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  • "Le Roum", le spahi du général de Gaulle

    Le XXe siècle recèle encore des personnages extraordinaires à découvrir, des héros au sens propre auxquels l’Histoire n’a pas rendu justice.

    Le « Roum », illustre spahi et spécialiste de la reconnaissance militaire, fait assurément partie des plus étonnants.

    Compagnon de guerre du général de Gaulle, officier hors pair et personnalité hors norme, le général-comte Nicolas Alexandre Roumiantzoff, a vécu tous les embrasements du XXe siècle, avec une fougue, une liberté d’esprit et un humour peu communs, qui sont sa signature. Ce fils d’un général du tsar Nicolas II tué au champ d’honneur durant la deuxième guerre des Balkans et immigré en France lors de la révolution russe de 1917, a joué un rôle de premier plan dans la victoire des Alliés et a toujours été présent aux rendez-vous de l’Histoire. Ce guerrier, que le général de Gaulle appelait amicalement « le Roum », a connu les fastes du Paris des années 30, la Légion étrangère, les geôles espagnoles de Ceuta, dont il s’évade spectaculairement pour rallier la France Libre, la bataille d’El-Alamein, pour arriver le premier en août 1944 au pied de l’Arc de triomphe, avec le 1er régiment de marche de spahis marocains de la 2e DB. Il contribua également, à la tête de ses spahis, à la libération du sud-ouest des Vosges lors de la bataille de Dompaire les 13 et 14 septembre 1944 ; Darney, Contrexéville et Vittel lui doivent leur libération.

    Son fils, Nicolas Pierre Roumiantzoff, rend toute sa grandeur à ce héros méconnu de la Libération, personnage inouï d’un siècle tourmenté, dans lequel il n’a cherché, au-delà de la gloire et des honneurs, qu’à accomplir en soldat ce que l’Histoire attendait de lui.

     

    ‡ "Le Roum". Le spahi du général de Gaulle, Nicolas Pierre Roumiantzoff, Le Cherche Midi éditeur, 2018, 271 p., ill., cartes, 19,50 €.

     

  • Vittel (88) : expo' "Le chemin de fer autour de Vittel"

  • Les trains des stations thermales de l'Est

    Dès le milieu du XIXe siècle en France, les cures thermales attirent une clientèle aisée – aristocratie, grande bourgeoisie – qui part « prendre les eaux » chaque année, utilisant pour cela le chemin de fer qui irrigue progressivement le territoire. Après la Première Guerre mondiale, l’accès aux soins thermaux est élargi, permettant aux villes concernées de prendre leur essor. Les trains directs mis en place par les compagnies ferroviaires offrent un confort et des repas de qualité, tandis que les gares sont dotées d’un style architectural et d’un standing en accord avec les villes desservies. Traction vapeur, puis diesel, puis électrique… Quel que soit le mode de traction utilisé, les « trains des eaux » emmènent année après année leurs passagers au coeur de paysages bucoliques, gages d’un séjour revitalisant, par exemple, dans le Grand Est ou en Auvergne.

    En France, dès le Second Empire, le développement des villes thermales est rapide et important, grâce à la fréquentation d’une clientèle aristocratique et de la grande bourgeoisie. De 1850 à 1870, le nombre des visiteurs des stations thermales triple, passant de 100 000 à 300 000 visiteurs. Un flux qui enrichit les régions et provoque des transformations locales d’aménagement et de modes de vie, auxquelles l’arrivée du chemin de fer n’est évidemment pas étrangère. L’essor des villes d’eaux s’accentuera par la suite, après la Première Guerre mondiale, grâce à une démocratisation de ces soins prodigués dans les villes d’eaux : on boit de l’eau, on s’en asperge, on s’y baigne sur prescription médicale… Les compagnies de chemin de fer vont très tôt s’intéresser à ces voyageurs saisonniers en leur garantissant, pour le voyage qui dure souvent plusieurs heures, des dessertes de qualité et un confort à la hauteur de leurs attentes. Des trains directs au départ de Paris sont assortis d’une restauration raffinée, les gares affichent une architecture et un standing en accord avec les villes desservies.

    Les cheminots, qu’ils travaillent à bord des trains ou dans les gares, assurent l’organisation de ce trafic régulier, répété d’une année sur l’autre. Partant de la capitale, les « trains des eaux » emmènent leurs passagers vers des paysages bucoliques. Ces curistes, libérés de leurs contraintes habituelles le temps de leur séjour, ont la garantie d’un séjour bénéfique, effectué au calme, dans un cadre verdoyant et offrant des loisirs distrayants : concerts, opéra, opéracomique, théâtre, casino, golf, tennis, polo… Après la Seconde Guerre mondiale, la toute neuve Sécurité sociale prend en charge des cures thermales : le thermalisme s’ouvre alors au plus grand nombre, une nouvelle clientèle apparaît. La traction vapeur, utilisée dans un premier temps pour faire circuler ces trains, cédera la place au diesel au milieu des années 1960, lui-même étant remplacé plus tard par l’électrique.

    Le Train des eaux a circulé jusqu’en 1970, puis les liaisons ferroviaires accélérées et le TGV doté de bonnes correspondances ont permis le développement de nombre de stations thermales. Dans leur nouvel ouvrage, Paul-Henri Bellot et Didier Leroy décrivent le rôle décisif du chemin de fer dans le développement et la promotion des villes thermales de l’est (Bourbonne-les-Bains, Contrexéville, Vittel, Luxeuil-les-Bains, Plombières-les-Bains, Bains-les-Bains, Martigny-les-Bains, Gérardmer, Bussang) et de l’Auvergne.

    Attention au départ ! Et n'oubliez pas ce beau livre qui vous fera revivre la belle épopée des trains des villes thermales de notre région !

     

    ‡ Les trains des stations thermales - Est et Auvergne, Paul-Henri Bellot et Didier Leroy, La Vie du Rail éditeur, 2017, 175 p., ill. (49 €).

  • Vittel : histoire de sources...

    Beaucoup de Vittellois connaissent l’existence de la petite source située à proximité du parc à vélo, mais peu en connaissent le nom. Deux passionnés de patrimoine local ne sont pas d’accord sur le sujet.

    Source du Curé ou source des Yeux, quel est le véritable nom de la source qui émerge d’un petit monticule rocheux à l’entrée du parc thermal ? Si elle est connue de certains Vittellois, très peu en sait le nom. Et sur place, rien ne l’indique.

    Jusqu’à ce jour, Jacqueline Verrier, présidente de la Maison du patrimoine, n’avait aucun doute, « Il s’agit de la source du Curé ! C’est ce qu’affirment les transmissions orales parvenues jusqu’à nous. Ce que confirment d’ailleurs plusieurs ingénieurs chez Nestlé interrogés sur le sujet ».

    Mais c’était sans compter sur le travail de recherche effectué récemment par un autre féru de patrimoine local, Gilbert Salvini. Après un épisode de fortes intempéries, des habitants se sont interrogé sur l’origine d’un point d’eau né au pied d’arbres, non loin de l’entrée du parc thermal. Le même phénomène s’est reproduit en novembre dernier. Gilbert Salvini est alors remonté jusqu’à sa source, dissimulée par un bouquet d’arbres, à quelques mètres du grillage entourant la location de vélos.

    Le féru d'histoire locale se lance alors dans d’intenses recherches. Outre une étude minutieuse du cadastre, il décortique l'Histoire de Vittel, création d’une ville thermale, écrit par le docteur Pierre Bouloumié en 1925. Le livre référence en la matière ! « Pour moi, cela ne fait aucun doute ! La description qu’il fait de cette source correspond parfaitement à la source des Yeux ». Et de citer les écrits en question, « une source était connue dans le pays sous le nom de source des Yeux. Elle coulait dans les rochers et tombait dans la prairie », Alors que la source du Curé provenait d’un captage au faible débit, et probablement située désormais sous la première partie de la galerie thermale selon le membre du Cercle d’études de Contrexéville.

    Très amical et tout en sourires, un échange s’est alors ouvert entre les deux pointures d’histoire thermale. « Peut-on imaginer que Pierre Bouloumié ait pu se tromper de nom ? Il a écrit son livre plus de 30 ans après cette histoire de source. Mystère, mystère » s’interroge Jacqueline Verrier. Ce que réfute Gilou Salvini, « Pierre Bouloumié n’a pu se tromper. Il est trop précis dans les localisations et surtout dans les descriptions qu’il en fait. Et qui correspondent aux emplacements bien ciblés. Même 30 ans après la découverte des sources, le souvenir de chaque endroit était trop bien renseigné pour les confondre. De plus, il a eu l’occasion de les revoir ces sources, l’une alimentant les bains l’autre coulant dans ses rochers. Et en tant que médecin, il connaissait les vertus prêtées à ces deux sources ».

    Le débat sur le nom de cette source méconnue est désormais ouvert.

    [d'après Vosges Matin]

  • Journal du camp de Vittel

    Le 14 août 1942, Hannah, l’épouse d’Yitzhak Katzenelson, l’un des plus grands poètes juifs du XXe siècle, et leurs deux plus jeunes garçons sont convoyés vers Treblinka depuis le ghetto de Varsovie. Katzenelson et son fils aîné, Zvi, en réchappent et travaillent quelques mois dans un atelier allemand situé dans les décombres du ghetto. Sans illusion sur le sort réservé à sa femme et ses enfants, Katzenelson cesse alors d’écrire. 

    Grâce à la Résistance juive qui cherche à le protéger, il obtient des faux papiers du Honduras qui lui permettent de quitter la Pologne. Le 22 mai 1943, Katzenelson et son fils sont envoyés au camp de Vittel, dans les Vosges ; un camp installé dans l'hôtel Providence pour ressortissants civils de pays ennemis (essentiellement anglo-saxons) détenus par les Allemands comme éventuelle monnaie d’échange.

    Miné par une terrible dépression, Katzenelson écrit quelques lignes dans son Journal puis se mure dans le silence. Ce n’est qu’à la veille de l’anniversaire de la liquidation du ghetto de Varsovie, en juillet 1943, qu’il commence à véritablement tenir son Journal qui, bien qu’il ne court que sur deux mois, constitue un document d’une rare intensité. Voici le témoignage d’un homme brisé qui survit dans un entre-deux de la mort.

    En septembre 1943, les 173 derniers détenus du camp de Vittel sont dirigés vers Drancy puis, le 29 avril 1944, à Auschwitz. Dont Katzenelson et son fils. Son Journal de Vittel sera sorti clandestinement du camp et c'est ainsi qu'il est parvenu jusqu'à nous. Reflet de la lutte d'une victime de la barbarie nationale-socialiste, le Journal est aussi un témoignage poignant de la vie dans le camp vosgien et sur la Shoah en Pologne.

     

    ‡ Journal du camp de Vittel, Yitzhak Katzenelson, éditions Calmann-Lévy, 2016, 234 p. (20 €).

  • Là où rêvent les étoiles

    Au XIXe siècle, il y eut une nouvelle génération de bâtisseurs de cathédrales. Ils travaillaient l’acier, le fer et le cuivre aussi bien que la pierre, partaient à l’assaut du ciel comme on ne l’avait jamais rêvé avant eux. Leur magie s’appelait « ingénierie », et leurs réalisations prenaient la forme de ponts et viaducs impossibles, d’usines, de gares, de charpentes aux dimensions prodigieuses, de statues et de tours métalliques géantes. Ces hommes vénéraient tous le même dieu, et le nommaient 'Progrès'. C’est à eux qu’Éric Marchal, romancier vosgien, rend aujourd’hui hommage dans cette époustouflante histoire de famille, d’amitié et de génie humain.

    Juin 1863. Dans l’immensité désertique de la plaine d’Andalousie, deux hommes aux tempéraments opposés mais unis par la passion du progrès vont se rencontrer. L’un, Clément Delhorme, pionnier des vols d’altitude en ballon, est à l’origine des premiers modèles de prévision météorologique. L’autre, Gustave Eiffel, jeune ingénieur ambitieux, qui vient de se marier, rêve de s’établir à son compte comme constructeur. À partir de ce jour, les deux génies vont lier leurs destins et leurs rêves de records.

    Delhorme intègre le monde dans une immense équation dont il tente de résoudre toutes les inconnues pendant qu’Alicia, sa femme, s’occupe de la rénovation des palais à l’abandon de l’Alhambra. La naissance de leurs trois enfants aux caractères si différents façonnera la destinée de cette famille singulière, pendant qu’Eiffel forgera la sienne comme un mythe, du pont Maria Pia à la tour qui portera son nom, ainsi qu’à la statue de la Liberté.

    Entre Paris et Grenade se déploient les destins croisés de ces deux familles qui vont connaître l’enchantement du progrès, dans un tourbillon de découvertes et d’inventions qui ont fait de cette période le socle de notre modernité, où les seules limites étaient celles de l’imagination.

     

    ‡ Là où rêvent les étoiles, Eric Marchal, éditions Anne Carrière, 2016, 733 p. (24,50 €).

  • Toutes ces choses à te dire

    A découvrir le dernier roman de la Vosgienne Frédérique Volot.

    Ettore se remémore sa longue vie : l'enfance, l'exil, le coup de foudre pour Lucie, jolie Vosgienne, la guerre qui entraînera séparations et retrouvailles. Son histoire, Ettore veut la transmettre à sa petite-fille adorée. « Toutes ces choses à te dire... » Quel terrible secret veut-il lui confier avant de mourir ?

    Très jeune, Ettore a connu la douleur, la séparation, l'exil. En 1930, son violon sous le bras, il doit quitter les siens et son pays, l'Italie. Les reverra-t-il un jour ? A Nancy, son talent de musicien lui vaut une place dans un orchestre ; et sa chance, la rencontre à Vittel de Lucie, adorable serveuse dans une pâtisserie de luxe. Des blessures du passé aux promesses de l'avenir, les jeunes gens traverseront d'autres épreuves : la guerre, la déportation, le sort réservé aux étrangers... Une vie de labeur aussi dans le sud de la plaine des Vosges, entre Villotte, Martigny-les-Bains, Vrécourt...

    Des décennies plus tard, Ettore, le coeur fatigué, a une dernière volonté : revoir sa petite-fille chérie, la fougueuse Ange, partie vivre à Moscou. La jeune femme est la seule à pouvoir reconstituer l'histoire de sa famille morcelée, aux fantômes ressuscités.

    Toutes ces choses à te dire... Avant qu'il ne soit trop tard.

     

    ‡ Toutes ces choses à te dire, Frédérique Volot, Presses de la Cité, 2016, 346 p. (21 €).

  • Pays de la Saône vosgienne : vers une super communauté de communes ?

  • Vittel (88) : la Croix Blanche restaurée

  • La chapelle Saint-Louis de Vittel

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    L'histoire de la chapelle Saint-Louis, située dans le parc thermal de Vittel, se confond avec celle de la famille Bouloumié qui contribua à la création et au développement de la station thermale vosgienne de Vittel.

    Architecture, vitraux dédiés aux différentes étapes de la vie du roi saint Louis (Louis IX) et à la famille du fondateur de la station, Louis Bouloumié, la dévotion à Notre-Dame de Bon Remède, dévotion mariale locale, sont amplement détaillés dans cet ouvrage publié à l'occasion du 100ème anniversaire de la chapelle fêté en 2013, et en cette année du 800ème anniversaire de la naissance de Saint Louis.

     

    ‡ La chapelle Saint-Louis de Vittel, René et Colette Thivet, éditions Association Saint-Privat, 2014, 120 p., ill., plans (25 € + 5,35 € de port).

  • Vittel (88) : la chapelle Saint-Louis prépare son centenaire

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    [Vosges Matin]

  • Vittel (88) : histoire d'une architecture, la galerie thermale

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  • La Vierge-Folle

    volot_0001.jpgEn 1861, sous l'impulsion du baron Haussmann et de l'empereur Napoléon III, Paris se transforme. Dans le parc Monceau, qui doit être inauguré le 13 août de cette même année, on s'active. Et on découvre le cadavre d'une femme, horriblement mutilé. Dans sa main, un mot adressé à l'empereur.

    L'enquête est confiée à Achille Bonnefond, homme de la haute société parisienne, considéré comme le meilleur spécialiste des affaires criminelles à Paris, et écouté de l'empereur lui-même.

    Avec l'aide de Baise-la-Mort, ancien brigand rangé des affaires reconverti en chiffonnier qui le guide dans les bas-fonds de "Paname", notre enquêteur part à la recherche de l'identité de cette femme sans visage. Il apprend qu'on la surnommait la "Vierge-Folle", qu'elle était tireuse de cartes et cachait un passé bien mystérieux. Il en reconstituera la lente descente aux enfers.

    L'auteur, Frédérique Volot, née à Vittel, a publié plusieurs romans avec la Lorraine et les Vosges pour cadre principal, notamment Le rucher du Père Voirnot et Pour l'honneur de Blanche.

     

    ‡ La Vierge-Folle, Frédérique Volot, éditions Presses de la Cité, coll. Terres de France, 325 p. (19,50 €).

  • Vittel - 26 août : 28ème Salon des collectionneurs

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  • Des auteurs lorrains à succès

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    Catherine Guyon, auteur de Jeanne d'Arc en son église paru aux éditions Gérard Louis, dédicacera son ouvrage samedi 28 janvier 2012 à partir de 14h30 à la librairie Siloë, 26 rue Saint-Léon à Nancy (à côté de l'église Saint-Léon, derrière la gare).

     

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    [L'Est Républicain]

  • Culture des villes d'eau

    villes d'eau.jpgAvant l'aspiration à la démocratisation des loisirs, avant le tourisme de masse, des lieux singuliers semblaient maintenir l'illusion d'une culture européenne commune aux élites : les stations thermales.

    Certes, l'aristocratie ne constituait pas l'essentiel de la clientèle mais, à l'occasion des cures, de braves bourgeois se plaisaient à penser fréquenter les têtes couronnées et les familles princières et à retrouver, dans un microcosme choisi, la fine fleur des élites européennes.

    Une histoire culturelle comparée des villes d'eau doit ainsi combiner une approche de réalités et de mythes. L'équipe du Cercle (Centre de Recherche sur les Cultures et les Littératures Européennes), constituée d'universitaires nancéiens, en partenariat avec les sociétés savantes locales de stations thermales vosgiennes de Bains-les-Bains, Contrexéville, Martigny-les-Bains, Plombières-les-Bains et Vittel, a pu ainsi rassembler, dans ce cahier collectif, des réflexions comparées sur un moment où, en Europe, du XVIIIe siècle à la Belle Epoque, le nationalisme parfois belliqueux a semblé pouvoir se dissoudre dans l'eau... thermale.

     

    ‡ Culture des villes d'eau, Didier Francfort et Antoine Nivière (sous la dir.), PUN, 2011, 141 p., ill. (15 €).

  • Le soleil sous la soie

    lorraine,eric marchal,vittel,le soleil sous la soie,medecin,chirurgien,duc de lorraine,leopold,charles vA l'aube du XVIIIe siècle, un des plus petits états d'Europe, le duché de Lorraine et de Bar, se relève lentement des suites de la guerre de Trente Ans et de l'occupation française, dans l'espoir de connaître une génération de paix.

    Nicolas Déruet est maître chirurgien ambulant. Emprisonné à la suite d'une opération durant laquelle le patient est décédé, il est obligé de s'exiler dans les armées de la coalition en guerre contre les Turcs, dont fait partie d'ailleurs le duc en exil Charles V. De retour à Nancy, il développera son art à l'hôpital Saint-Charles et n'aura de cesse de laver son honneur. Des campagnes lorraines aux steppes hongroises, des hôpitaux militaires aux ors des palais royaux, il connaîtra le destin hors norme d'un homme guidé par la passion de la chirurgie et déchiré par le choix impossible entre deux femmes que tout oppose : l'accoucheuse Marianne Pajot et Rosa, marquise de Cornelli.

    Dans cette épopée romanesque, le Vosgien Eric Marchal s'empare d'un thème passionnant, la rivalité féroce entre médecins et chirurgiens. Il nous convie aux opérations que réalise son héros, Nicolas Déruet, toutes tirées de cas réels, documentés par les comptes rendus de l'Académie royale de chirurgie.

    Eric Marchal vit à Vittel. Il est l'auteur en 2009 d'un premier roman Influenza (2 tomes)  remarqué par le monde littéraire.

     

    ‡ Le soleil sous la soie, Eric Marchal, éditions Anne Carrière, 2011, 630 p. (22,50 €)

  • Un Vittellois ordonné prêtre en la cathédrale de Saint-Dié

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  • Des révélations sur la fondation de la station thermale de Vittel

     

    vittel.pngEn marge de la causerie du Cercle d'Études de Vittel donnée le 21 avril sur la naissance de la station thermale de Vittel (1850 – 1860), Gilou Salvini précise que Monsieur Guy de la Motte-Bouloumié, qui a assisté à cette conférence, avouait avoir beaucoup appris sur cette période et sur les activités de son ancêtre Louis Bouloumié, fondateur de la station thermale de l'ouest vosgien.

    Gilou Salvini nous présente, dans le document ci-dessous, dix révélations fruits de ses propres recherches, qui n'étaient pas connues jusqu'alors sur la fondation de la station thermale de Vittel.

    Consultez le document ici : Naissance station Vittel.pdf

  • 130 ans de chemin de fer à Vittel : le Train des Eaux

    Le Cercle d'études de Vittel et de sa région propose une conférence

     

    Le 19 mai 2011 à L’Alhambra de Vittel

     

    130 ans de chemin de fer à Vittel : le Train des Eaux

     

    Présentée par M. Didier Leroy, collaborateur des éditions de La Vie du Rail

     

    vosges,vittel,gare,sncf,train des eaux,station thermaleLa vie des Vittellois a changé radicalement avec l’arrivée du chemin de fer en 1881. Le train a servi à tous à un moment de son existence ; la gare est un lieu mythique, fait d’arrivées et de départs, opérés grâce à la discipline des employés de la Compagnie de l’Est, incarnée par leur bel uniforme aux broderies de feuilles de chêne d’Amérique.

     

    Vittel, avec le développement du thermalisme, va amplement profiter des trains qui arrivent du Nord par Nancy et du Sud par Chalindrey, et surtout des liaisons directes de et pour Paris, avec le célèbre « Train des Eaux » et son wagon-restaurant de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits. Vittel va se doter en 1927 d’une nouvelle gare hors du commun. Le développement des eaux minérales va accroître, dans les années cinquante, le trafic des marchandises.

     

    Didier Leroy fera revivre cette longue et riche histoire du chemin de fer à Vittel et dans ses environs. Spécialiste de l’histoire ferroviaire, il a déjà publié avec un Vittellois, Paul-Henri Bellot, plusieurs ouvrages sur le sujet.

     

    ‡ Conférence de M. Didier Leroy, jeudi 19 mai 2011 à 20h30 au Centre culturel de l’Alhambra de Vittel.

     

    ‡ Entrée libre et ouverte à tous.

     

    [Cliché : le Train des Eaux en 1955 avec voitures directes Mirecourt-Vittel-Contrexéville-Paris-Est, © E. Brulé/LVDR]

  • Révélations sur l'histoire de la station thermale de Vittel

    CAUSERIE DU CERCLE D'ÉTUDES DE VITTEL

    JEUDI 21 AVRIL 2011 - 20h30

    SALLE DE L'ALHAMBRA – VITTEL

     

    ENTRÉE GRATUITE

     

    1850 – 1860 NAISSANCE DE LA STATION THERMALE DE VITTEL

     

    Par Gilou SALVINI,

    Président du Cercle d’études locales de Contrexéville

     

    Ce n'est pas à une énième présentation de l'historique de la station thermale à laquelle vous invite Gilou Salvini ; il vous propose de véritables révélations et des détails inédits.

     

    vosges,vittel,contrexéville,gilou salvini,cercle d'études locales,station thermaleOn croyait qu’une grande partie des documents se rapportant aux origines de la station thermale avait été égarés ou détruits. Or, Gilou Salvini a mis la main aux Archives départementales des Vosges sur plusieurs dossiers qui n'ont pas tous été exploités. Ils ont permis de documenter et d'éclairer de nombreux points importants de cette histoire comme, par exemple : Bouloumié, est venu en cure à Contrexéville pour la première fois en 1850, et non en 1852, qui fut l'année de sa troisième cure ; en 1852, le mirecurtien Charles Pommier, analysait l'eau de la source Gérémoy de Vittel, pour une thèse soutenue en 1853 et publiée en janvier 1854 ; Bouloumié a acheté deux sources en 1854, l'une le 13 décembre à Vittel, l'autre le 24 décembre à Mandres-sur-Vair ; comment lui est venue cette idée d'acheter des sources d'eau minérale pour les exploiter ; qui était Charles Rifflard, et pourquoi a t-il vendu le terrain de Vittel avec la source ; les fiches de police concernant Bouloumié et les mentions de sa présence à Contrexéville ; Bouloumié a inventé un ingénieux système destiné à embouteiller l'eau minérale ; la généalogie des Bouloumié, due à Guy de la Motte-Bouloumié, déposée aux ADV, etc.

     

     

    ‡ Plus d'infos : Vittel_Conf.pdf

  • Vittel : fouilles archéologiques à l'hôtel des Thermes

     

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    [Vosges Matin]

    >> Complément d'infos : fouilles_hotel des thermes_vittel.pdf

  • La fontaine de Gérémoy

    fontaine de gérémoy.jpgAnnées 1850. Fille rebelle d'un notable de Vittel, Marie-Amélie trouve un emploi dans l'établissement de soins de la station thermale naissance, initiative qui lui vaut d'être envoyée au Carmel de Dijon.

    A la mort de son père, elle reprend du service dans le centre de cure devenu très prisé. Là, Jules Darriaud, médecin déjà marié, la séduit. De leur liaison naît Julie, placée en nourrice loin de sa mère, qui se battra pendant des années pour revoir sa fille. Julie sera élevée en pension, deviendra institutrice, puis comédienne à Paris, et n'apprendra que bien plus tard la vérité sur ses origines. S'installant finalement à Vittel, la jeune femme s'engagera au service des autres pendant la Seconde Guerre mondiale.

    A travers le destin tumultueux de deux femmes volontaires, c'est un siècle d'histoire que Gilles Laporte déroule sous nos yeux dans son dernier roman. Deux beaux portraits de femmes indépendantes avec, en toile de fond, l'histoire de Vittel qui deviendra l'une des stations thermales les plus huppées d'Europe.

     

    >> La fontaine de Gérémoy, Gilles Laporte, Presses de la Cité, 2011, 444 p. (21 €).

  • Vittel et la famille de Ligniville

    blason ligniville.jpgGilbert Salvini, président du Cercles d'études locales de Contrexéville, donnera une conférence au Cercle d'études de Vittel jeudi 20 janvier 2011 sur le thème "Quand le Petit Ban de Vittel était de la seigneurie de Lignéville".

    Conférence famille de Ligniville.pdf

    Gilou Salvini a reconstitué l'arbre généalogique de la famille des Ligniville, dont il existe encore des descendants actuellement. Cette généalogie est particulièrement complexe. Tout aussi complexe est la seigneurie féodale de Lignéville, La Malmaison et Vittel qui est restée jusqu'en 1789 l'apanage des descendants de la branche aînée des Ligniville.

    Le conférencier s'est appuyé sur les recherches effectuées par dom Calmet mais aussi par Georges Poull, et les a complétées par des recherches approfondies dans les fonds d'archives départementales à Epinal et Nancy... et même en Italie, à Turin !

    Gilou Salvini livrera une partie de cette vaste histoire. Des recherches et des recoupements sont encore nécessaires pour restituer une histoire exhaustive de cette célèbre, mais méconnue, famille de Ligniville et sa présence en terre vitteloise.

    >> Conférence "Quand le Petit Ban de Vittel était de la seigneurie de Ligniville", par Gilbert Salvini, jeudi 20 janvier 2011 à la salle de l'Alhambra de Vittel. Entrée gratuite.

  • Vosges, terre de tourisme

    vosges tourisme.jpgLes racines du tourisme sont parfois à rechercher bien avant que le terme de "touriste" ne soit introduit dans la langue française. Dans les Vosges, dès 1500, d'après les sources conservées, de premiers voyageurs vinrent goûter à cette terre riche d'eaux thérapeutiques, d'abbayes rayonnantes et de bon air.

    Spectacle et ressources de la montagne, sites historiques, vie des eaux deviennent le socle de l'attractivité du département. Grâce aux sociétés de promenades, dès 1875, aux syndicats d'initiative et aux guides nationaux et régionaux, les villes et les vallées des Vosges, vantées par les couleurs clinquantes des affiches des Chemins de fer de l'Est, s'ouvrent à un afflux nouveau. Le réseau routier et ferré accompagne ce formidable essor jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et draine aristocrates et curistes, érudits ou marcheurs attirés par la "ligne bleue" des Vosges.

    Avec les congés payés en 1936, place à toutes les formes du tourisme populaire ! Colonies de vacances, campings, auberges de jeunesse, refuges, gîtes ruraux, villages de vacances fleurissent. Apparus avec le siècle, ski et sports de glisse prennent leur plein développement, consacrant la "double saison" caractéristique des Vosges.

    Autour des contributions de plus de dix auteurs, cet ouvrage fouille dans le riche passé de ce territoire jusque vers 1500, et retrace, sur cinq siècles, grâce aux journaux de voyage, affiches, carnets de dessins, guides, photographies, cartes postales, l'histoire d'une activité devenue un pilier économique du département des Vosges.

    Alors, bon voyage dans nos Vosges !

     

    >> Vosges, terre de tourisme. Du siècle de Montaigne à nos jours (1500-2000), Isabelle Chave (sous la dir.), Conseil général des Vosges/Archives départementales des Vosges, 2010, 187 p., ill., cartes (18 €).