Odeurs de moisissures, de vieux bois, puanteur dans des cellules de 9 m², la prison est désaffectée depuis juin 2009. Bientôt, elle accueillera 1.500 à 2.000 logements.
L'administration pénitentiaire a cédé officiellement le 21 octobre les bâtiments de la vieille prison Charles-III à l'établissement public foncier de Lorraine, agissant pour le compte du Grand Nancy. Le prix de vente, fixé par les Domaines, tourne autour de 650.000 €.
La communauté urbaine récupére ainsi de précieux terrains qui entrent dans le périmètre du projet urbain de 15 hectares « Nancy grand cœur ». Projet qui consiste à reconstituer un centre-ville cohérent, de la place Thiers à l'avenue du Général-Leclerc. Les vieux bâtiments de l'ex-prison Charles-III sont évidemment condamnés. Le Grand Nancy va déposer le permis de démolir prochainement. Objectif démolition totale pour la fin du premier semestre 2010.
Charles-III était, jusqu’à sa fermeture, l'une des plus vieilles maisons d'arrêt de France encore en service. A la limite de l'insalubrité. Pour un taux d'occupation frisant les 150 %... Cette prison située en centre-ville datait de 1857. Aménagée dans une ancienne manufacture de tabac construite en 1716. Sa disparition va permettre d'étirer la rue Charles-III jusqu'au pont des Fusillés. Mais aussi de tracer une nouvelle artère depuis la rue du Grand- Rabbin-Haguenauer. La courbe quelque peu étrange de la rue du Ghetto-de-Varsovie disparaîtra pour ne laisser qu'une partie rectiligne au départ de l'avenue Leclerc. L'espace situé devant le lycée Cyfflé sera dégagé pour créer une vraie place Alexandre-Ier.
Des logements seront également construits pour accueillir 1.500 à 2.000 nouveaux habitants.
[d’après l’Est Républicain | 20.10.09]







Aménagé dans l’ancienne cuisine de l’épicerie de Gilbert Lhuillier, le petit magasin est tenu par Christa, la maîtresse des lieux. Elle y propose une variété d’articles de quincaillerie, petit électro-ménager, pêche, jouets, carterie... Bref, le bazar a pris la suite de l’épicerie d’antan. La demeure, transformée après la seconde guerre mondiale par Jean Barbou, poursuit ainsi la tradition commerçante. Une bonne surprise pour les Bleurvillois qui apprécient ces jeunes et sympathiques commerçants originaires des Pays-Bas.
Avec le café de la Place et après le changement de propriétaire à la boulangerie, Christa’s Bazar contribuera, nous n’en doutons pas, à l’animation du centre historique du village. Et nos amis attendent nombreux les visiteurs…
Il aura marqué nombre de générations de Bleurvillois qui le côtoyaient sans y faire vraiment attention lorsqu'ils se rendaient chez Hélène Recouvreur qui tenait la recette buraliste ou à l'épicerie Barbou puis Lhuillier. Il égayait la place du Prince à chaque saison : ses premières feuilles annonçaient le printemps puis l'été et l'apparition des succulentes poires préparait l'automne avant que ses feuilles ne se dispersent au gré du vent annonciateur des premiers frimas.







Nous sommes au XIXe siècle, l’action débute avec l’arrivée du nouveau propriétaire de la filature, Christian Kiener.
« Les conférenciers se sont attachés à présenter l'histoire de la ville et son développement, du Moyen Âge au XVIIIe siècle », explique Philippe Masson, l'un des organisateurs de ces Journées avec Fabienne Henryot et Cédric Andriot. Pourquoi la ville s'est-elle installée à cet endroit ? Voilà une question apparemment simple qui a trouvé sa réponse lors de ces Journées d'Etudes. Les intervenants proposant des flashs sur des thèmes bien précis et emblématiques concernant Pont-à-Mousson. « Et puis, il y a des choses originales comme le Jardin botanique, qui complète le paysage urbain », poursuit Philippe Masson qui a cité dans son mot d'introduction le colloque du 400ème anniversaire de la création de l'Université à Pont-à-Mousson il y a 37 ans. « Ce n'est pas la première fois, donc, que les historiens s'intéressent à la ville ». Cette année donc, les Journées d'Etudes se sont intéressées à l'évolution de la cité et à ceux qui l'ont façonnée. La notion de frontière, le religieux, le militaire et l'industrie ont mis en valeur les multiples facettes de cette agglomération chargée d'histoire.













La pétition, lancée il y a un peu plus de trois semaines par l'association pour le développement durable du Bayonnais, du Saintois et de la Lorraine contre une opération immobilière en lieu et place de l'ancien corps de ferme du château d'Haroué a déjà recueilli 1.200 signatures. Anonymes et moins anonymes ont ainsi clairement manifesté leur opposition au projet de construction d'une vingtaine de résidences et d'une douzaine de garages, sur un terrain jouxtant la propriété de la princesse Minnie de Beauveau-Craon, appartenant au maire de la commune, Guy Bouvier.




