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Notre histoire - Page 96

  • La verrerie archéologique : Dieulouard et l'Est de la France aux XVIe et XVIIe siècles

    lorraine,france,est,dieulouard,verrerie,archéologie,vôge,verre,verrierL'ouvrage fait le point sur l'état de la recherche dans la connaissance des méthodes de fabrication et de consommation du verre dans l'Est de la France. Il en présente les développements les plus récents faits en Champagne-Ardenne et en Lorraine.

    Cet ouvrage présente avec minutie les collections provenant de trois sites franciliens, quatre sites champenois et quatorze sites lorrains, parmi lesquels se détache l'exceptionnelle collection du musée de Dieulouard riche de près de trois cents pièces.

    Loin de se limiter à ce corpus de monographies savantes, l'auteur nous offre une synthèse éclairante qui précise les typologies et les chronologies sans négliger le profond renouvellement technologique et artistique qui caractérise les débuts de l'époque moderne. Un permanent souci méthodologique et didactique guide l'auteur qui donne de précieux conseils pour la fouille, le prélèvement des objets, la conservation de ce matériau particulièrement fragile puis son étude en laboratoire. Il y a joute un précieux glossaire, une bibliographie actualisée, le tout remarquablement appuyé sur une exceptionnelle variété de dessins et de photographies.

    Au final, un livre qui se révélera particulièrement utile aux archéologues et aux conservateurs du patrimoine mais aussi à tous ceux qu'intéresse la culture matérielle et plus particulièrement les arts de la table des XVIe et XVIIe siècles dans une région marquée par une forte tradition verrière.

    L'auteur, Hubert Cabart, est membre du Pôle archéologique universitaire de Nancy 2 et spécialiste de la verrerie du Nord-Est de la France.

     

    ‡ La verrerie archéologique. Dieulouard et l'Est de la France aux XVIe et XVIIe siècles, Hubert Cabart, PUN, 2011, 308 p., ill. (20 €).

  • Enregistrement du livre d'orgue du toulois Jean-Baptiste Nôtre

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    [ER | 14.02.2012]

  • La mémoire de Darney (Vosges) : les verriers, l'amitié franco-tchécoslovaque... et le président Barbier

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    [Vosges Matin]

  • Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée

    haxo.JPGDoit-on se réjouir qu'un vosgien ait participé au génocide vendéen durant la Révolution ? Telle est la question qui habite l'esprit à la lecture de l'ouvrage sur le général Nicolas Haxo. Au-delà de cette interrogation et des excès de la Révolution de 1789, le livre de Yannick Guillou brosse un intéressant portrait de Nicolas Haxo.

     

    Né en 1749 à Etival, à quelques lieues de Saint-Dié, Haxo s'engage à 18 ans dans le régiment de Touraine-Infanterie. A son retour à la vie civile, il obtient une charge au bailliage de Saint-Dié. Pendant la Révolution, il renonce à une carrière politique et s'engage à nouveau dans l'armée du Rhin à la tête des volontaires du 3ème bataillon des Vosges avec lequel il participe au terrible siège de Mayence, gagnant à cette occasion en 1793 son grade de général.

     

    Envoyé en Vendée pour combattre l'armée catholique et royale, en novembre 1793, Haxo reçoit l'ordre de battre le chevalier de Charette, l'un des chefs de l'armée vendéenne. Sans relâche, Haxo harcèlera les insurgés. Mais son acharnement lui sera fatal : Haxo perd la vie en mars 1794 dans le combat des Clouzeaux, près de La Roche-sur-Yon. Sa fin est entourée d'incertitudes : s'est-il suicidé face à ses assaillants, quelle est la date exacte de sa mort, où est-il inhumé ? L'ouvrage de Yannick Guillou lève le voile sur toutes ces questions. L'auteur a bénéficié des archives de la famille mis à la disposition par les descendants du général Haxo actuellement installés aux Etats-Unis.

     

     

    ‡ Nicolas Haxo, un général vosgien en Vendée à la poursuite de Charette, Yannick Guillou, Edhisto éditions, 2009, 290 p., ill. (21 €).

     

    ‡ Plus d'infos et commande possible sur le site des éditions Edhisto : www.edhisto.eu

  • Jeanne d'Arc : une figure politique pour aujourd'hui

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  • Droit, histoire et administration en Lorraine ducale

    histoire droit.jpgMadame Marie-Thérèse Allemand-Gay est aujourd'hui professeur émérite d'histoire du Droit. Pendant plus de 30 ans, elle a enseigné l’histoire du Droit à la Faculté de Droit & des Sciences économiques de Nancy, où elle était membre du Centre Lorrain d’Histoire du Droit. Durant sa carrière, elle a travaillé sur l'histoire de la Franche-Comté au Moyen Âge, tout en étudiant l’Histoire du Droit et des institutions des anciens duchés de Lorraine et de Bar, l’histoire de l’administration lorraine, aux XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que l’histoire du Droit et des institutions françaises.

    L'ouvrage propose de nombreux articles issus des recherches du professeur Allemand-Gay. Il est entièrement consacré aux études sur l’histoire de la Lorraine, ses interactions avec le droit d'Ancien Régime et l'administration ducale sous ses différents aspects : du parlement de Nancy au lieutenant de police en passant par les travaux publics, la navigation fluviale en Lorraine, la réforme de la justice à l'époque révolutionnaire ou les péages et la caisse des domaines et des bois en Lorraine au XVIIIe siècle.

    Un ouvrage passionnant qui apporte un éclairage renouvelé sur l'histoire de la Lorraine entre Siècle des Lumières et Révolution.

     

    ‡ Droit, histoire et administration en Lorraine, Marie-Thérèse Allemand-Gay, PUN, 2011, 592 p. (30 €).

  • La Lorraine des origines à nos jours

    Lorraine.jpgL’histoire de la Lorraine a vu se multiplier ces dernières années travaux et publications, de grande qualité mais souvent, en général, destinés à un public régional averti.

     

    De diffusion trop restreinte, ces ouvrages ne sont guère parvenus à faire connaître à l’échelle nationale une région à l’histoire longue, riche et complexe, que beaucoup voient et jugent encore au prisme déformant des clichés véhicules par les vicissitudes du passé. La Lorraine, longtemps convoitée, déchirée, écartelée entre France et Allemagne, mais aujourd’hui rassemblée, veut se faire connaître comme une grande région à la fois française et européenne, et valoriser les atouts que lui ont donnés sa nature, son histoire, son patrimoine et sa culture.

     

    Avec une iconographie abondante et un texte agréable et rigoureux, cette histoire de La Lorraine des origines à nos jours se veut un ouvrage de référence accessible au plus grand nombre, avec la double ambition de rendre les Lorrains fiers de leur histoire et de transformer l’image encore floue qu’en ont beaucoup de Français.

     

     

    ‡ La Lorraine des origines à nos jours, Pierre Brasme, éditions Ouest-France, 2012, 127 p., ill. (18,50 €).

  • L'ossuaire de Douaumont profané

    C’est à un symbole mondialement connu de la Grande Guerre auquel on s’est attaqué dans la nuit du 7 au 8 mars.

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaireL’Ossuaire de Douaumont, qui abrite les restes d’environ 130 000 soldats majoritairement Français et Allemands, a été profané. En effet, quatre vitres carrées, situées au ras du sol à l’extérieur du bâtiment et permettant de voir les ossements des combattants, ont été forcées. Selon les premiers éléments, c’est avec un chalumeau que le ou les individus ont brûlé le joint de silicone de l’huisserie permettant ensuite, d’un coup de pied, de désolidariser le carreau du châssis.

     

    C’est à l’abri des regards, derrière les palissades du chantier de rénovation de l’Ossuaire dans l’optique du Centenaire de la Grande Guerre, que les faits se sont déroulés. C’est d’ailleurs les ouvriers de l’entreprise, en arrivant sur les lieux, qui ont découvert les dégâts. Des repérages semblent aussi avoir été effectués : des traces de frottement ont été découvertes sur les vitres, histoire d’essuyer la condensation pour estimer laquelle des alvéoles étaient la plus intéressante pour eux.

     

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaire,douaumontCes fenêtres donnent chacune dans un caveau recelant les ossements de combattants anonymes retrouvés dans des zones bien précises du champ de bataille. Les profanations concernent les secteurs de Froideterre, Fleury, Cote 304 et Samogneux. Même si la provenance des ossements ne semble pas avoir influencé le choix.

     

    Sur place, Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun a confirmé que le ou les individus ont « pénétré à l’intérieur et ont dérobé une quantité non déterminée d’ossements » et en particulier des crânes. Quelques boîtes crâniennes semblent même avoir été « mises de côté » dans une alvéole. Peut-être pour les trier. Les malfaiteurs, qui ont visiblement agi avec des gants, ne recherchaient apparemment que des crânes en très bon état. En outre, lors de l’intrusion dans un caveau, un individu a dû s’enfoncer dans la masse d’ossements, créant une excavation dans les restes humains.

     

    Pour l’heure, aucune piste n’est écartée sur les motivations précises de cet acte : pari stupide, collectionneurs, satanistes, malveillance… L’enquête est confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Verdun pour vols aggravés et profanation de sépulture. La cellule d’investigation criminelle de Bar-le-Duc a procédé à des prélèvements biologiques qui seront envoyés en urgence à Rosny-sous-Bois pour analyses ADN.

     

    Ce genre de profanations ne s’était pas produit depuis les années 1960. Les autorités civiles et militaires sont arrivées en masse sur les lieux. Le personnel de l’Ossuaire a été auditionné et les bandes de la vidéosurveillance vont être passées au crible.

     

    En fin d’après-midi, Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, s’est rendu sur place. Il a ressenti « une très vive émotion » avant d’ajouter : « Laissons les combattants en paix, respectons-les ». Avant de condamner un « acte inacceptable » et d’évoquer « le délire d’un fou ».

     

     

    Un Numéro Vert est mis à disposition des éventuels témoins : 0800.007.862.

     

  • Nancy, Domaine de l'Asnée - 1er avril : "Pierre & Mohamed. Algérie, 1er août 1996"

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  • La Lorraine philatélique

    Le programme philatélique de La Poste pour 2012 prévoit l'émission de trois timbres rendant hommage, à un titre ou à un autre, à la Lorraine. Présentation.

    jeanne d'arc.jpgEn mai, à l'occasion du 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc à Domremy (Vosges), La Poste française et la Cité du Vatican émettent un timbre magnifique où, sur fond d'or craquelé, est reproduite une miniature  issue d'un manuscrit du XVe siècle représentant Jehanne la Bonne Lorraine en armure.

    En juillet, un timbre commémorant le centenaire de la première liaison postale entre Nancy et Lunéville sera émis. En 1911 est créée à Nancy une association des Amis de l'Aviation à l'initiative de trois officiers aviateurs, les lieutenants Cheutin, Nicaud et Varcin, du conseiller municipal Antoine, et avec le soutien du Directeur des Postes de la cité ducale et du sous-secrétaire d'Etat aux Postes. Il s'agissit de réaliser le premier service postal aérien en France métropolitaine, entre Nancy et Lunéville. Le vol, prévu le 29 juillet 1912, fut reporté au 31 à cause du mauvais temps. A 7 heures du matin, le biplan Farman du lieutenant Nicaud sortit du hangar. Il décolla à 7h16, en emportant environ 10 000 plis, pour atterrir sur le Champ-de-Mars de Lunéville à 7h33 après un vol de 27 km.

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    orgue luneville.jpgEnfin, en novembre, l'orgue de l'église Saint-Jacques de Lunéville sera à l'honneur avec l'émission d'un splendide timbre. Ce chef-d'oeuvre baroque est le seul orgue à tuyaux cachés actuellement connu en Europe. L'instrument se dissimule derrière les balustrades et les colonnes formées d'un réseau de lattes verticales qui laissent passer le son. La tribune et le buffet ont été dessinés par Emmanuel Héré, à la demande du roi et duc de Lorraine et de Bar Stanislas Leszczynski. Mais l'originalité de la disposition de l'instrument est l'oeuvre du facteur d'orgue Nicolas Dupont, de Maxéville.

     

    [source : La Poste, service philatélique]

  • Jeanne d'Arc, vérités et légendes

    jeanne d'arc.jpgLa spécialiste reconnue de Jeanne d'Arc, Colette Beaune entreprend ici, en quelques chapitres très clairs et concis, de couper court aux pires bêtises qui circulent encore sur Jehanne. Car depuis une trentaine d'années, les recherches ont permis d'établir de façon scientifique et incontestable la vie de la "Pucelle d'Orléans".

    Face aux hypothèses sensationnalistes - pour ne pas dire loufoques - que l'on peut lire et entendre encore de nos jours, l'auteur, avec la rigueur et l'exigence d'une grande historienne, rétablit la vérité : Jehanne fut-elle bergère ou fille d'un roi caché ? Avait-elle des pouvoirs spéciaux puisqu'elle a été condamnée pour sorcellerie ? Etait-elle vierge ? A-t-elle péri sur le bûcher ?...

    Un petit ouvrage passionnant et utile en cette année du 6ème centenaire de sa naissance, qui révèle en outre l'incroyable talent de conteuse de Colette Beaune.

    Il s'agit de la réédition de l'ouvrage grand format paru en 2008 chez Perrin.

     

    ‡ Jeanne d'Arc, vérités et légendes, Colette Beaune, éditions Perrin, collection Tempus, 2012, 264 p. (8 €).

  • Nancy : sur les traces de la première place Stanislas

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    [Est Républicain]

  • Les Guises

    guises.jpgLes Guises, qui régnèrent longtemps en maître sur les affaires politiques de la France, connurent une ascension foudroyante sous le règne d'Henri II et devinrent tout puissants sous celui de François II, qu'ils manipulèrent pour accroître leur influence au détriment de Catherine de Médicis. Devenus les véritables souverains du royaume, ils se rendirent particulièrement célèbres en se faisant les champions de la cause catholique.

    Mais savez-vous que leur illustre Maison était originaire de Lorraine ? Jusqu'à l'avènement d'Henri IV, l'ancienneté de leur duché lotharingien les autorisa à se déclarer héritiers de Charlemagne et à revendiquer la couronne de France. Le plus célèbre des Guises, Henri le Balafré, paya ses prétentions de sa personne en étant assassiné à Blois sur ordre d'Henri III...

    L'aventure des Guises ne s'acheva pas sur ce fameux épisode ni sur l'avènement de leur nièce et cousine Marie Stuart au trône d'Ecosse puis de France. Si elle demeure surtout liée au principaux événements du XVIe siècle, on ignore souvent qu'elle se poursuit avec ceux que leurs contemporains nommèrent "les petits Guises" : Charles, amiral du Levant, héros du siège de La Rochelle ; Henri II, impliqué dans plusieurs complots contre Mazarin et proclamé roi de Naples ; Marie, tante et tutrice des deux derniers, mécène du compositeur Marc-Antoine Charpentier. Autour du rameau principal, gravitèrent encore d'innombrables rejetons : les cardinaux Jean et Charles de Lorraine qui jouèrent un rôle politique considérable à la Cour de France, particulièrement dans la lutte contre les réformés.

    Ainsi, les Guises, restent omniprésents dans l'histoire de France pendant deux siècles. Et lorsque le dernier représentant des Guises en France, Charles-Eugène, prince de Lambesc, expatrié à Vienne, disparaît en 1825, l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg-Lorraine s'exclamera : "Voici cette antique et glorieuse Maison de Lorraine à jamais éteinte !".

     

    ‡ Les Guise, Henri Pigaillem, éditions Pygmalion, 2012, 517 p., ill. (24,90 €).

  • Cathédrale de Nancy - 24 mars 2012 : Marie-Christine Barrault dit l'Annonciation

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  • Le livre d'orgue du Toulois Jean-Baptiste Nôtre (1732-1807)

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    [Est Républican]

  • Papa, prisonnier de guerre 1939-1945

    papa-prisonnier-de-guerre-une-famille-dans-la-tourmente-1939-1945.jpgPartez à la découverte de lʼhistoire dʼune famille dans la tourmente de la deuxième guerre mondiale. L'épisode des prisonniers de guerre du conflit 39-45 nʼa pas lʼintensité dramatique des mémoires de poilus dans les tranchées ou des survivants des camps de la mort, mais il témoigne pourtant dʼun passé commun à nombre de foyers français. Et vosgiens !

    Daniel Maurice publie un ouvrage inédit sur la correspondance échangée entre Henri, son père détenu en stalag durant la Seconde Guerre mondiale, et son épouse Madeleine, habitant Saulxures-sur-Moselotte avec ses deux enfants. L'ouvrage s'appuie sur les lettres que se sont envoyées les époux entre la France et l'Allemagne et les diaires intimes, exhumés récemment, qu'ils ont tenus chacun de leur côté pour témoigner de leur vécu en l'absence de l'autre.

    Le livre est complété par des clichés, des anecdotes et des souvenirs qui viennent renforcer la qualité et la profondeur de cette chronique quotidienne. Ces documents familiaux permettent de pénétrer dans le secret de la vie du prisonnier et le quotidien de la vie de sa femme et de ses enfants dans les Vosges occupées. C'est la guerre vue autrement qu'avec l'oeil de l'historien ou du militaire. Les difficultés matérielles de la vie au stalag ou dans la France occupée côtoient le travail incroyable de la jeune mère de famille et les souffrances morales de la séparation...

    L'ouvrage a valeur d'exemple pour les enfants d'anciens PG mais aussi pour toute la jeune génération qui découvrira avec intérêt - et sûrement étonnement - la vie de Français séparés par la guerre.

     

    ‡ Papa, prisonnier de guerre. Une famille dans la tourmente 1939-1945, Daniel Maurice, éditions Edhisto, 2011, 352 p., ill. (21 €).

  • 12-13 mai 2012 : 34ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs

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    34ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs...

    600ème anniversaire de la naissance de Jehanne la Bonne Lorraine...

    "Tous les ans, aux environs du 13 mai a lieu le pèlerinage de Domremy (Vosges) à Vaucouleurs (Meuse) dans les pas de la Sainte de la Patrie. Cette marche de 22 km rappelle le tout premier départ de Jeanne d'Arc lorsqu'elle a été trouver le Sire de Baudricourt pour lui faire part de sa mission. Cela eut lieu en 1428 vers le moment de l'Ascension qui tombait cette année-là le 13 mai. Cette commémoration est importante dans sa signification, car sans Baudricourt et sans Vaucouleurs, la mission de Jeanne était impossible. Donc cette année encore, après la veillée du samedi à la chapelle de Notre-Dame de Beauregard, hauteur qui domine le pays de Domremy, le groupe partira dans le petit matin depuis la maison natale de Jeanne vers la porte de France à Vaucouleurs.

    Passant par les villages et sites pittoresques de cette région, faisant étape à Notre-Dame de Bermont où Jeanne aimait venir prier tous les samedis, la colonne des marcheurs lancera ses chants joyeux dans le ciel... Ave Maria ; Nous voulons Dieu ; Parle, commande, règne ; Catholique et Français toujours !, Reine de France ; Sainte Jeanne de Domremy, etc. Après l'ermitage de Bermont situé dans une clairière, voilà Goussaincourt puis Montbras où l'on s'arrête un temps devant la magnifique façade Renaissance de l'imposant château, Taillancourt et, enfin, Champougny, l'étape attendue à mi-chemin. La messe a lieu à midi dans une curieuse église fortifiée du XIIe siècle. Le repas tiré des sacs sera pris à l'ombre d'énormes châtaigniers et proches de la petite chapelle très bien entretenue qui renferme de belles statues rustiques.

    A quatorze heures, nouveau départ en chantant le chapelet, des méditations sont proposées au pied des calvaires par les responsables des différents groupes participants à ce pèlerinage.

    Voici Chalaines, puis l'on passe le pont sur la Meuse pour entrer dans Vaucouleurs en chantant haut "Nous voulons Dieu, c'est notre Père ; nous voulons Dieu, c'est notre Roi...".

    L'arrivée a lieu à la porte de France, dominant la célèbre "vallée des couleurs". C'est ici même que Jeanne d'Arc commença sa mission qui devait la conduire à Orléans, puis à Reims pour le couronnement du roi et se terminer de façon tragique pour la raison humaine, sur le bûcher de Rouen."

    Jean-Marie Cuny, organisateur du pèlerinage annuel Domremy-Vaucouleurs

     

    ‡ Contact et renseignements : Association Pèlerins de Lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE - Tél. : 03.83.20.67.22 (J.-M. Cuny).

  • "Hommage à Jeanne d'Arc" en souscription

    lorraine,jeanne d'arc,hommage,jerome arnauld des lions,mgr ailletLe livre Hommage à Jeanne d'Arc de Jérôme Arnauld des Lions, édité pour le 6ème Centenaire de la naissance de notre héroïne nationale et lorraine, est un hommage poétique composé de quarante textes introduits chacun par une présentation historique.

    Il retrace toute l'épopée de Jehanne, de sa naissance à sa réhabilitation, illustrée par une iconographie riche et variée puisée au meilleures sources.

    De la modeste enfance de Domremy à la patronne secondaire de la France, suivez ce parcours unique, bercé par le rythme doux de la poésie.

    L'ouvrage est préfacé par Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne.

    L'auteur, Jérôme Arnauld des Lions, est militaire, colonel-vétérinaire à Fontainebleau.

     

    ‡ Accédez au bon de souscription de l'ouvrage Hommage à Jeanne d'Arc ici souscription_hommage Jeanne d'Arc.pdf

    ‡ Hommage à Jeanne d'Arc, Jérôme Arnauld des Lions, éditions de Sermaise, 2012, format 210 x 240, 104 pages, 170 gr., 50 pages d'illustrations, couverture carton reliée quadricollée, pelliculé mat.

    ‡ Commande et règlement (24 € jusqu'au 31 mars 2012 + 7 € de port) à envoyer à : Editions de Sermaise, BP 14, 77590 BOIS-LE-ROI.

     

  • Correspondance de Valentin Jamerey-Duval, bibliothécaire des ducs de Lorraine

    lorraine,duc,jamerey duval,correspondance,andré courbetJeune paysan originaire d'un village aux confins de la Champagne et de la Bourgogne, aujourd'hui dans l'Yonne, Valentin Jamerey devient une célébrité au XVIIIe siècle. D'extraction fort modeste, après avoir été serviteur de quelques religieux lorrains, il devient bibliothécaire des ducs de Lorraine, puis directeur du Cabinet impérial des monnaies à Vienne lorsqu'il suivit, en 1737, le duc François III partit prendre pour épouse l'héritière des Habsbourg, Marie-Thérèse d'Autriche.

    La quarantaine passée, Jamerey-Duval est célèbre au-delà du cercle lorrain, après deux rencontres décisives à la Cour de Lunéville, durant la régence de la duchesse douairière Elisabeth-Charlotte d'Orléans, mère du duc François III. En mai-juin 1731, il fait la connaissance de Johann-George Keyssler, un voyageur d'origine bavaroise qui publie en 1740 un récit de sa vie. Il rencontre également à Lunéville, Voltaire, venu se réfugier en 1735 à la Cour de Lorraine. Madame Du Châtelet connaissait et appréciait Jamerey-Duval.

    Les Mémoires de Valentin Jamerey-Duval, récemment rééditées, ont beaucoup contribué à sa célébrité de son vivant : il devient l'incarnation du philosophe autodidacte. Et démontre, par son exemple, que même une personne d'extraction populaire peut atteindre les sphères du pouvoir à force de travail et d'obstination. Tout en restant humble et modeste sur son parcours intellectuel et humain !

    La correspondance de Jamerey-Duval bénéficie d'une annotation précise et soignée de l'auteur, qui la restitue exactement dans le contexte historique de la Lorraine de la première moitié du XVIIIe siècle.

    André Courbet, historien et érudit, collaborateur au Pays Lorrain, a consacré de nombreux travaux à l'histoire de la Lorraine.

     

    ‡ Correspondance de Valentin Jamerey-Duval, bibliothécaire des ducs de Lorraine. Tome 1 - 4 novembre 1722-21 décembre 1745, André Courbet, éditions Honoré Champion, 2011, 652 p., ill. (150 €).

  • A Bleurville, au coin de la cheminée vosgienne...

    lorraine,vosges,bleurville,cheminée,grès,vosgien,sebeler,tf1,13 heures,jean pierre pernautLes équipes du 13 Heures de Jean-Pierre Pernaut ont posé récemment leurs caméras et leurs micros à Bleurville. Le temps de se caler au coin du feu d'une cheminée vosgienne... et de faire la visite de la dernière exploitation de carrières de grès des Vosges : la société Sebeler à Bleurville.

    Bon, il y a les inévitables "clichés" sur les Vosges (c'est normal, les Vosges vues de Paris c'est le bout du monde !), le froid, la forêt omniprésente... mais vous découvrirez surtout, dans ce mini reportage, le savoir-faire de cette entreprise innovante, installée en milieu rural. Et qui fait la réputation de nos Vosges... et de Bleurville !

    [cliché : ©Musée Lorrain, Nancy]

     

    Découvrez le reportage de TF1 ici : http://videos.tf1.fr/jt-13h/au-coin-de-la-cheminee-en-gres-dans-les-vosges-6967007.html

  • Le général Bigeard aux Invalides en septembre ?

    general_bigeard.jpgLe  général  Bigeard  ira-t-il  aux  Invalides ? C'est ce qui était annoncé ; mais le 5 février dernier, dans l'émission  Internationales  sur  TV5 Monde, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a annoncé un report du transfert  du  corps  du général.

    Gérard Longuet a suggéré que le transfert aux Invalides pourrait intervenir fin septembre, pourquoi pas le jour de la Saint Michel, patron des paras.

  • Vers la création d'une association des Amis d'Alfred Renaudin

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    Alfred Renaudin (1866-1944), peintre lorrain.

     

    L'assemblée générale constitutive de l'association des Amis d'Alfred Renaudin aura lieu le samedi 17 mars 212 à 14h30 à la salle des fête de Val-et-Châtillon (Meurthe-et-Moselle)

     

    ‡ Consultez l'invitation ici Asso_Amis_Alfred_Renaudin.pdf

    ‡ Plus d'information et contact : bena_olivier@yahoo.fr

  • Quand Metz reçoit la France

    lorraine,moselle,metz,monarchie,empire,républiqueAu cours de sa longue et riche histoire, Metz a reçu un nombre impressionnant de souverains et de chefs d'Etat, et peu de villes peuvent se targuer d'en avoir vu passer ou séjourner autant. Capitale du royaume d'Austrasie chère aux mérovingiens et aux carolingiens qui y fixèrent leur nécropole, ville libre d'Empire, république patricienne fière de ses libertés, puis cité française gardienne de la frontière depuis 1552, deux fois annexée avant de retrouver la France et de s'insérer dans une Europe unie, Metz a reçu dans ses murs rois, empereurs et, depuis 1918, presque tous les présidents de la République jusqu'à nos jours. Un roi - Louis XV - faillit y mourir en 1744, un empereur - Napoléon III - en partit malade et presque déjà vaincu en 1870, un président de la République - Charles de Gaulle - y fut soldat avant d'y revenir à trois reprise comme chef d'Etat.

    Depuis que Metz est française, existe entre elle et la France une relation privilégiée, qui a permis aux Messins d'affirmer constamment leur attachement et leur loyauté envers la monarchie, l'empire et la république, un attachement qui connaît son point d'orgue en 1918. C'est l'histoire de cette relation particulière que relate, à la lumière de nombreuses sources, l'ouvrage de Pierre Brasme. Un livre d'histoire messine qui, au-delà du simple récit des visites officielles, tente de les situer et de les expliquer dans un contexte parfois complexe, mais avec le souci constant d'offrir au lecteur une connaissance renouvelée et originale de l'histoire de Metz.

     

    ‡ Quand Metz reçoit la France. Souverains et chefs d'Etat français dans la cité messine, Pierre Brasme, éditions des Paraiges, 2011, 347 p., ill. (25 €).

  • Poursuivre le développement du Pays des Trois Provinces

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    [Vosges Matin]

  • Scy-Chazelles (57) : un label pour la Maison de Robert Schuman

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    [La Semaine de Nancy]

  • Histoire du royaume mérovingien d'Austrasie

    lorraine,austrasie,mérovingiens,carolingiens,dagobert,sigisbert,chrodegang,brunehaut,metzLa toute jeune maison d'édition messine les Éditions des Paraiges propose la réédition de l'ouvrage de l'historien lorrain Alexandre Huguenin paru voici 150 ans, en 1862.

    L'austrasie résonne encore aujourd'hui dans l'imaginaire lorrain. L'éclat de ce royaume (511-741) illumine toujours son ancienne capitale, Metz, qui conserve de cette époque glorieuse le souvenir de la cour royale, la fameuse "Cour d'Or", qui désigne aujourd'hui le musée d'art et d'histoire de la ville.

    Cette Cour d'Or, chantée par le poète Venance Fortunat, vit passer des personnages remarquables, tels que le roi Dagobert, les saints évêques de Metz Arnoul et Chrodegang, sans oublier la rivalité sanglante entre les reines Brunehaut et Frédégonde, à peine éclipsée par la sainteté d'un Sigisbert qui voulut faire de son abbaye du Ban Saint-Martin le lieu d'une sépulture royale.

    Berçeau de la dynastie carolingienne, l'Austrasie disparaît devant l'ascension des maires du palais incarnée par Pépin le Bref déposant le dernier roi mérovingien.

    Un siècle et demi après sa parution, cette Histoire du royaume mérovingien d'Austrasie, première synthèse sur le sujet, fait toujours autorité. Publié à l'occasion du XVe centenaire de l'Austrasie (511-2011), cette nouvelle édition a intégré les dernières recherches de la science historique sur le sujet.

     

    ‡ Histoire du royaume mérovingien d'Austrasie, Alexandre Huguenin, éditions des Paraiges, 2011, 365 p., cartes (23 €).

  • Des timbres pour valoriser la Lorraine

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    [La Semaine de Nancy]

  • De cloches en cloches, du Pays messin à Thionville et à la Nied

    cloches.jpgDans cet ouvrage abondamment illustré, l'auteur nous invite à la découverte du patrimoine campanaire du Pays messin et du Thionvillois, patrimoine méconnu - sauf de quelques spécialistes -, mais pourtant omniprésent dans notre quotidien.

    L'inventaire dressé couvre plus d'un millier de cloches réparties dans près de 370 édifices cultuels, clochers d'églises et de temples, mais aussi de bâtiments civils, écoles et mairies. Des descriptifs techniques complètes utilement les notices sur chaque cloche, de la plus ancienne, datant de 1398, installée à la cathédrale Saint-Etienne de Metz, à celle de la chapelle de Morlange, coulée en septembre 2009.

    Un ouvrage indispensable pour comprendre les voix mystérieuses des clochers qui rythment la vie des villes et villages en Pays messin. De la naissance à la mort, les voix des cloches accompagnent le croyant en terre chrétienne.

    Des trésors habitent les clochers mosellans : vénérables ancêtres ou jeunes modernes, elles ont traversé le temps, résisté aux révolutions et aux guerres. Hommage enfin aux saintiers et artisans campanaires, hommes de traditions qui ont fait naître ces sympathiques résidentes de nos clochers.

    Enfin, un index recense toutes les cloches des églises visitées avec, pour chacunes d'elles, le nom du fondeur.

     

    ‡ De cloches en cloches. Du Pays messin à Thionville et à la Nied, Jean-Paul Philips, éditions des Paraiges, 2011, 290 p., ill. (42 €).

  • Une messe pour Zita, dernière impératrice d'Autriche et reine de Hongrie

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    L'association pour la béatification de l'impératrice Zita fait célébrer une messe le 3 mars en l'église Sainte-Elisabeth de Hongrie à Paris (3ème arrond.) à la mémoire de Zita de Bourbon-Parme, épouse de Charles Ier de Habsbourg-Lorraine.

    ‡ Plus d'info's ici : Invitation_Messe Zita_3 mars 2012.pdf

  • Marie-Thérèse de France, l'orpheline du Temple

    marie therese.gifMarie-Thérèse Charlotte de France (1778-1851), la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, demeure un personnage mal connu. Souvent cité sous le surnom de "Madame Royale", voire de "Mousseline", le petit nom donné par sa mère Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine, elle était plutôt, pour ses contemporains, "l'orpheline du Temple", le lieu d'emprisonnement de la famille royale après la chute de la monarchie en 1792.

    Marie-Thérèse est la seule de la famille à en sortir vivante, en 1795. Elle sort de cette épreuve meurtrie à jamais, mais auréolée d'une légitimité dynastique et politique hors norme pour une princesse française, exclue du trône par la loi salique. Elle devient, parce qu'elle a partagé les souffrances de ses parents considérés comme des martyrs par les légitimistes, une héroïne romanesque et un objet du culte pour l'ensemble des partisans de la royauté.

    De la même façon, son oncle Louis XVIII, qu'elle rejoint en exil et qui remonte sur le trône de France en 1814, fait d'elle le coeur de l'idéologie royale de la Restauration. Fille de France, dauphine de France par son mariage avec son cousin germain le duc d'Angoulème, elle défend tout au long de sa vie, avec intransigeance, ses conceptions d'une monarchie traditionnelle ancrée dans la chrétienté. Aux yeux des royalistes, elle en est arrivée à incarner, jusqu'à sa mort en Autriche en 1851, la royauté française à son crépuscule. Napoléon saluera en elle "le seul homme de la famille" et Chateaubriand dira d'elle qu'elle est "une des grandeurs de la France".

    Pour les Lorrains, Marie-Thérèse de France incarne aussi la descendance de la Maison de Habsbourg-Lorraine, puisque dans ses veines coule le sang du dernier duc héréditaire de Lorraine, François III, devenu l'empereur François Ier, père de Marie-Antoinette et grand-père de Marie-Thérèse. Et ne porte d'ailleurs t-elle pas les prénoms de sa grand-mère, Marie-Thérèse d'Autriche ?

    L'auteur, Hélène Becquet, ancienne élève de l'Ecole nationale des Chartes, est maître de conférence à l'IEP Sciences-Po Paris.

     

    ‡ Marie-Thérèse de France. L'orpheline du Temple, Hélène Becquet, éditions Perrin, 2012, 414 p. (24 €).