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Un Vittellois ordonné prêtre en la cathédrale de Saint-Dié
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Les Annales de l'Est : l'humour et l'historien
La dernière livraison des Annales de l'Est présente un riche sommaire autour du thème de "l'humour et l'historien". L'historien n'est pas dénué d'humour... et l'Histoire elle-même présente souvent des situations cocasses ! Qu'on en juge par les articles proposés par ce numéro : Attila manquait-il d'humour ?, Farce, satires, lazzi et ridicules à l'assemblée du Clergé de 1635, Un témoignage de 1664 sur les foires de Strasbourg, Autour de l'oeuvre de dom Calmet : parodies et détournements, Bons mots, petites phrases et traits d'esprit : les gaullistes et l'humour, etc.
L'histoire de la Lorraine est également passée au crible de plusieurs contributions : Du cloître au quartier canonial : approche historique et archéologique de l'abbaye de Bouxières-aux-Dames, La poésie angevine de Pierre de Blarru (XVe siècle), Anoblissement et pouvoir princier dans la Lorraine ducal (1698-1729), Les cours du soir à Nancy (1843-1914) : l'instruction "démocratisée", la République enracinée ?, Le Service de sécurité allemand pour la Lorraine-Sarre-Palatinat (1940-1945).
‡ L'humour et l'historien, Annales de l'Est, n° 2, 2010, CRULH de l'Université de Nancy 2, 270 p., ill. (23 €).
A commander à : Association d'Historiens de l'Est, UFR des Sciences Historiques, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY.
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Robert Doisneau au château de Malbrouck
Le château de Malbrouck (Moselle) présente une exposition riche de tirages inédits Doisneau dévoilant ainsi l'oeuvre du photographe dans sa complexité.
C'est donc à une exposition inédite et judicieuse que nous convie le château de Malbrouck. Riche de quelque 300 photos réalisées entre les années 1930 et les années 1990 déroulées dans un ordre chrono-thématique, cette rétrospective donne à voir une facette inédite du travail de Robert Doisneau. Trop longtemps relégué à ses portraits d'enfants et à ses mises en scène facétieuses devenues anecdotiques au fil des années, l'homme apparaît ici dans toute sa complexité auteur d'une oeuvre beaucoup plus sombre qu'il n'y paraît. Certes, il y a là les photos du « Baiser de l'Hôtel de Ville », le portrait de Prévert et son chien, et ce cancre, le regard fixé sur l'horloge de sa classe. Mais c'est pour mieux amener le public à découvrir autre chose. Et notamment ces reportages réalisés en Meurthe-et-Moselle dans les années 1950-1960.
Mandaté par un journal syndical, Robert Doisneau était descendu au fond de la mine avec les mineurs. Il les avait ensuite suivis chez eux pour témoigner de leur quotidien, de leurs conditions de vie, de la pénibilité de leur métier. Autant de portraits graves. Les hommes, très dignes, n'y apparaissent pas moins fiers de leur travail, de leurs familles. Et c'est tout à l'honneur de cette exposition qui, au final, brosse un portrait beaucoup plus juste du photographe.
Un remarquable catalogue accompagne cette exposition.
‡ Robert Doisneau, catalogue de l'exposition présentée au château de Malbrouck, 10 avril - 28 août 2011, collectif, Conseil général de la Moselle / Serge Domini éditeur, 2011, 240 p., ill., préface de Philippe Claudel (25 €).
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Darney : en souvenir du colonel Argoud
Vendredi 10 juin, pour le 7ème anniversaire de la disparition du colonel Antoine Argoud, ses anciens compagnons de l'Organisation Armée Secrète (OAS) lui ont rendu un hommage à Darney, sa ville natale.
Après une messe privée célébrée au domicile de la famille Argoud, l'assistance s'est rendue au cimetière communal afin de déposer une plaque sur la tombe du colonel Argoud.
A l'issue du dépôt de gerbes, le président de l'Adimad (association de défense des anciens de l'OAS), Jean-François Collin, a prononcé un discours. Celui-ci fut prolongé par une déclaration de Jean-Marie Argoud, fils cadet du colonel, dans laquelle il rendit un vibrant hommage à son père et à son action.
L'assemblée devant la tombe du colonel Argoud [cliché © H&PB]
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Nancy : en passant par la place de la Croix-de-Bourgogne
[Vivre Nancy | n° du 7 au 20 mai 2011]
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Henriette de Lorraine, une princesse au cœur de l'Europe
Un ouvrage consacré à la princesse Henriette de Lorraine vient de paraître.
Henriette de Lorraine (1605-1660) était la fille de François, comte de Vaudémont, troisième fils du duc Charles III et de Claude de France. Elle fut d'abord appelée Henriette de Vaudémont, et devint la princesse Henriette de Lorraine lorsque son père puis son frère devinrent les ducs de Lorraine François II et Charles IV.
Le 21 novembre dernier, une messe avait été dite à la mémoire d'Henriette de Lorraine en l'église de Sampigny (Meuse) à l’occasion du 350ème anniversaire de sa disparition, puis une plaque avait été dévoilée au cimetière. Henriette de Lorraine possédait en effet un château à Sampigny, château aujourd’hui ruiné.
Fruit des recherches de Pascal Flaus, archiviste de la ville de Saint-Avold, l’ouvrage est édité par le Rotary Club en partenariat avec la Ville de Saint-Avold et la Société d'Histoire du Pays Naborien.
‡ Henriette de Lorraine, une princesse au cœur de l'Europe (1605-1660), Pascal Flaus, Société d’Histoire du Pays Naborien, 2011 (24 €).
‡ Renseignements : shpn@laposte.net
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Un Vosgien fabrique du pétrole
[Vosges Matin]
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La Fête-Dieu à la Communauté Summorum pontificum Saint-Pierre de Nancy
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Les cendres du général Bigeard déposées à Fréjus ?
Il l’a souvent affirmé, au cours des décennies passées. Le général Bigeard souhaitait que ses cendres soient dispersées à Dien-Bien-Phu, pour retrouver — dans l’éternité — ses compagnons d’armes, morts au combat.
Dans les semaines qui suivirent la disparition du Vieux soldat, l’été dernier, les premières démarches de l’État Français buttèrent rapidement sur les atermoiements, les réticences des autorités vietnamiennes. À l’évidence, le chemin s’annonçait difficile, compliqué, semé d’embûches.
Hervé Morin, alors ministre de la Défense, puis Michèle Alliot-Marie et Alain Juppé, qui se sont succédé au Ministère des affaires étrangères, ont eu le dossier en main. Sans résultat probant. Visiblement, le Vietnam fait la sourde oreille. En tout cas, ne montre pas un réel enthousiasme à relayer les dernières volontés du héros de 1954.
Aujourd’hui, l’urne cinéraire est toujours entreposée dans un crématorium lorrain. Pour peu de temps encore. Car la législation est claire. Le réceptacle ne peut rester dans l’établissement plus d’un an. Passé ce délai, il doit être déposé dans une sépulture ou un columbarium, voire scellé sur un monument funéraire ou son contenu dispersé dans un jardin du souvenir. Une solution transitoire va donc être proposée par la famille, en attendant une mesure définitive.
Aujourd’hui, on s’oriente vers une solution qui va sans doute satisfaire les fidèles du général Bigeard : le probable dépôt des cendres au Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus. Un monument composé de plusieurs édifices, dont une nécropole où reposent les corps de 20.000 civils et militaires, et le Mur du Souvenir, long d’une soixantaine de mètres, sur lequel est gravé le nom des 34.000 « morts pour la France » dont la dépouille n’a pas été rapatriée.
Si l’on en croit des proches du général Bigeard, la cérémonie à Fréjus pourrait avoir lieu avant la fin de l’année.
[L’Est Républicain | 08.06.11]
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Bleurville : marche populaire internationale le 26 juin 2011
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Le rucher du père Voirnot
Quand, en 1871, Jean-Baptiste Voirnot, jeune prêtre, s'installe au presbytère de Villers-sous-Prény, modeste paroisse près de Pont-à-Mousson, il se prend de passion pour son jardin, pour les arbres fruitiers, la vigne, mais plus encore pour les abeilles. Au point d'en oublier la haine que lui réservent certains de ses paroissiens. Pendant que ces derniers se déchirent entre "calotins" et "rouges", lui se réfugie dans l'étude méticuleuse d'un modèle de ruche révolutionnaire qui porte, encore aujourd'hui, son nom. Notre curé va inventer la ruche "cubique" qui connaît un énorme succès.
Mais la fin de sa vie est assombrie par de graves problèmes de santé en grande partie provoqués par la lutte qui oppose partisans de l'Eglise catholique et anticléricaux haineux. En 1899, son traitement de prêtre est supprimé. L'abbé Voirnot décédera à l'hospice de Ludres en 1900, âgé de 56 ans.
Roman solaire d'une vie consacrée à Dieu, mais surtout à ses abeilles, et chronique savoureuse d'un village lorrain, Le rucher du père Voirnot est une invitation à entrer dans le monde des passions.
Frédérique Volot, originaire de Vittel, a publié plusieurs ouvrages sur les affaires criminelles et les mystères de Meurthe-et-Moselle.
‡ Le rucher du père Voirnot, Frédérique Volot, éditions Presses de la Cité, 2011, 324 p. (19 €).
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Les chantiers REMPART en Lorraine
L'Union régionale REMPART oeuvre pour la sauvegarde du patrimoine lorrain à travers des chantiers jeunes internationaux. Ou comment vivre des vacances utiles et riches en rencontres.
[L'Est Républicain]
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Château de Lunéville : les travaux continuent
[Vivre la Meurthe-et-Moselle, n° 51]
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Claude Gellée dit "le Lorrain", le dessinateur face à la nature
La vision sereine et intensément poétique qu'avait le Lorrain Claude Gellée (Chamagne 1604 - Rome 1682) du paysage classique a fixé une norme pour les générations à venir de peintres et de dessinateurs.
Mieux que tout autre artiste, le Lorrain savait allier la grandeur idéale d'un monde antique, rêvé, avec les impressions d'une nature réelle et expérimentée. On connaît aussi Claude Gellée pour ses savants effets de lumière, précurseur des toiles de Turner et des impressionnistes.
De son vivant, l'artiste jouissait d'une immense reconnaissance qui lui a valu les commandes de personnages les plus influents de son temps : le pape Urbain VIII (le Lorrain vivait alors à Rome), Philippe IV d'Espagne, ainsi que de nombreux cardinaux et riches collectionneurs.
L'ouvrage, avec une iconographie magnifiquement mise en valeur, examine Claude le Lorrain en tant que paysagiste et rassemble plusieurs collections prestigieuse dont celles du Louvre et du musée Teyler de Harleem.
Nous avons là, à n'en pas douter, un remarquable catalogue de l'oeuvre dessinée de Claude Le Lorrain qui est présentée au musée du Louvre jusqu'au 18 juillet 2011.
‡ Claude Gellée, dit le Lorrain. Le dessinateur face à la nature, Carel van Tuyll van Serooskerken et Michiel C. Plomp, Somogy éditions d'art, 2011, 312 p., ill. (29 €).
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Hennezel : Alphonse Monchablon aux cimaises du musée
[Vosges Matin]
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Nancy : les armes de France sur le bastion Saint-Thiébaut
Le projet d'aménagement du futur centre des congrès de Nancy sur le périmètre de l'ancien centre de tri postal se positionne à l'emplacement d'éléments du front bastionné des XVIe-XVIIe siècles protégeant le sud-ouest de la Vieille-Ville de Nancy, de constructions du XVIIIe siècle et de l'étang Saint-Jean. Depuis septembre 2010, l'Inrap intervient dans le cadre d'un suivi des travaux.
L'étang Saint-Jean, vaste pièce d'eau, attesté dès le XIIe siècle, a marqué la topographie du secteur jusqu'à son comblement lors de la construction de la ligne de chemin de fer en 1856. Les travaux s'étendent aussi sur l'emprise du bastion Saint-Thiébaut, élément fortifié faisant avant-corps sur l'enceinte construite à partir de la fin du XVIe siècle et qui défend les Ville-Vieille et Ville-Neuve de Nancy au cours du XVIIe siècle. La démolition des fortifications, imposée en 1698 par le traité de Ryswick, met un terme à la vocation militaire de cette zone, mais le tracé du bastion reste inscrit dans le parcellaire jusqu'au XXe siècle.
La démilitarisation de l'enceinte en 1698 implique le comblement du fossé défensif. Il semble que des pans entiers des élévations du bastion ont été renversés afin de constituer un mur de barrage afin de condamner l'alimentation en eau provenant de l'étang Saint-Jean. Parmi ces éléments de remblais, une imposante partie de la pointe a basculé dans l'étang.
Le parement en briques de la pointe du bastion comporte une chaîne d'angle maçonné en pierre de taille dans laquelle a été inséré un blason sculpté. Composé d'un assemblage de bloc, il figure un globe décoré de trois fleurs de lys surmonté d'une couronne et flanqué de fûts de canons, étendards, trompe et hausse-col. Ce blason aux armes du roi de France marque probablement la prise de la ville par les Français en 1633, au début de la guerre de Trente Ans.
[clichés © H&PB]
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Le saint lorrain du mois : saint Vincent de Lérins
Au temps de Saint Alchas, ou peut-être de son successeur Saint Celsin, les deux frères Toulois, Loup de Troyes et Vincent de Lérins sont inséparables.
L’Église de Toul a la gloire d’avoir enfanté Loup et Vincent, des prêtres et des prélats dont l’Église universelle a salué la science, proclamé et mis a profit les talents, puis, qu’elle a inscrits dans ses dyptiques après avoir placé leurs mortelles dépouilles sur ses autels.
Vincent avait d’abord embrassé le parti des armes et brillé dans le monde. Touché par la grâce et, peut-être, entraîné par l’exemple de son vertueux frère, il alla s’enfermer au monastère de Lérins pour n’y songer plus qu’à l’œuvre de son salut.
Affecté douloureusement de voir l’Église déchirée par les hérétiques et voulant contribuer, pour sa part, à prémunir les simples fidèles contre les sophismes de l’erreur, il composa, vers l’an 434, trois ans après le concile d’Éphèse qui proscrivit le nestorianisme, un livre qu’il intitula : Commonitorium ou Avertissement contre les hérétiques. C’est dans ce solide ouvrage qu’il trace cette règle à laquelle, plus strictement que jamais, il importe de se conformer : "Dans l’Église catholique, il faut apporter le plus grand soin à tenir ce qui a été cru partout, toujours et par tous".
Saint Vincent de Lérins mourut avant la fin de 450, sous le règne de l’empereur Théodose II et Valentinien III. Ses reliques sont conservées à l'abbaye de Lérins.
Le diocèse de Nancy et de Toul célèbre sa fête liturgique le 24 mai.
[source : http://www.introibo.fr/Saint-Vincent-de-Lerins-abbe]
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La piété en Lorraine au XIXe siècle
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Pont-à-Mousson au Moyen Âge
2011 est une année particulièrement importante pour la cité de Pont-à-Mousson puisqu'elle fête le 750ème anniversaire de sa fondation. C'est en effet le 20 avril 1261 que le comte de Bar Thiébaut II accordait à sa ville nouvelle du Pont dessous Mousson une charte de franchise. Il s'agit donc de l'acte de naissance officiel de la ville.
A l'occasion de cet évènement, Jean-Pierre Bardot présente une remarquable synthèse des racines de l'histoire de la ville, issue de son mémoire de Master en Histoire médiévale. Il rend compte du développement de la cité au cours du Moyen Âge avec l'érection du marquisat de Pont-à-Mousson qui deviendra, par la volonté de l'empereur, ville d'Empire. Ce développement sera accompagné par une forte présente religieuse et économique dont témoigne encore aujourd'hui son riche patrimoine civil et religieux.
Ce trop modeste ouvrage - il ne compte que 50 pages - aborde les actes fondateurs de la ville à partir de sources documentées et analysées avec compétence. Il mérite toute l'attention des Mussipontins - et de tous les Lorrains ! - d'autant plus qu'il est enrichi d'une abondante iconographie et admirablement servi par une mise en page soignée.
‡ Pont-à-Mousson au Moyen Âge, origines et développement d'une ville neuve, Jean-Pierre Bardot, éditions Musée Au fil du papier - Ville de Pont-à-Mousson, 2011, 50 p., ill. (12 €).
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Des révélations sur la fondation de la station thermale de Vittel
En marge de la causerie du Cercle d'Études de Vittel donnée le 21 avril sur la naissance de la station thermale de Vittel (1850 – 1860), Gilou Salvini précise que Monsieur Guy de la Motte-Bouloumié, qui a assisté à cette conférence, avouait avoir beaucoup appris sur cette période et sur les activités de son ancêtre Louis Bouloumié, fondateur de la station thermale de l'ouest vosgien.
Gilou Salvini nous présente, dans le document ci-dessous, dix révélations fruits de ses propres recherches, qui n'étaient pas connues jusqu'alors sur la fondation de la station thermale de Vittel.
Consultez le document ici : Naissance station Vittel.pdf
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Xavier-Alphonse Monchablon à Hennezel
[Vosges Matin]
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Bleurville : les Amis de Saint-Maur toujours actifs
[Vosges Matin]
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Mirecourt : 3ème Salon du Livre avec la Fédération des Sociétés Savantes des Vosges
La Fédération des Sociétés Savantes des Vosges organise son troisième Salon du Livre qui aura lieu à Mirecourt le dimanche 4 septembre 2011, de 10h00 à 18h00. Ce salon est co-organisé par les Amis du Vieux Mirecourt-Regain.
Cette manifestation est axée sur l’histoire et le patrimoine régional, et sa particularité sera de déborder largement sur le livre d’art et d’histoire des provinces voisines (Champagne-Ardenne, Franche-Comté). Cette journée sera agrémentée de conférences et d’animations diverses.
Ce Salon du Livre est ouvert à tous les éditeurs, libraires et associations locales désirant vendre des publications anciennes ou récentes.
‡ Modalités et bulletin d’inscription ici : invitation salon du livre.doc et bulletin_inscription_SLVL_2011.doc
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33ème pèlérinage Domrémy-Vaucouleurs
Ce dimanche 15 mai s'est déroulé le 33ème pèlérinage Domrémy-Vaucouleurs (on peut parler désormais du 'traditionnel' pèlérinage !) sous l'égide de l'association Pèlerins de Lorraine animée par Jean-Marie Cuny. Jehanne a conduit les pèlerins - dont de nombreux jeunes scouts et guides Europa-Scouts - de sa maison natale à la Porte de France de Vaucouleurs, la cité qui l'a armée pour son épopée au service du royaume de France et de Dieu.
La messe a été célébrée en l'église de Champougny par l'abbé Stemler, de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d'Epinal. Après la pause casse-croûte, les pèlerins sont repartis sous l'averse. Mais très vite le soleil leur a tenu compagnie jusqu'à la chapelle castrale de Vaucouleurs où eut lieu le Salut au Saint-Sacrement présidé par les abbés Husson, de Metz-Noblat et Stemler.
A l'année prochaine... pour le 34ème pèlérinage !
Quelques images du pèlé'...
[clichés © H&PB]
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Prisonniers de guerre et travailleurs forcés d'Europe de l'Est en Moselle (1941-1945)
Nous croyons tout savoir sur la Seconde Guerre mondiale en Moselle. Nous connaissons l'Annexion, le sort des Malgré-Nous, nous commémorons le sacrifice des libérateurs américains. Mais, dans l'ombre, en arrière-plan, nous avons oublié des figurants. Ils étaient pourtant bien visibles, ils étaient pourtant partout. Ce sont les Slaves. Les uns sont prisonniers de guerre, capturés sur le front russe. Les autres, travailleurs forcés, ramassés dans les campagnes de Pologne, d'Ukraine et de Russie. Répartis dans toute la Moselle annexée, ils rempliront au moins cent cinquante camps. Ils seront environ 70000, envoyés dans les mines, les usines, les villes et les campagnes...
Pour la première fois, des historiens nous racontent leur histoire. Ils donnent la parole aux rescapés, rapportent le régime de ségrégation, la répression, les exécutions sommaires. Mais aussi la solidarité des Lorrains, les risques encourus.
C'est aussi une quête archéologique. Quelles traces ont-ils laissé ? Camps en ruines, lettres perdues, immigration silencieuse, identité niée... jusqu'aux charniers ignorés. Au moins 9200 Soviétiques ont disparu en Moselle annexée. Près de 4000 attendent toujours une sépulture décente. Ce sont nos trous de mémoire.
‡ Trous de mémoire. Prisonniers de guerre et travailleurs forcés d'Europe de l'Est (1941-1945) en Moselle annexée, Cédric Neveu, Christine Leclercq, Alexandre Méaux, Olivier Jarrige, éditions Serpenoise, 2011, 255 p., ill. (29 €).
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Chants grégoriens des Trois Evêchés
La Scola Metensis et le Centre d'études grégoriennes de Metz proposent un nouvel enregistrement de chants sacrés de la Lorraine médiévale provenant des Trois Evêchés Toul, Metz et Verdun.
On y découvre de somptueux chants messins (ou grégoriens) des Xe-XIe siècles composés, notamment, par le pape saint Léon IX, qui fut évêque de Toul.
C'est à l'époque de Pépin le Bref et Charlemagne qu'eurent lieu à Metz des rencontres de chantres francs et de chantres romains qui aboutirent à la composition d'un répertoire romano-franc : le chant messin, nommé ensuite chant grégorien.
Le chant grégorien prend tout son sens lorsqu'il est situé dans le cadre historique et liturgique de la Renaissance carolingienne. Le Centre d'étude grégoriennes de Metz propose chaque été un stage de huit jours durant lequel les amateurs de chants grégoriens renouent avec la tradition médiévale de l'Ecole messine de chant, pratique renouvelée par les plus récentes découvertes.
‡ Plus d'infos sur www.scolametensis.com
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Quand le Rosaire naissait en Lorraine
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Metz : oratorio pour une cathédrale
C'est une longue et belle histoire que celle de la cathédrale de Metz. Une histoire qui commence au IIIe siècle avec la victoire de saint Clément sur le Graoully et se poursuit jusqu'à nos jours.
La cathédrale Saint-Etienne, telle que nous la voyons aujourd'hui, a succédé à deux édifices : un oratoire modeste consacré au martyre Etienne et embelli au cours des siècles, puis une cathédrale au goût du Xe siècle, voulue par l'évêque Thierry Ier. Le XIIIe siècle mettra l'édifice au goût du jour en lui imprimant le nouveau style venu des grandes cathédrales françaises. La proximité avec une collégiale dédiée à Notre-Dame-la-Ronde entravait le développement vers l'ouest ; ainsi s'explique l'implantation des tours entre les deux espaces cathédrale et collégiale et la silhouette ramassée de l'actuelle édifice.
Au XVIIIe siècle, Jean-François Blondel la dote d'un portail classique. Celui-ci devenu inopportun après 1870, la cathédrale sera dotée d'un porche néo-gothique.
La sculpture est omniprésente au travers des diverses frises de feuillages, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Le porche de Notre-Dame, bien que restauré en grande partie, insère en un espace étroit le programme des portails des grandes cathédrales.
L'intérieur de l'édifice n'est qu'éblouissement et lumière : 42 mètres de hauteur et 6500 m² de vitraux devraient fournir une place de choix à cette cathédrale encore trop méconnue.
Parce qu'une cathédrale n'est jamais achevée, parce que chaque siècle apporte sa contribution à son élaboration et à son évolution pour la plus grande gloire de Dieu, son histoire ne peut pas être oubliée.
‡ Metz. Oratorio pour une cathédrale, Marie-Antoinette Kuhn-Mutter, éditions Serpenoise, 2011, 159 p., ill. (30 €).
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En souscription : "Mon histoire avec le Roi de Pologne, Stanislas Leszczynski"
En étudiant le château de Lunéville, Jacques Charles-Gaffiot a renouvelé un grand nombre des sources ordinairement employées jusqu'alors pour évoquer les charmes du Versailles lorrain.
Le fonds Estampes, conservé dans celui des archives privées aux Archives nationales, mérite à son tour d'être ouvert pour y découvrir le récit inédit et presque totalement inconnu, de deux séjours effectués à Lunéville en 1747 par son rédacteur, la propre fille de l'éminente Madame Geoffrin qui règne à Paris sur l'univers des Arts et des Lettres, la marquise de La Ferté-Imbault (1715-1791). Celle-ci avait été conviée à accompagner Louise-Adélaïde de Bourbon-Conti sur le chemin de Plombières, avec la dame d'honneur de cette dernière, la comtesse de Tournemine.
A deux reprises nos voyageuses séjournent auprès de Stanislas devenu veuf quelques mois plus tôt. Demeuré toujours volage, le monarque succombe à l'attrait de ses visiteuses et déploie le jeu de la séduction pour retenir auprès de lui de si gracieuses personnes... Un projet de mariage est même envisagé à Versailles.
L'iconographie inédite de l'ouvrage illustre de manière originale une part du caractère du duc de Lorraine et de Bar alors âgé de 70 ans, tiraillé entre toutes ces "dames de volupté", devenues bien vite rivales de la marquise de Boufflers !
‡ Marquise de La Ferté-Imbault, Mon histoire avec le Roi de Pologne, Stanislas Leszczynski, Jacques Charles-Gaffiot et Maurice Hamon (présentation par) : ouvrage de 60 pages, 20 illustrations et documents en couleur, couverture cartonnée et brochée, 22,5 x 19 cm, en souscription jusqu'au 31 mai 2011.
‡ Commande à envoyer avec le règlement (32 € + 3 € de port) à : Jacques Charles-Gaffiot, 51 rue des Archives, 75003 PARIS.
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8 mai : hommage à sainte Jeanne d'Arc à Paris
A l'occasion de la fête nationale de Jeanne d'Arc, plusieurs milliers de français ont rendu hommage à notre héroïne nationale. Les Lorrains y étaient (en témoigne le drapeau aux trois alérions aperçu dans le cortège !). Evidemment, les médias nationaux "officiels" ont soigneusement ignoré l'événement...
[clichés Elisabeth de Lavedan]