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  • in memoriam colonel Antoine Argoud

    Une pieuse pensée pour le colonel Antoine Argoud né à Darney (Vosges) en 1914 et décédé le 10 juin 2004 à Vittel (Vosges).

    Une messe est célébrée pour le repos de son âme à la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy.

    RIP+

  • La guerre d'Algérie : les combattants français et leur mémoire

    La guerre d’Algérie a mobilisé près de deux millions d’hommes. Ces derniers gros bataillons de la République, engagés pour huit longues années, reviennent avec des séquelles et des blessures qui ne cessent aujourd’hui encore de les hanter. Les sentiments mêlés de honte ou de révolte que suscite ce conflit en soulignent toute l’ambiguïté : cette guerre continue de déranger les consciences.

    Fruit d’une enquête de vingt et un ans auprès de mille témoins et d’une connaissance du terrain, cet ouvrage restitue le vécu et la mémoire de cette dernière génération du feu. Appelés et réservistes, mais aussi professionnels, paras ou légionnaires, livrent ici, souvent pour la première fois, leur vision de cette guerre, que certains estiment avoir militairement gagnée.

    Gêneur qui empêche de commémorer en rond, l’historien ne peut que constater le traumatisme et sa pérennité. Achevé après un dernier voyage en Grande Kabylie, en avril 2015, en compagnie d’un des combattants cités, l'ouvrage nourrit le vœu de guérir les plaies côté français et d’œuvrer à la réconciliation des deux rives de la Méditerranée...

     

    ‡ La guerre d'Algérie. Les combattants français et leur mémoire, Jean-Charles Jauffret, éditions Odile Jacob, 2016, 298 p. (23,90 €).

  • Salan

    salan.jpgAspirant en 1918, Raoul Salan va franchir tous les grades s'offrant à un officier jusquau'aux cinq étoiles de général d'armée. L'Indochine d'avant la Seconde Guerre mondiale est, pour lui, le temps des découvertes : un pays, une population, une civilisation, une passion et les premiers contacts avec le monde du renseignement.

    Le conflit 1940-1945 le trouve partout où un officier peut combattre. Son retour en Indochine est plus déconcertant : il frôlera les sommets de la hiérarchie, sans jamais réunir sur son nom les pouvoirs civil et militaire. Salan ne séduit pas les gouvernements, qui lui refusent renforts et moyens. Après chacun de ses retours en France, il est pourtant jugé indispensable en Indochine ; aussitôt reparti, il redevient suspect aux yeux du pouvoir. Il renâcle mais reste discipliné.

    L'affaire algérienne change tout : il entre pratiquement en rébellion contre les derniers gouvernements de la IVe République pour rejoindre ceux qui appellent au retour du général de Gaulle. Les évolutions de celui-ci, sa démarche incertaine, troublent Salan. Très tardivement, lorsque le chemin tracé conduit de toute évidence à l'indépendance, il choisit l'exil avant d'aller compléter le "quarteron" de généraux révoltés. Après leur échec, il rentre dans la clandestinité et prend la tête de l'OAS ; ce qui le conduira à Tulle dans les geôles de la République...

    L'auteur, Pierre Pellissier, a rédigé la biographie de plusieurs personnages dont Massu, Robert Brasillach ou De Lattre de Tassigny.

     

    ‡ Salan. Quarante années de commandement, Pierre Pellissier, éditions Perrin, 2014, 600 p., ill. (26 €).

  • Nancy : messe pour le colonel Bastien-Thiry le 11 mars pour le 50e anniversaire de son exécution

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    Lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry (1927-1963).

     

    L'association Mémoire des Lorrains nous prie de communiquer : 

    Messe pour le repos de l'âme

    du colonel Jean-Marie Bastien-Thiry

    fusillé le 11 mars 1963

    lundi 11 mars à 18h30

    chapelle du Sacré-Coeur

    65 rue Maréchal Oudinot à Nancy

  • Metz : colloque "Vérités et légendes d'une OAS internationale"

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  • Oran, 5 juillet 1962 : un massacre oublié

    oran.jpg5 juillet 1962 : l'Algérie est officiellement indépendante. Mais à Oran, la liesse et les défilés de voitures chargés de musulmans vont se transformer en un véritable massacre. leur cible : les européens. Il suffira d'un coup de feu, encore sujet à polémiques (a-t-il été tiré par l'OAS ou le FLN ?), pour que la chasse aux pieds-noirs s'ouvre dans toute la ville. On égorge, on tue au revolver ou à la mitraillette, on pénètre dans les magasins et les appartements... Ce massacre fera plusieurs centaines de victimes et de disparus chez les civils européens, le bilan reste inconnu chez les musulmans restés fidèles à la France.

    Après huit années de conflit, d'attentats, de tueries et de pressions psychologiques intenses menées par l'OAS, l'heure est venue de la vengeance. Ceux qui ne meurent pas lynchés sont conduits dans des centres d'exécution de masse. les 18000 militaires français, cantonnés dans la ville, attendront de longues heures avant de recevoir enfin l'ordre d'intervenir. Lorsqu'ils sortent enfin de leurs casernes, les cadavres jonchent la ville... Le massacre du 5 juillet aurait fait près de 700 victimes, dont plusieurs centaines de disparus qui n'ont jamais été recherchés.

    Cinquante ans près ce drame oublié, Guillaume Zeller livre enfin le récit inédit, impartial et précis des événements, en s'appuyant sur des témoignages exclusifs de survivants, de leurs familles, de témoins, et sur des archives inédites, en particulier celles de l'ambassade de France en Algérie. Il révèle tous les tenants et les aboutissants de cette tragédie méconnue.

    L'auteur, Guillaume Zeller, est le petit-fils du général André Zeller, membre des "généraux d'Alger" instigateurs du putsch du 22 avril 1961. Spécialiste de la guerre d'Algérie et journaliste, il est aujourd'hui directeur de la rédaction de Direct 8.

     

    ‡ Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié, Guillaume Zeller, éditions Tallandier, 2012, 224 p. (17,90 €).

  • Darney : en souvenir du colonel Argoud

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    Vendredi 10 juin, pour le 7ème anniversaire de la disparition du colonel Antoine Argoud, ses anciens compagnons de l'Organisation Armée Secrète (OAS) lui ont rendu un hommage à Darney, sa ville natale.

    Après une messe privée célébrée au domicile de la famille Argoud, l'assistance s'est rendue au cimetière communal afin de déposer une plaque sur la tombe du colonel Argoud.

    A l'issue du dépôt de gerbes, le président de l'Adimad (association de défense des anciens de l'OAS), Jean-François Collin, a prononcé un discours. Celui-ci fut prolongé par une déclaration de Jean-Marie Argoud, fils cadet du colonel, dans laquelle il rendit un vibrant hommage à son père et à son action.

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    L'assemblée devant la tombe du colonel Argoud [cliché © H&PB]

  • Le général Bigeard persona non grata à Banyuls

    A la veille d’un anniversaire inscrit dans le cœur et la mémoire des Anciens d’Indochine (la fin de la Bataille de Dien-Bien-Phu, le 7 mai 1954), la polémique fait rage à Banyuls, commune des Pyrénées-Orientales, à propos du général Bigeard, décédé le 18 juin 2010 à Toul.

     

    general-bigeard.jpgLe 15 mai prochain, un rond-point de cette bourgade de 5.000 habitants, prendra le nom de l’ancien secrétaire d‘État à la Défense. Un parachute en bronze, avec le nom du célèbre général, doit y être inauguré.

     

    Décidée par le conseil municipal à majorité UMP, la décision provoque de vives réactions de la part de l’opposition de gauche, à l’approche de l’inauguration. Bref, c’est la guerre à Banyuls, et les esprits s’échauffent, à l’approche du 15 mai ! En toile de fond, le conflit algérien et l’amalgame classique des organisations gauchistes : l’OAS, « le mal du pays » des pieds-noirs, le comportement controversé de l’armée… et le refus de voir le nom du général Marcel Bigeard inscrit sur le rond-point de Banyuls ! Comme si Bigeard devait supporter tous les péchés des relations franco-algériennes.

     

    On le voit, la guerre d’Algérie n’est pas vraiment terminée de ce côté-ci de la Méditerranée.

  • Voyage au coeur de l'OAS

    oas,algérie,guerre,de gaulle,argoud,darneyPour la première fois, un des principaux responsables de l'Organisation armée secrète (OAS) - Jean-Jacques Susini - a confié à l'universitaire et historien Olivier Dard, l'ensemble de ses archives qui sont celles de l'état-major de l'OAS-Algérie, en particulier les échanges de courriers et de nombreux rapports émanant de l'OAS. L'exploitation de ces archives permet de suivre, au quotidien, la vie de cette organisation clandestine du putsch d'Alger (avril 1961) à l'indépendance de l'Algérie (juillet 1962).

    Pour la première fois, il est donc possible de répondre clairement à des questions sur les véritables dirigeants de l'OAS, sur le caractère "fasciste" de l'organisation, sur son financement, sur l'organisation de sa propagande, sur ses moyens de lutte, ses méthodes et leurs résultats, sur son poids dans l'opinion publique.

    L'ouvrage met en outre en perspective la situation de l'OAS alors que la guerre d'Algérie s'achève. Le face-à-face entre l'OAS et l'Etat est saisissant. Les archives éclairent notamment, sur fond de négociation des accords d'Evian, le choix et la mise en oeuvre de la politique de la "terre brûlée". Du côté musulman, l'OAS cherche des relais, en particulier du côté du MNA et du FLN, avec lequel elle signe l'"accord" du printemps 1962.

    L'OAS ne s'est jamais remise de son échec en Algérie. Son effondrement en Afrique du Nord ne signifie pas pour autant sa disparition et le livre retrace ses postérités, de l'attentat du Petit-Clamart contre De Gaulle à la montée du Front National, en passant par l'amnistie des généraux putschistes par Mitterrand.

    Pour les Lorrains, l'ouvrage laisse entrevoir l'engagement et l'action du colonel Antoine Argoud - vosgien originaire de Darney (1914-2004) - au sein de l'OAS où il était connu sous le pseudonyme d'"Albatros".

    L'auteur, Oliver Dard, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paul-Verlaine de Metz.

     

    >> Voyage au coeur de l'OAS, Olivier Dard, éditions Perrin, collection Tempus, 2011, 533 p. (11 €).