Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

robert doisneau

  • Robert Doisneau au château de Malbrouck

    Le château de Malbrouck (Moselle) présente une exposition riche de tirages inédits Doisneau dévoilant ainsi l'oeuvre du photographe dans sa complexité.

    lorraine,moselle,château,malbrouck,robert doisneau,conseil général de la moselle, philippe claudelC'est  donc  à une exposition inédite et judicieuse que nous convie le château de  Malbrouck. Riche  de  quelque 300 photos réalisées entre les années 1930 et les années 1990 déroulées dans un ordre chrono-thématique, cette rétrospective donne à voir une facette inédite du travail de Robert Doisneau. Trop longtemps relégué à ses portraits  d'enfants et à ses mises en scène facétieuses devenues anecdotiques au fil des années, l'homme apparaît ici dans toute sa complexité auteur d'une oeuvre beaucoup plus sombre qu'il n'y paraît. Certes,  il  y a là les photos du « Baiser de l'Hôtel de Ville », le portrait de Prévert  et  son  chien, et ce cancre, le regard fixé sur l'horloge de sa classe. Mais  c'est  pour mieux amener le public à découvrir autre chose. Et notamment ces reportages réalisés en Meurthe-et-Moselle  dans les années 1950-1960.

    Mandaté  par un journal syndical, Robert Doisneau était descendu au fond de la mine  avec  les mineurs. Il les avait ensuite suivis chez eux pour témoigner de leur quotidien, de  leurs conditions de vie, de la pénibilité de leur métier. Autant de portraits graves. Les hommes, très dignes, n'y apparaissent pas moins fiers  de  leur  travail,  de leurs familles. Et c'est tout à l'honneur de cette exposition qui, au final, brosse un portrait beaucoup plus juste du photographe.

    Un remarquable catalogue accompagne cette exposition.

     

    ‡ Robert Doisneau, catalogue de l'exposition présentée au château de Malbrouck, 10 avril - 28 août 2011, collectif, Conseil général de la Moselle / Serge Domini éditeur, 2011, 240 p., ill., préface de Philippe Claudel (25 €).