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cimetière

  • Mirecourt (88) : des ossements mis au jour sur le site de la maison de retraite

    Le chantier d'extension de la maison de retraite du Val-du-Madon vient de révéler la présence d’un crâne et d’un fémur. Après quelques investigations, il semblerait que de nombreux restes humains gisent au fond de ce terrain.

    Le chantier s’active depuis plusieurs semaines sur le site de l’hôpital du Val-du-Madon afin de creuser les fondations d’un futur bâtiment. La réhabilitation de l’Ehpad prévue sur quatre ans va bon train. Toutefois, un engin de travaux publics a mis au jour un crâne et un fémur humain enfouis dans la butte. Les gendarmes de la brigade de Mirecourt ont effectué les premières constatations suivies un peu plus tard des spécialistes de l’identification criminelle.

    « D’après les documents de l’époque, les jardins de l’hôpital, créé au XVIIIe siècle, se situaient à l’endroit où se trouvent les ossements. L’absence de restes de vêtements et le nombre important d’ossements découverts sur un périmètre de plusieurs dizaines de mètres carrés laissent penser à l’enfouissement de corps lors de grosses épidémies », analyse François Fouchet.

    Des dizaines de repérages d’ossements visibles grâce à une météo plus clémente permettaient d’évacuer la thèse d’un crime récent. Un médecin légiste est venu effectuer des prélèvements en attendant le résultat prochain des analyses. Tandis que l’enquête judiciaire pourrait s’achever rapidement, la DRAC est intervenue sur le site.

    Les dernières réflexions sur l’origine des innombrables ossements répartis sur la zone des travaux pourraient même remonter au deuxième quart du XVIIe siècle au moment de la guerre de Trente ans et ses nombreuses épidémies, une date qui indiquerait un ensevelissement des corps à l’extérieur de la ville.

    Les ossements découverts seront rassemblés dans une sépulture.

    [d’après Vosges Matin]

  • Lion-devant-Dun (55) : des ossements anciens découverts sur le site de la côte Saint-Germain

    Des ossements ont été découverts à Lion-devant-Dun, dans le nord meusien, lors des travaux de défrichement effectués par un collectif local. Il s’agirait des vestiges d’un ancien cimetière médiéval ; sur cette butte, les habitants du village ont en effet inhumé leurs défunts dès le XIVe siècle.

    « Observez cette tuile vernissée, il y avait peut-être eu sur ce site un sanctuaire ou un ermitage. » Bruno Frémont, le médecin légiste arpente aux côtés des gendarmes de la communauté de brigades de Dun-sur-Meuse et du commandant de la compagnie de Verdun, Damien Mathieu, la butte fraîchement défrichée de la côte Saint-Germain à Lion-devant-Dun. Récemment, les gendarmes ont été avertis par le maire de la commune, Daniel Windels, que des ossements ont été découverts sur ce site : « On a monté un collectif dans le village pour promouvoir la côte Saint-Germain dont la vue sur le Val Dunois est magnifique », précise Daniel Windels. « C’est pour cela que notre collectif a entrepris des travaux de défrichage dans l’optique de créer un parcours de santé et mettre en valeur nos sentiers de randonnée. »

    Dès qu’ils ont été prévenus, les gendarmes ont fait appel au technicien d’identification criminelle de Bar-le-Duc, mais très vite, ils ont pu constater l’ancienneté de ces ossements. Dans un premier temps, ils ont pensé qu’ils appartenaient à des soldats américains morts sur cette butte durant la fin de la Grande Guerre. Une stèle rendant hommage aux hommes de la cinquième division américaine qui ont conquis la Côte Saint-Germain le 6 novembre 1918 est d’ailleurs érigée sur le site. Mais dès son arrivée, Bruno Frémont a remarqué que les ossements trouvés par les enquêteurs étaient secs et donc plus anciens que ceux de la Grande Guerre. « Il s’agit bien d’ossements humains, mais parmi ceux-ci on remarque ceux d’enfants et d’adolescents », révèle le médecin légiste. « Il y a des morceaux d’humérus, de péroné, de tibia, de tête fémorale et de cubitus, mais aussi une mandibule. Ils sont cassés, broyés, manipulés, brassés sans doute par les engins qui ont effectué ces travaux. La multitude ces fragments humains laisse à penser qu’il s’agit d’un ancien cimetière. »

    D’ailleurs les historiens locaux affirment que les villageois enterraient leurs morts à la côte Saint-Germain dès le XIVe siècle (vers 1300). « La présence de tuiles vernissées ou de tuiles simples laisse à penser que l’endroit était jadis habité. D’où cette idée d’envisager la présence ancienne d’un ermitage et d’un sanctuaire. »

    En tout cas, ce lieu situé au sommet d’une côte à 336 m d’altitude et qui est aujourd’hui utilisé par les amateurs de parapente, a sans doute inspiré de tout temps chez les hommes, un caractère mystique. C’est encore le cas aujourd’hui, puisqu’une croix est édifiée sur cette hauteur.

    [d'après ER]

  • Préville, secrets de cimetière

    Grand connaisseur des généalogies des hommes et femmes célèbres de Lorraine, Daniel Da-Ponte nous propose dans son quatorzième ouvrage un parcours-découverte du cimetière de Préville, le "Père Lachaise nancéien".

    Après un aperçu sur l'origine des cimetières en Occident, la symbolique de l'art funéraire, il nous invite à pratiquer le "nécrotourisme" en développant la biographie de plus de 300 personnages inhumés dans cette nécropole nancéienne aménagée en 1842. Bon nombre d'entre eux appartiennent à des familles qui ont "fait" l'histoire de la Lorraine. Pour d'autres, l'auteur les arrache à l'oubli en les présentant dans un riche dictionnaire biographique décryptant, au passage, les représentations héraldiques des familles. Il développe ainsi une face inédite de l'histoire de Nancy et de ce vaste "champ de la mémoire" qui constitue ce grand musée architectural avec ses nombreuses chapelles funéraires.

    Cet ouvrage intéressera les curieux mais aussi les généalogistes et amateurs d'histoire régionale qui y découvriront que les défunts participent éternellement à la connaissance des vivants.

     

    ‡ Préville, secrets de cimetière, Daniel Da-Ponte, CopyBook impression, 2015, 192 p., ill. (27 €).

  • Nancy : les secrets du cimetière de Préville dévoilés

    Il y a de la vie dans les cimetières. Des histoires à raconter, des anecdotes à découvrir, des rencontres à faire, des moments à partager. Passionné de généalogie et d’héraldique, Daniel Da Ponte le démontre à travers un livre qui vient de paraître sur les secrets du cimetière de Préville, le premier consacré à ce lieu de recueillement.

    « L’idée m’est venu en 2012, à la suite d’une visite du cimetière organisée par l’Office du tourisme. J’ai appris qu’aucun livre, à part de petits opuscules, n’avait été écrit sur son histoire », confie-t-il. Alors, il a décidé d’y vivre de longs après-midi pour écrire un ouvrage inédit. « Il n’a d’autre ambition que de se rendre utile à tous les curieux, aux généalogistes, aux amateurs d’histoire ou tout simplement aux visiteurs pour partir à la découverte de ce cimetière, en flâneurs éclairés ».

    Rendez-vous un matin ensoleillé de ce début de printemps. Assis sur un banc, sa main droite virevolte d’un horizon à un autre. « Là, derrière nous, il y a le rond-point des bienfaiteurs de Nancy, comme le docteur Madeleine Didion ou encore l’institutrice Virginie Mauvais. À 18 ans, cette dernière ne savait ni lire ni écrire. Elle a ensuite enseigné plus de 40 ans ». Il reprend son souffle et enchaîne : « Il y a également Barbe Raugraff. Ce qui est étonnant avec lui, c’est que son nom est écrit ainsi sur sa tombe alors qu’il s’appelait Raugrave ».

    La visite se poursuit. On vole du général Antoine Drouot à Mathieu de Dombasle. De Marie Marvingt aux soldats morts pendant la Grande Guerre : le capitaine Courtot de Cissey ou encore le lieutenant Henri Crépin. Il n’oublie pas non plus tous ces artistes qui ont contribué à l’éclat de Nancy : Émile Gallé, la famille Majorelle, le mécène Eugène Corbin… D’autres sont des rencontres inattendues. On passe ainsi devant le caveau de la famille Royal où le grand-père de Ségolène Royal, qui a vécu à Chamagne (Vosges), repose par exemple. La tombe de trois pompiers morts dans un incendie en 1859 interpellera les curieux. « La date de la mort du pompier enterré au milieu a été grattée » confie l’auteur.

    Dans son livre, Daniel Da Ponte exhume ainsi la biographie de plus de 300 personnages inhumés au cimetière de Préville. Un cimetière créé en 1842 (43 ans avant le cimetière du Sud), qui contient plus de 10.000 tombes et qui fut le lieu de prestige où les grandes familles de Nancy souhaitaient reposer pour l’éternité.

    Du coup, il est richement peuplé. Il compte, entre autres, 312 chapelles. « Certaines sont gothiques, d’autres romanes mais la grande majorité est dans le style Art nouveau. Elles sont souvent décorées de magnifiques vitraux dont certains signés Gaëtan Jeannin » détaille l’historien. Ce patrimoine funéraire est enrichi de ferronneries, couronnes mortuaires, croix, statues… Il s’agit d’autant d’œuvres d’art qui donnent de la vie à un endroit, que l’on considère, sans doute trop vite, comme triste et austère.

    Outre l’enjeu historique, ce livre veut apporter sa pierre au « nécrotourisme ». « Bien que le but premier d’un cimetière soit d’être la dernière demeure des défunts et un lieu de souvenirs pour les vivants, beaucoup d’entre eux peuvent aussi avoir un attrait touristique » appuie Daniel Da Ponte. Le plus bel exemple est naturellement le cimetière du Père Lachaise à Paris qui chaque année voit 2 millions de touristes pousser sa porte pour le visiter. Au cimetière de Préville, la découverte peut se poursuivre par le carré dédié aux soldats allemands tombés durant la guerre de 1870 ou le cimetière israélite qui, à l’origine était situé entre la rue de la Commanderie et le presbytère de l’église Saint-Léon.

    [d'après ER]

     

    ‡ Pour obtenir le livre de Daniel Da Ponte « Préville : secrets de cimetière », le contacter soit par mail à daponteheraldique@yahoo.fr soit au 03 55 20 19 48.

  • Cimetière juif de Sarre-Union : un coup des Antifa

    Beaucoup d’entre nous ont remarqué l’étrange silence des médias à propos des cinq « jeunes » suspectés de la profanation du cimetière de Sarre-Union.

    antifa.jpgC’est fou comme on peut être mauvaise langue, parfois… Beaucoup d’entre nous ont remarqué l’étrange silence des médias à propos des cinq « jeunes » suspectés de la profanation du cimetière de Sarre-Union. Cinq jeunes qui, à n’en pas douter, n’étaient pas issus de la bourgeoisie locale, n’étaient ni blonds aux yeux bleus, ni fils de…, ni membres du FNJ, ni catholiques. Rien de tout cela, sans quoi leurs noms auraient été donnés en pâture à l’opinion sans scrupules ni délai. Bref, quelques-uns d’entre nous se sont dit que, peut-être, ce silence patronymique dissimulait –maladroitement- des « chances pour la France », déséquilibrées, dont les « opinions religieuses » (sic) – dixit un élève du lycée interrogé mercredi par France Info – pouvaient potentiellement véhiculer un certain antisémitisme. Suivez mon regard…

    Loupé ! C’est Le Monde, journal officiel de la bien-pensance, qui dévoile le premier le pedigree de ces charmants bambins. Commentaire de texte :

    « Pierre B. aime la musique métal, le look punk-gothique, les capuches, les bracelets cloutés, les Doc Martens, les colifichets avec des têtes de mort. » Voilà qui vous plante le décor, il faut bien avouer d’emblée à qui on a affaire. Mais, la faute étant avouée, il faut relativiser et faire de ce gothique un gentil garçon : « C’est un grand gars blond aux yeux bleus rieurs, plutôt fluet, avec une bonne bouille d’ado de son âge et de son temps. » Chez moi, les bonnes bouilles d’ados de leur temps n’ont aucune appétence pour le style gothique… Admirez le retournement sémantique.

    « Après le collège où il était un élève sans problème, il a choisi de préparer un CAP d’agent de sécurité, sa passion. » Eh bien voilà un garçon bien sous tous rapports, qui veut s’intégrer en devenant videur de boîte. Avec un look métal, nul doute qu’il rencontrera un franc succès… 

    Chacun sera donc convaincu que ce riant adolescent à la bonne bouille ronde – genre petit garçon des histoires de Pierre Probst – n’a pas le profil d’un affreux nazi. Mais le meilleur est pour la fin : Pierre a un ennemi, le fascisme ! On apprend qu’il porte des slogans antifascistes sur ses vêtements. On ne sait jamais, avec le nombre de sectateurs de Mussolini qui traînent dans les rues ces derniers temps, on n’est jamais assez prudent. « Si on parlait du Front National, il se mettait sur ses deux pattes arrières et se mettait à grogner » témoigne un de ses camarades. « Il prétendait se battre contre le fascisme et était très remonté contre la police ». Ben voyons…

    Voilà nos bien-pensants bien ennuyés. Sans doute l’un d’entre eux tweetera bientôt « putain je suis dégoûté que ce ne soit pas un membre du Front national ». Déçu aussi ce député socialiste qui faisait il y a quelques jours le lien entre la profanation et les résultats du FN aux dernières élections à Sarre-Union. Il va falloir inventer autre chose. Par exemple que la stratégie Philippot d’ouverture à gauche a si bien réussi que certains antifas sont en réalité des cryptofascistes dissimulés sous de longs manteaux noirs, qui évoquent irrésistiblement les agents de la Gestapo.

    Décidément le fascisme n’est plus ce qu’il était. Il déçoit. On en attendait mieux. Reste à savoir comment faire face à cette mauvaise nouvelle. Sans doute par un enterrement de première classe de cette affaire, grâce à la bienveillance d’un juge pour enfants qui renverra ces bonnes bouilles d’ados chez leurs parents avec une sévère admonestation. Et avec la bénédiction de Madame Taubira…

    [François Teutsch, avocat | Boulevard Voltaire]

     

  • Epinal : le Moyen Âge surgit place de l'Âtre

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    [VM]

  • Epinal : le cimetière médiéval surgit de terre

    Et que deviennent les restes humains exhumés lors de ces travaux ? Au-delà de l'aspect purement archéologique, ces ossements appartiennent à des chrétiens qui ont cru en la Résurrection ; il serait donc normal qu'ils soient déposés dans un cimetière... dans l'attente du Jugement dernier.

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    [Vosges Matin]

  • Les Journées du Patrimoine à Val-et-Châtillon

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  • Patrimoine et vie religieuse dans les Vosges

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    Mission prêchée dans la paroisse de La Bresse (88) en 1931.

    [Vosges Matin]

  • Cimetières et sépultures du Moyen Âge à nos jours en Lorraine

    AE.jpgLa dernière livraison des Annales de l'Est propose un certains nombre de contributions d'historiens et d'universitaires sur des lieux qui ont marqué - et continuent de marquer - l'environnement des hommes sur cette terre tout au long des siècles : les cimetières et les sépultures.

    Quelque études à lire :

    - les pratiques funéraires dans la nécropole médiévale (VIe-XVe s.) du Mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (Moselle)

    - archéologie d'un cimetière paroissial du Moyen Âge en milieu rural : l'église de Froidlieu à Wellin (Belgique, province de Luxembourg)

    - sépultures et inhumation dans et autour de la cathédrale de Verdun au Moyen Âge et à l'époque moderne

    - un évêque de la reconquête du Pays messin : le cardinal de Givry et les lieux de sépultures (1608-1612)

    - les cimetières juifs en Lorraine

    - l'invention du cimetière français contemporain au Père-Lachaise au début du XIXe siècle

    - la photographie funéraire dans les cimetières de Phalsbourg, de Raon-l'Etape et Dieulouard

    - les monuments aux morts communaux de la Première Guerre mondiale en Meurthe-et-Moselle

    Et d'autres articles... dont une contribution de Cédric Andriot sur "le collège de Blâmont du Concordat à la Séparation des Eglises et de l'école"

     

    ‡ Cimetières et sépultures du Moyen Âge à nos jours, Annales de l'Est, n° 2, 2012, 328 p., ill. (23 €). A commander accompagné du règlement à : Association d'Historiens de l'Est, CRULH, Campus Lettres & Sciences humaines, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY.

  • Nancy : les fouilles du cimetière des Trois-Maisons au rapport

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    [Est Républicain]

  • Bleurville : le mur de soutènement de l'ancien cimetière restauré

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : commémoration de la capitulation allemande du 8 mai 1945

    A 9h15 au cimetière du village, le conseil municipal et les habitants précédés des porte-drapeaux et de la batterie-fanfare du canton de Monthureux ont rendu hommage aux soldats tombés lors du second conflit mondial.

     

    Bleurville_08 mai 2011 005.jpgAprès les sonneries réglementaires, la montée des couleurs, le dépôt de gerbe et l’appel des Morts pour la France, André Granget, maire de Bleurville, a lu le message de Gérard Longuet, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, pour les commémorations du 8 mai 1945 :

     

    « En ce 8 mai 2011, nous commémorons le 66ème anniversaire de la capitulation sans conditions de l'Allemagne nazie face aux Alliés.

     

    Il y a 66 ans, le 8 mai 1945, les armes se taisaient enfin en Europe, mettant un terme à cinq années de cauchemar et de barbarie, cinq années parmi les plus cruelles de l'histoire de l'humanité.

     

    Encaissant sur son territoire, avec les seuls soutiens de la Grande-Bretagne, de la Belgique et des Pays-Bas, le choc de l'offensive de l'Allemagne nazie, au printemps 1940, la France a payé un lourd tribut. Défaits militairement par les armes du IIIe Reich, les Français ont, durant plus de quatre ans, subi le poids de l'occupation : l'angoisse pour leur million et demi de prisonniers, les privations de toute nature, l'annexion dans le système nazi pour les uns, l'oppression politique, le pillage économique, les persécutions raciales, la répression pour tous. Dès le 18 juin 1940, pourtant, en visionnaire autant qu'en homme d'honneur, le Général de Gaulle traçait les conditions d'une victoire qu'il estimait certaine.

     

    Au courage des étudiants parisiens du 11 novembre 1940 répondait l'engagement des Français libres qui multiplièrent leur présence sur tous les fronts, au fur et à mesure de la mondialisation du conflit : des terres africaines, à Koufra, en Libye, avec l'épopée de la colonne Leclerc au front de l'Est, en Russie, avec le groupe de chasse « Normandie-Niemen ». Du Pacifique à l'Afrique du Nord, sur terre comme sur mer et dans les airs, les combattants de la liberté furent sans cesse plus nombreux.

     

    Depuis les déserts d'Afrique jusqu'en Italie et en Provence, des Vosges jusqu'à Berchtesgaden, ils prirent ainsi une part décisive aux combats libérateurs.

     

    Bleurville_08 mai 2011 004.jpgEn France même, des hommes et des femmes qui n'acceptaient pas la soumission s'étaient levés, dans l'ombre, pour intégrer la Résistance. Organisés et fédérés par l'ancien préfet Jean Moulin, ils allaient, au péril de leur vie, malgré la traque, la répression et la torture, consacrer leur quotidien à harceler et à combattre l'ennemi.

     

    Pendant toutes ces années, l'honneur de la France a été porté par une minorité toujours plus nombreuse. Si notre pays avait perdu une bataille, ceux qui ont cru construire sur la défaite, plus qu'une erreur, ont commis une faute contre la patrie.

     

    Notre pays n'a pas perdu son honneur. Seule nation, avec l'Angleterre à déclarer la guerre à l'Allemagne à la suite de l'agression de la Pologne, quand d'autres se taisaient ou pactisaient, elle a eu le courage d'aller au conflit pour faire valoir ses valeurs, au rendez-vous de sa parole donnée.

     

    A l'engagement militaire s'est doublé l'héroïsme des résistants et la générosité des Justes qui ont, par leur bravoure personnelle, et au nom d'une France qu'ils estimaient éternelle, sauvé l'image de notre pays. Ce sont ces Français, résistants sur le territoire national ou Français libres engagés hors de nos frontières, qui ont permis à la France d'être présente lors de la reddition allemande à Reims. Ce sont ces Français qui donnent aujourd'hui tout son sens à la commémoration de ce 8 mai 1945, jour de la capitulation définitive de l'Allemagne nazie, au terme de près de cinq années de conflit.

     

    Ces événements se sont passés il y a 66 ans. Chaque année, nous commémorons ce souvenir. Chaque année, l'émotion est intacte. A tous ceux qui ne se sont jamais résignés, qui n'ont jamais abdiqué, qui espéraient la liberté ; aux hommes qui se sont battus, à ceux qui sont tombés, aux autres qui ont enduré tant d'épreuves, combattu avec tant d'abnégation, nourri tant d'espoir; à toutes celles et ceux grâce auxquels l'humanité a pu de nouveau croire en son destin, nous rendons, aujourd'hui, l'hommage qu'ils méritent. »

     

    A l'issue de la cérémonie, la messe à la mémoire des victimes des guerres a été célébrée par l'abbé Ayéméné en l'église de Monthureux.

  • Les profanations de lieux de culte chrétiens en forte hausse

    profanations cimetière.jpg"L’immense majorité des profanations perpétrées en France visent des lieux de culte ou des cimetières chrétiens. En 2007, elles représentaient 151 cas sur un total de 164 lieux de culte profanés, soit 92,1%. Le pourcentage s’élève à 94,4% un an après, en 2008, pour un total de 285 profanations constatées. En 2009, si le nombre total de profanations a baissé (226), la part des lieux de culte chrétiens a encore augmenté, pour s’établir à 95,6%." selon une enquête du quotidien Métro. Dans la plupart des cas, il s’agit de jeunes adeptes du satanisme en perte de repères, fruit des modèles décadents d’éducation (ou plutôt de ‘non éducation’) post-soixante-huitards.

     

    La Lorraine n’est pas à l’abri de ce genre de phénomène (de nombreux cimetières et des églises ont été la cible ces derniers mois des profanateurs anti-chrétiens). Désormais, on ne peut plus dire qu’on ne savait pas. Les médias en parlent, il reste aux politiques et aux représentants de l’Eglise à se manifester et à agir face à ces profanations qui portent atteinte à un droit de l’homme essentiel : celui de croire et pratiquer sa foi publiquement et librement.

     

    Au final, c'est bien notre patrimoine historique et spirituel chrétien que certains veulent détruire. A cela, autorités publiques, responsables religieux et associations doivent s'y opposer fermement.

     

    [source : Métro du 09.07.10]

  • Visite des fouilles de l'ancien cimetière des Trois-Maisons à Nancy

    Les sondages archéologiques réalisés en 2008 à l'emplacement de l'ancienne imprimerie Berger-Levrault à Nancy ont permis la découverte d'un cimetière des XVIIIe et XIXe siècles. Le décapage a permis de dégager les deux tiers environ d'un vaste cimetière.

    citadelle nancy cimetière 3 maisons.jpgLe cimetière est créé en 1732 à la demande des paroissiens de la Vieille Ville de Nancy. Le duc François II leur concède un terrain sur les anciens fossés, près du bastion Le Marquis, vestige de la citadelle abandonnée depuis le début du XVIIIe siècle. Le cimetière fonctionne pendant plus d'un siècle jusqu'en 1842, date de la fermeture définitive des nécropoles intra muros. Une partie des sépultures est déplacée jusqu'au nouveau cimetière de Préville et le terrain reste à l'abandon pendant une trentaine d'années. En 1871, les établissements de l'imprimerie alsacienne Berger-Levrault sont installés à l'emplacement de l'ancien cimetière des Trois-Maisons.

    Malgré une durée de vie assez courte, le cimetière des Trois-Maisons est densément occupé par les défunts des paroisses de Nancy et sur plusieurs niveaux. L'espérance de vie semble assez caractéristique pour l'époque : les enfants et nouveaux-nés sont très nombreux, et les sujets adultes sont plutôt âgés. Plusieurs cercueils installés dans une même fosse témoignent de probables regroupements familiaux. Enfin, quelques cas de sépultures multiples peuvent être le fait d'épidémies. En parallèle de la fouille, l'étude des registres paroissiaux permettra de mieux définir le type de population inhumée dans ce cimetière.

    fouilles cimetière 3 Maisons Ncy 2010 008.jpgCette fouille est aussi l'occasion de collecter des informations sur l'histoire du faubourg des Trois-Maisons. En effet, le cimetière n'est pas une simple entité : il est longé par des rues, possède une ou plusieurs entrées, des allées... Ces éléments viennent affiner les connaissances sur la topographie de ce quartier à l'époque Moderne. Mais l'histoire du site ne commence pas au XVIIIe siècle. Le cimetière s'est installé sur les anciens glacis de la citadelle de Nancy, dont les vestiges ont été observés plus à l'est. La suite du décapage du site devrait permettre de qualifier l'occupation de ce secteur au Moyen Âge et au début de l'époque Moderne. Il est possible en effet que des aménagements périphériques du village de Saint-Dizier - village détruit lors de la construction de la citadelle -  aient été en partie conservés sous les remblais des glacis. Le secteur peut aussi avoir été occupé par des champs ou de la vigne comme le suggère un plan de Nancy de 1611. La poursuite des fouilles archéologiques permettra de confirmer ou non ces hypothèses.

    [source : INRAP, Le cimetière des Trois-Maisons à Nancy (1732-1842), mai 2010]

  • Vrécourt (Vosges) : conférence de Jean-Marc Lejuste sur le patrimoine funéraire dans le Bassigny lorrain

    Ce vendredi 28 mai à 20h30 à la salle des fêtes de Vrécourt, l’association Vrécourt Culture Patrimoine propose de partir à la découverte de l’histoire et du patrimoine funéraire autour de Vrécourt, à travers une vidéoconférence animée par Jean-Marc Lejuste.

     

    Cet historien, auteur de plusieurs brochures historiques et enquêteur pour l’Inventaire régional de Lorraine, présentera un essai de typologie funéraire dans le cadre du riche secteur délimité par les communes de Vrécourt, Sauville, Médonville, Saint-Ouen-lès-Parey, Urville, Aingeville.

     

    Entrée libre.

  • Le cimetière de Marville (Meuse) proposé au patrimoine mondial de l’Unesco

    Le cimetière de Marville, dans le nord meusien, se classe deuxième au palmarès Téléloisirs des plus belles nécropoles françaises, derrière son homologue parisien du Père-Lachaise. Aujourd'hui, les Meusiens veulent promouvoir ce site d'une grande beauté au patrimoine mondial de l'Unesco.

     

    cimetière marville.jpgPosé sur un promontoire entre la vallée de l'Othain, les ruisseaux du Chut du Moulin et du Crédon, le village de Marville, à l'extrême nord du département de la Meuse, est aujourd'hui pratiquement oublié et peu connu du public car trop éloigné des grands axes de communication. Oublié et peu connu sauf des amateurs de toutes nationalités qui connaissent la valeur historique, artistique et symbolique du patrimoine architectural du village et de sa nécropole, le cimetière Saint-Hilaire.

     

    Le site de Marville est connu depuis la plus haute Antiquité mais son histoire devient plus précise au 12ème  siècle lorsque Thiébaut Ier de Bar (qui gouverne de 1189 à 1214) affranchit la communauté de Marville. Celle-ci peut alors s'administrer elle-même. Thiébaut ayant épousé la comtesse Ermesinde, héritière du Luxembourg, Marville et « les terres communes » (environ 70 villages et hameaux alentour) sont placés sous la co-souveraineté des familles de Bar et de Luxembourg. Une aubaine pour le développement de la ville à la frontière de plusieurs États. Les deux comtes y règlent les litiges en appel lors des Assises ou « Grands jours de Marville ». Grâce à cette double appartenance, la ville bénéficie du XIIIème au XVIème siècle d'une totale neutralité militaire. Ce statut privilégié sans doute unique à l'époque permet de protéger les nobles et les riches marchands qui font construire par des architectes de renoms leurs hôtels particuliers superbement décorés. Ils font édifier des églises, construisent des chapelles remarquables, passent commandes à des artistes de talent dont les oeuvres restent gravées dans la pierre.

     

    pieta cimetière marville.jpgUne simple visite du village permet aujourd'hui encore d'admirer ce patrimoine unique comme l'élégante loggia de la maison du chevalier Michel, les façades de la Grand-place et ses portails richement ciselés, l'église Saint-Nicolas, sans parler des caves, des jardins...

     

    Marville est aussi connue pour son église et son cimetière Saint-Hilaire classés Monuments Historiques. En raison de sa double prévôté, Marville accueille une classe d'officiers ducaux enterrés ici représentant d'abord des prévôtés luxembourgeoise et barroise puis luxembourgeoise et lorraine. Mais la période la plus faste en matière de création de monuments correspond à la période hispano-lorraine c'est-à-dire de la fin du XVème au milieu du XVIIème siècle. Sculpteurs ou simples tailleurs de pierre vont ériger des stèles funéraires pour les défunts des grandes familles marvilloises. Des milliers de pierres tombales, véritables oeuvres d'art aussi originales les unes que les autres représentant des thèmes divers : la religion, la famille, le donateur...

     

    ossuaire marville.jpgOn remarquera l'édicule qui abrite un groupe de la Vierge de Pitié et la statue assise du Christ du Jugement dernier. Édifie en 1484, ce monument constitue l'un des temps forts de la visite du cimetière : il illustre de thème de la mort et de la résurrection. A voir encore, le Christ aux liens, la stèle aux Douze apôtres, dont un emplacement vide symbolise celui du traître Judas... Autre thème des tombes : celui de la nature plus forte que la mort.

     

    Enfin, le cimetière de Marville est mondialement connu pour son ossuaire où sont conservés plus de 40.000 crânes et os longs avec cette inscription qui doit faire réfléchir le commun des mortels sur ses fins dernières : « Nous avons été comme vous / Vous serez comme nous / Priez pour nous. »…

     

    [d’après l’Est Républicain | 06.11.09]

     

  • Nompatelize (Vosges) : le cimetière militaire profané

    cimetière nompatelize.jpgUn ou plusieurs individus ont passé leurs nerfs sur les croix du cimetière militaire de Nompatelize, probablement au cours du week-end des 26 et 27 septembre. Plusieurs d'entre elles ont été sectionnées à la base et des morceaux jetés derrière une haie de petits sapins. Le ou les auteurs de cette profanation ont également « décapité » la croix située au sommet d'une stèle plus imposante. Maire de Nompatelize, Didier Barret explose : « Ce qui différencie l'homme de l'animal, c'est le respect dû aux morts. Ceux qui ont fait cela sont des crétins, je ne sais même pas s'ils ont conscience de leurs actes. Je leur souhaite de connaître le prix du sang versé pour la paix et la liberté. »

     

    Ces quelques croix latines ne matérialisent pas seulement la sépulture de cinq ou six combattants. Sous ce rectangle de verdure entretenu par des bénévoles se trouve la dernière demeure de 138 soldats français et allemands tombés lors de la bataille du 6 octobre 1870. La profanation de la nécropole intervient quelques jours seulement après que des graffitis ont été relevés dans la chapelle voisine de Mon Repos.

     

    On attend encore la réaction du ministre de l’Intérieur, qui est aussi celui des Cultes, et celle du ministre de la Défense…

      

     

    >> Plus d’infos sur http://www.lesalonbeige.blogs.com

  • Découverte d’une nécropole gallo-romaine à Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle)

    A Rosières-aux-Salines, au sud-est de Nancy, 300 sépultures viennent d’être dégagées. Peut-être le cimetière d'une cité encore inconnue.

     

    fouilles rosières aux salines.jpgA l'occasion de l'aménagement d'une partie de la zone industrielle des Sables à Rosières-aux-Salines, plusieurs campagnes de fouilles archéologiques ont été menées. La dernière en date a permis de mettre au jour 300 sépultures d'une nécropole à incinération datant de la fin de l'ère gauloise (après 52 de l’ère chrétienne) et du début de l'implantation romaine. Les tombes peuvent être datées entre le 1er siècle avant Jésus-Christ et le 3ème siècle de notre ère.

     

    Outre l'intérêt scientifique de ces tombes qui livrent des renseignements sur les usages funéraires, ce qui a été exhumé semble n'être qu'une partie d'une nécropole beaucoup plus importante qui a d'ailleurs été réutilisée au Moyen-Age, de nombreux squelettes attestant de la superposition de deux cimetières.

     

    Les sépultures contiennent des urnes en céramique ou en verre, d'un type déjà connu. Mais ce qui enthousiasme les archéologues, c'est la présence de fragments de vases contenant une partie seulement des résidus de l'incinération, le tout protégé par un morceau de poterie. « On croyait, jusqu'à maintenant, que le défunt était placé sur un bûcher et que la totalité des restes était enfermée dans l'urne. Les choses sont plus complexes. Lors des funérailles, après la crémation, se déroulait toute une série d'actes dont témoignent ces structures. L'analyse des restes en laboratoire permettra de mieux comprendre les pratiques funéraires de l'époque », explique Jenny Kaurin.

     

    fouilles.jpgPour l'heure, 300 structures ont été dégagées, mais il semble que ça n'est qu'une extrémité d'une nécropole beaucoup plus importante. Un « cimetière » situé à proximité d'une vaste cité dont on ne connaît pas encore le nom. Le site a par ailleurs été recouvert, à l'époque médiévale, par une nécropole à inhumation. Pour Nicolas Tikonoff, responsable du chantier, et Jenny Kaurin du CNRS, doctorante à l'université de Bourgogne, la nécropole gallo-romaine est trop éloignée de Rosières et Dombasle pour pouvoir être rattachée à l'une de ces localités. Il existerait donc une cité enfouie, inconnue à ce jour. Peut-être une stèle livrera-t-elle le nom de cette cité gallo-romaine que ne mentionne aucun document ?

     

     

    Près de 200 squelettes devraient être exhumés. La paroi des fosses dans lesquelles ils se trouvent était confortée par des pierres récupérées dans la nécropole gallo-romaine. Nicolas Tikonoff et Jenny Kaurin pensent que ces pierres délimitaient des enclos funéraires.

     

    Pour l'instant, les archéologues n'ont dégagé aucun mobilier funéraire. Juste de la « quincaillerie » (des clous en particulier) qui laisse à penser que certaines urnes étaient enfermées dans des coffres de bois. Sur le site a été exhumée une quarantaine de monnaies du 1er au 3ème siècle après Jésus-Christ. Mais aucune stèle qui pourrait livrer de précieux renseignements sur la cité « enfouie ». « C'est comme si on avait découvert le cimetière de Toul, sans savoir que Toul existe », résume Jenny Kaurin. « Il existe une ville, pas loin, qu'on ne connaît pas ».

     

    [d’après l’Est Républicain | 24.06.09]

  • Cimetière vandalisé à Saint-Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)

    tombe saccagée.jpgTrente et une tombes de l'ancien cimetière de Saint-Nicolas-de-Port vandalisées dans la nuit du 24 au 25 septembre. Seules les sépultures avec des croix en pierre étaient visées. Dans la rue Charles-Courtois, à proximité du Musée français de la brasserie, l'ancien cimetière de Saint-Nicolas-de-Port et ses 800 sépultures. Des concessions parfois plus que centenaires protégées par un mur d'enceinte de près de 2 mètres.

     

    L'unique porte d'entrée réservée au public ouvre à 7 h et est verrouillée à 20 h. Hier matin, un employé a tourné la clé « à 7 h 10 », précise l'intéressé. Un agent d'entretien qui venait désherber peu après l'ouverture, donnait l'alerte en constatant que plusieurs tombes étaient vandalisées. Au total, 31 monuments sont concernés.

     

    Dans le collimateur des casseurs – des immondes imbéciles dirions-nous -, uniquement des tombes anciennes surplombées de croix en pierre. Des croix parfois imposantes, de plusieurs centaines de kilos.

     

    A gauche de l'entrée, une croix a littéralement éventré, dans sa chute, une pierre tombale datée de 1828.

     

    ange décapité.jpgUn peu plus loin, une autre croix a décapité un ange ou repose un défunt de 19 ans. « Des éléments projetés ont parfois été retrouvés au milieu des allées », rapporte Isabelle Lokiec-Schwab, directrice générale des services à la ville de Saint-Nicolas. « Toute la municipalité est outrée par cet acte indécent qui porte atteinte à la mémoire », poursuit-elle, se faisant l'écho de Luc Binsinger, maire de la ville, retenu hier en fin de journée dans une réunion. « La mairie a porté plainte et nous invitons toutes les familles concernées à faire de même. La difficulté reste maintenant pour nous de pouvoir joindre toutes les personnes pour les accompagner ».

     

    cimetière saccagé.jpgEn fin de matinée, la police a réalisé de nombreux relevés et prélèvements. Une enquête de police est engagée. Le cimetière a été fermé au public pour le bon déroulement des opérations de police scientifique et technique. Les enquêteurs ont notamment prélevé au moins une bouteille de soda et des restes de nourritures abandonnés sur place.

     

    Au fond du cimetière, derrière une tombe en marbre, les restes d'un paquet de chips. Sur les tuiles du mur d'enceinte, un cierge sectionné, comme oublié durant la fuite des vandales. Acte de pur vandalisme ? Rituel de profanation ? Probablement des actes de jeunes satanistes déboussolés imbibés d’alcool…

     

    Encore une fois les symboles de la foi chrétienne sont visés. A quand des cérémonies en réparation initiées par le clergé comme le font nos frères juifs ou musulmans ? Notre foi catholique est touchée au cœur lorsque l’on s’attaque à nos défunts et à la croix du Christ. Il faut que ces individus soient sévèrement punis pour ces actes blasphématoires. Nous attendons les mesures de nos gouvernants afin de mettre un terme à ces actes insupportables de christianophobie (voire cathophobie...) qui s’attaquent aux racines religieuses de notre pays.

     

    [source : Est Républicain... et nos commentaires personnels]