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fer

  • L'industrie du fer dans le bassin de Longwy des origines à nos jours

    L'auteur nous livre ici une monumentale histoire de la métallurgie du fer dans les vallée de la Chiers et de la Moulaine, de l'Antiquité à la fin du XXe siècle. Monumentale à double titre, puisqu'il s'agit d'un livre de poids de près de 600 pages avec 730 illustrations pour la plupart inédites. Monumentale également par le travail de recherche menée par l'auteur qui a exploité les fonds d'archives d'ArcelorMittal France, de l'ex-bibliothèque Yves Duteil de Mont-Saint-Martin, des archives départementales de Meurthe-et-Moselle et de Moselle ainsi que des collections privées.

    Technicien  retraité de la sidérurgie, l'auteur analyse de l'intérieur les différentes mutations de l'industrie sidérurgique de la région de Longwy en replaçant cette évolution dans le contexte économique et social de l'époque.

    Une vaste fresque industrielle, économique et humaine qui a marqué la Lorraine, la France et l'Europe et qui fera date.

     

    ‡ L'industrie du fer dans le bassin de Longwy des origines à nos jours, Jean Thomas Casarotto, éditions Fensch Vallée, 2017, 588 p., ill. (60 €).

  • Le fer en Lorraine

    Depuis la fin du XIXe et durant tout le XXe siècle, grâce à la découverte de la déphosphorisation par Thomas et Gilchrist, les industriels se sont intéressés au minerai de fer lorrain, "la minette". De nombreuses exploitations minières virent alors le jour. Des usines sidérurgiques furent construites en territoire mosellan annexé, tout comme en Meurthe-et-Moselle. Dans les années 1960, on parlait de « Texas lorrain »...

    Peu à peu, les villages devinrent des villes, afin de loger le personnel. Des cités virent le jour, des hôpitaux furent construits. Les gens allaient s'approvisionner dans les économats et se soigner dans les dispensaires. Les enfants du personnel allaient dans les écoles des entreprises… Aujourd'hui, ces mines sont fermées. Bon nombre d'usines ne sont plus qu'un vague souvenir et ont laissé place à des zones industrielles, des centres de loisirs ou encore des lotissements.

    Après trois années d'apprentissage en tant qu'électromécanicien, Jean-Claude Berrar travaille dans le milieu sidérurgique depuis 1971. Il nous fait découvrir, à travers plus de 200 documents - essentiellement des cartes postales anciennes -, l'histoire de cette grande famille que formaient les hommes du fer.

     

    ‡ Le fer en Lorraine, Jean-Claude Berrar, éditions Sutton, 2016, 128 p., ill. (20,20 €).

  • Hennezel (88) : par amour du verre et de son histoire

  • Disparition du RP Serge Bonnet, dominicain, historien du monde ouvrier lorrain et sociologue

    Il était un homme de foi et un grand intellectuel. Le RP Serge Bonnet fut aussi un écrivain, il a fondé avec Daniel Mengotti et François Guillaume le Village du Livre de Fontenoy-la-Joûte et est à l’origine de la création des Éditions Serpenoise, la société d’édition du Républicain Lorrain. Le Père Serge Bonnet, une des figures marquantes de la Lorraine industrielle et ouvrière, celle des usines et des mines du Pays Haut et de Moselle, celle du monde rural des années soixante à 1990, s’est éteint vendredi à l’âge de 91 ans. Serge Bonnet était né en 1924 dans une modeste famille d’agriculteurs de la Marne.

    Personnage riche et chaleureux, aimant les humbles, animé par une foi rayonnante, avec une stature imposante et une voix qui savait être forte ou douce. Il était d’abord un religieux, bien que rien à l’origine n’eût prédestiné le gamin, qui n’aimait pas l’école et était réfractaire au catéchisme, à emprunter les chemins de la religion.

    Vêtu de l'habit blanc des Dominicains, il était « un frère prêcheur ». Dans son couvent de Nancy, dans sa paroisse, lors de cérémonies familiales ou amicales, « il était toujours là pour baptiser, marier, enterrer », disait de lui son ami l’écrivain Daniel Rondeau. « Le catholicisme de Serge Bonnet fonde sa vie. Il est sa vie même. C’est un pèlerin magnifique de la vie humaine » écrivait-il encore à l’occasion du 800e anniversaire de la fondation de l’ordre des Dominicains.

    Mais c’est surtout par son travail d’universitaire mené au sein du groupe de sociologie des religions qui œuvrait au sein du CNRS qu’il s’est fait connaître du plus grand nombre. Directeur de recherche en 1977 au CNRS, il explore inlassablement les trois axes qui guideront sa quête : la religion, la politique et la vie ouvrière. « L’homme du fer » est son chef-d’œuvre, que des générations d’enseignants et d’étudiants ont lu et relu. Cette série de quatre volumes, publiée aux Presses Universitaires de Nancy rassemble les textes, les témoignages et les souvenirs commentés par le Père Bonnet des mineurs et sidérurgistes lorrains de 1889 à la fin de l’épopée industrielle.

    Dans cette somme, qui reste aujourd’hui encore, un travail de référence, il témoigne de son attachement profond à la classe ouvrière. En 1981, il publiera « la « Ligne rouge des hauts fourneaux », consacré aux grandes grèves qui agitèrent le Bassin de Longwy en 1905. Il était la voix, la conscience et la mémoire d’une société disparue, avant que la maladie d’Alzheimer ne l’engloutisse. Mais ses travaux servent toujours de matériau de base aux recherches des historiens, anthropologues, qui étudient cette période de l’histoire de la Lorraine.

    Ses obsèques religieuses seront célébrées ce mercredi 23 décembre à 10h00 en l'église de Sainte-Menehould, berceau de sa famille.

  • Un atelier de métallurgie du Moyen-Âge découvert à Champigneulles

    De septembre à mi-octobre 2013, des archéologues de l'Inrap mène une fouille sur le site de Bellefontaine, en amont de la construction d'un deuxième réservoir d'eau par la mairie de Champigneulles.

    fouille_inrap.jpgAu cours de cette fouille archéologique, les chercheurs de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), en collaboration avec deux spécialistes en sidérurgie ancienne du CNRS, étudient les vestiges d'un site de production de fer des XIIIe-XVe siècles, période durant laquelle un bond technologique a révolutionné le secteur.

    Cette découverte est importante, selon l'Inrap, car peu de vestiges d'activité sidérurgique de cette époque ont été étudiés.

    La fouille se situe dans le val Saint-Barthélemy, probablement l'un des premiers sites lorrains où les nouvelles techniques de mécanisation hydraulique et de production de fonte ont été mises en œuvre.

    L'équipe d'archéologues a mis au jour un atelier organisé en deux parties : d'un côté la production de fer et de l'autre la gestion des déchets. Dans cette partie se trouve un crassier, un monticule d'environ trente mètres de long et quinze mètres de larges qui contient les résidus issus de la fabrication du métal.

    Six fours à usage différents ont été identifiés sur le site. Des bas-fourneaux, qui ont servi à la réduction du minerai lorrain, la "minette", afin de le transformer en fer. Ce dernier était retravaillé, avec des passages successifs du foyer de forge au martelage, pour aboutir à un bloc de fer forgeable.

    Aucune trace de production d'outils finis en fer n'a été repérée sur le site pour l'instant.

    [d’après France 3 Lorraine]

  • Les étincelles de l'espoir

    caffier.jpgLorraine, 1912. Giorgio Rossi arrive d'Italie en compagnie de dizaines d'autres compatriotes chassés par le chômage et la misère. Elevé en français par sa mère, originaire de Nice, il n'a pas de mal à s'adapter et s'installe dans un foyer de travailleurs à Auboué, à la frontière de l'Empire allemand. Avec son ami Alfonso et un troisième piémontais, ils forment une équipe de taille efficace dans les mines de fer du bassin de Briey.

    A la déclaration de guerre en 1914, Giorgio part avec Alfonso travailler comme mineur au Luxembourg. Ils y rencontrent leur chacune : deux soeurs françaises ayant fui la Lorraine germanisée. La guerre finie, les deux compères retournent en France et s'embauchent dans les houillères. Mais le temps du bonheur est bien court. Alfonso meurt dans une catastrophe minière. Un drame brutal qui mettra à l'épreuve la solidarité des deux familles mais les armera pour affronter, d'une génération à l'autre, à travers l'épopée du fer, du charbon, de l'acier, les turbulences d'un siècle sans pitié.

     

    ‡ Les étincelles de l'espoir, Michel Caffier, éditions Calmann-Lévy, 2013, 281 p. (19,50 €).

  • Une histoire de fer, de verre et de bois à Hennezel (88)

    Le village de Hennezel, entre Darney et Bains-les-Bains, abrite un musée qui retrace l’histoire de la région à partir des objets produits par les verreries, fleurons de son passé.

    verre2.jpgAu cœur de la forêt de Darney, à Hennezel, l’ancienne maison de maître du dernier patron de la verrerie de Clairey a retrouvé une deuxième jeunesse. Depuis 1986, une poignée de passionnés, membres de l’association Saône-Lorraine, s’efforcent de redonner vie au lieu transformé en musée du fer, du bois et du verre. Bernard et Arlette Delémontey sont de ceux-là. Chaque année, ils organisent des expositions temporaires qui viennent compléter les collections de leur petit musée de quatre salles.

    Jusqu’au 31 octobre, « Opalines et verres moulés » propose de se plonger dans le passé de la région et de découvrir les richesses artistiques créées par les verriers et autres créateurs. « La plupart des objets présentés ici proviennent de dons », relève Bernard Delémontey, qui sert de guide aux 3000 touristes qui franchissent la porte du musée chaque année. Verres, carafes, bouteilles, palets et chiques pour les enfants, vase de nuit, entonnoir, tous les objets du quotidien sortis des verreries proches sont exposés dans des vitrines. Verres soufflés (à la bouche), ou moulés à la main, transparents ou colorés. Les époux Delémontey savent tout sur ces pièces qui ont parfois nécessité de longues recherches pour en certifier l’origine.

    À côté des vitrines d’exposition, les bénévoles ont aussi reconstitué des maquettes des forges ou de l’atelier de menuiserie. Les travaux de broderie des femmes viennent compléter le musée, dont la visite se termine par une histoire plus récente celle-là, et beaucoup plus douloureuse : la salle de la résistance est consacrée au maquis de Grandrupt et à l’abbé Mathis. Tous les résistants qui avaient trouvé refuge dans ce coin de forêt entre 1943 et 1944 ont été déportés.

    Les premières traces d’une verrerie à Clairey remontent avant le milieu du XVIe siècle. On sait qu’en 1555, une verrerie, officielle celle-là, a vu le jour sur les fondations d’une autre, plus ancienne. Dans un temps assez imprécis, on sait qu’un duc de Lorraine a fait venir de Bohème des verriers qui trouvaient dans les forêts vosgiennes tout ce dont ils avaient besoin : du bois pour se chauffer et construire, du sable pour le verre et des espaces pour s’installer.

    verre1.jpgL’époque était alors au temps des cathédrales et la fabrication de verres à vitres et à vitraux était alors en pleine expansion. Le secteur comptait alors 23 verreries de type familial (Lichecourt, Bleurville, Planchotte, La Rochère, etc.). Mais même l’édification de structures religieuses ne ralentit pas les velléités de combat des hommes. Les guerres de religion, la guerre de Trente Ans et plus tard la Révolution ont eu raison de l’économie de la région et des implantations des verriers, également touchés par l’abolition des privilèges.

    Plus tard, les verriers ont tenté de s’implanter à nouveau mais les temps avaient changé. Fini les vitraux et les arts sacrés, il a fallu trouver des reconversions. Certains se sont alors lancés dans la fabrication de bouteilles pour l’eau-de-vie, notamment la cerise de Fougerolles. Au début du XVIIIe siècle, des artisans venus de Suisse et du nord de la Lorraine se sont lancés dans la gobeleterie et la production à grande échelle. La verrerie de Clairey a fermé définitivement ses portes le 28 juin 1952. Elle comptait, outre une scierie attenante, des logements pour les ouvriers, une école pour leurs enfants et une crèche, sur le modèle des entreprises paternalistes.

    Léon Logerot (1844-1924) était un des meilleurs graveurs, tailleurs et peintres de la verrerie de Clairey. Un artiste multifacette dont l’œuvre tient particulièrement à cœur à Bernard Delémontey. Pour lui, le clou du musée est ce petit serviteur de nuit à poser sur une table de chevet. Composé d’une carafe et d’un gobelet en verre vert, il a été fabriqué par Léon Logerot à la fin du XIXe siècle à Clairey. Une identification formelle rendue possible grâce aux catalogues édités par les verreries. En effet, peu d’œuvres étaient poinçonnées, la majorité d’entre elles ne comportaient qu’une petite étiquette en papier, perdue ou détériorée au fil du temps.

    [texte et clichés : Vosges Matin]

  • Crusnes (54) : quel avenir pour l'église de fer ?

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    [Vosges Matin]

  • L'épopée du fer en Meurthe-et-Moselle

    épopée du fer.jpgLa Meurthe-et-Moselle est une terre de métallurgie depuis le Moyen Âge. Dans les bassins de Nancy, Pont-à-Mousson, Lunéville, Toul, Briey, Longwy, des entrepreneurs pionniers ont bâti des usines et embauché des milliers d'ouvriers. Dès la fin du XIXe siècle, la chaudronnerie, la construction métallique et automobile, la fabrication de machines-outils et de moteurs ont connu une croissance sans précédent. C'est à Pompey, par exemple, que l'on produisit les poutrelles de la Tour Eiffel.

    A cette époque aussi, le patronat de la métallurgie a commencé à s'organiser en chambre syndicale afin de résister à la concurrence étrangère et de s'exprimer d'une seule voix face aux syndicats ouvriers et à l'Etat ; l'Union des industries métallurgiques et minières naquit en 1910, regroupant tous les fleurons de la métallurgie départementale : de Nordon à Munch, en passant par la fonderie de Pont-à-Mousson, Gouvy, les sites de Pompey et de Neuves-Maisons, mais aussi la Grande chaudronnerie lorraine ou la Compagnie générale électrique puis les sociétés liées à l'automobile ainsi qu'une multitude de petites et moyennes entreprises qui forment encore aujourd'hui un tissu économique dense malgré les crises et les restructurations.

     

    > L'épopée du fer. 100 ans de métallurgie en Meurthe-et-Moselle, François Moulin, éditions La Nuée Bleue, 2010, 160 p., ill. (30 €).

  • Hennezel (Vosges) : Marché de Pâques le 28 mars 2010

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  • Hennezel (Vosges) : Un descendant des gentilshommes verriers en visite au musée

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    [Vosges Matin | 01.10.09]
    >> Pour en savoir plus sur la généalogie des Hennezel : http://www.hennezel.net/dumesnil.htm

  • Dimanche 5 avril : marché de Pâques à Hennezel-Clairey (Vosges)

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    Dimanche 5 avril, de 10 h à 18 h, l'association Saône-Lorraine et les animateurs du Musée du verre, du fer et du bois de Hennezel-Clairey, situé au coeur de la forêt de Darney, vous proposent de venir découvrir une vingtaine d'artistes et artisans qui vous proposent toute une gamme d'objets autour du thème pascal.
    La fête de Pâques sera déclinée sous toutes les formes : gourmandises, chocolats, céramiques, fleurs, dentelles, peintures, créations en bois, oeufs décorés, etc.
    En prime, la magnifique exposition sur "Le coq dans tous ses états".
    MUSEE DE HENNEZEL-CLAIREY
    ENTRE DARNEY ET BAINS-LES-BAINS
    ENTREE GRATUITE

  • Un patrimoine religieux original : l’église en fer de Crusnes

    Au cœur de la cité minière de Crusnes (Meurthe-et-Moselle), l’église classée Monument historique est un modèle unique en Europe : elle est en fer. Après des années de restauration, elle a retrouvé son aspect d’origine.

     

     

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    L'église Sainte-Barbe avant restauration

     

     

    L’église de Crusnes-Cités présente le cas exemplaire d’un patrimoine original qui a failli disparaître à la suite de la fermeture des mines et qui a été sauvé grâce à la ténacité de ses habitants. Elle s’inscrit dans l’histoire passionnante de l’architecture métallique.

     

    Notre itinéraire commence sur la place de Crusnes, au cœur des cités construites par les De Wendel à partir de 1912. L’église prévue dans l’axe central n’a pas eu le temps d’être édifiée avant la guerre. La salle des fêtes située sur la gauche servait de lieu de culte. La crise de 1929 a retardé encore le projet. En 1938, les De Wendel décident la construction à leurs frais d’une église d’un type original, entièrement en fer.

     

    Cet édifice a été réalisé par la société Fillod. Ferdinand Fillod, originaire du Jura, dépose à partir de 1928 plusieurs brevets d’invention pour un système de maisons préfabriquées en acier. Dès 1929, il s’installe en Moselle et s’associe avec De Wendel. Dans les années 30, Fillod cherche à s’implanter sur le marché colonial et projette de construire des églises bien isolées, facilement transportables, pouvant être assemblées par une main-d’œuvre non spécialisée. L’église de Crusnes est un prototype.

     

     

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    L'église de Crusnes restaurée

     

     

    Le bâtiment a été monté en moins d’un an, en 1938-1939. On a d’abord monté une armature métallique. L’élément de base des murs est un panneau de tôle fine de 6 mètres de haut, plié et assemblé sans boulon ni soudure. Le mur est constitué de deux parois parallèles entre lesquelles est intercalé un matériau isolant : du laitier de haut fourneau. Chaque panneau devient ainsi un véritable mur porteur. Le toit plat est lui-même métallique. Ainsi, la totalité des matériaux provient du bassin sidérurgique. On retrouve ici le style Art Déco dans les trois volumes de la nef et des bas-côtés, le dessin des ouvertures et la frise sommitale. La Seconde Guerre mondiale va empêcher l’exploitation de ce procédé. L’église Sainte-Barbe est un exemplaire unique dans le monde.

     

    L’église est touchée en 1940 par des tirs provenant de la ligne Maginot ; l’eau commence à s’infiltrer. Après la fermeture de la mine, le bâtiment est cédé à l’association diocésaine de Nancy. Les dommages s’amplifient. En 1977, à la suite d’un affaissement, l’église s’enfonce d’un seul coup de 72 cm.

     

    En 1988, une paroissienne, Georgette Lecomte, fille et veuve de mineur, alerte les médias. Des professionnels de la construction métallique mettent gracieusement l’édifice hors d’eau. Leur action enclenche une prise de conscience qui aboutit au classement en 1990. L’association des Amis de Sainte-Barbe est créée en 1996 pour collecter des fonds en vue de la restauration. Le chantier commence l’année suivante. Les tôles extérieures sont neuves. A l’intérieur, les panneaux d’origine ont été décapés. Le laitier a été remplacé par la laine de roche. La façade a retrouvé ses couleurs d’origine en 2006. Mais, à l’intérieur, les travaux ne sont pas encore finis…

     

    Pour visiter l’église Sainte-Barbe, s’adresser à Serge Forcellini, président de l’association des Amis de Sainte-Barbe au 03 82 89 39 54.

  • Crèches d'ici et d'ailleurs au musée d'Hennezel

    12dfd1a2dc567f35063ff887ccd2ff38.jpgLe musée du Verre, du Fer et du Bois d'Hennezel ouvre ses portes en ce début d'hiver pour présenter une série de belles crèches de Noël venues des quatre coins du monde. Les crèches des cinq continents sont représentées ici : d'Europe avec des crèches de Hongrie, de Pologne, mais aussi d'Amérique avec des crèches du Canada ou du Guatemala, crèches africaines venues de Madagascar, etc.

    Le visiteur découvrira toutes sortes de crèches, originales quant à leur support : bois, fer, argent, porcelaine, verre, laiton, pierre, plastique, plâtre, feuilles de bananier, feutrine...

    En ce temps de Noël, faites découvrir à vos enfants ce monde merveilleux et joyeux de la Nativité... Et c'est gratuit pour les enfants ! Mais les adultes y sont cordialement attendus également !

    Vous découvrirez aussi un musée qui fait la part belle à une large rétrospective des activités anciennes qui ont marqué la forêt de Darney au cours des siècles passés (travail du bois, du verre et du fer ainsi que l'épisode du maquis de Grandrupt durant la Seconde Guerre mondiale).

    • Musée de Hennezel, exposition ouverte tous les jours du 9 décembre 2007 au 6 janvier 2008 (fermé les 25,26 décembre 2007 et les 1er, 2 janvier 2008) + ouverture exceptionnelle prolongée les week-end des 12 et 13 janvier, 19 et 20 janvier et 26 et 27 janvier 2008. Entrée adulte : 2 €. Gratuit pour les enfants.