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dien bien phu

  • Les cendres du général Bigeard déposées à Fréjus ?

    Il l’a souvent affirmé, au cours des décennies passées. Le général Bigeard souhaitait que ses cendres soient dispersées à Dien-Bien-Phu, pour retrouver — dans l’éternité — ses compagnons d’armes, morts au combat.

     

    lorraine,toul,général bigeard,vietnam,fréjus,dien bien phuDans les semaines qui suivirent la disparition du Vieux soldat, l’été dernier, les premières démarches de l’État Français buttèrent rapidement sur les atermoiements, les réticences des autorités vietnamiennes. À l’évidence, le chemin s’annonçait difficile, compliqué, semé d’embûches.

     

    Hervé Morin, alors ministre de la Défense, puis Michèle Alliot-Marie et Alain Juppé, qui se sont succédé au Ministère des affaires étrangères, ont eu le dossier en main. Sans résultat probant. Visiblement, le Vietnam fait la sourde oreille. En tout cas, ne montre pas un réel enthousiasme à relayer les dernières volontés du héros de 1954.

     

    Aujourd’hui, l’urne cinéraire est toujours entreposée dans un crématorium lorrain. Pour peu de temps encore. Car la législation est claire. Le réceptacle ne peut rester dans l’établissement plus d’un an. Passé ce délai, il doit être déposé dans une sépulture ou un columbarium, voire scellé sur un monument funéraire ou son contenu dispersé dans un jardin du souvenir. Une solution transitoire va donc être proposée par la famille, en attendant une mesure définitive.

     

    Aujourd’hui, on s’oriente vers une solution qui va sans doute satisfaire les fidèles du général Bigeard : le probable dépôt des cendres au Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus. Un monument composé de plusieurs édifices, dont une nécropole où reposent les corps de 20.000 civils et militaires, et le Mur du Souvenir, long d’une soixantaine de mètres, sur lequel est gravé le nom des 34.000 « morts pour la France » dont la dépouille n’a pas été rapatriée.

     

    Si l’on en croit des proches du général Bigeard, la cérémonie à Fréjus pourrait avoir lieu avant la fin de l’année.

     

    [L’Est Républicain | 08.06.11]

  • Les cendres du général Bigeard toujours en Lorraine

    bigeard.jpg« À ma mort, je souhaite que mes cendres soient larguées au-dessus de Dien-Bien-Phu, où reposent mes camarades ». Cette phrase, le général Bigeard l’a répétée des dizaines de fois, lui qui souhaitait reposer pour l’éternité dans cette terre du bout du monde. Un lieu et un moment (le printemps 1954) où l’ancien des Corps-Francs devint chef de guerre, héros national, symbole du courage et de l’héroïsme.

    Mais six mois après la disparition du militaire le plus médaillé de France, ses cendres sont toujours en Lorraine, dans l’attente d’une autorisation des autorités vietnamiennes. S’il n’est plus question, aujourd’hui, de les disperser au-dessus de l’ex-Indochine qui a vu tant de soldats français mourir - le Vietnam ayant refusé -, elles pourraient reposer, à jamais, dans une urne scellée au pied de la stèle du souvenir, au cœur de l’ancien champ de bataille.

    C’est, en tout cas, le vœu de la famille. « Nous sommes dans l’attente d’une réponse » confient Gaby Bigeard et sa fille Marie-France. « J’ai adressé un courrier au Président de la République l’été dernier. Le dossier est actuellement sur le bureau de Mme Michèle Alliot-Marie, Ministre des affaires étrangères », précise Mme Bigeard.

    [AFP]

  • Le dernier saut de Bigeard : ses cendres larguées au-dessus de Dien Bien Phu

    bigeard.pngToul est en deuil. Avec elle, la France combattante. Le général Marcel Bigeard est décédé le 18 juin à son domicile de la rue François-Vadot, dans le quartier Saint-Evre, à quelques pas de l’ancienne cathédrale. Son épouse Gaby et sa fille Marie-France assistaient le vieux soldat. L'entourage du général Bigeard, a indiqué samedi que ses cendres seraient dispersées au-dessus de Dien Bien Phu, au Vietnam, conformément à sa volonté.

    Fait prisonnier à l'issue de la bataille qui avait mis fin à la présence française en Indochine en mai 1954, le militaire souhaitait ainsi « rejoindre ses camarades tombés au combat ».

    La bataille qui s'est livrée dans cette petite plaine au nord-est du Tonkin, à 20 km de la frontière du Laos et 80 km de la frontière chinoise, a été la plus terrible de la guerre d'Indochine. Environ 4.000 soldats français et près de 10.000 combattants du Viêt-minh - une organisation politique et paramilitaire vietnamienne, créée en 1941 par le Parti communiste indochinois - y ont trouvé la mort. Depuis la défaite française du 7 mai 1954, Dien Bien Phu, est ainsi devenu un synonyme tragique de désastre militaire.

    Les obsèques du général Bigeard auront lieu lundi 21 juin à 15 heures en la cathédrale Saint-Etienne de Toul, sa paroisse natale.