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ardenne

  • Année décisive pour la création du parc naturel régional "Entre Saône et Meuse"

  • Vive l'Austrasie !

    Le Conseil régional va prochainement lancer une consultation auprès des habitants de la nouvelle grande région (Lorraine, Alsace, Champagne-Ardenne) afin de donner un nom officiel à cette nouvelle région du Grand Est.

    Et pourquoi ne l'appellerait-on pas Austrasie, en souvenir du royaume franc à l'époque mérovingienne ? Ce royaume couvrait le nord-est de la France actuelle, des bassins de la Meuse et de la Moselle jusqu’aux bassins moyen et inférieur du Rhin ; le royaume d'Austrasie peut être considéré comme le berceau de la dynastie carolingienne.

    Quel nom prestigieux pour notre nouvelle région... qui pourra constituer un état indépendant, un jour peut-être...

  • L'Ardenne, des frontières en l'an Mil

    L'étude des formations territoriales et des frontières a souvent été utilisée comme prétexte à toutes formes de revendications spatiales et/ou culturelles. Longtemps liée à la seule analyse historique, elle peut être aujourd’hui renouvelée par des apports d’ordre archéologique, en matière d’espace, de comportements sociétaux, d’économie.

    C’est dans cet esprit qu’intervient au sein de la Maison des Sciences de l’Homme Lorraine le projet LAFAM (L’Ardenne. Des frontières en l’an Mil) sur les boucles mosanes et l’Ardenne méridionale, prolongement naturel de la Lorraine. Le principal objectif est d’y cerner les conditions d’apparition des diverses limites et frontières – tant politiques que sociales, culturelles, religieuses et économiques – qui divisent ce territoire et d’en comprendre l’organisation dans un contexte de morcellement féodal alors à son maximum autour de l’an Mil.

    Pour parvenir à ces résultats, il a fallu entreprendre une démarche historique inédite pour ce secteur. Au final, l'étude permet d'y entrevoir l’implantation humaine et de mieux cerner les frontières et influences de tous ordres qui le composèrent voici mille ans. Ce travail permet à la population actuelle de se réapproprier une histoire, une culture et un passé que les vicissitudes du temps ont fini par transformer ou effacer.

     

    ‡ L'ardenne. Des frontières en l'an Mil, Cédric Moulis (dir.), PUN-EUL, 279 p., ill. (15 €).

  • Se défendre en Champagne-Ardenne

    lorraine,champagne,ardenne,défense,militaires,meuse,ardennes,aube,marne,haute marne,patrick demouyDu partage de l'Empire carolingien jusqu'aux grands conflits mondiaux du XXe siècle, la Champagne-Ardenne et les marges occidentales de la Lorraine ont été des régions de frontière et de conflits, dont les stigmates sont encore visibles dans le patrimoine monumental.

    Pour ce défendre contre les périls, nos ancêtres ont mobilisé leurs ressources, leur intelligence et leur foi. Pierre et bois, armes et armures, verbe et prières devaient leur apporter la protection dont ils avaient besoin.

    Les vingt études réunies dans ces actes par le Centre d'études et de recherche en histoire culturelle de l'Université de Reims Champagne-Ardenne ne se limitent pas à l'histoire militaire. Elles abordent aussi la défense des minorités, des usages ou de l'identité nationale, particulièrement sensible entre le baptistère de Reims et le moulin de Valmy.

    Universitaires et membres des sociétés savantes champardenaises et lorraines se sont retrouvés à Sedan pour partager leurs connaissances. Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne et Meuse ont été étudiées dans cet ouvrage d'histoire et de mémoire.

     

    Se défendre en Champagne-Ardenne, Patrick Demouy (sous la dir.), éditions Dominique Guéniot, 2012, 351 p., ill., cartes (35 €).

  • Mirecourt : 3ème Salon du Livre avec la Fédération des Sociétés Savantes des Vosges

    fssv.jpgLa Fédération des Sociétés Savantes des Vosges organise son troisième Salon du Livre qui aura lieu à Mirecourt le dimanche 4 septembre 2011, de 10h00 à 18h00. Ce salon est co-organisé par les Amis du Vieux Mirecourt-Regain.

    Cette manifestation est axée sur l’histoire et le patrimoine régional, et sa particularité sera de déborder largement sur le livre d’art et d’histoire des provinces voisines (Champagne-Ardenne, Franche-Comté). Cette journée sera agrémentée de conférences et d’animations diverses.

    Ce Salon du Livre est ouvert à tous les éditeurs, libraires et associations locales désirant vendre des publications anciennes ou récentes.

     

    ‡ Modalités et bulletin d’inscription ici : invitation salon du livre.doc et bulletin_inscription_SLVL_2011.doc

  • Gens du bois en Haute-Marne

    gens du bois.jpgIl y a cent ans à peine résonnaient encore dans les forêts haut-marnaises, les cris des charretiers, les ahans des bûcherons, le crissement de la scie des scieurs de longs... Des fumées s'échappaient alors des meules de charbon et des feux de diverses loges, huttes et baraques des ouvriers sylvestres. A cette époque, dans chaque village ou presque, oeuvraient bon nombre d'artisans du bois : charrons, scieurs, sabotiers, tonneliers...

    Ce sont ces visages, ces gens du bois, que l'ouvrage fait revivre au fil des pages. Ce sont nos aïeux qui se souciaient bien peu, en ce temps-là, de passer à la postérité.

    La rencontre d'un ancien menuisier avec un cartophile a produit un sympathique ouvrage qui intéressera également les Lorrains ; et en particulier les Lorrains méridionaux dont les échanges économiques étaient nombreux avec la voisine Haute-Marne et le Bassigny.

    Permettez-moi de vous livrer ici un souvenir de famille. Mon arrière grand-père, Paul Salmon, originaire de Fresnoy-en-Bassigny, dans le canton de Montigny-le-Roi, exerça, jusqu'au début du XXe siècle, le dur métier de scieur de long avec son frère Xavier. Ils partaient ensemble durant de longues semaines dans les forêts champenoises et vosgiennes où ils installaient leur chantier ; ils oeuvraient alors pour les compagnies de chemin de fer en fabriquant des traverses. Souvenirs, souvenirs...

    Alors, partez à la découverte de ce monde original des "gens du bois" ! Ils vous apprendront l'humilité et le sens du bel ouvrage.

     

    >> Gens du bois en Haute-Marne, Gilles Fourtier et Bruno Pernot, éditions Dominique Guéniot, 2010, 190 p., nombreuses reproductions de cartes postales anciennes (30 €).

  • Le parc régional naturel du sud-ouest vosgien sur les rails

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    [Vosges Matin]

  • Le Pays des Trois Provinces s'offre aux visiteurs

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    [Vosges Matin | 10.03.10]

  • Le Pays des Trois Provinces s'offre aux visiteurs

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    [Vosges Matin | 10.03.10]

  • « L’Echo des Trois Provinces » étend sa zone de diffusion

    La zone de diffusion du journal d’information associatif couvrant le sud-ouest vosgien, le Bassigny haut-marnais et le nord-ouest de la Haute-Saône, L'Écho des Trois Provinces, va s'étendre à partir du prochain numéro de février 2010.

     

    echo3provinces.jpgC'est la décision prise par les membres du comité de rédaction lors de la récente réunion à Isches.

     

    La présidente, Évelyne Relion, a ouvert la séance devant une vingtaine de personnes habituées du comité de lecture. Elle a évoqué le bilan du dernier numéro sorti début décembre, qui s'avère positif et de bonne qualité. Pour la prochaine livraison, elle proposait d'étendre la diffusion du magazine bimestriel sur la communauté de communes de Bains-les-Bains en s'appuyant sur le projet de parc naturel régional. Les membres ont émis un avis favorable. Sachant que la Codecom du Val de Vôge couvre 13 communes et 5.184 habitants. La photo à la une illustrera un paysage et des articles intérieurs traiteront de ce secteur vosgien. La diffusion supplémentaire concerne 2.000 numéros et sera effectuée par la Codecom. Les élus du Val de Vôge avaient été séduits par l'originalité de ce magazine associatif lors d'une réunion à Viviers-le-Gras concernant le projet de parc naturel régional. Ce futur parc coïnciderait pratiquement au rayon d'action des trois provinces… Ceci explique en partie cela.

     

    D'autres articles traiteront de l'histoire et des hommes des trois départements. La Poste de Bleurville qui célèbre son centenaire, la disette des années 1940 en Saône Lorraine, la vie d'un maréchal-ferrant, le chêne Saint-Evre de Voisey quatre à cinq fois centenaire, la belle voix de Sylvie Hell, l'inauguration de l'église Saint-Brice de Isches restaurée, etc. De nombreuses poésies égayeront les pages. Côté cuisine, le lecteur apprendra aussi qu'au 18ème siècle les plats étaient présentés sur des brancards… Et aujourd'hui sur des canapés !

     

    >> Les prochains rendez-vous : réunion des guides le samedi 16 janvier à 14h30 à la salle des fêtes de Villars-Saint-Marcellin (52) ; conseil d'administration à 14h30 puis comité de rédaction à 17h00 le samedi 20 ou 27 février, à la mairie de Isches (88).

     

    [Vosges Matin | 27.12.09]

  • En Saône Lorraine, une association pour défendre le projet de parc naturel régional

    Elle vient tout juste de faire son apparition dans le paysage vosgien. Le 30 novembre dernier exactement, l'association " Aux sources du Parc " a vu le jour.

     

    L'idée de créer un parc naturel régional dans le sud-ouest des Vosges en association avec la Haute-Saône et la Haute-Marne n'est pourtant pas nouvelle. Elle avait émergé en 2006 lors d'une fête du paysage à Nonville. Marc Benoît, chercheur à l'INRA de Mirecourt, avait alors lancé aux habitants : " Vous ne vous rendez pas compte de la qualité de votre patrimoine. " Il n'en fallait pas plus…

     

    Par la suite, Alain Roussel, conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône, s'est également fait le défenseur de cette idée. Depuis le début de l'année 2009, des réunions ont été organisées afin d'expliquer le projet et surtout de convaincre la population et les élus d'y adhérer. " La première condition de son existence c'est bien l'adhésion ", rappelle Fabrice Cahez. « Il faut battre en brèche les préjugés, un parc ce ne sont pas des contraintes. »

     

    fabrice cahez.jpgL'homme, retraité de l'enseignement depuis juin dernier et parallèlement photographe animalier, a pris la présidence de l'association " Aux sources du Parc ". Celui qui milite depuis plus de 20 ans en faveur de la protection de l'environnement avait envie de s'investir concrètement. " Je ne pensais pas qu'il y aurait une telle mobilisation ", avoue-t-il. Car les réunions d'information ont fait le plein et la toute nouvelle association ne manque pas de bonnes volontés. Réunis en cinq commissions, leur premier travail sera de réaliser un diagnostic initial du patrimoine naturel, humain, économique, bâti… de ce périmètre qui comprend la tête de bassin de la Saône. " L'objectif n'est pas de mettre la nature sous cloche. Nous voulons être promoteurs d'actions positives ", assure Fabrice Cahez.

     

    Normalement, c'est une région qui doit porter un tel projet. Sauf que les trois régions concernées (Lorraine, Champagne-Ardenne et Franche-Comté) ont déjà fait savoir leur peu d'intérêt. Ce sont elles également qui amènent le financement. Alors l'association doit fonctionner à l'envers. C'est-à-dire monter un dossier qui prouve l'adhésion de la population et le bien-fondé d'une telle démarche puis ensuite aller convaincre les trois régions.

     

    Un défi que Fabrice Cahez et toute son équipe sont prêts à relever. Car le périmètre choisi ne manque pas d'atouts. " La qualité des paysages, la forêt, le tissu associatif… ", énumère Fabrice Cahez. Le projet a déjà réussi à fédérer cinq communautés de communes (quatre pour les Vosges et une en Haute-Marne). Celles de Haute-Saône restent à convaincre.

     

    L'association va donc se mettre très rapidement au travail. Des réunions sont programmées dès le début de l'année pour les commissions. " C'est ouvert à tout le monde, à tous ceux qui se sentent concernés pour bâtir quelque chose ", invite le président. Il sait que le travail sera long mais que le résultat bénéficiera aux jeunes générations.

     

    " La création d'un parc est un moyen de dynamiser la ruralité. C'est un label qui va permettre de communiquer, c'est un véritable plus en termes économique et touristique ", ajoute-t-il. Ce n'est donc que le début de l'aventure, que le président espère pouvoir partager avec le plus grand nombre, sans exclusion aucune.

     

    >> Contact : association " Aux sources du Parc ", tél. : 03.29.07.57.84.

    [Vosges Matin | 09.12.2009]