[Vosges Matin]
lorraine - Page 83
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Domremy prépare le 600e anniversaire de Jeanne d'Arc
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Nancy : exit la statue équestre de Charles III ?
[Est Républicain]
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Bleurville : Recupfer, histoire d'une réussite
Qui aurait parié sur l'activité créée par Julien Longeron il y a plus de 40 ans ? Sûrement peu de monde. Ses enfants ont repris l'affaire de récupération de métaux et, discrètement, l'ont développé. Histoire d'une réussite. Et un bel hommage posthume à Julien Longeron, un homme dont les valeurs du travail et de la famille ont été transmises et fructifient.
La première page de l’histoire de l’entreprise s’est écrite en 1970. « Papa a démarré avec un tracteur pour aller récupérer les objets à recycler », se souvient Pascal Longeron. Désormais, la « casse » s’est professionnalisée et s’appelle « Récupfer ». Les deux fils du créateur ont pris la relève en 1989. Et aujourd’hui, ils travaillent avec leurs deux fils.
A la Corvée Marinvelle, sur les hauteurs de Bleurville, on récupère, trie et broie toutes sortes d’objets. Du véhicule hors d’usage, de la ferraille, des métaux, des chutes d’usine en passant par les chars. En effet, l’entreprise a la particularité d’être agréée et de répondre aux exigences d’une procédure très encadrée de l’armée. « Pour les métaux, tout est trié, coupé en morceaux et ça repart en fonderie », explique Pascal Longeron, le gérant de cette entreprise.
Autre singularité de cette petite entreprise : la norme Iso 14 001, décrochée il y a un peu plus d’un an, grâce à l’aide d’un cabinet de consultants. « On avait déjà une bonne base de départ avec divers agréments et autorisations mais ça apporte de nouveaux marchés et une crédibilité vis-à-vis des administrations », justifie le chef d’entreprise. Dès l’entrée de l’entreprise, le détecteur de radioactivité scanne chaque chargement avant la pesée. Vient ensuite le moment du contrôle et du déchargement avant le premier tri. Les métaux ferreux longs passent alors dans la presse, puis sont stockés avant de partir dans des fonderies et aciéries. A l’entrée, un bâtiment sert également de lieu de dépollution pour les véhicules hors d’usage.
Les deux frères s’occupent donc des opérations de recyclage sur le site bleurvillois tandis que leurs fils sont sur la route avec les deux camions pour aller chercher la marchandise. Mais même si Pascal Longeron officie à l’entrée avec une balance manuelle pour peser les matériaux, impossible d’avoir la quantité précise de matière traitée. Tout juste livrera-t-il, du bout des lèvres, un chiffre d’affaires d’environ un million d’euros. Et une saisonnalité de l’activité. « Ça marche plus au printemps, pendant les vacances d’été. » Tout dépend également de la conjoncture : « Si tout va bien, il y a de la production et donc des rebuts. »
Pascal Longeron préfère assurer ses arrières. « Pour l’instant, on essaie de rentabiliser l’entreprise et continuer à investir dans du matériel », confirme le gérant. L’investissement de cette année, à savoir une grue équipée d’un électro-aimant, lui a coûté environ 300 000 euros. Récupfer fait de son mieux pour redorer l’image d’un métier souvent mal connu et trop souvent décrié.
[Vosges Matin]
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Grand (Vosges) : disparition de Jean-Luc Remy, initiateur des fouilles archéologiques et directeur du musée du Fer de Jarville
[L'Abeille]
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Abbaye de Bleurville : concert de l'Echo de la Forêt le 11 septembre
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Succès de la fête de La Mothe
[L'Abeille]
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La rentrée chez les Pèlerins de Lorraine
L’association Pèlerins de Lorraine communique ses actualités de rentrée :
- ce jeudi 1er septembre, chapelet mensuel de l'association à 19h00 à la basilique Saint-Epvre de Nancy. Le chapelet est ouvert à toutes et tous !
- l'année 2012 sera celle du 600ème anniversaire de la naissance de Jehanne d'Arc et de nombreuses initiatives vous seront proposées. Première de l'année, l'association Notre-Dame de Bermont signale que le dimanche 25 septembre 2011 aura lieu un pèlerinage de rentrée autour de Domremy en présence du RP Argouac'h, de l'Institut Sainte-Croix de Riaumont. Au programme : 9h00 - Eglise Saint-Remi de Domremy / 12h30 - Chapelle Notre-Dame de Bermont / 15h00 - Messe à la basilique Sainte-Jeanne-d'Arc
- le traditionnel pèlerinage Domremy-Vaucouleurs organisé par Pèlerins de Lorraine, qui a choisi le 13 mai comme date de référence la plus proche du départ de Jehanne de Domremy pour Vaucouleurs, tombe en 2012... le 13 mai ! Annotez d’ores et déjà vos agendas !
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L'épopée de Leclerc et ses hommes, de Koufra à Berchtesgaden
A l'aide de nombreuses archives photographiques du Mémorial du Maréchal Leclerc et des archives américaines, l'auteur, Dominique Forget, nous fait découvrir plus de 400 clichés de la fabuleuse histoire de la 2ème Division Blindée, commandée par le général Leclerc.
Cet ouvrage historique et pédagogique, avec texte introductif et cartes, fait la part belle à l'épopée de la 2ème DB dans la libération de la Lorraine et des Vosges.
Un livre reportage à mettre entre toutes les mains, mais surtout celles de la jeune génération afin de perpétuer le souvenir de ces soldats qui donnèrent leur vie pour la libération de la France.
‡ L'épopée de Leclerc et ses hommes. De Koufra à Berchtesgaden, Dominique Forget, éditions du Signe, 2011, 275 p., ill. (23,80 €).
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Bleurville : à la table des ducs de Lorraine à l'abbaye Saint-Maur
Pour clore le cycle des conférences à l’abbaye Saint-Maur, Marie-Françoise Michel, historienne et membre de Saône Lorraine, a invité l’assistance à partager les repas des ducs de Lorraine. Bon appétit !
Notre conférencière a dédié sa causerie à Jeanne Labarge, décédée récemment, qui fut très impliquée, avec son mari Jean, dans le sauvetage de l’abbaye de Bleurville. Puis Marie-Françoise Michel a invité le public à s’asseoir autour de la table de banquet des ducs et grands de Lorraine durant le Moyen Âge, la gastronomie du XVIIIe siècle lorrain est déjà bien connue grâce aux études qui se sont penchées sur le règne de Stanislas. C’est surtout grâce à Taillevent et à son ouvrage « Le Viandier » que nous connaissons assez bien comment se nourrissaient nos ducs. « On mange beaucoup à la cour de Lorraine, car manger en grande quantité est le symbole du pouvoir » insiste Marie-Françoise Michel. Si les légumes étaient plutôt réservés au petit peuple, viandes, gibiers et épices étaient très appréciés par la noblesse lorraine.
Les banquets ducaux étaient soumis à un cérémonial particulier : les archives conservent la trace de banquets organisés pour des baptêmes, des mariages ou des funérailles qui pouvaient durer 8 jours avec plusieurs services (ou menus) gargantuesques. « Le premier banquet dont on conserve la description est celui qui se déroula à Gombervaux, en Meuse, en 1367 : il réunit le roi de France Charles V, Robert de Bar et Jean de Lorraine » souligne la conférencière. Ce fut profusion de victuailles : sangliers, poussins, lièvres, oies, paons, cygnes, perdrix, chapons gras bouillis, pâtés de merles, pigeons au sucre, desserts, fromages. Au XIVe siècle, le pâté de truite était fort apprécié des ducs de Bar. Lors des obsèques d’une duchesse au moment du Carême, on prépara un banquet avec 3000 carpes et autant de grenouilles et des quantités de poissons que l’on fit venir des ports français.
Pour l’organisation de tels repas, nos ducs disposaient d’un personnel de bouche pléthorique : le duc René II avait ainsi 150 personnes au service de la cuisine !
« La cuisine des ducs de Lorraine subira les influences à la fois méditerranéennes avec la consommation du pain, du vin et de l’huile, et germaniques avec les viandes et le gibier. L’Eglise unifiera les pratiques alimentaires avec le calendrier liturgique » note Marie-Françoise Michel. C’est aussi à la cour des ducs de Lorraine que l’on fit quelques inventions culinaires : la quiche serait née sous Charles III (on parlait alors de « cogreluche »), les bouchées à la reine seraient dues à la reine Elisabeth Charlotte de Lorraine, épouse de Léopold Ier, et les fameuses madeleines et le baba au rhum sont nés dans les fourneaux de Stanislas !
Bref, une conférence qui a mis l’eau à la bouche des convives en attendant la prochaine animation à l’abbaye de Bleurville avec le concert de la chorale L’Echo de la Forêt dimanche 11 septembre à 15h00.
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Nancy : installation du nouveau curé de la cathédrale
Dimanche 11 septembre 2011, le nouveau curé de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation, l'abbé Guy Lescanne, et l'abbé Jean-Louis Coinsmann, prêtre coopérateur à la paroisse Notre-Dame de Bonne Nouvelle, seront installés lors de la messe de 11h15 par l'abbé Jean-Michaël Munier, vicaire général.
La messe d'installation des prêtres sera suivie du verre de l'amitié puis du repas paroissial servi dans la cour du lycée Saint-Dominique, à côté de la cathédrale (prix du repas : 10 €, réservation avant le 5 septembre au presbytère 6 rue des chanoines à Nancy).
‡ Installation des abbés Guy Lescanne et Jean-Louis Coinsmann, dimanche 11 septembre 2011 à 11h15 à la cathédrale de Nancy.
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Visite au château de Lafauche (Haute-Marne)
[L'Abeille]
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Nancy : visite à Stanislas
[Est Républicain]
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Le Bréviaire de Renaud de Bar
[Est Républicain]
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Mirecourt : 3ème Salon du Livre Vosges/Lorraine le 4 septembre
[Vosges Matin]
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Sainte Barbe et les Lorrains
Sainte Barbe, rayée du calendrier en 1969 et remplacée par Barbara, est toujours présente dans la mémoire ou la vie de nombreux Lorrains.
L'ouvrage s'attache à décrire l'influence de sainte Barbe dans une Lorraine prise au sens large, incluant de nombreux lieux qui en dépendaient à l'époque des duchés de Lorraine et de Bar. Le 4 décembre, plusieurs professions continuent à la fêter : mineurs, pompiers, artilleurs et sapeurs du Génie, tunneliers, artificiers, élèves de l'Ecole des Mines... Bien d'autres métiers ou corporations l'ont honorée dans le passé.
Barbe est une sainte qui protège. Durant des siècles, elle a été invoquée contre les méfaits des orages, pour guérir ou au moins mourir dignement, pour prédire le temps. Son nom a été donné à des sources, des chapelles et des églises, des fortifications, des rues, des commerces et des associations... Et surtout, son nom fut porté par des générations de Lorraines ; les registres paroissiaux en témoignent.
Depuis près de mille ans, sainte Barbe protège les Lorrains. Elle fait partie de leur vie.
L'ouvrage séduira le lecteur par ses nombreuses illustrations et par l'originalité du thème abordé.
L'auteur, Daniel Bontemps, est historien, conférencier et écrivain. Il est l'auteur de nombreux articles publiés dans des revues régionales, et de plus d'une quinzaine de livres. Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix littéraires. La Lorraine rivée au coeur, Daniel Bontemps s'attache à révéler aux Lorrains le riche passé de la région.
‡ Sainte Barbe et les Lorrains, Daniel Bontemps, éditions Serpenoise, 2011, 167 p., ill. (35 €).
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Bleurville : à la table des ducs de Lorraine avec Marie-Françoise Michel
On sait peu de choses sur la table ducale avant le XIVe siècle, si ce n’est que mariages, baptêmes et même obsèques sont l’occasion de fastueux banquets, pouvant durer jusqu’à 9 jours d’affilée ! Il faut dire que le style d’alimentation est impérativement calqué sur le statut social : manger bien et beaucoup est un signe extérieur de richesse et de pouvoir.
Que ce soit à Nancy, à Bar-le-Duc, ou ailleurs sur leurs terres, nos ducs et duchesses ont un impressionnant service de bouche : des volailles aux sucreries, il faut pouvoir préparer jusqu’à seize plats divers pour un seul banquet. La table de la cour de Lorraine n’a rien à envier à la table de la cour de France !
Grâce à ses recherches dans les archives et l'accès à des recueils de recettes traditionnelles, Marie-Françoise Michel, historienne et membre de l'association Saône-Lorraine, nous fera partager dimanche 28 août, à l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville, les grands moments des banquets ducaux durant les derniers siècles de leur règne.
‡ Abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône), dimanche 28 août 2011 à 15h00. Causerie sur « La gastronomie à la cour des ducs de Lorraine aux cours des siècles ». Entrée libre.
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Deneuvre (Meurthe-et-Moselle) : un musée à la gloire d'Hercule
[Vosges Matin]
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville : "La gastronomie à la Cour de Lorraine"
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Bleurville : les secrets des faïenceries vosgiennes dévoilées
Les amateurs de belles pièces en faïence ont été comblés par la passionnante causerie donnée par Claude Guyot ce dimanche à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville sur les faïenceries vosgiennes.
« François Vautrin, marchand magasinier originaire de Lunéville, obtient la permission en 1759 de Stanislas Leszczinski, duc de Lorraine et de Bar, de créer la manufacture de faïences à Épinal. Ce sera la 19ème manufacture de faïences créée en Lorraine après Waly, Niderviller, Champigneulles, Rambervillers, Badonviller, Saint-Clément, Lunéville et Toul » a précisé Claude Guyot dans son introduction. M. Guyot, collectionneur et historien des faïenceries du Grand Est, vient d’achever une histoire de la faïencerie de Rambervillers et travaille à l’édition de celle de Langres, c’est dire que c’est en spécialiste qu’il a présenté l’histoire et surtout la diversité de la production de la faïencerie d’Epinal.
A sa création en 1759, la manufacture d’Epinal employait 8 ouvriers, puis 25 en 1777 dont 16 manœuvres et 50 ouvriers en 1780, sans compter les enfants qui secondaient ouvriers et peintres en faïence. « Elle était une concurrente de la manufacture royale de Lunéville qui ne comptait que 20 ouvriers en 1778 » précise encore Claude Guyot.
Ses recherches l’ont conduit à fréquenter de nombreux centres d’archives et les musées français mais aussi les antiquaires et les collectionneurs privés afin de reconstituer patiemment les différentes productions spinaliennes. Les différentes pièces présentées lors de la causerie sont comparables par leur forme et par leur décor, le tout étant indissociable, malgré la diversité apparente. « La manufacture d’Epinal a conçu ses pièces comme une mère conçoit ses enfants : les mères habillent leurs enfants comme les peintres habillent leurs pièces en faïence au gré des besoins et des modes du moment » précise avec humour Claude Guyot. Ses travaux ont permis de compléter l’étude de l’historien Jean-Marie Janot publiée en 1955 : Claude Guyot a effectué une étude morphologique et iconographique qui a porté sur plus de 500 pièces examinées sur place et plus de 3000 photos de faïences des manufactures de l’Est. Les pièces fabriquées à Epinal présentent des décors que l’on observe aussi dans les productions des autres faïenceries lorraines : fleurs, coqs, maisons, personnages… et opinions politiques avec les symboles de la Révolution (faisceaux de licteur, arbre de la liberté) ou l’aigle impérial. Il est vrai que jusqu’au milieu du XIXe siècle, ouvriers et peintres changeaient allègrement d’employeurs en se louant au plus offrant et reproduisaient ainsi les décors de l’ancien employeur...
Cependant la manufacture d’Epinal n’a pas encore livré tous ses secrets. « Il reste encore de nombreuses pièces à découvrir et à identifier comme des crachoirs, des fromagers, des lampes de nuit, des bénitiers, des bidets, des pots à pharmacie, des cadrans d’horloge ou… des pots de chambre » souligne Claude Guyot. Bref, encore du travail en perspective pour notre collectionneur passionné. En complément des propos du conférencier, Paulette Noël, antiquaire à Anould, a apporté des précisions sur les pièces remarquables produites par faïenciers et céramistes lorrains aux XIXe-XXe siècles.
‡ Dimanche 28 août à 15h00 à l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville, Marie-Françoise Michel, historienne de la Saône Lorraine, prolongera la conférence sur les faïenceries en proposant une causerie qui mettra l’eau à la bouche du public : " La gastronomie à la cour des ducs de Lorraine au cours de siècles ".
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"Chopin, sa filiation française" : nouveau livre de Gabriel Ladaique
[Vosges Matin]
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville : "Les faïenceries vosgiennes au XVIIIe siècle"
[Vosges Matin]
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Musée du Fer de Jarville : à la recherche du second souffle
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Bleurville : la ferme aux bisons, du bio et de l'insolite
[Vosges Matin]
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10 mai 1951 à Nancy : autour du mariage d'Otto de Habsbourg-Lorraine
[Est Républicain]
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Héritage américain pour le musée des émaux de Longwy
C’est Noël avant l’heure pour la ville de Longwy. Elle qui rêvait de faire revenir son musée des émaux dans son cadre historique, c’est-à-dire la ville basse, avait vite abandonné ses prétentions. « Notre capacité budgétaire nous l’interdisait. Selon l’étude scénographique que nous avions réalisée pour son installation au rez-de-chaussée du bâtiment de la Banque de France, le projet était de l’ordre de 400.000 euros », explique le maire Edouard Jacque.
Aujourd’hui le rêve peut devenir réalité. Une riche Américaine, veuve de son second époux, vient en effet de léguer 500.000 dollars à la cité pour la revalorisation du musée. « Une providence », lâche le premier magistrat. Sûr de sa « bonne étoile » même s’il avoue s’être posé quelques questions à réception de l’heureux courrier d’un notaire américain le 20 juillet dernier.
Cette riche Américaine s’appelle Marie-France Dougherty-Manners. Née en Alsace, elle a passé une grande partie de son adolescence dans le secteur de Longwy, avant de rencontrer son premier mari à Strasbourg à l’école de design puis de s’envoler pour les Etats-Unis où elle est devenue professeur de Français à Manhattan. « Les émaux étaient, je pense, ce qui la rattachait à sa jeunesse », commente Edouard Jacque, ils avaient « une haute valeur symbolique pour elle ».
Régulièrement, Marie-France Dougherty-Manners revenait en France. Elle séjournait principalement dans le sud, mais n’omettait jamais de rendre visite à sa famille à Longwy. Et entretenait encore des liens forts avec des faïenciers à qui elle commandait toujours des pièces, ses goûts allant vers les émaux anciens aux décors japonisants à fleurs de pommier, raconte le maire.
Aujourd’hui, Edouard Jacque est sur un petit nuage. Même s’il faut encore attendre de savoir « combien seront en réalité ces 500.000 dollars car nous supposons qu’il y aura des frais », la somme définitive devrait au pire jouer effet de levier et ne pas remettre en cause ce projet de nouveau musée.
En 2013, le musée actuellement installé en ville haute dans la boulangerie militaire de 1753, devrait redescendre dans la ville basse avec « un espace dédié aux émaux anciens et contemporains », insiste Edouard Jacque, soucieux de valoriser aussi le savoir-faire des faïenceries d’aujourd’hui, « c’est 60 emplois ».
Le classement de la ville au Patrimoine mondial de l’Unesco « était déjà une revanche sur le cours de l’Histoire. Voilà une seconde revanche pour la ville basse », estime le maire. Qui pourrait dans la foulée enrichir la plus « belle collection d’Europe » de son musée des fers à repasser : « Nous en sommes simplement au niveau des contacts. Un couple suisse nous fait une proposition de don » d’une collection personnelle de plusieurs dizaines de pièces « après avoir visité notre musée », riche de 3.700 objets.
Un bonheur n’arrive jamais seul…
[source : L'Est Républicain]
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Procession du Voeu de Louis XIII à Notre-Dame de Bermont
En ce jour de la solennité de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, l'ermitage Notre-Dame de Bermont, sur la commune de Greux, accueillait les fidèles pour la traditionnelle procession du Voeu de Louis XIII. C'est en 1638, en effet, que le roi Louis XIII mettait le royaume de France sous la protection de la Mère de Dieu et exhortait l'Eglise à organiser chaque 15 août cette procession en l'honneur de la Vierge Marie.
La procession, et le Salut au Saint-Sacrement qui a suivi, était présidée par les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d'Epinal.
Quelques images...
[clichés H&PB]
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La dorsale catholique, jansénisme et dévotion aux XVIe-XVIIIe siècles
le Centre de recherche universitaire lorrain d'histoire (CRULH, Université Nancy-2) propose une journée d'étude, le 6 septembre, sur "La dorsale catholique, jansénisme, dévotion aux XVIe-XVIIIe siècles : mythe, réalité, actualité historiographique".
Presque 40 ans après, il s’agira de faire le point sur de nombreuses pistes évoquées déjà par le professeur René Taveneaux (« Pays d’Entre-Deux », rôle des réguliers, des nonces pontificaux, des universités, législation civile, répression contre la sorcellerie, esprit de croisade contre le protestantisme, mythes fondateurs de la Maison de Lorraine, etc.) : les délimitations chronologiques, géographiques et structurelles de la notion, l’aspect international du projet sur la Dorsale catholique.
La table-ronde de septembre 2011 ne sera qu’une première étape d’un projet plus ample.
L’expression « Dorsale catholique » est due à René Taveneaux qui l’avait lancée en 1972 lors de sa communication « Réforme catholique et Contre-Réforme en Lorraine » au colloque de Pont-à-Mousson organisée par l’Université Nancy-2 sur "L’Université de Pont-à-Mousson et les problèmes de son temps".
‡ Programme du colloque ici : programme CRULH_dorsale catholique.pdf
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Mirecourt : Salon du livre régional "Lorraine & Vosges" le 4 septembre
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Vaudémont en chantier
[Est Républicain]
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Gilbert Bauvin, le "petit Lorrain" du Tour de France des années '50
Il y a 60 ans, Gilbert Bauvin enfilait pour la première fois le maillot du Tour de France. La carrière cycliste de celui que l'on surnommait le "petit Lorrain" fait l'objet d'une exposition à Nancy jusqu'au 31 août.
Le quadruple détenteur du maillot jaune dans les années 1950 vient de fêter ses 84 ans le 4 août. Il vit toujours à Nancy et se souvient encore parfaitement de toutes ses courses. Même de sa première en 1946. Il n'avait alors que 19 ans. "Le directeur de la Vedette Cyclo Lunévilloise est venu me voir chez moi, à Lunéville, pour me demander de participer. C'était ma première course de club. Après deux crevaisons, j'ai fait deuxième. Ce qui m'a incité à devenir coureur cycliste" se souvient Gilbert Bauvin.
L'année suivante, il remporte la "Nancy-Strasbourg" et courera désormais pour la marque Nancia, "la meilleure équipe régionale de l'époque".
Sa première participation au Tour de France remonte à 1950. Cette année-là à Nancy, il est accueilli par le maire devant une place Stanislas noire de monde, il fait le tour de la ville à bord d'une décapotable prêtée par un quotidien régional... En 1954, quand il remporte par deux fois le maillot jaune, il fait un tour d'honneur au stade Marcel-Picot !
Les photos exposées le représentent aux côtés de Louison Bobet, Jacques Anquetil ou André Darrigade, mais aussi Tino Rossi ou Yvette Horner. Une chanson intitulée Gloire au petit Lorrain a même été composée pour lui en 1951. Ces documents ainsi que des lettres d'admirateurs ou l'un de ses maillots jaunes et même un de ses vélos Nancia sont présentés jusqu'au 31 août à la Maison du Vélo, 54 rue Charles-III à Nancy.