de son église. A l’époque, elle avait été fabriquée à l’atelier de Vrécourt, transférée ensuite à Robécourt. Très vite, des contacts ont été pris avec les derniers spécialistes de cloches. L’appel d’offres désignait l’entreprise Bollée installée près d’Orléans » raconte Jackie Frémont, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine.

    « En accord avec les deux communes, la première cloche a été fondue dans un pré ce samedi 8 août. Sandrine Didierlaurent, directrice de l’école Saint-Louis est la marraine. Une seconde cloche, plus grosse (950 kg), sera coulée dans un autre pré à Cornimont le samedi 19 septembre » , précisait l’abbé Arnaud Meyer qui a béni le métal en fusion selon le rituel ancestral de l’Eglise.

    Devant un parterre de spectateurs, la coulée a débuté vers 22 h 30. Six fondeurs, armés d’une louche, manipulaient méticuleusement le bronze savamment écrémé durant sa préparation afin d’être le plus pur possible. Une demi-heure plus tard, le maître fondeur André Voegelé saluait le travailleur de ses protégés pour déclarer que la mission était accomplie. Le démoulage aura lieu le dimanche 16 août de 14 h à 16 h.

    [d’après Vosges Matin]

  • Robécourt (88) : fonte d'une cloche le 8 août à l'ancienne fonderie

  • Souvenirs de l'institution de Gadémont à Granges-sur-Vologne (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • "Lorraine" née... à la fonderie de cloches de Robécourt

    cloche lorraine.JPGDimanche 27 avril, les touristes se pressaient à l'ancienne fonderie de cloches de Robécourt autour du fondeur Jacques Laurent.

    Après les travaux de préparation du moule et la chauffe du four, ce fut l'instant magique de la coulée puis de la naissance de la cloche avec le démoulage. Tous purent alors admirer la jolie petite cloche de 8 kg baptisée "Lorraine".

    L'ancienne fonderie de cloches de Robécourt fut la dernière en Lorraine à produire des instruments d'airain jusqu'en 1939. Fille de la tradition des saintiers du Bassigny, la fonderie de Robécourt est créée en 1847 par la famille Perrin-Martin, l'entreprise est développée en 1889 par Ferdinand Farnier puis par son fils, Georges.

    La fonderie a été sauvée par une poignée de bénévoles passionnés qui y ont aménagé un musée doté d'une collection de matériel rappelant le processus de fabrication des cloches.

    [cliché : courtoisie de G. Salvini]

    ‡ Elle est ouverte au public les 1ers et 3èmes dimanches de mai à octobre, de 14h à 18h. Contact au 03.29.07.36.65.

    ‡ Découvrez le déroulé de la fabrication de la cloche "Lorraine" ici Coulée du 27.04.2014 Robécourt.pdf

  • Les contes de la Mutte : nouvelles médiévales en pays messin

    mutte.jpgVoilà près d'un siècle que la Mutte, l'énorme bourdon de la cathédrale Saint-Etienne de Metz, n'a pas sonnée. Pourtant, sur les flancs de cette vieille dame d'airain, on peut lire les mots "Je suis là pour sonner justice au peuple messin".

    Est-ce pour prendre le relais de la cloche médiévale que chacun des contes présentés dans cet ouvrage s'achève sur une note de morale et parfois d'humour ? Peut-être...

    En vérité, c'est surtout pour rendre hommage à Metz, à son histoire et à son patrimoine médiéval exceptionnel que Les Contes de la Mutte ont été écrits. Sept contes, sept nouvelles inédites qui plongent le lecteur dans un Moyen Âge parfois violent, mais aussi mystique et joyeux, peuplé de clercs, de chevaliers, de jolies jouvencelles et de paysans rusés, à l'époque où Metz était la capitale d'une république prospère.

    Contes allégoriques et moraux, récits historiques emplis de poésie, Les Contes de la Mutte sont surtout une preuve que les vieilles pierres et les antiques parchemins peuvent parler. Pourvu seulement que l'on sache leur prêter l'oreille...

    L'auteur, Kévin Goeuriot, originaire du Jarnisy, est professeur d'histoire-géographie.

     

    ‡ Les Contes de la Mutte, Kévin Goeuriot, éditions des Paraiges, 2012, 145 p., ill. (15 €).

  • Sainte-Ruffine (Moselle) : un grincheux veut faire taire les cloches

    sainte-ruffine-son-clocher-et-ses-cloches-photo-er.jpgSaint-Ruffine, coquet village situé sur les hauteurs de Moulins-lès-Metz (Moselle), s’était forgé une réputation envieuse avec ses rues étroites et ses façades de vieilles et grandes maisons aux devantures claires fraîchement retapées.

    La mairie est la cible d’une inhabituelle procédure judiciaire, depuis que les propriétaires de l’ancien presbytère, installé juste à proximité de l’église, réclament que cessent les cloches, qui perturbent leur tranquillité, en particulier nocturne. Ils réclament des tribunaux administratifs qu’ils fassent droit à leur demande. Le TA de Strasbourg a, dans un premier temps, rejeté leur dossier, lequel a rebondi devant la cour administrative d’appel qui a récemment étudié les arguments des uns et des autres. L’avocat du couple plaignant avait à l’audience argué d’une nuisance devenue plus forte ces dernières années, notamment après des travaux de mécanisation.

    Le maire, Jean-Claude Wannenmacher, l’a mauvaise face à pareils arguments. Car si nuisance sonore il y a, elles ne sont jamais ou presque exprimées par la population, sinon par les propriétaires du logement voisin. Lesquels, en achetant le presbytère, ne pouvaient ignorer le bruit des cloches, défend-il en substance.

    « Si on achète près d’une voie ferrée, va-t-on demander aux trains d’arrêter de passer ? » s’emporte une retraitée. Une voisine, située dans la rue de l’église, hausse les épaules : « Les cloches, on ne les entend pas. C’est une question d’habitude ». Une autre, qui avance fièrement sa longue filiation familiale à Sainte-Ruffine : « Pour les personnes âgées, c’est important d’entendre sonner leur clocher. Déjà, il fait partie de leur environnement et des traditions du village. Ensuite, c’est comme une présence pour les personnes seules. C’est rassurant ». Geneviève Ferrero : « Les voitures, pourquoi pas… On peut toujours considérer ça comme une nuisance. Mais un clocher… ». Ici et là, on invite même le maire à « faire un référendum ». D’ici là, la justice aura tranché. Décision début décembre.

    [d'après L'Est Républicain]

  • Histoire de cloche à Vandœuvre-lès-Nancy

    "Mystère pascal" à l’église Saint-Bernadette lors de la messe de dimanche dernier ? Les paroissiens sont sortis en... silence. La cloche s’était tue.

     

    Mystere pascal.jpgSous le campanile, dont l’une des particularités est d’être indépendant de l’église, on a regardé la cloche – toujours bien en place, donc pas encore partie pour Rome ! - se balancer en silence. Le mécanisme électrique chargé de l’actionner avait donc bien fonctionné. Mais le battant s’était envolé !

     

    En fonte, d’une longue de 50 à 60 centimètres, le battant fait son poids. L’économe de la paroisse, Gilles Ragot, avait pourtant fait vérifier, début novembre, tout le système par l’entreprise Chrétien de Vandœuvre. Le technicien avait alors changé les boulons qui tenaient ce battant. Mais il avait prévenu qu’il fallait songer à remplacer le fameux battant qui donnait des signes de fatigue…

     

    Donc, dès potron-minet, le technicien de l’entreprise Chrétien est venu installer un battant tout neuf qui patientait depuis quelques semaines dans son atelier.

     

    L’ancien battant a été retrouvé sur le petit toit en prolongement du clocher. On ose penser aux conséquences si le battant avait chu lorsque la cloche se balançait vers la rue...

  • Le clocher de l'église Saint-Rémi de Godoncourt restauré

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    [Vosges Matin | 04.09.09]

  • Remoncourt (Vosges) : la petite cloche réparée

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    La petite cloche réinstallée par l'entreprise Voegelé [cliché Vosges Matin]

     

     

     

    La petite cloche de l'église Saint-Remi de Remoncourt, près de Vittel, avait une fêlure sur une hauteur de 20 centimètres. Dès lors, elle a été descendue en juillet dernier du beffroi roman de l'église paroissiale puis elle a rejoint les ateliers de l'entreprise André Voegelé à Strasbourg, maison fondée en 1908 et spécialisée dans l'art campanaire et la restauration des cloches.

     

    Après une réparation salutaire et un bon nettoyage, elle vient de retrouver ses deux sœurs dans le clocher pour à nouveau transmettre bonnes et moins bonnes nouvelles et rythmer la vie des paroissiens.

     

    On ne peut que féliciter les municipalités qui entretiennent le patrimoine communal - dont fait partie l’église - ainsi que le mobilier qui est affecté au culte ou qui contribue à embellir les édifices : cloches, vitraux, objets d’art (statues, tableaux, etc.)…

     

    Un entretien régulier de ce patrimoine – fragile par ailleurs - contribue à éviter des dépenses trop importantes à terme pour les communes.

  • Hadol (Vosges) : la cloche est de retour à l’école !

    Une cloche avait été fondue le 27 avril dernier à Guménil par l’association « La Trace » de Robécourt pour le compte de l’association « L'Encrier au Champ ».

     

    Cette coulée réalisée par les maîtres saintiers de l'association « la Trace » de Robécourt avait été une réussite, mais la cloche était repartie pour une petite toilette dans l'atelier des fondeurs et pour achever la fixation du battant et du mouton.

     

    cloche encrier au champ.jpgJacques Laurent et Sébastien Brayer l'ont rapportée à Guménil récemment où elle a été réceptionnée par les responsables de "L'encrier au champ". Elle sera fixée prochainement sur le mur de l'école de Guménil, bien abritée des intempéries par un auvent.

     

    L'école de Guménil ne possédait pas de cloche, c'est maintenant chose faite, et toute l'équipe de « L'Encrier au champ » est fière d'avoir fait aboutir ce projet qui lui tenait à cœur. Dès qu'elle sera installée, vraisemblablement avant la fin de l'année, elle sonnera pour indiquer aux élèves venus vivre une journée d'école de jadis qu'il est l'heure de renter en classe.

     

    L'année scolaire 2008-2009 vient de commencer et c'est le moment pour les enseignants de réserver au plus vite une date pour faire vivre à leurs élèves une page d'histoire en direct en investissant une classe primaire des années 1920 reconstituée dans l’ancienne école du hameau.

     

    [D’après L'Est Républicain | 09.09.2008]

  • Un petit tour du côté de Robécourt (Vosges)

    Le village vosgien de Robécourt, dans le canton de Lamarche, est connu pour son ancienne fonderie de cloches qui a fermé ses portes en 1939. Mais, c’était aussi ici que les hospitaliers de Saint-Jean installèrent une commanderie… à ne pas confondre avec les templiers ! Et c’est aussi dans ce village qu’il est question d’installer une immense décharge publique…

    Les Templiers n'eurent en effet jamais aucune possession à Robécourt, bien qu'il existe dans le village une "rue des Templiers" qui portait déjà ce nom au XVIIIe siècle. On ne sait que peu de choses sur cette commanderie pour les XIIe et XIIIe siècle. On pense qu'elle fut fondée avant 1180. En 1206, un prêtre appelé Pierre, vendit aux hospitaliers de Saint-Jean une maison située entre l'hôpital et la maison des religieuses de Sainte-Marie de Vaux pour 10 £. Grâce à cette acquisition, la commanderie put se développer. Il y avait deux établissements des chevaliers : la commanderie, en bordure du village, et l'hôpital près de l'église. En 1220, René d'Aigremont donna aux hospitaliers le bois des Fourches. En 1283, le duc de Lorraine Ferri III leur donna des revenus sur les salines de Rosières. La commanderie de Robécourt possédait une maison avec une chapelle à Epinal dans le quartier Saint-Michel. La Commanderie de Robécourt avait été constituée de trois immeubles à Robécourt même : une maison-forte, proche du petit étang, qui fut détruite à la fin du XVe siècle par ordonnance du duc René II ; un hôpital situé près de l'église qui fut échangé contre un bois probablement au XVIIe siècle ; au-dessus de la "rue Poirot", un vaste immeuble construit autour d'une cour et entouré de murailles avec plusieurs tours.

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    Ancien hôpital des chevaliers de Saint-Jean
     
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    Linteau armorié de l'ancien hôpital des chevaliers de Saint-Jean de Robécourt
    Un village qui ne manque pas de charme... mais qui pourrait être défiguré par l'aménagement d'une décharge publique après la fermeture de l'ancienne fonderie de cloches que tous les amateurs d'histoire et de patrimoine déplorent.
  • Une cloche est née à l'abbaye Saint-Maur

    UNE CLOCHE COULEE A SAINT-MAUR POUR LES JOURNEES DU PATRIMOINE

    040e8a1091681c4cc37b775ab533a1eb.jpgDimanche 16 septembre, l'abbaye Saint-Maur a connu une animation et une affluence exceptionnelles. En effet, pour les Journées du Patrimoine 2008, les responsable de l'association des Amis de Saint-Maur avaient invité les fondeurs de l'association La Trace, de Robécourt, à venir couler une cloche dans la cour de l'ancienne abbaye. Comme au temps de leurs lointains ancêtres, les "saintiers" du Bassigny réputés pour la maîtrise de l'art de fondre "cloches et canons".

    Sous l'autorité du "maître ès cloches", Jacques Laurent, Sébastien Brayer s'active à la préparation50218c5f1d38361b145feb62df4a19db.jpg de la fonte, tel un alchimiste dans son antre, manipulant cuivre, étain et bronze à cloche scrupuleusement pesés pour donner naissance à une petite cloche. Le four, une fois atteint les degrés nécessaires à la fusion des métaux d'airain, accueille au sein du creuset la mystérieuse préparation.

     Et puis arrive le moment de la coulée. Devant une foule de curieux - chacun retient son souffle - et dans les fumées mystérieuses de la fusion, le contenu du creuset est religieusement déversé dans le moule contenant la fausse cloche. L'alchimie se produit... Mais il faudra attendre au moins 24 heures pour découvrir le nouveau né qui verra le jour dans l'atelier du maître fondeur.

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    La nouvelle cloche démoulée lundi 17 septembre est une réussite parfaite ! Elle sera donc remise officiellement le 6 octobre prochain aux membres du bureau des Amis de Saint-Maur. Qui ne manqueront pas de la baptiser joyeusement !

    Un grand merci aux animateurs de La Trace qui ont contribué à la réussite de cet après-midi festif, ainsi qu'au Comité des Fêtes et à la municipalité de Bleurville pour le prêt de matériel.

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  • JOURNEES DU PATRIMOINE 2007 A BLEURVILLE

    EXCEPTIONNEL : COULEE D'UNE CLOCHE A L'ABBAYE SAINT-MAUR DIMANCHE 16 SEPTEMBRE

    63cbe7da9b24fc512d047294eff6fc98.jpgL'association des Amis de Saint-Maur accueille le public dans l'ancienne abbaye bénédictine le dimanche 16 septembre à l'occasion des Journées du Patrimoine.

    A 15 h 00, les fondeurs de l'association La Trace de Robécourt couleront une cloche dans la plus pure tradition des "saintiers" du Bassigny, région d'où sont originaires la plupart des fondeurs de cloches qui ont oeuvré en France et à l'étranger depuis le Moyen Age.

    • Durant ces Journées du Patrimoine 2007, en plus de l'abbaye Saint-Maur, il sera possible de visiter à Bleurville :

    - l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens (XVIe-XVIIIe s.)

    - le Chêne des Saints (XVIIe s.)

    - les lavoirs et fontaines (XIXe s.)

    - l'atelier du sculpteur Jean-Louis Rollin (chemin de Belle-Perche)

    • Abbaye Saint-Maur : église et crypte (Xe-XIe-XVIe s.), logis prieural (XVIIIe s.), musée archéologique, musée de la Piété populaire, jardin monastique. Ouvert au public dimanche 16 septembre 2007 de 14h00 à 18h00 - coulée d'une cloche dans la cour de l'abbaye à 15h00 (entrée : 0,50 €).