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lorraine - Page 88

  • Vandoeuvre-lès-Nancy : une église va devenir… un temple du commerce

    L’église Saint-François d’Assise de Vandoeuvre-lès-Nancy, construite dans les années 60, va être vendue à un promoteur immobilier qui veut en faire un centre commercial.

    église st françois d'assise vandoeuvre.jpgL'économe du diocèse de Nancy & de Toul, Michel Petitdemange, explique : "Nous avons mise en vente cette église Saint-François d'Assise en 2007, car il y a eu une évolution de la pratique religieuse et du quartier : aujourd'hui, seule une petite centaine de fidèles s'y rendent, alors qu'elle peut accueillir plus de 700 personnes".

    Ni la commune, ni la communauté urbaine du Grand Nancy ne souhaitant reprendre l'édifice, un promoteur a acheté l'ensemble pour 1,3 M€. Le diocèse s'est assuré que le projet commercial ne concernait "ni un bar, ni une salle de jeux, ni un commerce illicite du corps ou de l'esprit", a souligné l'économe.

    Les fidèles de Saint-François d'Assise pourront toutefois continuer à se rendre dans la chapelle attenante au bâtiment pendant quelques mois, l'ensemble n'étant pas encore désacralisé.

    Une autre église du diocèse, à Mont-Saint-Martin, est également à vendre.

    [source : La Croix]

  • Des Darnéens célèbres

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    [Vosges Matin]

  • Le saint lorrain du mois : saint Don (ou Donat)

    saint-donat.jpgLes bords de la Meurthe, sur le territoire de Dombasle, au delà de Saint-Nicolas-de-Port, furent encore troublés du sang d’un martyr, à l’époque de l’irruption des Vandales, dans les Gaules, c’est-à-dire, vers l’an 406.

     

    Ce martyr est saint Don ou Donat dont les Actes sont perdus. Quelques particularités seulement, concernant l’état, les miracles et le culte de ce bienheureux, se retrouvent dans un titre qu’Henri de Lorraine, évêque de Toul, expédia au profit de l’abbaye touloise de Saint-Mansuy. D’après ce document rédigé sur d’anciennes traditions : pervenit ad notitiam nostram, Donat était ermite, d’une éclatante vertu. Appréhendé par une troupe de Vandales, en présence desquels il confessa courageusement sa foi, ces cruels païens le percèrent d’une grêle de traits, tout près du grand chemin où son corps reçut la sépulture. Les miracles qui s’opérèrent au tombeau du saint martyr y attirèrent une foule de pèlerins. Il est surtout fait mention d’une femme aveugle depuis plusieurs années, laquelle y ayant recouvré la vue, fit élever une petite chapelle qui subsista jusqu’au temps de Thierry de Dombasle. Ce seigneur la rétablit dans un état plus décent et la fit consacrer par Pibon, évêque de Toul, vers l’an 1170.

     

    Un autre seigneur de Dombasle, nommé Vidric, avait déjà fondé le prieuré de Saint-Don que Thierry fit accepter à l’abbé de Saint-Mansuy, alors nommé Théodoric. Les guerres qui désolèrent la Lorraine, obligèrent les successeurs de cet abbé, à transférer dans leur abbaye les reliques de saint Donat. Le prieuré élevé en son honneur, était déjà détruit en 1710 : une simple croix marquait remplacement qu’il avait occupé.

     

    La fête liturgique de saint Don est célébrée le 7 avril.

     

     

    [source : http://www.introibo.fr/Saint-Don-martyr]

  • Une souscription pour la restauration du couvent des Cordeliers des Thons (Vosges)

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    ‡ Pour télécharger le bulletin de souscription : bon de souscription ancien couvent des cordeliers.pdf

  • La fontaine Stanislas à Plombières-les-Bains

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    [Vosges Matin]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 7 est parue

    Tous les deux mois, La Nouvelle revue lorraine vous donne rendez-vous avec la Lorraine, son histoire, son patrimoine, ses traditions et son terroir. Ce numéro de printemps ne déroge pas à la ligne éditoriale ! Zoom sur le riche sommaire :

    NRL7.jpg- la tradition du linge haut de gamme dans les Vosges

    - que sont nos usoirs devenus ?

    - le lavoir de Millery

    - la pharmacie des jésuites à Pont-à-Mousson

    - le vertueux Cange ou le commissionnaire de Saint-Lazare

    - le cardinal Eugène Tisserant

    - un guinéen héros de la Résistance vosgienne

    - le château de Lunéville

    - le crucifix d'or du château de Darnieulles

    - Xavier Alphonse Monchablon s'expose à Hennezel

    - proverbes lorrains

    ... et bien d'autres articles et anecdotes... et  les traditionnelles rubriques : l'éditorial de Jean-Marie Cuny, les info's lorraines, les livres...

     

    ‡ En vente en librairie ou par abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (36 € pour 6 numéros) à : Jean-Marie CUNY, LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Rozières-sur-Mouzon (Vosges) : au chevet de la chapelle N.-D. de Valrose

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  • Charmes (Vosges) : hommage musical au grand Chopin

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    [Vosges Matin]

  • Natur'images en Saône Lorraine : le programme

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    [Vosges Matin]

  • Mémoires de Valentin Jamerey-Duval ou l'enfance et éducation d'un paysan au XVIIIe siècle

    jamerey duval.jpgDocument unique sur le malheur paysan et la vie dans les campagnes au XVIIIe siècle, les Mémoires de Valentin Jamerey-Duval ont été écrits par un fils de paysan qui a connu, dans son enfance orpheline, la faim, le froid et la misère. C'est un témoignage paysan et non sur les paysans, rendu possible parce que le jeune Valentin apprendra à lire et à écrire au hasard d'un séjour chez des religieux et que, protégé du duc de Lorraine dont il deviendra le bibliothécaire, il ira étudier à l'université jésuite de Pont-à-Mousson.

    C'est l'histoire aussi d'une enfance misérable, d'une lente émergence de la peur, de la superstition et de la faim vers le savoir, la culture, le bonheur. Tout en dénonçant une noblesse égoïste et enfermée dans la défense de ses privilèges, Valentin Jamerey-Duval donne les preuves de son appartenance au monde intellectuel intégré grâce au soutien d'hommes de la cour du duc de Lorraine.

    Bourguignon de naissance, il fuit son enfance malheureuse en se fixant en Lorraine, au hasard de sa vie errante. Berger dans les Vosges, il est recueilli par des ermites de Deneuvre qui lui permettent d'accéder à l'instruction. En 1716, à l'occasion d'une rencontre avec le duc Léopold, ce dernier le prendra sous sa protection. Poursuivant son instruction, Léopold lui confie sa bibliothèque. En 1737, il suit le duc François III devenu grand-duc de Toscane où il s'occupe du transfert de la bibliothèque de Lunéville. Puis ce sera le Cabinet des médailles et monnaies viennois lorsque François-Etienne de Lorraine devient l'empereur François Ier de Lorraine-Habsbourg. Jamerey-Duval décède à Vienne en 1775.

     

    >> Valentin Jamerey-Duval. Mémoires. Enfance et éducation d'un paysan au XVIIIe siècle, Jean-Marie Goulemot (présentation par), éditions Minerve, 2011, 326 p. (24 €).

  • La culture gagne du terrain dans les Vosges

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    [Vosges Matin]

  • La statuaire johannique, tome 2 : en souscription jusqu'au 25 avril 2011

    Jeanne d'Arc Châtillon sur saône.jpgBernard Mugnier est devenu "le" spécialiste de la statuaire johannique en France et, tout particulièrement, en Lorraine.

    Après son premier opus consacré à La statuaire johannique du XVIe au XXe siècle, il propose à tous les amateurs d'histoire johannique le second tome dans lequel il présente notamment les différents sculpteurs et leurs oeuvres, la production industrielle des statues de Jeanne d'Arc et les techniques de restauration et copie de statues.

    L'ouvrage sera une belle mise en bouche pour se préparer aux festivités du 6ème centenaire de la naissance de notre Jeannette qui sera commémoré en 2012.

     

    >> Pour souscrire, il suffit de renvoyer le bulletin ci-dessous avec votre règlement à : Bernard Mugnier, La Lysardière, 6 rue de Verdun, 70000 VESOUL.

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  • Bleurville : nouvelle splendeur pour la statue de saint Michel

    La statue de saint Michel vient de retrouver son piédestal à l'église paroissiale après une cure de rajeunissement.

    st michel4.jpgL’an dernier, le conseil municipal avait pris la décision de faire procéder à la restauration de la statue de saint Michel installée dans la chapelle des fonts baptismaux de l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens. Ces travaux ont été réalisés par Delphine Masson, spécialisée dans la restauration de sculptures à Paris. Le financement de l’opération a été pris en charge par la DRAC de Lorraine, le Conseil général des Vosges et la commune.

    Cette statue originale de saint Michel est en bois polychrome du XVIIe siècle. Avec le temps, elle avait perdu ses couleurs et, surtout, était attaquée par des insectes xylophages qui risquaient, à terme, de la faire tomber en poussière. La restauration lui a redonné une nouvelle jeunesse : avec ses bonnes joues roses et sa cuirasse à la romaine rutilante, notre archange a désormais fière allure !

    Chef de la milice céleste, saint Michel est représenté terrassant le dragon, symbole du Mal. Malheureusement, notre saint militaire a perdu son glaive depuis bien longtemps… La restauratrice ne l’a pas rétabli dans la mesure où aucune archive connue n’était en mesure d’en donner une description précise.

    Le culte de saint Michel est bien présent dans le Nord-Est de la France. Rien que dans le diocèse de Saint-Dié, douze églises et chapelles sont dédiées à Saint Michel : Circourt-sur-Mouzon, Epinal, Etival, Domjulien, Jainvillotte, Moncel-sur-Vair, Monthureux-sur-Saône, Pont-lès-Bonfays, Remiremont, Saint-Michel-sur-Meurthe, Les Vallois et Vexaincourt. Sans compter les dizaines de statues conservées dans les églises ! Le culte de l’archange a été popularisé par les moines à partir du VIIIe siècle. Le culte de saint Michel a probablement été propagé en Lorraine par l’abbaye de Gorze et son abbé Jean de Vandières qui s’était rendu en 930 en pèlerinage au Mont Gargano, en Italie, où apparu l’archange Michel.

    st michel6.jpgLe Saint Michel terrassant le dragon de Bleurville est une belle œuvre populaire qui fait honneur à l’église paroissiale, aux croyants qui en firent don, ainsi qu’à son créateur, artiste de village qui dût donner les traits de personnes de son entourage à saint Michel… et au démon – somme toute à la figure sympathique – écrasé par le pied de l’archange !

    Après la rénovation de la statue de saint Eloi et celle de saint Michel, c’est un des deux grands tableaux du XVIIIe, consacré à La résurrection et attribué au curé François Ricard, qui devrait faire l’objet d’une prochaine restauration programmée par la municipalité. Peut-on espérer un jour voir l’intérieur de l’église complètement rénovée… Elle le mériterait ; les derniers travaux ayant eu lieu en 1962.

    * * * *

    Prière à Saint Michel

    Seigneur, daignez vous souvenir que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, vous avez fait de l’archange Saint Michel l’instrument de votre miséricorde à notre égard, nous ne saurions l’oublier.

    C’est pourquoi, nous vous supplions de conserver à notre patrie la protection dont vous l’avez jadis entourée par le ministère de cet archange vainqueur.

    Et vous, ô Saint Michel, prince de la milice céleste, venez à nous, nous vous appelons de touts nos vœux. Vous êtes l’ange gardien de l’Eglise et de la France. C’est vous qui avez inspirer et soutenu Jeanne d’Arc dans sa mission libératrice.

    Nous mettons nos personnes, nos familles, nos paroisses, la France entière sous votre protection toute spéciale. Nous en avons la ferme espérance : vous ne laisserez pas mourir le peuple qui vous a été confié. Que Dieu suscite parmi nous des saints.

    Par eux, ô saint archange, faites triompher l’Eglise dans la lutte qu’elle soutient contre l’enfer déchaîné et, par la vertu du Saint-Esprit, établissez le règne du Christ sur la France et dans le monde afin que la paix du ciel y demeure à jamais.

    * * * *

  • Pont-à-Mousson : Journées d'histoire régionale "La Lorraine religieuse" les 9 et 10 avril 2011

    pont-a-mousson-abbaye-premontres.jpgPour la 6ème année le Comité d’Histoire Régionale organise les Journées d’Histoire Régionale consacrées à « La Lorraine religieuse ».

    Seule manifestation de ce type en France, elles rassembleront à Pont-à-Mousson 60 associations et organismes, venant de toute la région, qui œuvrent dans les domaines de l’histoire et du patrimoine. Le thème de cette édition, la Lorraine religieuse, sera décliné grâce à 45 expositions, des concerts et des conférences de vulgarisation.

    Les Journées d'Histoire Régionale se dérouleront les samedi 9 et dimanche 10 avril de 14h à 18h à l'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson.

    L'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville y présentera l'histoire de l'abbaye bénédictine Saint-Maur.

    Journées ouvertes à tous les publics. Entrée gratuite.

     

    >> Plus d'infos en cliquant sur ce lien : JER PAM 2011.pdf

  • Deux nouveaux chanoines installés à la cathédrale de Nancy

    Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, a installé officiellement lundi 21 mars deux nouveaux chanoines au chapitre cathédral de Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy.

    ncy chanoines boichot moinier_21.03.11_1.jpgLes abbés Daniel Boichot, curé de la cathédrale, et Etienne Moinier, aumônier à l'hopital de Brabois et des scouts et guides du Sacré-Coeur-Saint-Léon IX de Nancy, ont été faits chanoines de la cathédrale par Mgr Papin lors de la messe de 18h15 en présence de nombreux fidèles.

    Dans son propos liminaire, Monseigneur l'évêque a rappelé le rôle des chanoines : il s'agit d'assurer la prière officielle de l'Eglise diocésaine au sein de l'église cathédrale. Les chanoines ont perdu leur rôle de conseillers de l'évêque depuis la réforme du droit canonique de 1983. Ce rôle est désormais dévolu au conseil presbytéral composé de curés de paroisses et de laïcs. Les chanoines assistent également leur évêque lors des cérémonies officielles de l'Eglise.

    Après avoir renouvelé leur profession de foi en récitant le credo, les nouveaux chanoines ont reçu des mains de l'évêque et de leurs confrères la croix pectorale, symbole de l'appartenance au chapitre cathédral. Puis, chacun des prêtres présents leur donnèrent l'accolade.

    Le chapitre de Nancy n'est pas le plus ancien créé en Lorraine, mais il est le premier à recevoir le privilège d'une croix pectorale en 1754. A la tête du chapitre de la primatiale, se trouvait un primat, qui avait tous les privilèges d'usages et vêtements du pontife (mître, crosse, anneau...).

    Il s'agit des deux premiers chanoines nommés par Mgr Papin depuis son installation à la tête du diocèse de Nancy & de Toul en 1999.

    A l'issue de la messe, un vin d'honneur fut servi à tous les fidèles et le clergé présent.

    Pour en savoir plus sur le chapitre canonial de la cathédrale de Nancy, on peut lire avec profit l'ouvrage récent d'Etienne Martin, Les croix de chapitre à Nancy et à Toul, publié chez Histoire & Curiosités - Editions phaléristiques.

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    Remise de la croix pectorale à l'abbé Daniel Boichot

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    Remise de la croix pectorale à l'abbé Etienne Moinier

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    Les nouveaux chanoines entourant Mgr Papin lors de l'Eucharistie

    [clichés H&PB]

  • Rambervillers (Vosges) : la tuilerie des Croix-Ferry

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    [Vosges Matin]

  • De Bleurville à Contrexéville, la menuiserie Levieux sur-mesure

    Son secret : le sur-mesure. La menuiserie Levieux en a fait une affaire de famille depuis quatre générations à Bleurville. Véritable spécificité sur un marché où la standardisation fait rage.

    levieux.jpgTandis que son frère Claude a choisi la branche charpente, à Damas-et-Bettegney, Philippe Levieux a opté pour la menuiserie, à Bleurville tout d’abord, lorsqu’il a repris en 1987 l’activité paternelle, puis à Contrexéville d’où LMA (Levieux Menuiserie Agencement) distille le savoir-faire de ses 22 salariés auprès des professionnels de la France entière, et tout particulièrement de la région parisienne (80 % de ses débouchés). Quant à LMP (Levieux Menuiserie Pose), qui emploie deux personnes et répond aux commandes, moins nombreuses, des particuliers (5 % de l’activité). Effectifs totaux : 24 salariés.

    Lorsqu’il a recréé son entreprise voilà dix ans, après avoir été contraint de la vendre l’année précédente, jamais Philippe Levieux n’aurait imaginé en reconstituer les effectifs en une décennie. Or depuis 2000, date à laquelle Levieux Menuiserie ne comptait plus qu’un salarié, l’entreprise n’a cessé de croître en effectifs. Et de moderniser son parc machines, à raison d’environ 300 000 euros d’investissements chaque année. « En cinq ans, nous avons changé 70 % du parc machines », souligne Philippe Levieux. Après la défonceuse à commande numérique 4 axes et 5 axes, l’atelier de 1 870 m 2 s’apprête à accueillir une cabine de peinture de 136 m 2 équipée d’un robot 6 axes. Une acquisition de taille qui n’est pas étrangère à l’extension du bâtiment de 643 m 2 prévue pour la fin de l’année 2011.

    En attendant, l’équipe, polyvalente et plutôt jeune puisque sa moyenne d’âge avoisine les 35 ans, veille à respecter un délai de livraison de quatre à cinq semaines maximum. « Il est important d’investir mais aussi d’être réactif », précise Philippe Levieux. Et ce quel que soit le volume de la commande, qu’elle concerne des fenêtres mixtes (bois-alu), une porte bombée ou cintrée en plan, des fenêtres à châssis-guillotine… « Avec le sur-mesure, nous travaillons beaucoup pour des bâtiments classés », précise le gérant de la SARL qui a ainsi honoré de prestigieux marchés parisiens pour la Sorbonne, la Banque de France ou encore l’ambassade de Suisse. Sans oublier les 1 200 fenêtres du collège de Savigny-sur-Orge ! Au total, la menuiserie consomme environ 500 m 3 de bois par an, du bois exotique d’Afrique ou d’Asie, mais aussi, certifications obligent, de plus en plus de bois de pays (chêne, pin, mélèse, etc).

    C.B.

    [Vosges Matin | 14.03.11]

  • Fête de Saint Joseph à Notre-Dame de Bermont (Vosges)

    On nous demande de diffuser l’information suivante :

    St_Joseph.jpgEn la fête de Saint Joseph, samedi 19 mars 2011, les Amis de l’Association Notre-Dame de Bermont sont invités à venir le prier et lui demander d’intercéder pour nous tous, nos familles, nos amis, tous ceux qui nous sont chers.

    L'association Notre-Dame de Bermont invite tous ceux qui le souhaitent de se retrouver en la chapelle de Bermont (commune de Greux, à proximité de Domrémy) à 20 heures pour la messe de Saint Joseph, suivie jusqu’à 24 heures de l’adoration du Saint Sacrement, chapelet avec confessions possibles. A minuit, la messe du dimanche sera célébrée.

    Boissons chaudes durant l'adoration.

  • Cantonales 2011 à Monthureux : quatre prétendants pour un canton désertifié

    Excentrées, confrontées à une population vieillissante, les onze communes du canton de Monthureux-sur-Saône (2600 habitants) enregistrent depuis 150 ans une chute démographique qui s'est accélérée en 1960.

    lorraine,vosges,cantonales,monthureux sur saône,bleurvilleAujourd’hui un jeune sur trois déserte avant l’âge adulte ce secteur géographique à dominante agricole et forestière, ayant su néanmoins conserver un tissu commercial et associatif étoffé. Dans un tel contexte, la feuille de route des quatre candidats (soit deux de moins par rapport au scrutin de 2004) se présentant aux suffrages des électeurs s’inscrit dans une dynamique rurale destinée à valoriser les atouts de ce territoire d’une superficie de 139 km².

    Dans la course aux voix, sur le papier Alain Roussel (sans étiquette) semble avoir l’avantage du terrain. Le conseiller général sortant, par ailleurs maire de Claudon, vise un quatrième mandat. Pour mémoire, en 2004, fort d’un score de 62,43 %, il avait raflé la mise face à son principal rival Henri Didier, qui avait perdu son siège face à Raymond Recouvreur, le maire de Bleurville, décédé avant la fin de son mandat. Roulant pour la majorité départementale, Alain Roussel fait preuve néanmoins d’une indépendance d’esprit. A l’instar d’un Jackie Pierre sur le canton de Xertigny, il se positionne en premier défenseur de la ruralité et du développement local.

    A ce titre, ses interventions au sein de l’exécutif vosgien recueillent souvent l’adhésion dans les rangs de l’hémicycle départemental. Mais rien n’est joué pour Alain Roussel qui devra se méfier de Raynald Magnien, seul représentant du MoDem dans ces cantonales associé à sa suppléante Nathalie Rollin, conseillère municipale à Bleurville, considéré comme son challenger le plus sérieux. Aux municipales de 2008, le conseiller en gestion et management, à l’origine de la création théâtrale de L’Odyssée, avait effectué un retour réussi au pays, en remportant haut la main les dernières municipales à Monthureux-sur-Saône. « Fidèle à mes convictions, j’adhère au MoDem parce que je crois qu’une nouvelle gestion publique est possible, en particulier dans le département », se plaît à rappeler le vice-président de la communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne.

    Alors que les socialistes n’ont pu désigner de candidat sur le canton, tous les espoirs de l’opposition reposeront sur Jean-Claude Lacour. Sous l’étiquette « Les Vosges à gauche », lui aussi chantre de la ruralité tentera de faire barrage à ses adversaires en replaçant le débat sur un plan antigouvernemental. Reste la grande inconnue constituée par la présence de Georges Faivre. Bénéficiant de la montée en puissance dans les sondages de Marine Le Pen, le représentant du FN risque de bouleverser un scénario que beaucoup pensaient écrit d’avance.

    Les priorités pour le canton

    En tête de liste des dossiers scellant l’avenir du canton, s’inscrit en priorité la création de la nouvelle maison de retraite de Monthureux-sur-Saône, portée par la communauté de communes. Le projet, en gestation depuis trois ans, se traduira par l’ouverture d’une maison médicalisée destinée à 40 résidants, d’une unité de vie protégée et d’un foyer pour handicapés accueillant 50 personnes. Le montant de cet investissement est chiffré à 7,5 millions d’euros et la fin du chantier prévue au cours du dernier trimestre 2012.

    Dans le même temps verront le jour sur un terrain de 5 hectares des bâtiments regroupant un lotissement et des pavillons locatifs. Après la fermeture d’une station-service à Monthureux, l’ouverture d’un distributeur de carburant 24 heures sur 24 devrait également contribuer au désenclavement de ce secteur géographique dont 30 % des actifs travaillent à l’extérieur. Un coup de pouce sera par ailleurs donné à la zone d’activité économique de la gare de Monthureux abritant des entreprises comme la Coopérative agricole de Lorraine et Merrain International.

    Toujours d’actualité, le lancement d’un pôle culturel innovant mettant en avant la richesse du patrimoine local et du tissu associatif. Tout cela sera-il suffisant pour créer des emplois et maintenir une population active sur place et donner un avenir à ce canton hyper rural ?...

     

    [Vosges Matin | 14.03.11]

  • Au programme du Centre Art & Culture de Droiteval (Vosges)

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  • Au Pays des Trois Provinces : nouveau mandat pour la présidente

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    [Vosges Matin]

  • Le bal des âmes perdues

    roman,le bal des âmes perdues,daniel cario,guerre 14 18,gueules cassées,lorraineGuerre 14-18. Les tranchées, le sang, les rats et la mort omniprésente. Joseph Titouenne subit toute l'horreur du conflit avec ses compagnons d'infortune. Par flashs, il se souvient : sa fiancée Lisbeth, son village lorrain de Klucksheim au milieu des vignes, la paix, Hans, l'ami allemand à qui il ressemble tel un jumeau.

    Hans et Joseph se retrouvent par hasard sur le front. Les anciens amis sont devenus ennemis. Sans plus d'illusions sur leur sort, ils reprennent le jeu de leur enfance : ils échangent leurs identité, leurs uniformes.

    Joseph rentre en Allemagne chez les Lunfeld, la gueule cassée, accueilli en héros sans savoir que Hans, survivant lui aussi, a pris sa place auprès des siens, auprès de Lisbeth.

    D'une belle ambition littéraire, angoissant, dérangeant, Le bal des âmes perdues dénonce l'absurdité de la guerre à travers le discours halluciné de ses partisans et témoigne de l'infinie douleur des survivants, des "gueules cassées", face à la compassion impuissante des leurs.

     

    >> Le bal des âmes perdues, Daniel Cario, éditions Presses de la Cité, 2011, 380 p. (21 €).

  • Le Courrier de la BDN

    BDN.jpgLa dernière livraison du Courrier de la BDN de février 2011 - pour les non initiés, la BDN est la Bibliothèque Diocésaine de Nancy, installée dans les locaux de l'ancien séminaire à Villers-lès-Nancy -, propose un intéressant sommaire.

    Outre les nouvelles de la bibliothèque données par son directeur, l'abbé Bernard Stelly, et en particulier un retour sur le week-end d'octobre dernier durant lequel la BDN ouvrait ses portes pour sa "traditionnelle" grande vente de livres, le lecteur y découvrira un article de Marie-Hélène Colin sur les liens entre la généalogie des ducs de lorraine et les saints lorrains. Cette passionnante étude est issue de la thèse de doctorat de l'auteur qui a donné lieu, par ailleurs, à la publication d'un récent ouvrage aux éditions Place Stanislas.

    A lire également un article sur la restauration d'un incunable de la BDN.

     

    >> Le Courrier de la BDN est adressé uniquement aux adhérents. On peut adhérer à l'association des Amis de la BDN en renvoyant le bulletin ci-dessous accompagné de son règlement à : Association des Amis de la Bibliothèque diocésaine de Nancy et de Toul, 11 rue de Laxou, 54600 VILLERS-LES-NANCY.

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  • Mercredi des Cendres et entrée en Carême

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     La tentation du Christ (huile sur toile, XIVe siècle)

     

    Memento, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris.

    [Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.]

     

  • Bleurville : Carnaval au village

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    [Vosges Matin]

  • Fouilles archéologiques à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle)

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    [La Semaine de Nancy | 24.02.2011]

  • Bleurville : la fin d'une maison de manouvrier du XIXe siècle

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    [Vosges Matin]

    Commentaire du blogueur

    Encore une fois, c'est un aspect du patrimoine architectural du village qui disparaît. La rue de Frain - naguère "rue du Bon-Vin" - connu sa pleine période de développement au milieu du XIXe siècle, à une époque où le village connaissait une poussée démographique. Ce quartier populaire était habité par des manouvriers qui se louaient auprès des cultivateurs, ainsi que par des carriers et des bûcherons.

    On ne peut que déplorer la disparition de ces maisons typiques du XIXe siècle et surtout flétrir la négligence des propriétaires - et héritiers, en l'occurence - qui ont laissé ce bâtiments se dégrader. L'originalité d'un village réside avant tout dans la structure de son bâti et dans sa continuité ; le village de Bleurville étant un "village tas" constitué d'un ensemble d'immeubles mitoyens. Or, avec la disparition de ces "dents creuses", c'est un véritable mitage qui mine désormais le village. C'est aussi l'originalité des maisons traditionnelles qui disparaît au profit de pavillons sans caractère et standardisés.

    Quel intérêt présentera le village lorsque ses éléments les plus anciens et les plus caractéristiques auront disparu ? Si non celui de ressembler aux autres villages du secteur qui n'auront pas su réagir à temps pour éviter le pire...

    >> On pourra consulter avec profit le site de Maisons paysannes de France, association qui milite pour la sauvegarde du patrimoine traditionnel rural : http://www.maisons-paysannes.org