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peinture

  • Bleurville (88) : expo' de Joëlle Pulcini à l'abbaye Saint-Maur, "ma peinture traduit mes émotions"

    Joëlle Pulcini expose ses œuvres picturales tout cet été à l'abbatiale bénédictine de Bleurville. Entretien avec cette Bourguignonne passionnée et aux talents reconnus.

    > Pourquoi la peinture ?

    Mes parents, tout simplement. Une mère ancienne élève des Beaux-Arts, au chevalet comme d’autres sont aux fourneaux, un père italien qui chantait « Bambino » en s’accompagnant à la guitare ; voilà la genèse de ma passion ! Et puis est venu le temps des apprentissages puis de l'enseignement durant ma vie professionnelle et, désormais, la retraite s'écoule au service du dessin et de la peinture dans un cadre associatif à Selongey. Et un intérêt tout particulier pour la peinture au couteau qui donne du relief au sujet, et l'aquarelle pour son côté tendre et vaporeux. Contradictoire me direz-vous ? Tout dépend du thème traité...

    > Une peinture inspirée ?

    Tous mes tableaux traduisent en effet ou des souvenirs – c'est le cas pour ceux de Venise – ou des sensations ou des émotions : la peinture est le vecteur de mes sentiments. Toutes mes peintures restituent une histoire : un jardin, un lieu, mes enfants, mes chats. J'aime aussi reproduire des tableaux anciens, comme ceux du musée de Langres notamment. Cela me vaut de participer à de nombreuses expositions en France et à l’étranger – au Québec, en Allemagne, au Japon – et aussi de recevoir des prix ! Mais ce n'est pas cela le plus important : ce qui compte c'est que le visiteur ou l'amateur ressente les émotions qui passent dans chaque toile.

    > Pourquoi exposer à Saint-Maur de Bleurville ?

    Ce lieu est riche d'une histoire millénaire et il m'a tout de suite inspiré lors de ma première visite ce printemps. Ce fut un véritable coup de coeur et j'aimerais pouvoir y peindre : l'édifice, niché au cœur du village, offre maintes situations qui pourraient être reproduites sur la toile. Cette ancienne église romane avec sa merveilleuse crypte mérite sûrement d'être mieux connue. C'est aussi pour cela que j'ai répondu favorablement à l'invitation des animateurs qui se démènent pour faire vivre ce sanctuaire médiéval !

     

    Exposition de Joëlle Pulcini jusqu'au 26 août à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône). Ouverte du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.

  • L'Ecole de Metz : figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle

    lorraine,metz,école de metz,peinture,delacroix,migette,devilly,maréchalLe mouvement d'artistes que l'on salua dès le XIXe siècle du nom d'« École de Metz » apparut au cours des années 1830 sur la scène locale comme aux Salons de Paris.

    Issus des écoles municipales, puis élèves des ateliers de la capitale, Charles-Laurent Maréchal, Auguste Migette, Aimé de Lemud, Théodore Devilly, Auguste Rolland et leurs amis ont animé à Metz une vie artistique où dialoguent peinture, littérature et musique.

    L'admiration pour Eugène Delacroix, l'ouverture sur l'Allemagne, le goût pour le Moyen Âge, entretenu par le riche passé de la ville, nourrissent une création qui associe art et industrie.

    Un ouvrage très riche ponctué par une iconographie abondante.

    L'auteur, Christine Peltre, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'université de Strasbourg, est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'art du XIXe siècle.

     

    ‡ L'Ecole de Metz : figures et pratiques d'artistes au XIXe siècle, Christine Peltre, éditions du Quotidien, 2014, 151 p., ill. (39 €).

  • Bleurville (88) : le tableau de la Résurrection restauré

    Le tableau dédié à la Résurrection vient de faire son retour à l’église paroissiale de Bleurville après plus d’un an de restauration. Un véritable travail d’artiste à admirer et une oeuvre spirituelle  à méditer...

    Bleurville_resurrection_01.12.12 03.jpgL’église Saint-Pierre-aux-Liens possède deux tableaux de grandes dimensions qui encadrent le grand portail d’accès à la nef. Ils sont attribués à l’abbé François Ricard qui fut curé de la paroisse de 1759 à 1811 ; originaire de Bar-le-Duc, notre curé avait probablement hérité des talents d’artiste de son père qui était… peintre.

    Au printemps 2011, le tableau « la Résurrection » a pris la direction d’Auxerre afin de subir une véritable cure de jouvence. L’œuvre, qui a jadis subi une restauration avec un agrandissement de son format initial, a connu quelques accident dus à son âge vénérable : microécaillages, nombreuses usures, décolorations et craquelures irrégulières marquaient profondément son aspect général. Mais, surtout, un vernis épais ainsi que des champignons donnaient un ton jaunâtre et assombris à cette peinture du siècle des Lumières.

    L’atelier icaunais a patiemment travaillé à la restauration de la « Résurrection » afin de lui redonner tout l’éclat de sa jeunesse. Et c’est littéralement une belle réussite ! Les spécialistes de l’atelier Art & Sciences, après décrassage, régénération et nettoyage du vernis, ont procédé à la suppression des repeints douteux et ont repris les parties abîmées.

    Après de longs mois de travaux, l’œuvre enfin restaurée a retrouvé son emplacement dans l’église. Quelques bénévoles encadrés par Denis Bisval, adjoint chargé des bâtiments communaux, ont procédé à sa repose qui s’est avérée délicate en raison du poids et de la dimension de cette toile. Désormais, fidèles et visiteurs peuvent admirer une œuvre qui a retrouvé sa luminosité du XVIIIe siècle. C’est un Christ glorieux qui jaillit transfiguré du tombeau gardé par un ange, devant des soldats romains abasourdis par cet extraordinaire prodige. Grâce à cette restauration minutieuse, des détails apparaissent désormais plus nettement : ainsi un paysage où se dresse un petit temple se laisse apercevoir entre le groupe des soldats et le Christ. La peinture mériterait maintenant d’être mise en valeur par un éclairage approprié…

    La municipalité doit être félicitée pour cette initiative qui contribue à valoriser notre patrimoine local et surtout à le transmettre aux futures générations. On peut y associer les instances qui ont participé aux financement des travaux : la DRAC et le Conseil général des Vosges.

    Le tableau de la Crucifixion, qui fait pendant à celui de la Résurrection, attend aussi le miracle d’une nouvelle jeunesse : un voile dû au développement d’un champignon opacifie en effet toute surface de la peinture, la rendant illisible. Une étude est en cours afin d’envisager sa future restauration.

    [cliché : © H&PB]

  • Châtillon-sur-Saône : Catherine Caquel expose au Grenier à Sel

    Le Grenier à Sel de la petite cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône accueille jusque fin juillet une exposition des oeuvres picturales de Catherine Caquel. Etonnantes.

    lorraine,chatillon sur saone,catherine caquel,grenier à sel,peintureDans son propos liminaire, le président de Saône Lorraine, Jean-François Michel, exprimait son plaisir d'accueillir pour la deuxième fois sur les cimaises du Grenier à Sel les peintures de la monthurolaise Catherine Caquel. En effet, Catherine reste une monthurolaise de coeur même si, aujourd'hui, elle vit et travaille dans la région nancéienne. Depuis sa prime jeunesse, Catherine peint pour son plaisir et pour celui de ses proches. Mais pas seulement puisqu'elle expose régulièrement dans les salons des environs de Nancy.

    Comment définir sa peinture ? C'est une peinture résolument moderne et contemporaine associant plusieurs matériaux : toile, papier, végétaux... Mais ce qui caractérise sûrement la peinture de Catherine c'est sa luminosité qui donne au ciel lorrain un air... méditerranéen. Sont-ce des réminiscences de sa naissance, dans le sud de la Lorraine, attiré qu'il est par les rivages méditerranéens vers lesquelles roule la Saône, la fiancée du Rhône ?

    Trêve de rêveries. Les tableaux de Catherine Caquel sont avant tout un hymne à la nature. Et à la nature de notre Saône Lorraine, puisque le visiteur appréciera tout particulièrement les paysages des environs de Monthureux ou de Bleurville, mais aussi de la vallée de la Saône vosgienne... Les tons chauds, lumineux, couleurs de feu, donnent un éclat particulier à ces paysages. Un vrai grand talent !

    A voir au Grenier à Sel jusqu'au 31 juillet.

  • Redécouvrir Jean Ferdinand Monchablon, peintre de la Saône Lorraine

    La réhabilitation du moulin de Lironcourt nous invite à évoquer brièvement la vie et l’œuvre du peintre qui a immortalisé cette reposante vallée de la Saône naissante et les environs de Châtillon-sur-Saône.

     

    Jan Monchablon jardins à châtillon.jpgJean-Baptiste Ferdinand Monchablon est né à Châtillon-sur-Saône, village des confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône, le 6 septembre 1854. Son père, Claude Ferdinand, officier de santé, était né en 1815 à Bar-le-Duc, et sa mère, née Marie Joséphine Vagneux, née en 1820, était originaire de Rupt-aux-Nonains.

     

    Elève studieux, il obtient en 1863 le prix d’écriture du cours élémentaire de la pension Notre-Dame à Nantes.

     

    En 1875, Jean-Baptiste est professeur au collège à Quimper. En 1881, il est à l’école des Beaux-Arts de Paris et travaille chez Laurens. En 1883-1884, il est chez Cabanel.

     

    Monchablon et son épouse Fanny Elisa Julien venaient régulièrement à Châtillon. Le pays lui a inspiré la plus part de ses tableaux.

     

    En plus de la peinture, il se passionne pour la vigne, la photographie et l’écriture. Les habitants de Châtillon le considéraient un peu comme un original… Il aimait aussi faire bonne chair et se faisait livrer gigots et abats par la boucherie du village !

     

    Jean-Baptiste Ferdinand Monchablon – qui peignit sous le nom d’artiste de "Jan Monchablon" - aimait passionnément son village natal où il passait la moitié de l’année, du printemps jusqu’à l’automne.

     

    Les paysages et les villages des environs de Châtillon-sur-Saône lui ont servi de modèle. C’est réellement « le » peintre de la Saône Lorraine qui a su traduire sur ses toiles, en cette fin du XIXe siècle, toute la variété et la subtilité des couleurs et des formes des paysages vosgiens ainsi que la nonchalance de la rivière amoureuse du Rhône.

     

    Jan Monchablon est décédé le 2 octobre 1904 à Châtillon. Il est inhumé dans le cimetière communal. En 1909, la municipalité fit ériger un monument à la mémoire de l'artiste avec un buste dessiné par Bourdelle. Mais durant la seconde guerre mondiale, le buste fut raflé par l’occupant. Un nouveau buste en pierre réalisé par un artisan local le remplace.

     

    Jan Monchablon remporte un grand succès aux Etats-Unis où un grand nombre de ses tableaux est conservé (au musée de l'Etat de Californie à Stockton notamment). Plusieurs musées français en possèdent également (Amiens, Chambéry, Nancy, Nantes).

     

     

    >> Plus d’infos sur Jan Monchablon sur http://www.chatillonsursaone.com/Montchablon/Monchablon.htm

     

     

    Quelques peintures du maître de la Saône Lorraine…

     

     

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    Châtillon-sur-Saône

      

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    Pâturage en Saône Lorraine
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    Paysage d'été
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                                                                      Les amoureux au bord du puits à Grignoncourt
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    Le petit moulin près de Jonvelle
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    Champs d'avoine à Grignoncourt
  • L'abbaye Saint-Maur de Bleurville accueille les oeuvres contemporaines de Marie Nowakowski et Alain Neveux

    L'abbaye Saint-Maur accueille du 6 juillet au 20 septembre 2008 les oeuvres contemporaines de Marie Nowakowski et Alain Neveux.

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    Une partie de l'exposition

    L'exposition d'art contemporain présentée actuellement dans la nef de l'abbatiale se veut en totale rupture (c'est à la mode actuellement !) avec les thèmes abordés habituellement à l'abbaye. Et c'est la première fois que qu'aux cimaises de la nef du XIe siècle sont accrochées des toiles d'un genre tout à fait original. Et des sculptures également puisqu'elles sont réalisées à partir des matériaux de récupération : l'art dans les poubelles en quelque sorte !

    Marie Nowakowski, d'origine polonaise, exerça tout d'abord le métier d'institutrice puis, proche de la nature, elle se spécialise dans le conseil en produits biologiques. Elle est maintenant naturopathe à Nancy, tout en consacrant encore un grande partie de son temps libre à la création plastique et à la peinture.

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    Marie Nowakowski

    Les principales expositions de Marie Nowakowski

    - 1994 : exposition à la Galerie Sierakowskich de Gdansk (Pologne)

    - 1995 : salon international du Bronze à Ravenne (Italie)

    - 1996 : Prix de la Ville de Nancy Club 41 Français ; Artiste d'honneur permanent de Vitry-le-François

    - 1997 : médaille d'argent au concours international de Deauville ; participe à un livre d'artiste

    - 1998 : sélectionnée pour le concours international de Contrexéville

    - 1999 : travaille avec Wahid Itim, ex-directeur des Beaux-Arts de Skikda (Algérie).

    - 2000 : après la tempête de Noël 1999, elle prend "le mal par la racine" à la médiathèque de Nancy en partenariat avec la galerie Art'Up ! où elle expose en permanence. Directrice artistique de l'expo contemporaine "5 artistes", à l'occasion de la fête de l'aquariophilie au Palais des Congrés de Nancy. Exposition au Salon Victoire à Paris.

    - 2001 à 2006 : nombreuses expositions dont Baz'art de Noël à l'usine Alstom à Nancy, Mai à la Cure d'Air à Nancy, galerie H. Durand, péniche Niagara toujours à Nancy, etc.

    - 2007-2008 : donne des cours de peinture à l'association villaroise (Villers-les-Nancy) ; démarre son activité de naturopathe, expose au centre d'art de Droiteval (Vosges), au Grand Sauvoy à Nancy, à l'abbaye Saint-Maur, etc.

     Une peinture en prise directe avec le monde moderne

    Marie Nowakowski décrit ainsi son art : "je partage mon temps entre mon atelier dans la campagne lorraine où j'observe mes thèmes de prédilection : l'eau, les fleurs et les animaux, et la vie citadine, stimulante par la richesse des informations et des échanges culturels. Ma peinture est un espace de liberté dans lequel j'invente des liens entre les êtres et les lieux, des contes modernes entre réel et imaginaire où l'actualité des événements écologiques trouve sa place. Le personnel et le collectif se mêlent pour que chacun puisse y trouver un  bout de son histoire et se l'approprier. Parfois, une toile c'est un patchword, un bout de conscience, un bout d'inconscient, un bout d'événement, un rire, une larme, un bout d'écorce, un soupçon d'animalité donné à un humain, un morceau d'émotion humaine dans le regard d'un animal. Et quand quelque chose cloche, c'est encore mieux, cela oblige à se poser des question".

     

    Alain Neveux et ses ONNI & ORNI

    Alain Neveux est né à Laxou, petite cité indépendante qui fut envahie par le duc de Lorraine et de Bar Ferri VI ! Désormais, il est réfugié à Vandoeuvre-les-Nancy. Là, grandissant en sagesse, il a commencé ses activités artistiques par des essais de fausse monnaie en zinc (!), puis s'est tourné résolument vers la sculpture en se plongeant dans l'art de la récup'. Tout est bon pour s'exprimer : vieux jouets, vieux ustensiles de cuisine ou ménagers. Il fouille, il cherche, trie, découpe, réfléchit, soude, colle, assemble, visse, boulonne, jure parfois... et arrive à nous livrer des objets tous plus originaux les uns que les autres : les ONNI ou Objets Navigants Non Identifiés et des ORNI, Objets Roulants Non Identifiés ! Et tout cela navigue et roule ! Et les enfants sont en extase devant ces jouets d'un autre âge.

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    Alain Neveux

    Ses principales expositions

    - 1984 : premières sculptures

    - 1988 : Biennale de peinture lorraine

    - 1994 : travaux sur les instruments de l'Egypte ancienne pour l'égyptologue Francis Janot, membre de l'Institut Français du Caire

    - 1995 : Prix de Vittel

    - 1999 : Salon des Artistes Français à Paris

    - 2003 : Salon d'Automne à Paris

    - 2008 : exposition à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville !

    Venez vite découvrir cette exposition totalement originale dans un lieu non moins original. Pour vous dépayser, pour vous amuser, pour réver...

     

    MARIE NOWAKOWSKI ET ALAIN NEVEUX EXPOSENT

    A L'ABBAYE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE

    (entre Darney et Monthureux-sur-Saône, 21 km sud de Vittel)

    DU 6 JUILLET AU 20 SEPTEMBRE 2008

     

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    Un ONNI d'Alain Neveux
  • Peinture contemporaine et sculptures originales à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

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    Oeuvre contemporaine de Marie Nowakowski

    LA NEF DE L'ANCIENNE ABBATIALE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE ACCUEILLE

    DU 7 JUILLET AU 31 AOÛT 2008

    LES PEINTURES CONTEMPORAINES DE MARIE NOWAKOWSKI

    ET LES SCULPTURES EN MATERIAUX DE RECUPERATION DE ALAIN NEVEUX

     

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    L'ABBAYE EST OUVERTE LES MARDIS, VENDREDIS, SAMEDIS ET DIMANCHES
    DE 14 H 00 A 18 H 00