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militaire

  • Renseignement et avant-guerre de 1914 en Grande Région

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    ‡ Consultez le programme des journées d'études du CRULH des 19-20 février 2015 ici Programme renseignement 1914_CRULH.pdf

  • Bigeard, l'album souvenir

    bigeard.jpgLa longue vie du général Marcel Bigeard a été ponctuée de luttes sur les divers théâtres d'opérations où il a été engagé. Il en est ainsi de plusieurs continents : Europe, Asie, Afrique dont l'Afrique du Nord. Ses actions militaires et civiles, ses batailles... jusqu'à la dernière - le 18 juin 2010 - ont inspiré de très nombreux clichés pris par des photographes amateurs, professionnels et par les plus grands photoreporters de guerre.

    La vie du dernier héros du XXe siècle est illustrée par des photos légendées et commentées dans l'ordre chronologique, depuis ses années de jeunesse : ses engagements des années 1940, son mariage avec Gaby, ses mutations et déplacements en famille dans l'ouest africain et dans l'Océan indien, les années d'Indochine et d'Algérie, les défilés et autres prises d'armes, ses rencontres glorieuses avec les présidents de la République René Coty, Charles De Gaulle, Valéry Giscard d'Estaing, les années de secrétaire d'Etat et les voyages liés à sa fonction, ses années de député jusqu'au plus récentes, les photos des obsèques en la cathédrale de Toul et l'hommage de la Nation aux Invalides.

    Toutes ces photos constituent un album souvenir unique, retraçant le parcours prodigieux du Lorrain Bigeard, le "saute ruisseau" toulois devenu général de corps d'armée. Elles célèbrent toute la volonté, le devoir, l'intégrité morale et l'honneur. Autant d'images qui composent la mémoire impérissable des vertus supérieures que le général Bigeard avait érigées en unique règle de conduite. Cet album exprime l'exemplarité, une grâce, une voie, un dialogue plus que jamais nécessaire entre souvenir et avenir. Il constitue une pierre supplémentaire à l'édifice d'un homme d'exception, une force d'âme qui avait choisi de bâtir plus qu'une vie, son destin avec et pour la France.

    Un bel hommage avant le prochain transfert des cendres du général Bigeard aux Invalides, panthéon des gloires militaires français.

     

    ‡ Bigeard. L'album souvenir, éditions du Rocher, 2011, 144 p., ill. (29,90 €).

  • Un militaire meusien tué en Afghanistan

    Un brigadier du 1er régiment de Chasseurs de Thierville (Meuse) est mort le 11 juillet en Afghanistan, à la suite d'un tir accidentel.

     

    clement-kovac.jpgAlors qu'une patrouille rentrait sur le COP Gwan, une rafale de mitrailleuse légère est partie quand les hommes procédaient aux opérations de mise en sécurité de leur armement individuel.

     

    Le 1er Chasseurs, régiment de Leclerc, sert en Afghanistan sur AMX-10RC. Ce décès porte à 64 le nombre de militaires français morts en Afghanistan, toutes causes confondues.

     

    Le brigadier Clément Kovac, 22 ans, s’était engagé en 2007 au 1er/2ème Chasseurs, il servait en Afghanistan depuis le 2 juin comme équipier-chargeur sur AMX 10RC. Ses chefs le décrivent comme étant « l'image même du chasseur : sérieux, discipliné, compétent ».

     

    RIP.

  • Un militaire lorrain tué en Afghanistan

    j lefort.jpgUn militaire, originaire de Pompey (Meurthe-et-Moselle), a trouvé la mort dans la nuit du 17 au 18 décembre au cours d’une opération en Afghanistan, ce qui porte à 52 le nombre de soldats français morts dans le pays depuis fin 2001, dont deux en moins de 24 heures.

    « Le président de la République a appris avec beaucoup de tristesse la mort, cette nuit, d’un officier-marinier (sous-officier) français du commando Trepel de Lorient au cours d’une opération dans la vallée de Bedraou en Afghanistan. Lors de la même opération, un de ses camarades a été blessé », écrit l’Elysée dans un communiqué.

    La Marine nationale précise qu’il s’agit de Jonathan Lefort, 28 ans, né à Pompey, déployé pour la troisième fois sur le sol afghan depuis 2005.

    Pour ses mérites au combat, il avait été décoré à plusieurs reprises, notamment de la Croix de la Valeur Militaire avec étoile de bronze et de la Croix du Combattant. La Marine indique que lors d’une opération en 2008, il avait été « pris sous le feu d’insurgés », que son groupe avait su repousser « grâce à son sang froid et sa juste appréciation de la situation ».

    Le Premier ministre a présenté « ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches du sous-officier décédé et s’associe à leur douleur ». Le ministre de la Défense a également fait part de « ses plus vives condoléances à la famille du défunt et à ses proches » et « rend hommage à l’héroïsme de ce soldat, tombé au combat ».

    RIP.

    [source AFP]

  • Le général Bigeard à nouveau hospitalisé

    général bigeard.jpgLe général et ancien ministre Marcel Bigeard, 94 ans, est hospitalisé depuis plusieurs jours à Nancy, a-t-on appris auprès de la préfecture de Meurthe-et-Moselle.

     

    La préfecture a toutefois indiqué qu’il n’y avait pas "d’alerte particulière", l’état du militaire n’étant pas jugé "grave". "Il n’y a rien de grave ni d’inquiétant", a confirmé une source proche du général à l’AFP.

     

    L'ancien combattant, grande figure de la Seconde Guerre mondiale et des conflits d'Indochine et d'Algérie, avait déjà été soigné pendant une dizaine de jours en mars dernier pour une phlébite au CHU de Nancy. Le général Bigeard, qui fut secrétaire d'Etat dans les années 1970 sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, et député de Meurthe-et-Moselle, réside toujours à Toul avec son épouse Gaby.

     

    [source : AFP | 26.05.2010]

  • Nompatelize (Vosges) : le cimetière militaire profané

    cimetière nompatelize.jpgUn ou plusieurs individus ont passé leurs nerfs sur les croix du cimetière militaire de Nompatelize, probablement au cours du week-end des 26 et 27 septembre. Plusieurs d'entre elles ont été sectionnées à la base et des morceaux jetés derrière une haie de petits sapins. Le ou les auteurs de cette profanation ont également « décapité » la croix située au sommet d'une stèle plus imposante. Maire de Nompatelize, Didier Barret explose : « Ce qui différencie l'homme de l'animal, c'est le respect dû aux morts. Ceux qui ont fait cela sont des crétins, je ne sais même pas s'ils ont conscience de leurs actes. Je leur souhaite de connaître le prix du sang versé pour la paix et la liberté. »

     

    Ces quelques croix latines ne matérialisent pas seulement la sépulture de cinq ou six combattants. Sous ce rectangle de verdure entretenu par des bénévoles se trouve la dernière demeure de 138 soldats français et allemands tombés lors de la bataille du 6 octobre 1870. La profanation de la nécropole intervient quelques jours seulement après que des graffitis ont été relevés dans la chapelle voisine de Mon Repos.

     

    On attend encore la réaction du ministre de l’Intérieur, qui est aussi celui des Cultes, et celle du ministre de la Défense…

      

     

    >> Plus d’infos sur http://www.lesalonbeige.blogs.com

  • L’histoire du service militaire

    service militaire.jpgLe service militaire n’existe plus, définitivement rayé de nos grandes institutions nationales depuis la fin du XXe siècle. Avec lui a disparu tout un pan de nos traditions, de notre folklore et de nos mythes nationaux.

     

    Souvent critiqué et combattu, encore plus souvent subi, mais ô combien profondément enraciné dans les fibres de la Nation, puisque fruit de la Révolution, le service militaire a connu au cours de son histoire maints remaniements et maints visages.

     

    Pour des générations de jeunes hommes, il symbolise le rite initiatique qui accompagne la transition de l’adolescence à l’âge adulte.

     

    De ses origines avec les milices royales, en passant par les levées en masse des guerres de la République et la conscription impériale puis de la IIIe République, cet ouvrage évoque les différents aspects et évolutions du service militaire de sa création à sa suppression sous la Ve République au travers de plus de deux cents documents et photos qui illustrent près de trois siècles de notre histoire nationale.

     

    Et la Lorraine y tient toute sa place : elle fut une terre de régiments et des générations d’appelés du contingent y passèrent une partie de leur jeunesse. A lire par tous ceux qui ont eu l’honneur de servir sous les drapeaux… et par ceux (et celles) qui n’ont pas eu ce privilège !

     

     

     

    >> Service Militaire – Histoire et souvenirs, Jean-Claude Demory, éditions ETAI, 144 p., ill. couleurs et N&B (42 €).

  • Nancy : 14 Juillet pluvieux, défilé joyeux ?

    Le défilé du 14 Juillet nancéien était placé sous le signe de la pluie... Public clairsemé, militaires mouillés, défilé des hommes et du matériel plutôt étriqué, l'ambiance était plutôt morose. En plus, pas de défilé aérien cette année. Et, en prime, dans la tête des militaires la perspective du départ programmé du dernier général gouverneur de la place de Nancy et la réorganisation de l'armée. Décidément, le 14 Juillet républicain a beaucoup perdu de son panache.

     

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    [clichés H&PB]
  • Des anciens véhicules militaires vosgiens pour la commémoration du Débarquement de Normandie

    Plusieurs membres de la famille Bisval, de Bleurville et Monthureux-sur-Saône, passionnés de reconstitution militaire, vont participer à la commémoration du 65ème  anniversaire du débarquement de Normandie.

     

     

    C'est avec sept véhicules militaires datant de la Seconde Guerre mondiale (camions Dodge, Jeep, ambulance...), montés sur deux semi-remorques attelés, que douze vosgiens se rendent à Saint-Honorine-Les-Pertes (Calvados) pour participer ce 6 juin aux cérémonies du D-Day en présence des présidents français et américain.

     

     

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    Des Vosges à la Normandie, en route pour le débarquement !

     

     

    [ Plus d'images sur http://www.monthureux.fr/camions%20bisval.htm ]

  • Le général Bigeard : « Je suis toujours debout ! »

    Le général Bigeard a reçu récemment à son domicile toulois une trentaine d'anciens combattants de la Société Générale.

     

    marcel bigeard.jpgDiscussion à bâtons rompus avec l’héroïque Bigeard. Des histoires de sa vie, des commentaires sur les hommes - et les femmes - politiques actuels... locaux et nationaux.

     

    Venus de Paris et de Lorraine, son auditoire est pendu à ses lèvres. Il faut dire qu'à 93 ans et 3 mois, et après quelques ennuis de santé, le général affiche la forme. Un léger appui sur sa canne et il se lève prestement de son siège. « Là ! », il montre sa tête. « Ça tourne à 3.000 tours. C'est con de vieillir. »

     

    rencontre_avec_le_general_bigeard.jpgLes membres de l'association sont aux petits soins pour lui. « C'est un grand événement », murmure respectueusement le président régional André Morot. « Nous sommes venus lui rendre une visite affective. » Le général est président d'honneur de leur association depuis 20 ans. Pourquoi ? « Parce qu'il a travaillé durant 12 ans à la Société Générale. » L'admiration pour l'homme se lit dans les regards. Marcel Bigeard est très à l'aise, il lance : « Si vous saviez, après tout ce que j'ai vécu, la vie de tous les jours, c'est d'un banal... »

     

     

     

    Déjà en février dernier, à l'occasion de son 93ème anniversaire, des militaires du 516ème régiment du train de Toul lui avait rendu visite à son domicile.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 17.05.09]

  • Un militaire vosgien tué en Afghanistan

    Le capitaine Patrice Sonzogni, 45 ans, est né à Saulxures-sur-Moselotte, dans les Vosges. Cet officier du 35ème régiment d'artillerie de Tarbes accomplissait sa dernière mission lorsqu'il est tombé sous les balles d'un taliban mardi 11 février.

     

    capitaine patrice sonzogni.jpgLe capitaine Patrice Sonzogni, était né à Saulxures-sur-Moselotte, près de Remiremont. Il a vécu en Lorraine jusqu'à l’âge de sept ans, avant de suivre son père qui a successivement travaillé chez Peugeot à Sochaux puis à Mulhouse.

     

    Le capitaine Patrice Sonzogni, qui a été tué le 11 février en Afghanistan, avait 45 ans. Il était marié et père de deux filles. Il était une figure du 35ème régiment d'artillerie parachutiste de Tarbes, au sein duquel il a servi pendant plus de vingt ans.

     

    Engagé le 1er janvier 1983, comme sous-officier, il est affecté au 35ème RAP en mars 1984, au sein duquel il effectue deux séjours en Centrafrique comme chef de pièce. En 1989, il rejoint l'équipe CRAP (commando de recherche et d'action dans la profondeur) de son régiment et participe à ce titre à la première guerre du Golfe (opération Daguet) en 1991. Lors de l'offensive terrestre, il pénètre sur le territoire de l'Irak le 24 février. Blessé, il est rapatrié sanitaire le 28 février 1991.

     

    En 1992, il est muté au 1er Régiment d'artillerie à Montbéliard comme adjoint au chef d'équipe d'observation dans la profondeur (EOP) et il est promu adjudant en 1993. Il effectue un premier séjour en ex-Yougoslavie avant de revenir au 35ème RAP, en 1996. Il repart alors en Centrafrique, puis, à deux reprises, en Bosnie, comme chef d'équipe des commandos parachutistes (GCP, le nouveau nom des CRAP). Adjudant-chef, puis major, il est envoyé au Kosovo fin 2000, où il dirige une équipe de liaison et d'observation.

     

    En août 2001, il est nommé dans le corps des officiers des armes au grade de lieutenant puis il occupe la fonction de Chef d'équipe des commandos parachutistes. Il effectue de nouveau plusieurs séjours dans les Balkans (Kosovo, Macédoine). Il se spécialise dans le renseignement avant d'être promu capitaine en 2005. Pendant trois ans, il commande la Batterie d'acquisition et d'instruction du régiment.

     

    Il est désigné pour effectuer une mission en Afghanistan le 23 novembre 2008 où il servait au sein de l'armée nationale afghane.

     

     

    Il était décoré de la Légion d'honneur.

     

    RIP

     

    [source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr]

  • Six militaires du 13ème RDP de Dieuze (Moselle) morts au Gabon

    Quarante-huit heures après le décès de six sous-officiers du 13ème RDP de Dieuze (Moselle), l'heure est au recueillement. L'armée est en deuil, les Lorrains aussi.

     

    insigne13e RDP.jpgAccepter l'inacceptable. Visages fermés, drapeaux portant un crêpe noirs. Dieuze est silencieuse. Pudique. La stupeur a laissé place au recueillement après le décès de six dragons parachutistes du 13ème RDP, dans l'accident d'un hélicoptère Cougar au large du Gabon samedi dernier.

     

    « Il s'agissait d'un exercice. C'est le plus dur. Ce qui est acceptable au combat, ne l'est pas en exercice », témoigne le colonel Jean-Luc Cotard, porte-parole du commandement de la Région Terre Nord-Est. Et d'ajouter : « Depuis 20 ans, partout dans le monde, j'ai rencontré des gens du ''13''. Des têtes bien faites dans des corps bien faits. Alliant professionnalisme et simplicité ».

     

    L'Armée est en deuil. Bien loin des polémiques sur les causes du drame, la priorité est ici au travail auprès des familles. « Le régiment est particulier. Nos soldats sont habitués à être en avant pour voir et renseigner. Nous devons protéger ceux qui nous protègent. Aussi, nous sommes dans une intimité humaine et charnelle très proche », confie le colonel Cotard. Une cellule de soutien aux familles a été mise en place, « au-delà des problèmes administratifs liés à ce type d'accidents, notre travail est auprès des familles. Elles ont besoin de réconfort », ajoute-t-il. De la population et de la France entière les témoignages de compassion affluent. Comme les nombreux messages postés sur le site de l'Amicale des anciens du 13ème RDP qui disent « les pensées aux familles qui perdent un mari, un père, un fils ».

     

    colonel cotard.jpgAinsi, Fernand Lormant, maire de Dieuze, rappelle la forte relation armée-nation qui unit la population au régiment. « Les familles de militaires sont nos familles. Nous sommes de tout cœur avec les soldats et les familles qui souffrent ».

     

    Dans le ciel, le vrombissement d'un hélicoptère Caracal déchire le silence. L'appareil arrive de Pau. Il n'a rien à voir avec le Cougar qui s'est abîmé en mer samedi. Pourtant, les discussions s'interrompent et les regards se tournent vers la cour du régiment, où le mastodonte se pose. Si l'heure est au recueillement, elle est aussi à l'attente. Personne ne connaît pour l'heure le lieu, ni la date des obsèques. « mais il serait logique que les obsèques se déroulent ici » espère le maire. Et le colonel Cotard d'ajouter : « Quelles que soient les circonstances des obsèques, nous espérons honorer nos morts. Avec pudeur. Sans larmoiement ».

     

    Les Lorrains s’inclinent devant ces six militaires morts en opération extérieure.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 20.01.09]