Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vosges - Page 79

  • Escapades égyptiennes à l'abbaye Saint-Maur

    Dimanche 26 juillet, Marie-Madeleine Boulian a partagé avec son public ses impressions de voyage dans le désert égyptien. Séquence découverte.

     

    MM Boulian1 26.07.09.jpg
    Des amis et fidèles de l'abbaye Saint-Maur entourent M.-M. Boulian

     

     

    Dans le cadre des animations estivales à l’ancienne abbaye bénédictine, les Amis de Saint-Maur avaient invité la truculente Marie-Madeleine Boulian à présenter un diaporama afin d’illustrer un voyage réalisé en 2007 dans les oasis égyptiennes. Le groupe de l’Université de la culture permanente de Nancy est parti à la découverte de quelques oasis de l’ouest égyptien accompagné par Marie-Antoinette Kuhn, historienne de l’art. Au préalable, le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand, a souhaité dédier cet après-midi culturel à Yves Boulian, fidèle et actif soutien de l’association, disparu au printemps dernier.

     

    Les terres cultivées de la Vallée du Nil ne couvrent qu’une infime partie de la superficie de l’Egypte, occupée pour le reste par les déserts arabique à l’est et libyque à l’ouest. Dans cette zone particulièrement inhospitalière, s’échelonnent du sud au nord cinq grandes oasis égyptiennes. Difficiles d’accès en raison des rigueurs climatiques et plus encore de la médiocrité des voies de communication, les oasis égyptiennes sont restées longtemps très isolées et par conséquent mal connues.

     

    Les adhérents de l’UCP ont parcouru essentiellement deux oasis, Baharia et Farafra, où ils ont apprécié les villages à l’habitat pittoresque avec leurs boutiques, leurs mosquées rustiques et leurs artistes originaux, mais aussi la richesses des sites patrimoniaux : sépultures troglodytes, temples romains, cimetières chrétiens coptes et églises byzantines. Et la végétation luxuriante avec les immenses palmeraies et les prairies d’herbe verte en plein désert. Bref, un passionnant et dépaysant voyage, bien loin des forêts de la Vôge !

     

    L’an prochain, Marie-Madeleine nous fera découvrir la Jordanie.

  • L'été vosgien DOPé à Droiteval

    dop.jpg
    [Vosges Matin | 12.07.09]

  • Une pétition pour garder le curé de Corcieux (Vosges)

    abbé meyer.jpg
    [Vosges Matin | 14.07.09]

  • Dimanche 2 août à Châtillon-sur-Saône (Vosges) : "Les riches heures de Châtillon" vont animer la cité Renaissance

    musée vivant châtillon.jpg
    >> Le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône est situé entre Monthureux-sur-Saône et Bourbonne-les-Bains.

  • Domrémy (Vosges) : la maison natale de Jeanne d’Arc s’est fait une beauté

    maison jeanne d'arc rénovée2 août 09.jpgPropriété du Conseil général des Vosges, la maison natale de Jeanne d’Arc apparaît depuis peu sous son meilleur jour.

    En effet, des travaux ont été entrepris sur la toiture et la façade principale dans un souci de conservation et d’embellissement de ce patrimoine cher au cœur de tous les Lorrains et des passionnés d’histoire.

    Le site accueille les visiteurs tous les jours de 10h00 à 18h00, pendant la période estivale.

     

     

    [Cliché H&PB]

  • Un blog vosgien épatant : "Martigny-les-Bains"

    martigny les bains.jpgAu hasard de nos promenades sur la Toile, nous avons découvert avec grand intérêt le blog de Sébastien Michel consacré à la commune vosgienne de Martigny-les-Bains. Un site attrayant, remarquablement illustré... et mis à jour régulièrement !

     

    Blog écclectique s'il en est, puisque l'on peut y découvrirla vie de ce bourg du canton de Lamarche sous toutes ses facettes ; bourg qui connut son heure de gloire jusqu'au début du XXe siècle avec son établissement thermal. Et qui est en passe de renouer avec sa splendeur passée avec la réhabilitation du Grand Hôtel International.

     

    Et pour ceux qui ont fréquenté l'Institution Saint-Clément - qui occupait l'ancien Hôtel International - durant leurs jeunes années (nous en connaissons)... Quel changement !

     

    Visitez Martigny-les-Bains sur http://martignylesbains.free.fr/index.php

  • Le devenir des fouilles gallo-romaines de Damblain

    fouilles damblain.jpg
    [Vosges Matin | 17.07.09]

  • Travaux d'entretien à l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville : pour donner un avenir à notre patrimoine

    travaux toiture st maur4 juil 09.jpgDébut juillet, des travaux d'entretien ont été réalisés sur la toiture de l'ancienne abbatiale Saint-Maur de Bleurville. Il s'agissait d'installer une poutre afin de renforcer les éléments de charpente - charpente qui a été transformée au début du XIXe siècle -, mais aussi remplacer les tuiles défectueuses ainsi que la zinguerie du faîtage.

     

    Ces travaux ont été rendus possibles grâce au soutien financier de la DRAC de Lorraine et du Conseil général des Vosges ; l'association des Amis de Saint-Maur, propriétaire du site classé, finançant sur son budget la moitié de la facture.

     

    On peut espérer que la toiture de l'abbatiale bénédictine va ainsi pouvoir affronter la succession des saisons encore durant de nombreuses décennies...

     

    travaux toiture st maur3 juil 09.jpg
    travaux toiture st maur1 juil 09.jpg
    travaux toiture st maur2 juil 09.jpg
    [clichés H&PB]
  • Vers la disparition des haies vosgiennes ?

    L'indifférence quasi-générale qui entoure la disparition des haies de paysages jadis bocagers, risque à terme d'avoir des conséquences irréversibles sur l'environnement.

     

    haie vosgienne.jpgSous son apparence passe-partout et derrière ce petit air de déjà-vu qui, au fil du temps, l'a rendue presque invisible, la haie est un élément déterminant de l'environnement bocager. Ainsi, au-delà de sa fonction paysagère évidente, elle participe de la protection microclimatique, de la protection des sols, de la production de bois de chauffage ainsi que de la conservation de la flore et de la faune locales. Or malgré toutes ces qualités qui lui ont jusqu'à présent permis de traverser les siècles, la haie, cette "clôture" végétale délimitant un champ ou un jardin, est menacée.

    Une espèce en voie d'extinction, voilà ce que cette "forêt linéaire" est vouée à devenir si le processus n'est pas rapidement inversé. Or l'ennemi est de taille puisqu'il s'agit de la pression économique, un ennemi multiforme qui peut tantôt prendre l'aspect administratif d'un remembrement, aujourd'hui rebaptisé AFAF (aménagement foncier forestier et agricole), tantôt celui du "pragmatisme" agricole.

    Convention de secours

    En la matière, même la convention sur les haies et arbres d'alignement signée entre le conseil général, la DDEA, le CAUE, la chambre d'agriculture et la fédération de chasse, reste impuissante face à la mauvaise volonté de certains propriétaires qui ont décidé de rayer les haies de leurs parcelles. La convention n'a en effet pour seules armes que la sensibilisation sur l'intérêt des haies et la promotion de leur plantation. Pour tous ces projets, le Conseil général et la Fédération de chasse se sont engagés à financer - ou trouver le financement - à une hauteur maximale de 80 % d'aides publiques (50 % Département, 30 % FDCV), la part d'autofinancement restant à la charge du porteur de projet se montant à 20 % minimum.

    "Nous sommes attachés à maintenir le paysage tel qu'on le connaît chez nous, explique Gérard Mathieu, président de la fédération départementale de chasse. Or aujourd'hui ce qui était ordinaire est devenu extraordinaire."

    En novembre dernier a été signée une seconde convention prorogeant la première et, à ce jour, une dizaine de milliers d'euros "publics" ont été dévolus à des projets de plantation de haies, qu'elles soient basses et peuplées de myrtilliers, framboisiers, noisetiers ou églantiers, ou bien qu'elles soient de "haut ou moyen jet" à partir d'arbres fruitiers ou d'essences plus forestières. " Normalement, tout le monde devrait y trouver son compte, note Gérard Mathieu. La haie est un corridor écologique entre la forêt et le monde agricole. Tout le monde s'émeut à voir une alouette des champs, des grives et tous les petits passereaux migrateurs, les escargots aussi… Or quand on sait qu'il faut quinze à vingt ans pour qu'une haie ait un véritable effet sur le territoire, que toutes ses essences s'y développent… !"

    Biodiversité

    vue bleurville 11.11.05.JPGPreuve que la haie est véritablement un corridor, il n'existe pas de faune typiquement bocagère. On y trouve à la fois des espèces de champs ouverts, des espèces de bois, de marais ou de landes, ce qui prouve aussi que la haie est en quelque sorte une zone neutre où toutes les espèces cohabitent sans qu'aucune d'elles (oiseaux, insectes, mammifères ou reptiles) ne domine véritablement

    Mais plus le paysage s'uniformise, plus les cultures se simplifient, plus les haies se raréfient, plus la faune s'appauvrit, sachant que sur une vingtaine de mètres de haie on compte en général une centaine d'espèces différentes. Tous ces petits ou gros habitants forment une chaîne alimentaire complète où les végétaux nourrissent les insectes, lapins, tourterelles, écureuils, mulots, escargots et autres campagnols à la merci des hérissons, merles, orvets, crapauds, lézards, mésanges ou bergeronnettes, lesquels alimentent eux-mêmes les hiboux, belettes, vipères ou couleuvres.

    Faut-il pour autant se réjouir lorsque l’on voit se développer sur certains territoires – celui de Bleurville, dans le canton de Monthureux-sur-Saône, en particulier – des haies qui deviennent de véritables buissons d’épines et qui « mangent » progressivement une partie des terres cultivables… On a un peu l’impression d’être revenu au Moyen-Âge !

     

    [d’après Vosges Matin | 27.07.09]

  • Les actes des Journées d'études vosgiennes de Neufchâteau sont parus

     

    [Vosges Matin | 19.07.09]

    JEV.jpg

  • L'église des Cordeliers des Thons sous le charme d'Olivier Dartevelle

    Olivier Dartevelle, pianiste et compositeur de talent, a, une fois de plus, émerveillé les mélomanes venus nombreux dans l’ancienne église franciscaine Notre-Dame des Anges des Thons, dans le Sud-Ouest vosgien.

     

    Les musiciens placés sous la direction d’Olivier Dartevelle ont interprété des œuvres de Schubert, Pierné, Ibert et Schostakovitch.

     

    En seconde partie, le public a pu apprécier une création originale d’Olivier Dartevelle : deux contes d’Andersen, « Le vilain petit canard » et « Le costume neuf de l’Empereur ».

     

    En préambule à la soirée musicale, Jean-François Michel, président de Saône-Lorraine, a présenté l’histoire du couvent des Cordeliers des Thons.

     

    Le site était magnifiquement mis en lumière par Dominique Petit.

     

    Un grand merci à l'association des Balades musicales et à son président, Jean-Marc Lejuste, pour sa riche programmation et le choix des sites d'accueil de la saison 2009 (Darney, Bleurville, Saint-Ouen-les-Parey, Les Thons).

     

    Quelques clichés de cette soirée musicales sous les voûtes gothiques de Notre-Dame des Anges pour revivre ces instants d'éternité… musicale...

     

    concert balades cordeliers thons 25.07.09 022.jpg
    concert balades cordeliers thons 25.07.09 035.jpg
    concert balades cordeliers thons 25.07.09 038.jpg
    concert balades cordeliers thons 25.07.09 047.jpg
    concert balades cordeliers thons 25.07.09 049.jpg
    concert balades cordeliers thons 25.07.09 056.jpg
    concert balades cordeliers thons 25.07.09 053.jpg
    [clichés H&PB]
  • A la découverte des oasis égyptiennes à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

    oasis.gifLes terres cultivées de la Vallée du Nil ne couvrent qu’une infime partie de la superficie de l’Egypte, occupée pour le reste par les déserts arabique à l’est et libyque à l’ouest.

    Dans cette zone particulièrement inhospitalière, qui forme le prolongement du Sahara occidental, s’échelonnent du sud au nord cinq grandes oasis égyptiennes auxquelles s’ajoutent quelques autres de faible étendue dans la région de Farafra. Difficiles d’accès en raison des rigueurs climatiques et plus encore de la médiocrité des voies de communication, les oasis égyptiennes sont restées longtemps très isolées et par conséquent mal connues.

    Marie-Madeleine Boulian et Yves, son époux, les ont découverts lors d’un voyage organisé par l’Université de la Culture permanente de Nancy.

     

     

    carte oasis.jpg

     

     

    >> Marie-Madeleine Boulian propose ce dimanche 26 juillet à 15h00 à l’abbaye Saint-Maur une causerie-diaporama afin de nous faire découvrir cette région extraordinaire. Cette rencontre sera dédiée à Yves, décédé en mars dernier.

     

    >>Entrée libre.

  • Balades musicales en l'église des Cordeliers des Thons (Vosges)

    Samedi 25 juillet à 20h30, l'église des Cordeliers des Thons, entre Monthureux-sur-Saône et Bourbonne-les-Bains, propriété de l'association Saône Lorraine, accueille un concert exceptionnel proposé par Olivier Dartevelle et Les Balades musicales dans l'Ouest vosgien.

     

    Thons concert cordeliers12 29.07.08.jpg"Des romantiques à aujourd'hui", tel est le fil de ce concert qui mèlera des textes lus par Jérémie Sonntag, et de la musique avec Julia Fedorova, violon, Christophe Nussbaumer, flûte, Emmanuel Chaussade, clarinette, et Olivier Dartevelle, piano. Des oeuvres de Schubert, Pierné et Ibert seront interprétées sous le titre "Gourmandises musicales".

     

    En deuxième partie, Olivier Dartevelle, chef d'orchestre à Luxembourg et créateur musical de talent, donnera sa version des "Contes d'Andersen" créée tout spécialement pour la saison vosgienne 2009.

     

    Mais auparavant, dès 19h30, les animateurs de Saône Lorraine invitent tous les amateurs de patrimoine à se rassembler devant le pigeonnier des Thons (à proximité de l'église des Cordeliers) pour une visite commentée des extérieurs du château des Thons. Le concert suivra cette visite.

  • Droiteval (Vosges) : une brochure pour la promotion de la vallée de l’Ourche

    vallée de l'ourche.jpgLa brochure « Voyage dans la vallée de l’Ourche » est publiée par l’association Droiteval-Ourche-Patrimoine (DOP). Il s’agit d’un extrait d'un document réalisé par le comte d'Hennezel d'Ormois dans les premières décennies du XXe siècle, repris ensuite par l'association Saône-Lorraine.

     

    Il concerne les voyages effectués par le descendant des verriers de la forêt de Darney dans quelques hameaux de la vallée de l'Ourche. La brochure est illustrée par des reproductions de cartes postales anciennes des différents lieux visités.

     

    Les bénéfices de la vente de ce document sont intégralement reversés à « Droiteval-Ourche-Patrimoine », association créée en 2008 pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine naturel, historique et culturel de Droiteval et de la vallée de l'Ourche.

     

     

     

    >> Adressez votre commande à :

     

     

    Association Droiteval-Ourche-Patrimoine

    21 rue de l'Eglise

    88410 CLAUDON

     

    Joindre un chèque de 10 euros (port compris pour la France métropolitaine)

     

    >> Plus de renseignements sur l’action de « DOP » : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

     

     

     

    DOP.jpg
  • Epinal reconstruit sa tour chinoise

    tour chinoise épinal.jpgLa Ville d’Epinal a décidé de reconstruire la pagode, ou « tour chinoise », qui abrite un accès du château d’Epinal. Cette tour avec des réminiscences asiatiques a été aménagée par l’ingénieur des Ponts & Chaussées Hogart en 1804–1808 : elle contient un escalier d’accès de 80 marches. La tour chinoise est classée au titre des Monuments historiques.

     

    Ce projet est rendu possible grâce au plan de relance gouvernemental ; le ministère de la Culture accorde en effet un bonus de 100 M€ pour boucler la réhabilitation de ce site emblématique de la Cité des Images.

     

    [cliché Est Républicain]

  • Droiteval : le spectacle féérique de l'été vosgien

    Au coeur de la vallée de l'Ourche, les êtres féériques et les humains cohabitent en harmonie. Amour, magie, aventure et poésie se mêlent dans un conte médiéval au sein du magnifique écrin de verdure où se dissimule Droiteval.

    "La Forêt des Sortilèges" dévoile au public le destin contrarié de Mathélie confrontée au pouvoir du Sage des Trois Chênes. Au milieu de la tourmente, la vieille ermite réussira-t-elle, malgré les maléfices, à guider l'héroïne dans le labyrinthe d'un amour interdit ?...

    forêt aux sortilèges.JPG



    >> Ce monde fabuleux s'ouvre à vous pour un voyage d'exception du 5 au 9 août 2009 à Droiteval, entre Darney et Monthureux-sur-Saône.

     

    >> Contact et réservation au 03.29.09.91.94.

  • L'hommage du Tour au Général de Gaulle

    Sur la route du Tour entre Tonnerre et Vittel, le peloton a traversé Colombey-les-Deux-Églises. Le ministre des Sports et les organisateurs ont déposé une gerbe sur la tombe du Général.

    tour de france à colombey.jpgEn 1960, le Tour de France était passé par le village adoptif du Général de Gaulle, à Colombey-les-Deux-Églises. Ce 16 juillet, il a de nouveau traversé la bourgade haut-marnaise. A l'occasion de ce passage, un hommage a été rendu à la figure emblématique de la France Libre, devenu chef d'État. Ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot, présente sur la route du Tour dans la voiture de Christian Prudhomme, a déposé une gerbe sur la tombe du Général en compagnie du directeur du Tour de France. Roselyne Bachelot avait d'ailleurs choisi cette étape en raison de ce passage par Colombey-les-Deux-Églises.

     

    de gaulle sur le tour en 1960.jpgA cette occasion, Christian Prudhomme avait également convié un des acteurs de la rencontre historique entre le Tour de France et le Général de Gaulle. Henri Anglade avait organisé l'arrêt du peloton pour saluer celui qui était en 1960 Président de la République. Ce Lorrain de naissance, qui avait échangé quelques mots avec le général, raconte : « L'arrivée était à Troyes. Je me suis arrêté pour satisfaire un besoin naturel et en remontant le peloton, Jacques Godet m'a indiqué que le Général était au bord de la route. Il m'a demandé si le peloton accepterait de s'arrêter pour le saluer. Je lui ai répondu : Pourquoi pas, sauf s'il y a une échappée. J'ai organisé cela ensuite avec Darrigade et Stablinsky. Godet était parti en éclaireur et nous nous sommes arrêtés à l'endroit où il se trouvait. Le Général est descendu du banc où il était installé et il m'a serré la main, puis à trois autres coureurs. Il m'a dit quelques mots, notamment : Il ne fallait pas faire ça ! Et nous sommes repartis », explique le champion de France de l'époque. Hier, il ne s'est pas lassé de raconter cet événement.

     

    Une petite histoire pas comme les autres que Christian Prudhomme a souhaité remettre en avant, hier, sur la route de Vittel.

     

    [d’après l’Est Républicain | 17.07.09]

  • Le Tour de France dans les Vosges

    Quelques images prises le 16 juillet lors de l'entrée du Tour de France 2009 dans le département des Vosges, dans la première commune vosgienne de Vrécourt.

     

    Le Tour reste vraiment un grand moment de liesse populaire. La caravane publicitaire est attendue avec impatience par les petits... et par les grands aussi! Et lorsque paraît l'échappée puis le peloton, c'est une explosion de joie parmi les amoureux de la petite reine.

     

    L'étape Tonnerre-Vittel aura été un grand moment pour les Vosgiens, instants partagés sous un chaud soleil de juillet.

     

    tour de france vrécourt 2009 053.jpg
    tour de france vrécourt 2009 058.jpg
    tour de france vrécourt 2009 063.jpg
    tour de france vrécourt 2009 068.jpg
    tour de france vrécourt 2009 078.jpg
    tour de france vrécourt 2009 098.jpg
    tour de france vrécourt 2009 101.jpg
    tour de france vrécourt 2009 poulidor 3.jpg
    Visite amicale de Raymond Poulidor à Vrécourt.
    [clichés H&PB]
  • Visitez Bleurville avec le Pays des Trois Provinces

    Maison C.Levieux avec tourelle côté ruelle 21.04.07.jpg

     

    L’association pour le développement du Pays des Trois Provinces (pays situé aux confins de la Champagne, de la Franche-Comté et de la Lorraine) propose aux touristes et aux habitants de la région de partir à la découverte du village de :

     

    Bleurville

    le jeudi 23 juillet 2009

     

    - Visite de l’église abbatiale Saint-Maur (XIe-XVIe s.) et du prieuré-musée (1,50 €/personne)

    - visite du village : son église paroissiale (XVIe-XVIIIe s.), ses calvaires, ses lavoirs et fontaines (XIXe s.), ses vieilles maisons rurales, le Chêne des Saints

    - découverte de l'atelier de sculpture de Jean-Louis Rollin

     

    Prieuré St Maur sept 06.jpg

     

     

    >> Renseignements auprès de Marie-Madeleine Boulian au 03.29.09.00.06.

  • Une exposition en 2011 pour les fouilles de la villa de Damblain (Vosges)

    Une villa antique et un secteur balnéaire d'une incroyable beauté datant des IIe et IIIe siècles après Jésus-Christ ont été découverts sur le site de l'ancienne base aérienne où se crée actuellement la plate-forme logistique de Damblain.

     

    fouilles gallo-romaines damblain.jpgCinq mois et demi de fouilles en 2008, deux mois et demi cette année. Et une fin toute proche. Ce sera le 17 juillet. Il sera alors temps pour les sept archéologues de l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) de ranger les outils et de plier bagage. C'est non sans un petit pincement au cœur qu'ils quitteront le site de l'ancienne base aérienne de Damblain. "Huit mois de fouilles, ça a été très court. Il aura fallu faire des choix assez drastiques mais c'est le propre de l'archéologie préventive. On est assez conscient du travail qu'on a fait. J'ai eu une très bonne équipe mais il y a encore des petites choses qui auraient mérité d'être approfondies." Non sans une certaine émotion, Karine Boulanger, responsable d'opération, sait qu'un autre travail va désormais commencer pour elle et son équipe : les analyses des milliers d'objets et clichés rassemblés tout au long de ces deux années passées.

    fouilles damblain la cave.jpgCar c'est un véritable trésor que le site de Damblain a révélé : une villa (établissement rural, propriété d'un grand propriétaire terrien et des bâtiments agricoles) gallo-romaine datant des 2ème et 3ème siècles après J.-C. a été mise à jour.

    "La partie la plus spectaculaire a été dégagée l'an dernier. Aujourd'hui, tout est recouvert, bâché. Des thermes magnifiques ont également été découverts mais ils vont être coulés sous des tonnes de béton, explique une des archéologues de l'INRAP. On étudie les bâtiments, les coupes, les murs, les pièces. On prend un maximum d'informations car il nous reste très peu de temps."

    Si les archéologues avaient déjà travaillé sur des thermes, ceux découverts à Damblain sont dans un état de conservation exceptionnel. "L'état de conservation du secteur balnéaire de la villa est en effet assez exceptionnel pour la Lorraine. C'est un des plus beaux sites qu'il nous a été donné à voir. L'autre côté exceptionnel, c'est le chauffage par le sol (hypocauste) qui est entièrement conservé. On marche sur les dalles du chauffage suspendu et c'est vraiment rare de les avoir comme ça. De toutes les villas fouillées en Lorraine, le secteur balnéaire de la villa de Damblain est un petit bijou", explique encore Karine Boulanger.

    fouilles damblain.jpgNéanmoins, les archéologues sont dans la phase finale, celle qui consiste à tout casser afin de vérifier comment les bâtiments sont construits. Et dans la prochaine phase d'étude au bureau, il s'agira d'observer la manière dont le site a été aménagé pour l'habitat.

    Différents spécialistes travailleront ainsi sur les enduits peints, la céramique pour datation ou les objets métalliques. Derrière, les objets partiront dans les dépôts archéologiques et selon leur intérêt, certaines pièces pourront être intégrées à des musées.

    Quoi qu'il en soit, Damblain a désormais révélé son secret. Un secret à jamais sauvegardé grâce à la passion d'archéologues entièrement dévoués à la cause des sites anciens.

    Si la population locale n'a pas pu profiter des fouilles à proprement parler, elle devrait en revanche, pouvoir avoir accès à une exposition assez complète en 2011, laquelle expliquera la totalité de la fouille et des découvertes afin que les Vosgiens puissent avoir connaissance de leur patrimoine.

     

     

    [d’après Vosges Matin | 13.07.09]

  • Monthureux-sur-Saône (Vosges) : débarquement américain le 14 Juillet

    Des collectionneurs locaux débarquent pacifiquement le 14 juillet à Monthureux-sur-Saône avec leurs véhicules militaires de la Seconde Guerre mondiale.

     

    véhicules militaires.jpg
    Débarquement pacifique des anciens véhicules de l'armée américaine à Monthureux.

     

    A découvrir ce mardi 14 juillet en matinée dans les rues du chef-lieu de canton vosgien.

     

    >> Plus d'images et d'infos sur http://www.monthureux.fr/camions%20bisval.htm

     

    [cliché Ch. Thiébaut]

  • Bleurville : célébration de la fête de Saint Pierre par un prêtre malien

    La communauté paroissiale de Bleurville a eu la joie de célébrer la fête patronale de la saint Pierre-aux-Liens avec un prêtre malien actuellement en stage dans les Vosges.

     

    bleurville fête patronale père jonas 12.07.09 006.jpgA l'occasion de la fête patronale de Bleurville, la messe a été chantée par le Père Jonas, d'origine malienne. Il est actuellement en stage dans le Sud-Ouest vosgien dans le cadre d'une opération de découverte des méthodes d'organisation agricole et de développement rural. Il poursuit des études en Belgique avant de rejoindre son diocèse malien pour y mettre en place des actions de développement auprès des populations chrétiennes locales fortement soumises à la pression des musulmans soutenus par l'Arabie Saoudite.

     

    Lors de son homélie, le Père Jonas a partagé la joie de la fête avec les fidèles puisqu'il fêtait également en cette fête de Saint-Pierre-aux-Liens le 17ème anniversaire de son ordination sacerdotale. Un aniversaire partagé par les catholiques de la grande paroisse qui l'ont salué par une salve d'applaudissements. Rappelons que l'abbé Villaume, actuel curé de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône, fut durant 30 ans prêtre fidei donum au Mali où il était responsable de la catéchèse. Juste retour des choses dirions-nous, en recevant aujourd'hui dans l'Eglise qui est en France, un prêtre formé par des missionnaires européens.

     

    Le Père Jonas poursuit sa découverte du monde rural vosgien encore quelques jours avant de repartir en Belgique. La paroisse Notre-Dame de la Saône espère le revoir un prochain dimanche.

  • Bleurville fête son patron saint Pierre-aux-Liens

    La paroisse de Bleurville fête traditionnellement le deuxième dimanche de juillet le saint patron de son église : saint Pierre-aux-Liens.

     

    st pierre église st pierre.jpgDans l'ancienne liturgie romaine de l'Eglise catholique, la fête de Saint Pierre-aux-Liens était célébrée le 1er août. Mais, pour des questions liées à la vie agricole du village, les édiles décidèrent, à la fin du XIXe siècle, de déplacer la fête entre la fin de la fenaison et le début des moissons, à un moment où les cultivateurs connaissaient un peu de répit dans les travaux des champs.

     

    Pourquoi fêter saint Pierre-aux-Liens ? Voici ce que nous dit l'abbé Jaud dans sa Vie des Saints pour tous les jours de l'année, parue en 1950 :

     

    "Hérode Agrippa, roi des Juifs, après avoir condamné à mort saint Jacques le Majeur, l'an 43, fit emprisonner saint Pierre. Les fidèles, à la nouvelle de l'arrestation du chef de l'Église, se mirent aussitôt en prière, et Dieu les exauça.

    Le Prince des Apôtres, chargé de chaînes, était gardé nuit et jour par seize soldats, dont quatre faisaient tour à tour sentinelle dans la prison autour de lui; les autres gardaient les portes. La nuit même qui précédait le jour marqué pour l'exécution, Pierre dormait paisiblement au milieu de ses gardes, quand tout à coup la prison fut éclairée d'une lumière céleste. Un Ange apparaît, le réveille et lui dit : "Levez-vous promptement, prenez votre ceinture, vos vêtements et votre chaussure, et suivez-moi." Au même instant les chaînes tombent de ses mains ; stupéfait, il obéit, et traverse sans obstacle, à la suite de l'Ange, le premier et le second corps de garde. Une porte de fer était à l'entrée du chemin qui conduisait à l'intérieur de Jérusalem ; cette porte s'ouvre d'elle-même. Ils vont ensemble jusqu'au bout de la rue, et l'Ange disparaît.

    Pierre avait cru que tout ce qui se passait n'était qu'un songe ; mais, persuadé alors de la réalité de sa délivrance, il en bénit le Seigneur en disant : "Je reconnais maintenant que Dieu a envoyé véritablement Son Ange et qu'Il m'a délivré de la main d'Hérode et de l'attente cruelle du peuple juif." Il se rend alors à la maison de Marie, mère de Marc, son disciple, où se trouvait une foule en prière. Pierre frappe à la porte, et la jeune fille qui se présente pour ouvrir, ayant distingué la voix de Pierre, court l'annoncer dans l'intérieur de la maison. Personne n'y voulait croire : "Vous êtes folle !" dit-on à cette fille. "C'est son Ange," disaient les autres. Pierre continuait à frapper. Quelle ne fut pas l'explosion de joie lorsque la porte fut ouverte et que l'on reconnut saint Pierre ! L'Apôtre raconta la merveille que Dieu venait d'accomplir.

    Les fidèles se firent un devoir de recueillir les précieuses chaînes de saint Pierre et les conservèrent avec un religieux respect. Plus tard, on recueillit aussi avec soin les deux chaînes vénérables portées à Rome par le chef des Apôtres. À peine furent-elles placées l'une près de l'autre, qu'elles s'unirent ensemble, de manière qu'il fut impossible d'y reconnaître aucune soudure.

    Depuis ce temps, l'Église fait plus de cas de ces précieuses chaînes que des plus riches trésors, elles sont précieusement vénérées dans l'église de Saint-Pierre-aux-Liens [à Rome]."

     

    chaînes de st pierre à rome.jpgL'église de Bleurville possède deux statues de l'apôtre Pierre, représenté avec son attribut traditionnel : les clés. Cependant, elle ne compte pas parmi son riche mobilier de représentation de Pierre enchaîné. On conservait encore à l'église paroissiale, jusqu'au début du XXe siècle, des "reliques" de chaînes censées avoir été portées par saint Pierre lui-même. Ces objets vénérés par les fidèles comme symboles de foi ont, semble-t-il, disparu.

     

    Bleurville fête patronale1.JPGLa fête religieuse célébrée lors de la messe dominicale (10h00) est prolongée par la fête populaire : la population peut se divertir sur la place des Ponceaux avec les animations foraines et, depuis plusieurs années, dès le samedi soir avec une brocante et la possibilité de se restaurer sur place dans une excellente ambiance. Jusque dans les années 90, un bal monté sur la Place des Ponceaux accueillait le samedi soir les amateurs de danse. Dans certaines famille, la tradition du repas de la fête reste encore une réalité de nos jours.

     

    Ces fêtes patronales tendent malheureusement à disparaître : pour des raisons liées à la pratique religieuse tout d'abord et puis pour des motifs liés à l'évolution de la notion même de fête. Désormais, nos contemporains ne se satisfont plus des animations foraines considérées comme désuètes : il faut de la nouveauté... que l'on va chercher souvent loin de chez soi.

     

    Bonne fête patronale aux Bleurvillois sous la protection du prince des apôtres, saint Pierre !

     

    Programme de la fête patronale de Bleurville :

     

    >> samedi 11 juillet, de 14h à 21h : brocante sur le stade municipal

    >> en soirée : buvette et dégustation d'escargots de Bourgogne préparés par le comité de jumelage Bleurville-Chichery

    >> dimanche 12 juillet, 10h : messe en l'église Saint-Pierre-aux-Liens puis animations foraines sur la place des Ponceaux

  • Deux religieux qui ont marqué la cité vitteloise

    abbé pierfitte.jpg
    [Vosges Matin | 28.06.09]

  • Le Pays Lorrain est paru

    Le Pays Lorrain, revue trimestrielle publiée à Nancy depuis 1904 par la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, publie des articles inédits consacrés à l'archéologie, l'histoire, la littérature, les arts, les traditions populaires et la vie contemporaine de la Lorraine.

     

    pays lorrain 2-2009.jpg

     

    Dans son numéro de juin, Le Pays Lorrain aborde plusieurs thèmes de la vie et de l'histoire lorraines : un dossier sur les juifs et la Lorraine (Juifs, Lorrains et pouvoir royal ; La communauté juive de Phalsbourg et la restauration du banc de circoncision de la synagogue ; Reconstitution d'une communauté meurtrie et diversité de la vie juive après la Shoah ; Sources de l'histoire des juifs de Lorraine conservées aux Archives municipales de Nancy), les stalles de l'église abbatiale de Moyenmoutier, Ecurey et les frère Vivaux : nouveaux éléments pour l'histoire du site, Louis Guingot peintre et inventeur, Jules Criqui une vie au service de l'architecture, le tableau de Notre-Dame des Vertus à Ligny-en-Barrois, un personnage au parcours hors du commun : Jean-Joseph Petitgenêt, la guerre de Trente Ans dans le Westrich. Et les traditionnelles rubriques (vie du musée, vie régionale, publications récentes...).

     

    >> Le Pays Lorrain, n° 2, juin 2009 (10 €). A commander à la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY

    >> Plus d'infos sur www.museelorrain-payslorrain.org

  • Les orgues de la cathédrale de Saint-Dié inaugurées

    orgue st dié.jpg
    [Vosges Matin | 29.06.09]

  • Forteresse de Châtel-sur-Moselle (Vosges) : l'aventure continue

    Les traditionnels chantiers d'été vont s'ouvrir sur le site médiéval de Châtel-sur-Moselle. Une aventure bénévole initiée par un couple de passionnés, il y a 37 ans.

    chantal debry.jpgDès le 12 juillet, les premiers bénévoles des chantiers internationaux 2009 investiront les lieux. Au programme de l'année, des travaux de pavage, de maçonnerie... « Le mouvement n'a jamais cessé. Depuis 37 ans, il ne s'est pas passé une année sans chantier d'été », se réjouit Chantal Debry. Depuis 1972, elle et son époux Jacques mettent toute leur énergie à la sauvegarde et à la restauration de la forteresse de Chatel-sur-Moselle : « Parfois je me demande si je ne rêve pas », sourit Chantal Debry en balayant du regard une partie du site qui s'étend sur 8 hectares. Il faut dire que le travail réalisé est titanesque : 135.000 tonnes de déblais enlevées, soit « 15 fois le poids de la tour Eiffel », calcule son époux, 40 tonnes de chaux, de sable consommées annuellement, le concours de plus de 5.000 bénévoles de 57 nationalités aux chantiers successifs... « Le recrutement s'opère par l'intermédiaire de l'Union nationale Rempart. Outre les jeunes de 16 à 18 ans, nous avons beaucoup de jeunes qui étudient ou ont étudié l'histoire de l'art, l'architecture ou encore l'archéologie. Ils sont très heureux de concrétiser ici leur enseignement », note Chantal Debry. Mais l'Association du Vieux Châtel accueille aussi sur ses chantiers des jeunes en difficulté, des détenus ou condamnés à des travaux d'intérêt général car les époux Debry en sont persuadés : « Des opérations de vie collective amènent à révéler un certain nombre de qualités qui dormaient. »

    salles souterraines.jpgEn 37 années, l'association a mis au jour la quasi-totalité des tours du château, un très beau volume de matériel archéologique touchant à la vie quotidienne mais aussi à la défense, avec quelques pièces rares. Les visiteurs peuvent les découvrir dans le musée du centre culturel où se trouve également une maquette du château autour de laquelle les guides insistent sur l'aspect évolutif de la construction qui offre une vision de quatre siècles d'histoire de la fortification, avant la visite proprement dite du site. Depuis quelques mois, une entreprise spécialisée travaille à un chantier spectaculaire sur la muraille de la face nord de la forteresse. Une première forteresse en travaux.jpgpour des travaux de grande ampleur auxquels n'auraient pu s'attaquer les bénévoles des chantiers. Ils ont été rendus possibles aujourd'hui parce que « la commune est depuis deux ans devenue maître d'ouvrage. » Une bataille que se réjouit d'avoir gagnée l'association qui travaille depuis toujours quotidiennement à la mise en valeur du site avec des moyens extrêmement restreints. « Cela facilite désormais toutes les démarches, l'obtention des subventions, etc. », note Chantal Debry. Et n'empêche pas l'architecte des monuments historiques de « continuer à penser que les travaux d'entretien et même de restauration peuvent être réalisés par des bénévoles. » Pour le plus grand bonheur de ceux-ci qui, d'année en année, reviennent sur le site partager des vacances intelligentes, enrichissantes et très conviviales.

     

    >> Association du Vieux Châtel, 8 rue des Capucins, 88330 Châtel-sur-Moselle. Tél 03.29.67.14.18.

    >> Visites guidées à 15h, 16h et 17h tous les jours.

    >> Tarif : 5 euros ; groupes et étudiants 4 euros et moins de 12 ans 1 euro.

     

    [d’après l’Est Républicain | 06.07.09]

  • Duo enchanteur à l’abbaye Saint-Maur

    Les Balades Musicales, les Amis de Saint-Maur et le Duo Orphée ont rassemblé un large public de mélomanes en l’abbaye Saint-Maur ce dimanche 5 juillet. Un récital tout en harmonie avec la richesse architecturale de l'ancienne abbatiale romane.

     

    récital Duo Orphée 05.07.09 028.jpgLa vieille abbatiale romane ne se souvenait plus d’avoir connu une telle affluence : le récital flûte et harpe proposé par l’association des Balades Musicales dans l’Ouest vosgien a littéralement conquis un public d’amateurs et de mélomanes grâce à la talentueuse interprétation de Geneviève Conter, à la harpe, et d’Etienne Plasman, à la flûte.

     

    Après une rapide présentation du patrimoine local par le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand, Jean-Marc Lejuste, président des Balades Musicales, a « lancé » les artistes : Geneviève Conter a commencé ses études musicales au Conservatoire de la Ville de Luxembourg. Diplômée de plusieurs conservatoires français, elle participe à des concerts au sein de l'Orchestre Saar-Lor-Lux, de l'European Union Youth Wind Orchestra et de l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Quant à Etienne Plasman, après des études au Conservatoire Royal de Bruxelles, il remporte plusieurs concours en Belgique et encore, tout récemment, un 1er Prix au Concours International de Musique de Chambre à Bari (Italie). Membre de l'Orchestre de la RTBF à Bruxelles, il obtient, à 24 ans, le poste de première flûte-solo à l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Il a enseigné à la Musikhochschule de Mannheim et, depuis 1998, il est professeur au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles. En 2002 ils fondent le duo Orphée et se sont produits dans plusieurs festivals au Luxembourg, en Belgique ainsi qu’en Lorraine.

     

    A Bleurville, les deux artistes ont interprété des œuvres de Bach, Mozart, Gluck, Chopin, Bartóck, Satie mais aussi des auteurs plus contemporains comme Piazzolla avec son « Histoire du tango » et Tedeschi-Bruni, père de Carla Bruni-Sarkozy. Le public a vécu des instants extraordinaires par la qualité et la composition du duo, mais aussi le mariage entre les sonorités délicates et intenses de la flûte et de la harpe. Mais aussi par l’incroyable proximité que les musiciens ont entretenue avec leur public qui les a d’ailleurs chaleureusement ovationné à l’issue du concert.

     

    L’abbatiale était magnifiquement mise en harmonie avec la musique grâce aux jeux de lumières dirigés par Dominique Petit.

     

    Chacun a pu vivre une fin d’après-midi dominical musical de très haute qualité grâce à l’action discrète d’Olivier Dartevelle, musicien réputé et ami de longue date de Saint-Maur et de l’abbé Pierrat, puisqu’il fut un des premiers à se produire dans l’église à peine nettoyée dans les années 1970.

     

    [clichés H&PB]

     

     

    récital Duo Orphée 05.07.09 005.jpg
    récital Duo Orphée 05.07.09 017.jpg
    récital Duo Orphée 05.07.09 023.jpg
    récital Duo Orphée 05.07.09 034.jpg
    récital Duo Orphée 05.07.09 042.jpg
    récital Duo Orphée 05.07.09 044.jpg
  • La collection des véhicules de pompiers vosgiens

    L'Association de Sauvegarde du Patrimoine des Sapeurs-Pompiers des Vosges (ASPSPV) oeuvre activement en faveur de la conservation et la valorisation des véhicules anciens des sapeurs-pompiers vosgiens.

     

    Un reportage-photos leur est consacré dans le dernier numéro de la revue trimestrielle "En passant par la Lorraine". Une association qui travaille à la sauvegarde d'un patrimoine qui mérite d'être mieux connu parce qu'au service de l'homme. A découvrir absolument !

     

    ASPSP1.JPG
    ASPSP2.JPG

     

    >> En passant par la Lorraine, juin 2009 (6 €). En vente dans les librairies lorraines.