[Est Républicain]
lorraine - Page 84
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Nancy : dans la dernière demeure des ducs de Lorraine
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Nancy : colloque "Emile Coué et sa méthode", 2-3-4 septembre 2011
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville : faïences et bénitiers de chevet
[Vosges Matin]
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La Nouvelle revue lorraine n° 9 : hommage à l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine
Jean-Marie Cuny, dans la livraison estivale de La Nouvelle revue lorraine, rend hommage, dans sa Lettre aux lecteurs, à Monseigneur de Lorraine - Otto de Habsbourg-Lorraine - décédé le 4 juillet dernier et inhumé à Vienne le 16 juillet. Notre duc de Lorraine et de Bar est resté fidèle jusqu'au bout à la Lorraine de ses ancêtres. Il méritait bien un hommage de la NRL à laquelle il était très attachée. Un article relatera dans le numéro d'automne les obsèques solennelles du fils du dernier empereur d'Autriche et roi de Hongrie.
Ce sommaire estival est riche d'une variété d'histoires et d'anecdotes sur la Lorraine. De quoi partir à la découverte de notre région depuis chez soi :
- La métallurgie vue par le peintre Jean Kempf
- Visite de Toul en 1834
- Elle s'évadait... dans les journaux
- Anecdotes notariales
- Un abbé mîtré de l'ordre des Prémontrés
- Les Masson, de Gondrexange, et la "Maison des cigognes"
- L'enterrement du cochon
- Les Hautes-Vosges du Joël Couchouron
- Les Eparges
- Henri Poincaré, Michelson et Einstein
- Les inscriptions sur les linteaux de portes
- Guinkirchen et ses croix
- A Ceintrey, un atelier de menuisiers au XIXe siècle : les Marion
- La chapelle Saint-Fiacre de la cathédrale de Nancy
... Et les traditionnelles rubriques : les info's lorraines en vrac, les livres...
‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie (le numéro : 6,50 €) ou par abonnement en envoyant ses coordonnées postales et son règlement (36 € / 6 numéros) à : Jean-Marie Cuny, La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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Fête de La Mothe le 21 août 2011
Fête de La Mothe - Dimanche 21 août 2011
Le programme
Une buvette sera à votre disposition toute la journée
* En matinée *
- 10 H 00 et 10 H 30 : les étapes de la construction de la porte souterraine et sa restauration (chaque visite est limitée à 50 participants)
Inscription préalable au 03 25 01 70 90 ou au stand de l'accueil le jour de la fête
Contribution : 1 € au profit de la restauration
- 11 H 00 : brève présentation de l'histoire de la ville, suivie de deux circuits de visite (au choix) :
- le château, la grand-rue et la collégiale
- le front sud de l'enceinte
Contribution : 1 € au profit de la restauration des vestiges
* Vers 13 h *
Déjeuner Lorrain sous chapiteaux
Réservation auprès de M. François Chapitel au 03 25 01 70 90 ou M. Pierre Amouriq au 03 25 01 72 01
Possibilité aussi de réserver sur place au stand d'accueil.
* L'après midi *
- La Troupe Les Lames d'en Temps en tenue médiévale, raviront grands et petits tout au long de l'après midi (www.lames-d-en-temps.fr)
- Démonstration de plusieurs artisans (bois, pierre...)
- Exposition de généalogie des descendants des habitants de La Mothe
- Stand de l'Association pour La Mothe : vente de livres, affiches, revues (dont le dernier Bulletin de La Mothe n° 3)
* En soirée *
- Barbecue et bal champêtre
- Feux d'artifice
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"Poussières de craie et tableau noir. L'école d'autrefois"
Le Musée de la Tour aux Puces de Thionville accueille jusqu'en septembre 2011 une intéressante exposition sur l'école d'autrefois intitulée "Poussières de craie et tableau noir".
Le catalogue édité pour l'occasion est bien plus qu'un simple inventaire d'exposition. Point de nostalgie dans le propos. De la pédagogie avant tout afin que les générations actuelles sachent que l'instruction publique puis l'éducation nationale ne datent pas des multiples réformes - souvent contradictoires - subies depuis 1968.
L'instruction était dispensée en Lorraine bien avant 1789. Certes, si l'école que nos "chères têtes blondes" fréquentent aujourd'hui doit beaucoup au vosgien Jules Ferry et à la IIIe République, la transmission des connaissances est un phénomène universel.
Outre le quotidien à l'école qui est balayé à travers les matières enseignées, le mobilier et le matériel scolaire ou la vie à l'école, un large développement est consacré au particularisme de l'école en Moselle. Par ailleurs, l'histoire de l'enseignement à Thionville est étudiée, grâce à l'exploitation des archives municipale, depuis le XVIIe siècle jusqu'à la Libération de 1945. Une biographie des instituteurs et institutrices complète utilement l'ouvrage, ce qui en fait une véritable monographie sur l'école à Thionville. De nombreuses illustrations accompagnent le catalogue qui est édité par la Ville de Thionville.
‡ Poussières de craie et tableau noir, l'école d'autrefois, Isabelle Reyter, catalogue de l'exposition présentée au Musée de la Tour aux Puces, Thionville, avril-septembre 2011, 96 p., ill.
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Il faut sauver la chapelle de Libdeau
En 2010, deux jeunes Lorrains défenseurs du patrimoine régional Anthony Koenig et Olivier Petit, publiaient sur leurs blogs respectifs (cf. infra) des articles concernant la chapelle de la commanderie de Libdeau, dans le Toulois, et mettaient surtout en avant l'état plus que préoccupant de l'édifice.
Le problème central est que cette chapelle est une propriété privée et que l'identité du ou des propriétaires est un mystère aussi grand que celui du trésor des templiers. La DRAC et la mairie de Toul, préoccupées également par l'état sanitaire du bâtiment, sont impuissantes face à ce mystère.
L'appel est donc lancé pour retrouver les propriétaires ; cette étape cruciale est le préalable incontournable à toute démarche visant à entreprendre des projets de restauration.
Bref historique de la commanderie templière de Libdeau
(Meurthe-et-Moselle, commune de Toul)
L'ordre du temple posséda 13 maisons en Lorraine et, à ce jour, seules 5 chapelles subsistent : Metz (Moselle), Xugney et Norroy (Vosges), Marbotte (Meuse) et Libdeau (Meurthe-et-Moselle). Cette dernière se situe sur l'antique voie romaine de Lyon à Trèves et sa fondation remonte probablement avant 1165.
Ce lieu particulier est connu dès le IXème siècle pour avoir été le théâtre de deux batailles sous le règne de Charles le Simple. La ferme du Champs des Allemands, à 700 mètres au Nord de Libdeau serait construite sur les sépultures des guerriers germaniques.
Les archives départementales de Meurthe-et-Moselle ne possèdent que treize documents hérités de l'ordre des hospitaliers qui avait repris cette possession templière après la dissolution de l'ordre en 1307. Le document le plus ancien émane de l'évêque de Toul, Pierre de Brixey, parti en croisade en 1190. Parmi les témoins, on relève le nom de Frédéric de Brixey, frère de l'évêque, doyen et archidiacre de Toul, décédé en 1186. Cet acte a donc été rédigé entre 1165, date du début du ministère de Pierre de Brixey et 1186, date du décès de Frédéric de Brixey.
Cette charte confirme aux templiers les droits qui leurs ont été accordés par l'évêque de Toul Henri de Lorraine (1126-1165). On peut donc penser que la commanderie a été fondée avant 1165.
Durant les vingt années qui suivirent cette fondation, les templiers se sont rendus maîtres de toutes les terres et des bois jouxtant la commanderie. Les dons, échanges et achats de terres portent non seulement sur des bois, mais également sur des terres arables ; Libdeau est devenu un domaine agricole de première importance se consacrant à l'élevage des porcs, grâce à ses bois, et à la culture céréalière. En cette période de développement urbain, les religieux de tous ordres se rendent acquéreurs de bois pour les défricher et étendre les cultures afin de satisfaire la demande en produits agricoles des villes voisines.
A la fin du XIIIème siècle, Libdeau était donc un établissement riche, produisant de la viande et des céréales, contribuant au ravitaillement de la ville de Toul et dont la richesse s'exprime pleinement dans l'architecture de la chapelle et de ses vitraux.
L'ordre du Temple dissout en 1307, les biens sont dévolus en 1312 à l'hôpital de Saint-Jean (ordre de Malte depuis 1530). En 1790, ces propriétés seront vendues comme biens nationaux et convertis en exploitation agricole, y compris la chapelle à laquelle seront adjoint des bâtiments qui en dehors de leur parasitisme ont au moins permis de sauvegarder ce monument jusqu'à nos jours.
En 1963, à l'initiative de l'abbé Jacques Choux et compte tenu de l'état de dégradation de l'édifice, le portail roman est démonté pour être réinstallé au Musée Lorrain à Nancy. Depuis la chapelle poursuit sa lente agonie malgré son classement le 6 février 1995 à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
[clichés extraits des blogs chapellelibdeau.blogspot.com et patrimoine-de-lorraine.blogspot.com]
‡ Pour en savoir plus :
www.chapellelibdeau.blogspot.com
www.la-lorraine-se-devoile.blogspot.com
www.patrimoine-de-lorraine.blogspot.com/2011/04/toul-54-la-chapelle-templiere-de_04.html
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Nancy l'élégante
Visiter Nancy, capitale historique de la Lorraine, c'est parcourir en quelques heures - ou quelques jours, pour le touriste qui prend son temps ! - 1000 ans d'une histoire marquée par le long règne des ducs de Lorraine et leur influence dans la construction de la civilisation européenne.
C'est apprécier l'esprit des Lorrains pétri par les années de misère gravées par Jacques Callot et illuminé par celles industrieuses et créatives d'Emile Gallé et les artistes de l'Ecole de Nancy.
Découvrir Nancy, c'est fouler en Ville-Vieille les pavés de la Grande-Rue ou de la rue du Maure-qui-trompe, et savourer le silence de la chapelle des Cordeliers ; traverser la place de la Carrière et l'Arc Héré pour embrasser du regard l'harmonie et la majesté de la place Stanislas.
Ville de culture et d'art, Nancy, la lorraine et l'européenne, aujourd'hui tournée vers son futur, reste fière de son riche passé.
Patrice Greff, grâce à la magie de ses magnifiques photographies et de ses textes qui vont à l'essentiel, nous fait partager son enthousiasme pour la ville chère au coeur des Lorrains. A mettre entre les mains des touristes... et de tous les Lorrains amoureux de leur histoire !
‡ Nancy l'élégante, Patrice Greff, éditions Gérard Louis, 2011, 91 p., ill. (15 €).
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Morimond (Haute-Marne) : les enseignements du chantier archéologique 2011
La campagne de fouilles menée sur le site de l’ancienne abbaye cistercienne de Morimond (Haute-Marne) n’a certes duré que deux semaines, mais a permis d’être conclusif sur les objectifs prévus.
Il s’agissait tout d’abord d’achever les dernières observations des trois années de fouilles programmées afin d’établir le rapport définitif. Elles ont permis de découvrir sous la forge et les écuries connues par la documentation, un bâtiment qui était voûté d'ogives et qui fut interprété comme l'hospice d'accueil (hôpital ou bâtiment des hôtes pour loger les visiteurs, les voyageurs de passage ou les pèlerins hors l'enceinte du monastère).
Par ailleurs, il convenait de préparer la future campagne de fouilles programmées sur trois ans - dans la mesure où elle sera autorisée - destinée à poursuivre la mise au jour des structures enfouies qui complètent le bâtiment, et peut être révéler les traces de l'implantation d'origine des premiers religieux du XIe siècle.
Enfin, il s'agissait de réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre afin de préserver les structures désormais visibles et de les intégrer dans un espace paysager ouvert au public, agrémenté de panneaux pédagogiques.
Deux archéologues médiévistes lorrains, Cédric Moulis et Jean-François Proquin - auxquels s'étaient joints des bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville - participaient à ce chantier de fouilles de l’été 2011 placé sous la responsabilité scientifique de Benoît Rouzeau, de l’université de Paris-1.
[Informations aimablement communiquées par Gilou Salvini, président du Cercle d’études locales de Contrexéville]
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Liffol-le-Grand (Vosges) : autour de l'abbaye de Froidefontaine
[L'Abeille]
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Vers la renaissance de la cathédrale de Toul
Du haut de la tour de la cathédrale Saint-Etienne, le panorama s’étend sur la vallée de la Moselle avec, à l’horizon, les côtes de Toul. Au sud, les faubourgs, qui s’étendent au-delà des fortifications du tout début du XVIIIe siècle que l’on doit à Vauban, se dérobent derrière les rideaux d’arbres.
À l’ouest, on devine à leur alignement strict la nature militaire des bâtiments qui longent la voie ferrée, en attente d’une nouvelle affectation après le départ de l’armée. Le Mont Saint-Michel, haut de 394 mètres, préservé par les constructions jusqu’à mi-hauteur, domine la ville.
Une légende locale raconte qu’il doit son nom à l’évêque saint Gérard, soucieux de mettre fin aux pratiques de sorcellerie exercées sur ce haut lieu. Le diable en prit ombrage, et un soir de Vendredi saint, muni d’une immense pelle et d’une hotte, il entreprit de le raser. Mais l’archange veillait et lui fit peur. Dans sa fuite, le diable trébucha, le contenu de sa hotte se répandit. C’est ainsi que vit le jour la côte Barine voisine, haute de 368 mètres.
Plus au nord, dans la zone industrielle de la croix de Metz, des grues s’activent sur le chantier d’une centrale à gaz Poweo, insuffisant pour donner du travail aux 900 personnes, souvent peu qualifiées, qui ont perdu leur emploi après la fermeture de l’usine de pneumatiques Kleber, en 2009.
Vu de haut, l’agencement médiéval de la ville se laisse deviner, au moins dans la partie qui a été épargnée par les terribles bombardements de 1940, qui ont aussi fortement endommagé la cathédrale. Celle-ci a longtemps été négligée.
« Au début des années 1980, la toiture provisoire de 1940 est toujours en place. De fait de sa dégradation, la ville a dû interdire l’accès au bâtiment pour ne pas mettre en danger les visiteurs, raconte Alde Harmand, adjoint au maire et délégué au patrimoine. La prise de conscience de l’urgence de la situation s’est faite progressivement, et Le Pélican, une toute jeune association, qui tient son nom de la plus haute statue de la cathédrale, y a fortement contribué. L’État s’est alors engagé financièrement pour refaire la toiture. »
Cette phase s’est achevée en 1995 par la pose du campanile dit de la « Boule d’or » à la croisée des transepts. Mais par manque d’entretien courant, l’édifice ne peut encore être ouvert au public.
Le changement de municipalité, en 2002, donne une nouvelle impulsion au chantier de la cathédrale. Plus d’une tonne de gravats, de branchages et de fientes qui nuisaient à la bonne évacuation des eaux de pluie et contribuaient aux infiltrations, est éliminée. Les ouvertures dans les vitraux sont obstruées pour empêcher les pigeons d’entrer dans le bâtiment.
« L’équipe précédente a porté ses efforts sur la réfection et la mise en valeur des remparts. Mais le trésor de Toul, ce qui fait venir les touristes, c’est la cathédrale. Chaque année, ce sont 200 000 à 300 000 visiteurs qui passent ici », explique Nicole Feidt, maire de Toul. Depuis son bureau situé au premier étage de l’hôtel de ville, rebâti dans les années 1970 sur le modèle de l’ancien palais épiscopal du XVIIIe siècle incendié en décembre 1939, et qui donne sur le flanc nord de la cathédrale, elle peut suivre les travaux d’assainissement en cours pour enrayer toute infiltration, condition nécessaire avant de pouvoir achever la restauration des plafonds des nefs latérales.
Celles-ci sont encore recouvertes de filets pour éviter que les chutes d’enduits ne blessent les visiteurs. « La commune consacre plus de 300 000 € chaque année à la cathédrale, précise encore Mme le Maire. C’est un des rares leviers économiques sur lesquels la municipalité peut jouer. Et comme Toul n’est pas une ville lumière, il faut travailler à la rendre attirante, à en faire un passage obligé. »
L’effort touristique de la ville se manifeste également par l’entretien du circuit piétonnier des remparts, par les travaux de réfection en cours du cloître Saint-Gengoult, par l’embauche très récente d’une jeune conservatrice pour le Musée d’art et d’histoire, après des décennies de bénévolat. Ce musée est installé dans l’ancienne Maison-Dieu du XIIIe siècle, intégrée à un ensemble classique. Il en subsiste une très belle salle lapidaire, l’ancienne salle des malades. Les collections du musée retracent pour l’essentiel l’histoire de Toul et de sa région, depuis la préhistoire. Parmi les 28 salles, il faut s’arrêter quelques instants devant les magnifiques tapisseries du XVIe siècle tissées dans les ateliers des provinces du Nord, de Flandres, du Brabant, de l’Artois.
Les scènes bibliques semblent indiquer qu’elles viennent des édifices religieux toulois. Cédées comme biens nationaux, elles semblent avoir échappé à la dispersion et sont longtemps restées entreposées dans un grenier, échappant à tout inventaire. Providentiellement épargnées et négligées pendant deux siècles, elles ont été nettoyées et restaurées pour être exposées.
On y découvre aussi une salle consacrée aux icônes, pour l’essentiel « des icônes domestiques de petite taille que les Russes accrochent au meilleur endroit de la maison, ce qu’ils appellent le “bel angle” et qu’ils décorent de tissus et de lampes, mais aussi un ménologue, c’est-à-dire un ensemble de 12 icônes formant un calendrier liturgique », explique Vincent Lamarque, en stage au musée après avoir rédigé son mémoire de mastère en histoire sur cette collection.
Michel Hachet, 89 ans, l’œil toujours vif, qui a assuré bénévolement pendant plusieurs décennies le service de la conservation, tout en exerçant le métier de vétérinaire, « comme président du cercle d’étude locale depuis 1947, un record ! », en raconte l’origine : « Mon frère Pierre avait monté une école d’icônes. À un moment, il a eu parmi ses élèves un douanier, qui a évoqué les saisies d’icônes auxquelles procédaient les douanes, après la chute du mur propice à tous les trafics. Quand elles ne peuvent être restituées à leur propriétaire, elles sont soit revendues soit remises à des collections publiques. Sachant cela, nous avons manifesté notre intérêt et obtenu qu’elles soient déposées ici. »
À l’évidence heureux d’avoir contribué à l’enrichissement des collections grâce à son entregent, le docteur Hachet, comme tout le monde l’appelle ici, continue de se battre pour sa ville et son musée où il occupe encore un bureau rarement vide. « Toul est une ville qui a une histoire passionnante, conclut-il, et elle mérite d’être mise en valeur pour être mieux connue. »
[source : La Croix | 08.07.2011]
‡ Pour prolonger cet article, consultez l’histoire architecturale de la cathédrale touloise ici : http://www.la-croix.com/Religion/Approfondir/Spiritualite/Cathedrale-de-Toul-un-plan-germanique-et-une-construction-gothique-_NG_-2011-07-08-687483
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Abbaye de Morimond (Haute-Marne) : 24 juillet après-midi, "porte ouverte" sur les fouilles archéologiques
Ce dimanche 24 juillet après-midi, Benoît Rouzeau, responsable des fouilles, présentera au public le résultat des travaux archéologiques menés durant deux semaines sur le site de l'abbaye cistercienne de Morimond, avec le concours des archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville.
Les premières révélations éclairent d'un jour nouveau l'organisation de l'habitat d'origine des premiers religieux.
[info : courtoisie de Gilou Salvini]
‡ Dimanche 24 juillet 2011, après-midi porte ouverte sur le chantier archéologique de l'abbaye de Morimond (Haute-Marne). Accès libre.
‡ Quelques images ici : fouilles_morimond_2011.pdf
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Le Pays Lorrain : zoom sur le parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim
La livraison de juin du Pays Lorrain, la revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, propose un riche sommaire :
- Le parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim
- La gestion et la maîtrise de l'eau à Nancy sous le règne de René II (1473-1508)
- Les étranges relations du chevalier de Solignac en Pologne
- Les jardins du château d'Aulnois-sur-Seille
- Les dépôts d'Etat dans les musées de Lorraine
- Une bouquetière d'époque révolutionnaire sortie des ateliers de Saint-Clément
- Oscar Wünschendorff (1839-1916), patron social et mécène à Nancy
Et les diverses chroniques : vie de la Société, vie du Musée Lorrain, actualité culturelle en Lorraine, publications récentes...
‡ Le Pays Lorrain, revue trimestrielle, juin 2011, 10 € le numéro. En vente au Musée Lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue 54000 Nancy ou nhirsch@mairie-nancy.fr
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Les voix du village
Objets inanimés avez-vous une âme ? Si l'on en croit Pierre Picou, à défaut d'âme, nos objets du quotidien auraient au moins la parole. Voilà un ouvrage plaisant qui donne - enfin ! - la parole à ces objets qui nous entourent et à qui, de prime abord, l'on ne demande jamais leur avis (et pour cause !).
Robert, petit parisien alors en vacances dans un village vosgien, va à la rencontre de ses vieux copains. Et nous rapporte leurs propos alors que lui seul est admis à entrer dans l'intimité de leurs conversations... De la vieille fontaine tarie qui se remémore le temps où elle faisait jaillir l'eau pure et fraîche à l'antique patinette bleue qui fit une terrible cascade par-dessus la voiture de Monsieur le Curé en passant par Marie, la cloche pendue au clocher de l'église du village, et ses soeurs qui se confient à notre jeune garçon.
Un sympathique livre plein de nostalgie. Un bel hommage à des objets sans nom qui ont marqué à un moment ou à un autre notre vie quotidienne. Oui, à lire les nouvelles de Pierre Picou, ces objets ont bien une âme !
Certaines de ces histoires ont été publiées dans La Revue lorraine populaire puis La Nouvelle revue lorraine à laquelle Pierre Picou collabore activement.
Les voix du village a reçu le prix de La Plume de Vair 2011.
‡ Les voix du village, Pierre Picou, éditions Bénévent, 2011, 115 p., ill. (13,50 €).
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"Les racines du bien", premier roman historique du Vosgien Roger Poinsot
Quelle famille pourrait supporter, aujourd'hui, la misère et la famine qui ruinaient la Lorraine de nos aïeuls ? Cette époque, celle du XVIIe siècle, n'est pas si lointaine. Remontez votre propre passé de quelques « grand-pères » et vous retrouverez cet homme tenaillé par la faim, la peur du loup, celle du diable.
Dans cette période, celle de la guerre de Trente Ans, Roger Poinsot a voulu se placer dans la peau de l'un d'entre eux, Hyacinthe, le grand-père à nous tous.
Suivez ce jeune homme dans son parcours vers le petit village du duché de Lorraine, à la frontière du royaume de France : Marey. Il prend la décision de partir de cette belle cité fortifiée de La Mothe, en pleine destruction. C'est le début des rencontres avec les brigands, les villages rasés et surtout l'obscurantisme.
Pensez qu'en 1645, manger ce qui pousse sous terre, c'est manger le diable... Hyacinthe, ce grand-père qui pourrait être le vôtre, l'a fait.
L'auteur, Roger Poinsot, est professeur en génie mécanique à la retraite. Passionné d'histoire, il sillonne la région, prospecte et effectue ses premières fouilles avec le Cercle d'études locales de Contrexéville. Plongé dans les archives des Vosges depuis 2004, il s'imprègne du quotidien des Lorrains des XVIIe et XVIIIe siècles dont il aime dépeindre la vie simple. Son premier roman en est une illustration. En même temps, depuis 2002, il expose sa peinture fondée sur le passé de la paysannerie ; il obtient, en 2010, le 1er prix du public de la commune vosgienne de Circourt-sur-Mouzon.
Les racines du bien, roman de 190 pages, est illustré de dessins et tableaux peints par l'auteur. L'ouvrage est publié par les Editions des Lutins.
‡ Souscription pour Les racines du bien ouverte jusqu'au 18 septembre 2011. Pour commander l'ouvrage, imprimez ou recopiez le bon de souscription ici : souscription_les racines du bien.pdf
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Actualité du Cercle d'études locales de Contrexéville
Représentation de la cité gallo-romaine de Grand (Vosges), par Jean-Claude Golvin.
Gilou Salvini, président du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous communique les activités de l'association.
L'été est mis à profit pour participer à plusieurs fouilles archélogiques sur des sites gallo-romains et médiévaux de la région : Grand (Vosges), Andilly et Morimond (Haute-Marne).
‡ Découvrez dans le document joint l'actualité des recherches archéologiques sur le site de la cité gallo-romaine de Grand : fouilles_archeologiques_ete 2011.pdf
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Millery (Meurthe-et-Moselle) : exposition Robert Chazal
Millery vu par les peintres
Exposition de tableaux réalisés par différents artistes dont des habitants du village et représentant Millery
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Invité
Robert CHAZAL
qui a peint pour l'occasion des aquarelles de Millery
Dimanches 17 juillet, 24 juillet, 31 juillet,
7 août et 14 août 2011
de 15 heures à 19 heures
Eglise de Millery
‡ Affiche de l'expo ici : millery.pdf
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Obsèques grandioses pour l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine
Des milliers d'Autrichiens et d’étrangers se sont rassemblés ce samedi après-midi dans le centre historique de Vienne afin d'assister aux funérailles d'Otto de Habsbourg-Lorraine, héritier du dernier empereur d'Autriche-Hongrie et duc de Lorraine et de Bar.
L'archiduc Otto sera enseveli, après une vie d'exil, dans la crypte des Capucins à Vienne, où reposent la plupart des membres de la famille impériale et royale. Son épouse, la princesse Regina de Saxe-Meiningen, décédée en 2010, sera portée en terre à ses côtés.
C’est le cardinal-archevêque de Vienne, Sa Grandeur Christoph Schönborn, représentant le pape Benoît XVI, entouré d'un nombreux clergé, qui a chanté la messe de requiem en la cathédrale Saint-Etienne. Les funérailles ont rassemblé de nombreux représentants de la noblesse européenne, liée pour partie aux Habsbourg : en tête, le roi Carl XVI Gustaf de Suède et la reine Silvia, le grand-duc Henri du Luxembourg, le prince Adam II du Liechtenstein ainsi que les ex-rois de Bulgarie Siméon II et de Roumanie Michel Ier.
Le président autrichien Heinz Fischer, son homologue géorgien Mikhail Sakachvili - une des filles d'Otto de Habsbourg, Gabriela, est ambassadeur de Géorgie en Allemagne -, les chefs de gouvernement croate, Jadranka Kosor, et de Macédoine, Nikola Gruevski, étaient également présents.
Le cœur de l’archiduc Otto sera déposé dimanche 17 juillet dans une abbaye en terre de Hongrie, exprimant ainsi la fidélité de l'homme à sa dynastie et à son destin brisé.
Cercueils de l'archiduc et de l'archiduchesse déposés en l'église des Capucins de Vienne.
[source : http://yannsinclair.over-blog.com]
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Otto de Habsbourg-Lorraine fait Grand Croix de la Légion d’honneur par la France
Otto de Habsbourg-Lorraine et son épouse Régina en 2002 [cliché © Paris Match]
Les dépouilles de l'archiduc Otto et de son épouse Régina sont arrivées vendredi 15 juillet au soir à Vienne et ont été déposées dans l'église des Capucins en attendant le requiem qui aura lieu à la cathédrale Saint-Etienne ce samedi 16 juillet. A cette occasion, les cercueils seront amenés à la cathédrale avant d'être déposés définitivement dans la crypte des Capucins.
La République française a rendu un hommage posthume au chef de la maison impériale d'Autriche en lui décernant la Grande Croix de la Légion d'honneur à titre posthume.
La décoration a été remise à l'archiduc Karl de Habsbourg-Lorraine en l'église de Pöcking (Bavière) par le grand chancelier de la Légion d’honneur, le général Georgelin.
[source : http://yannsinclair.over-blog.com]
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville : job d'été et leçons d'histoire
[Vosges Matin]
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L'été avec Droiteval Ourche Patrimoine
Le sud-ouest vosgien ne manque pas d'attrait. De nombreuses associations patrimoniales et culturelles travaillent à faire connaître ce pays coincé entre Lorraine et Franche-Comté. Droiteval Ourche Patrimoine (DOP) veille tout particulièrement à la valorisation de l'enchanteresse vallée de l'Ourche, entre Droiteval et Clairey.
Cet été devrait voir la mise en place d'une signalétique appropriée sur les sites qui ont marqué l'histoire de la vallée : anciennes verreries, forges et sites religieux et naturels.
L'association organise par ailleurs un rallye pédestre le dimanche 14 août au départ du hameau de La Hutte, sur la commune d'Hennezel.
Les 24 juillet et 6 août après-midi, visites guidées gratuites en attelage équestre au départ du musée de Hennezel-Clairey : les visiteurs promeneurs pourront ainsi faire connaissance d'une manière originale avec la diversité des sites historiques et naturels de la vallée de l'Ourche.
‡ Pour tout renseignement complémentaire contactez le 03.29.09.91.05 ou droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr
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La sainte Lorraine du mois : sainte Aprône
Une tradition de l’Église de Toul, apprend que saint Epvre avait une sœur, nommée Aprône, qui demeura pendant quelque temps auprès de lui et fut, pour les habitants de la ville épiscopale, un grand sujet d’édification. Retournée dans sa province natale, elle mourut à Troyes et y reçut la sépulture.
Saint Gérard, soucieux de réunir les reliques des saints du diocèse pour en enrichir son église, obtint des habitants de Troyes le corps d’Aprône, dont il donna une partie à l’abbaye de Saint-Epvre et réserva l’autre pour sa cathédrale. Elle y fut conservée jusqu’à la Révolution, en 1793, dans un buste donné en 1390 par Vaudric de Vaucouleurs, chanoine de Toul. C’est semble-t-il des deux châsses de Toul que sortirent les parcelles d’ossements de sainte Aprône qui se trouvent en diverses églises du diocèse et notamment en celle de Saint-Epvre de Nancy.
Fêtée traditionnellement le 15 juillet, la fête de sainte Aprône fut transférée au 19 décembre lors de l’adoption du Missel Romain dans le diocèse de Nancy en 1860, puis replacée à sa date originelle en 1914 avant d’être supprimée en 1955, lors de la réforme du calendrier diocésain.
[source : www.introibo.fr]
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Meuse ou Barrois ?
Initialement et sans l’intervention de Verdun, le département de la Meuse devait s’appeler le Barrois. La première matérialisation du territoire a été fabriquée en 1790 à partir d’une carte de France réalisée par la famille Cassini.
Ses dimensions sont plutôt imposantes : 116,5 cm x 152 cm. Conservée sous surface vitrée à une température de 18° et un taux d’humidité de 50 %. Un peu jaunie mais « en assez bon état », la première carte du département de la Meuse (qui aurait dû s’appeler le Barrois sans l’intervention énergique de Verdun qui ne se reconnaissait pas dans la dénomination !) remonte au début de l’année 1790, date à laquelle l’Assemblée nationale décide de créer 83 départements divisés en districts, en cantons et en municipalités. Ce bien précieux a été offert par un habitant à la municipalité de Bar-le-Duc à une date inconnue.
« Elle est à l’échelle 1/86 400, ce qui correspond à 10.000 toises. Elle trouve son origine dans des morceaux de la carte de France réalisée, à la demande de Louis XV, par la famille Cassini à partir de 1756 jusqu’au début de la Révolution », explique Jean-Baptiste Legoff, des Archives départementales de la Meuse. En y regardant le plus près, le contour du département est en papier, lequel est collé sur une toile, d’où cet effet de relief. « On peut y lire des traces d’appellation de l’Ancien Régime comme le Clermontois (ancienne appartenance de la famille Condé), la Champagne et la Lorraine », poursuit le spécialiste.
Visuellement, le relief n’est pas très bien représenté sur cette carte qui se rapproche davantage du dessin. Seules les routes principales y figurent, comme le détail des 8 districts et des 79 chefs-lieux de canton qui la composent.
L’orthographe y est aussi imprécise, l’indication des départements de « la Mozelle » et de « la Meurte » en témoigne.
Pour définir le territoire meusien, le comité de division territoriale a d’abord dû délimiter la Lorraine par rapport à la Champagne. Des luttes d’influences se sont alors engagées auprès des députés en vue d’aboutir à un découpage que l’on connaît peu ou prou aujourd’hui. Un premier projet instituait un département du Barrois réunissant Bar-le-Duc, Toul et Neufchâteau, tandis qu’un autre était pressenti autour de Verdun, Montmédy, Étain et le Clermontois. « Verdun, en étant rattaché à Metz, aurait perdu son évêché. Sa forte volonté de le conserver a abouti à une troisième solution qui a finalement été retenue en regroupant Barrois, Verdunois et Clermontois. Bar-le-Duc a également tout fait pour s’étendre vers l’Ouest afin de ne pas être trop excentrée dans le département. Le député Gossin aurait aussi voulu intégrer Saint-Dizier à la Meuse. Et si le Bassigny barrois a été cédé à la Haute-Marne (dont l'ancienne cité fortifiée de La Mothe), des conquêtes ont eu lieu sur la Champagne comme Mandres, Bure, Hévilliers et Luméville », détaille l’archiviste.
Afin d’équilibrer les pouvoirs, les trois grandes villes du département de la Meuse ont fini par s’arranger : Verdun gardait son évêché, Saint-Mihiel accueillait le tribunal criminel et Bar-le-Duc devenait capitale administrative. « Il est vrai que la volonté du gouvernement était de placer chaque chef-lieu de département au centre du territoire. Ce n’est pas une règle en regardant le cas de Bar-le-Duc qui ne constitue toutefois pas une exception. »
Et puis arrive la Constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795) qui prévoit la suppression des districts. Ses administrations ont souvent été des soutiens de la Terreur. À partir de 1800, sous le Consulat, Verdun conteste sans discontinuer la position de Bar-le-Duc comme siège du département. Plusieurs mémoires sont rédigés à ce dessein dans une grande offensive restée vaine. Sous Napoléon Ier, le nombre de cantons est fortement réduit et la Meuse passe de 8 districts à 4 arrondissements. Celui de Montmédy est à son tour supprimé en 1926 pour des raisons budgétaires. Il en reste alors trois que l’on retrouve sur la carte actuelle de la Meuse. Plus de deux siècles plus tard, l’évolution du territoire meusien est considérable.
[d'après L’Est Républicain | 14.07.11]
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Nancy : 14-Juillet en hommage aux militaires tombés en Afghanistan
C'est sous un ciel couvert que s'est déroulé le traditionnel défilé du 14-Juillet à Nancy, entre place de la Carrière et hémicycle Charles de Gaulle, devant le palais du Gouverneur.
Défilé militaire d'une grande sobriété en hommage aux militaires tombés en Afghanistan.
L'après-midi, le service des Essences de l'Armée de Terre présentait ses matériels sur la place d'arme de la caserne Thiry à l'occasion de la mise en place de la Direction de l'exploitation et de la logistique pétrolières interarmées installée à la caserne Thiry.
Quelques images du 14-Juillet nancéien...
La musique de l'armée de terre Nord-Est.
La garde du drapeau.
Passage des troupes en revue.
Les autorités civiles et militaires.
Défilé des troupes : compagnie du 516e régiment du train de Toul.
Commande-car du drapeau des sapeurs-pompiers de Meurthe-et-Moselle.
Défilé des porte-drapeaux des associations patriotiques.
[clichés © H&PB]
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Monthureux-sur-Saône (Vosges) : La fleur du destin
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Nancy : projet de restauration de la porte Saint-Georges
Nancy et la Lorraine se préparent à célébrer la Renaissance en 2013. Le patrimoine historique devrait en profiter également. Et la porte Saint-Georges en particulier.
La mairie devrait débourser 60 000 € pour lancer l'étude de restauration partielle de la porte Saint-Georges, située en plein périmètre Renaissance.
L'opération de restauration de la porte vise d'abord à la mettre en valeur dans la ville et dans le quartier de Charles III dans le cadre des festivités programmées en 2013. On envisage également la rénovation des terrasses extérieures au-dessus de l'édifice ainsi que la mise en accessibilité des locaux pour les personnes handicapées.
Le programme de travaux frise les 535 000 € qui s'ajoutent à l'enveloppe budgétaire de 5 M€ affectée à l'opération "Renaissance 2013".
La porte Saint-Georges, créée lors de l'aménagement de la ville neuve de Charles III entre 1606 et 1619, délimitait un axe de communication Est-Ouest assez large, aujourd'hui les rues Saint-Jean et Saint-Georges. Elle abrite sur ses terrasses le Cercle du Travail, l'une des plus ancienne associations nancéiennes.
Au XIXe siècle, un projet de démolition faillit faire disparaître la porte Saint-Georges ; elle ne dut sa survie qu'à l'intervention de Victor Hugo.
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[La Semaine de Nancy, n° 67]
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Lyautey aux Invalides : 50ème anniversaire du transfert des cendres
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Plume de Vair à Pierre Picou pour "Les voix du village" ou les objets prennent la parole
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