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Notre histoire - Page 99

  • Souscription pour la statue de Saint-Anne à Charmes-la-Côte (Meurthe-et-Moselle)

    Le groupe sculpté représente L'Éducation de la Vierge Marie par sainte Anne, une image de piété chrétienne qui puise son inspiration dans le Protévangile de Jacques (IIe siècle) et dont la popularité s'est étendue en Occident à l’époque gothique (XIIIe-XVe siècles).

     

    lorraine,charmes la cote,statue,sainte anne,vierge,éducation de la vierge,fondation de la patrimoineSculpté vraisemblablement dans un bloc calcaire local et aux dimensions honorables (haut de 90 centimètres), il présente encore des traces de polychromie, sur les carnations et dans les plis des habits. Anne porte un voile et une guimpe, éléments vestimentaires des moniales. De sa stature se dégage une grande majesté qui exprime à la fois distance et mansuétude. Dans une attitude protectrice, la sainte tend un livre ouvert à Marie, l'invitant à le prendre et à en apprendre l'enseignement qu'il renferme. L'enfant nous donne la sensation d'une élève sage et appliquée.

     

    En considérant le faible état de nos connaissances sur la sculpture qui agrémente encore les maisons paysannes à Charmes-la-Côte, et dans le Toulois de manière plus générale, il n'est pas simple de situer dans l'espace et le temps la genèse de cette statue. Néanmoins, sa facture par « l'imagier » manifeste clairement certaines caractéristiques de l'art statuaire et populaire en Lorraine à l'époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles). Observons premièrement le traitement des visages, de forme ronde, les fronts amples, les yeux en amande, les longs cheveux ondulés et blonds de Marie, et, pour terminer, le déhanchement des deux personnages, une jambe en tension et l'autre en détente au contraire, qui provoque l'obliquité dans les plis des tuniques. Ces particularités iconographiques sont à rapprocher aux superbes Vierges en pierre et en verre dans les églises, ou enluminées dans les livres de piété, dont notre région a été témoin de l'éclosion à la fin de l'époque médiévale (XVe siècle).

     

    Il est probable que la statue était à l'origine placée dans l'église du village, placée sous le patronage de la Nativité-de-la-Vierge-Marie, exposée à la dévotion de tous les paroissiens, avant de devenir à la Révolution la propriété d'un particulier qui l'installa alors dans une niche inappropriée de son habitation.

     

    Il y a quelques années, le propriétaire de la maison a vendu la statue. Celle-ci a été retrouvée récemment chez un brocanteur ; des habitants de Charmes-la-Côte décident alors de racheter la statue, de la faire restaurer et de lui redonner sa place à l'église du village. Ce projet est soutenu par le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, l'Etat et la Fondation du Patrimoine. Les particuliers peuvent soutenir ce projet en effectuant un don auprès de la Fondation du Patrimoine – Lorraine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy.

     

    [cliché : http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com]

     

     

    ‡ Bon de souscription : bon de souscription charmes la Côte.pdf

     

     

    ‡ Plus d’infos sur www.fondation-patrimoine.org

  • Un don pour sauver la chapelle de Libdeau (Meurthe-et-Moselle)

    lorraine,libdeau,chapelle,templière,commanderieLa chapelle de la commanderie templière de Libdeau, à proximité de Toul, est une merveille de l'art gothique. Cette exceptionnelle chapelle templière du XIIe siècle, inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, est l'une des rares fondations templières à être parvenues jusqu'à nous en Lorraine, mais elle a besoin de travaux urgents de mise en sécurité. Sa toiture s'est partiellement effondrée en 2011, et les intempéries menacent désormais l'édifice.

     

    Le préalable indispensable est l'acquisition de la chapelle par l'association qui s'est constituée en 2011 pour la secourir. 

     

    Il reste 5000 € à régler pour lancer le projet de restauration. C'est urgent ! Tous vos dons, même les plus modestes, sont une aide importante pour l’association qui se mobilise.

     

    Amis du patrimoine et de la Lorraine, l’association de sauvegarde Libdeau compte sur votre aide !

     

    Après l’acquisition - si elle devient possible - un programme de restauration se mettra en place avec l’appui de la Fondation du Patrimoine et de toutes les bonnes volontés.

     

    ‡ Plus d'info's sur le site de Libdeau, le projet et don en ligne sur : http://chapellelibdeau.blogspot.com

  • Noël !

    nativité 15e-16e s.jpg

    Nativité, enluminure, XVe-XVIe siècles.

     

    Læténtur cæli et exsúltet terra ante fáciem Dómini : quóniam venit.

    [Offertoire de messe de la Nativité du Seigneur]

    Les cieux se réjouissent, la terre bondit de joie en présence du Seigneur, parce qu’il est venu.

  • Bleurville : restauration du tableau "la Résurrection"

    L'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville possède deux tableaux de grandes dimensions dus au pinceau de l'abbé François Ricard, qui fut curé de la paroisse dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Cependant, le temps a fait son oeuvre et une sérieuse restauration s'impose.

    lorraine,vosges,bleurville,église,tableau,resurrection,abbé ricard,atelier art et sciences,auxerre,restaurationC'est un Christ glorieux qui jaillit transfiguré du tombeau devant des soldats romains abasourdis par cet extraordinaire prodige. Cette représentation de la Résurrection est le pendant d'un autre tableau figurant la crucifixion de Jésus.

    La commune a pris la décision de faire restaurer dans un premier temps le tableau dédié à la Résurrection. L'expertise, réalisée par l'atelier Art & Sciences d'Auxerre, a révélé que le tableau a été anciennement restauré avec un agrandissement de son format initial. L'oeuvre a subi quelques accidents ayant provoqué des microécaillages, de nombreuses usures et décolorations ainsi que des craquelures irrégulières. Sans parler du vernis épais qui a provoqué des mats fortement jaunis et assombris ainsi que les champignons qui ont gagné toute la surface de la toile...

    Les responsables de l'atelier icaunais proposent, outre la restauration du support, une purification picturale avec décrassage, régénération et nettoyage du vernis, ainsi que la suppression des repeints.

    Le grand tableau de la Résurrection a pris récemment la route pour Auxerre et devrait revenir au village au printemps prochain. Complètement rajeuni. Une vraie résurrection pour cette peinture, oeuvre d'art modeste mais remplie de la foi d'un curé qui marqua la vie de la paroisse entre 1759 et 1811. En attendant la restauration de la toile de la Crucifixion qui le mérite également.

    [remerciements à la mairie de Bleurville et à Denis Bisval pour les informations transmises et le cliché]

  • Constantin le Grand

    constantin.jpgConstantin Ier était homme à penser qu'"être empereur est l'affaire du hasard". Redoutable et ambitieux chef de guerre, il s'imposa comme maître tout-puissant de l'Empire romain d'Occident puis d'Orient, écartant l'un après l'autre ses adversaires. La bataille du pont Milvius en 312 contre son rival Maxence est restée célèbre. C'est à la veille de celle-ci qu'il aurait aperçu dans le ciel une croix lumineuse. Signe d'une intervention divine qui lui apporta la victoire ? La conversion de Constantin, événement majeur de l'histoire de l'Occident, suscita et suscite toujours moult débats et controverses.

    Son règne fut l'un des plus longs - trente-et-un ans (306-337) -, mais aussi l'un des plus remarquables. Empereur romain et homme politique d'exception, il entreprit de nombreuses réformes fiscales et sociales dans un réel souci de justice. Maître tout-puissant de l'Empire après plusieurs guerres contre ses rivaux, il rétablit la monarchie héréditaire.

    Premier empereur chrétien, il mit fin aux persécutions, tout en menant une politique religieuse de consensus à l'égard du paganisme et du judaïsme.

    Grand législateur, il fut aussi bâtisseur. Pour preuve, le grand nombre de villes qui portent son nom, parmi lesquelles la plus brillante : Constantinople, sa capitale. Elle sera pour onze siècles la capitale politique, culturelle et artistique de l'Empire romain d'Orient, le centre d'une brillante civilisation.

    Il n'existait pourtant à ce jour aucune biographie de cet empereur hors du commun. En retraçant son ascension vers le pouvoir, son parcours et son action, Pierre Maraval offre une biographie captivante et accessible de celui qui laissa à sa mort un Empire unifié, pacifié et prospère.

     

    ‡ Constantin le Grand, Pierre Maraval, éditions Tallandier, 2011, 399 p. (23,90 €).

  • Nancy : la statue de Jeanne d’Arc à l'abandon

    Ncy 26.04.08 004.jpgLa statue nancéienne de Jeanne d’Arc, due au sculpteur Frémiet, est dans un tel état sanitaire que cette situation d'abandon a provoqué la réaction de l’association Mémoire des Lorrains.

     

    A l’occasion du 600ème anniversaire de la naissance de notre Jeannette, un courrier a été adressé en septembre dernier au maire de Nancy, André Rossinot, par Jean-Marie Cuny, animateur de l’association. Nous vous communiquons ci-après le texte de cette missive :

     

    "Monsieur le Maire,

     

    2012  sera l’année du 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc à Domrémy. De nombreuses manifestations sont prévues en France et, évidemment, chez nous en Lorraine pour célébrer cet anniversaire.

     

    A cette occasion, je me permets de vous signaler le mauvais état de la statue équestre de Jeanne par Emmanuel Frémiet, sur la place  Lafayette.

     

    La bannière, cassée en deux, est fragilisée. Elle va tomber au prochain coup de vent. La hampe est tordue. Le visage de Jeanne est encrassé sur les côtés et sa couronne de lauriers est cassée.

     

    L’ensemble est recouvert de saleté et de vert de gris. Bref, une remise en état minimum serait bienvenue. Avec l’association « Mémoire des Lorrains », nous tenions à attirer votre attention sur ce monument à l’occasion du prochain anniversaire.

     

    Si besoin, nous tenons à votre disposition l’histoire de ce monument offert à la ville de Nancy en 1890.

     

    En attendant votre décision, recevez, Monsieur le Maire, nos meilleures et respectueuses salutations.

     

    Jean-Marie Cuny

    Association Mémoire des Lorrains"

     

    Depuis cette date, aucune action de rénovation n’a été entreprise par la Ville de Nancy, apparemment bien peu soucieuse de l’entretien et de la valorisation de son patrimoine historique et symbolique…

     

    [cliché ©H&PB]

  • 6ème Centenaire de la naissance de Jehanne d'Arc à Bermont

    jeanne d'arc.jpgL’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d’Arc commémore le 6ème Centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc le 6 janvier 2012 à l’ermitage de Bermont :

     

    > vendredi 6 janvier 2012, jour de la naissance de Jehanne, messe à 11 h 00 dans la forme liturgique de l’époque de Jehanne (XVe siècle)

     

    > à l’issue de la messe, repas tiré du sac

     

    > après le repas et jusqu’à 16 h 00, causerie sur l’enfance de Jehanne

     

     

    ‡ Plus d’infos sur www.nd-bermont.fr

  • Une image d'Epinal pour le 600e anniversaire de Jehanne d'Arc

    Dans le cadre de la célébration du 600e anniversaire de la naissance de sainte Jeanne d’Arc, une image d’Epinal a été créée par Antonio Gacia.

    Mesurant 50 cm x 65 cm, elle est proposée sous deux versions :

    > Classique, imprimée sur papier Stucco Aquarello 240 gr (20 €)

     

    > Numérotée, signée par l’artiste et coloriée en partie au pochoir, imprimée sur papier Velin d’Arches filigrané 250 gr (60 €)

     

    Les images peuvent être envoyées, sous tube cartonné, par La Poste moyennant les frais d’emballage et d’envoi en sus, soit :

    • pour la France : envoi simple : 13,10 €, si envoi recommandé : 16,10 €
    • pour l’Europe : 23,65 €
    • pour l’Afrique, le Canada et l’Amérique : 30,60 €

    ‡ Commande accompagnée du règlement (prix de l'image + frais de port) par chèque à l’ordre de : "Association Sanctuaires - Festivités Jeanne"  à adresser à : Presbytère de Domremy, 4 rue principale, 88630 DOMREMY-LA-PUCELLE.

  • L'Arc Mosellan par monts et merveilles

    arc mosellan.jpgNiché au coeur du département de la Moselle, entre Metz, Thionville et Luxembourg, se situe un havre tout de vert et de bleu. Bleu pour les quatre cours d'eau qui y serpentent, vert pour les nombreuses forêts et les quatre vallées qui le composent. Rajoutons des couleurs de tuiles et de pierres pour ses vingt-six villages, tous authentiques et forts en patrimoine. Tels sont les principaux traits de caractère de la Communauté de communes de l'Arc Mosellan. Mais sa personnalité ne s'arrête pas là.

    Pour les amoureux de la nature, ce territoire est également un formidable lieu de rencontres avec la faune et la flore. Oiseaux à scruter, insectes variés, mammifères diurnes et nocturnes, orchidées remarquables, fleurs en tout genre... Les promenades se font découvertes.

    Découvertes humaines aussi. Civilisations, guerres et industries passées nous ouvrent les sentiers de la mémoire : vestiges comme le rocher des Nonnensfeld, important ouvrage du Hackenberg, fours à chaux... Au plus près des villages, de nombreux bildstocks et autres croix monumentales peuplent les chemins, les décorent d'autant de saints personnages emblématiques.

    Eglises anciennes, fermes, châteaux et moulins viennent à leur tour apporter un cachet d'originalité à une région foisonnante de richesses patrimoniales et environnementales.

    On aimerait que chaque Communauté de communes lorraine vante aussi agréablement ses villages et bourgs.

     

    ‡ L'Arc Mosellan par monts et merveilles, Audrey Krommenacker, éditions Serpenoise, 2011, 135 p., ill. (24 €).

  • 5 janvier 2012 : Fête nationale des Lorrains à l'occasion du 534e anniversaire de la Bataille de Nancy

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    Fête nationale des Lorrains 2011 (© ER)

     

    L'association Mémoire des Lorrains invite les Lorraines et les Lorrains à participer à la fête nationale des Lorrains à l'occasion du 534e anniversaire de la Bataille de Nancy :

    > Messe en l'église Saint-Pierre à Nancy (avenue de Strasbourg) à 17h00

    > Rassemblement place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy à partir de 18h30 avec harangue, feu d'artifice, vin chaud et bonne humeur !

     

    VIVE LA LORRAINE !

  • Rome : l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains

    st nicolas rome.jpg

    [Est Républicain]

     

  • Clochemerle ou Vaudeville ?

    Un projet de lotissement qui augmenterait la population de plus de 60 % fait grincer des dents à Vaudeville, dans le Saintois.

     

    vaudeville.jpgVaudeville, ses 197 habitants, son tunnel souterrain menant jusqu’au château d’Haroué, ses histoires de Clochemerle et… son projet de lotissement ! Quarante maisons devraient s’ajouter bientôt dans ce petit village qui verrait ainsi sa population augmenter de… 60 à 70 %. « Un moyen de faire évoluer le village ! », plaide le maire Gilbert Derler, dont l’équipe municipale a inscrit ce projet au futur PLU (plan local d’urbanisation), pour lequel une enquête publique est ouverte. « Une totale aberration ! », s’insurge Christiane Martin, résidente au village depuis 15 ans, et future voisine du lotissement en question. « Je savais bien qu’il y aurait construction de quelques pavillons neufs, mais 40, jamais de la vie ! C’est totalement disproportionné », constate-t-elle, forte d’une pétition représentant à ce jour plus de 80 habitants. « On peut faire bouger un village de façon beaucoup plus douce. Je ne veux pas d’un village dortoir. Et surtout, là, ça ne correspond à aucune demande. Dans les alentours, il y a déjà pas mal de maisons qui ne trouvent pas preneurs. Alors qui va habiter ici ? »

     

    On imagine mal en effet la foule se presser soudain pour installer ses pénates au village, aussi pittoresque soit-il. Le maire lui-même reconnaît « qu’on ne fait pas la queue à la porte. L’attractivité dans le coin, c’est surtout la proximité de la voie rapide ». Mais l’élu de se faire rassurant. « Attention, il n’est pas question de faire pousser 40 maisons comme ça d’un seul coup ! C’est un projet sur 20 ans. On va commencer par 8-10 maisons, l’année prochaine peut-être. Après, on verra. »

     

    Mme Martin, désormais présidente de l’association ADES (Association de défense de l’environnement du Saintois) reste très circonspecte sur le calendrier du projet « totalement flou ». Et plus encore sur sa localisation, un ensemble de parcelles communales et de terrains privés. « Des terrains humides, inconstructibles ! », assure-t-elle en désignant une pâture gonflée d’eau, d’où perce même un « geyser ». « Sans parler des quatre routes qui vont être construites dans la foulée, dont une de contournement. Environnementalement, c’est destructeur. Économiquement, ça pèsera pendant des années ! » Elle apprécie peu, en outre, la disparition annoncée du chemin de Charmes, « ancien chemin romain ». « Encore un peu, on enfouissait même un ru, et la faune qui va avec. » Et les doléances ne s’arrêtent pas là. On peut d’ores et déjà prévoir plus d’un acte à cette histoire de Vaudeville…

     

    « Pourquoi attirer tant de monde ? »

     

    L’association ADES, hostile au plan d’urbanisation de Vaudeville, va bientôt intégrer la puissante association environnementale Flore 54, qui voit dans ce PLU « le type même de projets auxquels on est défavorable ». « Surtout dans un si petit village », souligne son président Raynald Rigolot, très remonté contre la prolifération des lotissements. « On dénature le paysage lorrain, alors qu’on pourrait faire de très belles choses avec de l’ancien, sans sacrifier de l’espace rural agricole. Et que gagnera-t-on à attirer autant de monde à Vaudeville, dont la situation géographique excentrée génère forcément beaucoup de transports pour les habitants ? Ça a un coût écologique, ça génère de la fatigue, de la dépense d’énergie et des infrastructures supplémentaires ».

     

    [Est Républicain]

  • Le Trésor de Pouilly-sur-Meuse au Musée Lorrain

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    >> Voir La Nouvelle revue lorraine, numéro 10 (article présentant l'histoire de la découverte et la description du trésor de Pouilly-sur-Meuse).

  • Metz La Cour d'Or, visages d'un musée

    Metz Cour d'or.jpgDepuis sa fondation en 1839, le musée de Metz s'enrichit et prétend aujourd'hui à un rayonnement européen.

    L'ouvrage présente les collections qui font la force du Musée de la Cour d'Or : archéologie, Moyen Âge et Beaux-Arts, tout en évoquant des fonds moins connus : histoire naturelle et ethnologie. Il retrace l'histoire de leur constitution et des lieux exceptionnels dédiés à leur exposition organisés autour de l'ancienne église des Petits-Carmes.

    Ces trésors archéologiques, historiques et artistiques reflètent le riche passé de Metz et de sa région, de ses habitants et de ses artistes, de l'Antiquité au XXe siècle.

    Le lecteur - qui se mue rapidement en visiteur - revit chaque temps fort de notre civilisation au sein d'un ensemble culturel éclectique et prestigieux : sculptures, peintures et objets, vestiges archéologiques et monuments. Les spécialistes de chaque collection dévoilent la richesse et la diversité des oeuvres exposées, dans l'écran remarquable des salles d'un musée singulier.

     

    ‡ Metz La Cour d'Or. Visages d'un musée, collectif, éditions du Chêne, 2011, 142 p., ill. (19,90 €).

  • Langres : un trésor monétaire des XVIIIe-XIXe siècles

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    [Est Républicain]

  • La Lorraine insolite de Marcel Cordier

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    [Vosges Matin]

  • Christianophobie : les Lorrains à Paris !

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    Les Lorrains manifestent à Paris contre les actes de christianophobie (cliché © Fecit).

    5000 manifestants ont battu le pavé parisien ce dimanche 10 décembre afin de crier leur opposition aux actes de christianophobie perpétrés dans la société française actuelle (profanations de sépultures, dégradations et vols dans les lieux de culte, pièces de théâtre blasphématoires...).

    La Lorraine était bien représentée lors de cette manifestation pacifique... en témoigne les drapeaux aux trois alérions !

    [source : www.lesalonbeige.blogs.com]

  • Droiteval-Ourche-Patrimoine : mini financements pour maxi projets

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    [Vosges Matin]

  • L'histoire des pompiers en Lorraine

    « Cela m’a demandé cinq ans de travail. Et le plus dur au fond a été de tout rassembler en 160 pages », explique Denis Bergerot. Le maire de Millery (54), enseignant et éditeur au sein de sa maison Gens de Lorraine, vient de signer une monographie sur le monde des sapeurs-pompiers en Lorraine.

    lorraine,sapeurs pompiers,denis bergerotD’archives départementales en témoignages, il s’est mué en reporter de l’histoire pour partir dans les pas des pompiers des origines. « C’étaient alors, les religieux qui étaient chargés d’éteindre les feux avec des professions réquisitionnées, comme les charpentiers, tonneliers, en passant - chose plus surprenante - par les bourreaux des villes qui allaient chercher les prostituées pour porter les seaux d’eau. Le premier service de caserne était né », explique l’auteur qui s’étonne lui-même qu’aux origines les pompiers posaient leur échelle à même les façades en feu.

    Pire, dans l’un des nombreux incendies du château de Lunéville, au XVIIIe, ordre fut donné d’abattre un escalier pour couper l’avancée des flammes. Tant pis pour les hommes qui luttaient à l’étage… « La crainte de voir les incendies se propager était plus importante ». Il faudra attendre la seconde partie du XIXe pour que les considérations évoluent. Mais ce sont les deux guerres mondiales qui ouvriront les pompiers au sauvetage des vies.

    Les pompiers doivent à plusieurs de leurs pairs lorrains, de vastes avancées. « C’est un métier où les pompiers eux-mêmes font des découvertes ». Gugumus inventera une échelle autonome à Nancy. Dans les années 1900, le capitaine Barbier posera les fonts baptismaux des casernes. Les Nancéiens lui doivent « la » Gambetta et un musée du feu. À Metz, un autre invente le premier appareil respiratoire.

    Denis Bergerot, fait voyager le lecteur au gré des clichés historiques et modernes. De l’antique Delahaye de Bar-le-Duc aux pompes à bras de Vittel, en passant par les casques de cuir et de cuivre, c’est toute l’aventure du sauvetage qui se décline, pour naturellement s’achever, avec le nec plus ultra, des véhicules affectés aux SDIS d’aujourd’hui. Voilà qui devrait assurer un joli succès littéraire à son auteur. Particulièrement chez les hommes du feu.

    [d'après ER]

     

    ‡ Les sapeurs-pompiers de Lorraine, Denis Bergerot, éditions Gens de Lorraine (32 €).

  • Le saint lorrain du mois : saint Pierre Fourier

    saint-pierre-fourier.jpgPierre Fourier est né à Mirecourt le 30 novembre 1565 de commerçants aisés. Ayant reçu de ses parents une éducation familiale très soignée, il fit ses premières études dans sa ville natale parmi les « enfants prêtres » (enfants destinés au sacerdoce), puis à partir de 1578, il les continua à l’Université de Pont-à-Mousson où il manifesta d’exceptionnelles qualités intellectuelles en même temps qu’une très vive piété. En 1585, il entra chez les Chanoines réguliers de Chaumouzey, près d’Épinal. Ordonné prêtre en 1589, il reprit l’étude de la théologie à Pont-à-Mousson, puis rentra dans son abbaye et en 1597, fut nommé curé de Mattaincourt, gros village commerçant, voisin de sa ville natale.

    A une grande austérité de vie, Pierre Fourier joignit une activité pastorale admirable : prédication et enseignement solidement assis sur de vastes connaissances et sur un travail ininterrompu ; charité inépuisable à l’égard de tous ; cérémonies du culte célébrées avec un éclat inaccoutumé.

    Pierre Fourier ne limita pas ses activités à la seule paroisse de Mattaincourt. Soucieux de l’instruction des petites filles, il fonda dès 1597, avec le concours de la bienheureuse Alix Le Clerc une association qui devint bientôt la « Congrégation de Notre-Dame », et se répandit rapidement dans le pays, et même en France voisine. Il entreprit également la réforme des Chanoines réguliers, ordre auquel il appartenait, et groupa leurs maisons en une « Congrégation de Notre-Sauveur ». Il fut encore un missionnaire zélé et la région de Badonviller a gardé une vive reconnaissance au « Bon Père » qui, en 1625, la ramena du protestantisme au sein de l’Église catholique.

    Conseiller volontiers écouté à la cour de Lorraine, Pierre Fourier fut, à la fin de sa vie, victime de son patriotisme. Il dut quitter son pays envahi par les troupes françaises, et mourut en exil à Gray, le 9 décembre 1640. Il a été canonisé par le pape Léon XIII le 27 mai 1897.

  • Vendée, du génocide au mémoricide

    vendée.jpgVingt-cinq ans après la publication de son livre Le Génocide franco-français : la Vendée-Vengé, Reynald Secher, grâce à la découverte aux Archives nationales de documents totalement inédits, démontre, preuves à l'appui, que le génocide de la Vendée a bien été conçu, voté et mis en oeuvre personnellement par les membres du Comité de salut public et par la Convention, et que l'armée et l'administration n'ont fait qu'exécuter les ordres.

    Afin d'échapper à leurs responsabilités et de masquer la logique idéologique et politique qui menait inéluctablement la République jacobine au génocide, ces criminels et leurs héritiers politiques (communistes, nazis) ont nié les faits, imposé à la nation leur auto-amnistie et une impunité générale. Ils ont ainsi perpétré un second crime, celui de mémoricide, qui, par un renversement pervers, a désigné les victimes vendéennes comme bourreaux et transformé les bourreaux jacobins en victimes.

    A ce premier scandale s'en est ajouté un second. ces bourreaux ont bénéficié de toutes les faveurs et des honneurs de l'Etat, tandis que les victimes et leurs descendants, traumatisés, ont été réduits au silence et en permanence persécutés, se retrouvant ainsi exclus d'une citoyenneté qui leur revenait de droit.

    Raynald Secher, docteur ès Lettres, écrivain, scénariste, est l'auteur du concept de mémoricide, quatrième crime de génocide.

     

    ‡ Vendée, du génocide au mémoricide, Reynald Secher, éditions du Cerf, 2011, 444 p., ill. (24 €).

  • En Lorraine, les cloches sont considérées comme des nuisances sonores...

    sainte-ruffine.jpgLa Cour administrative d’appel de Nancy a condamné la commune de Saint-Ruffine (Moselle) pour nuisances sonores, à la suite du recours d’un couple de la commune qui voulait que les cloches de l’église cessent de sonner la nuit.
     
    Le couple, qui habite l'ancien presbytère, à côté de l'église, et se plaignait de nuisances sonores entre 20h00 et 08h00, avait été débouté en première instance par le tribunal administratif de Strasbourg.
     
    Mais, en appel, les magistrats ont reconnu leur préjudice et ont condamné la commune à leur verser 1.500 euros de dommages et intérêts, alors qu’ils réclamaient 70.000 euros.
     
    « Evidemment, c’est la déception, mais c’est une décision de justice et nous la respectons », a indiqué à l’AFP le maire, Jean-Claude Wannenmacher. « Ceci dit, sur les 270 familles qui résident à Sainte-Ruffine, plus de 250 ont signé une pétition pour le maintien des cloches. Seule une famille se plaint du carillon », a-t-il indiqué.
     
    Le maire a par ailleurs indiqué qu’il allait « réfléchir à un pourvoi en cassation » devant le Conseil d’Etat pour contester cette décision.
     
    Ces mêmes personnes ne trouvent sûrement rien à redire contre les automobiles et autres scooters qui circulent de nuit dans les rues du village... Le bruit des moteurs ne les empêche pas de dormir !
     
    [d'après ER]

  • 6 décembre : fête de Saint Nicolas, saint patron de la Lorraine et des enfants sages

    saint nicolas,saint nicolas de port,enfants,église,myre,varangéville,basilique,processionLe culte de saint Nicolas a connu en Lorraine un développement considérable. Il faut en chercher l’origine au Xe siècle, quand la femme de l’empereur Otton II, Théophanie, qui était d’origine grecque, apporta dans la région rhénane des reliques de l’évêque de Myre. Au milieu du XIe siècle, quelques-unes de ces reliques étaient à l’abbaye de Gorze, qui fonda à Port, sur une terre lui appartenant à côté de Varangéville, une chapelle Saint-Nicolas.

    Ce fut cependant sous l’épiscopat de Pibon, 42ème évêque de Toul, en 1087, qu’arriva l’enlèvement du corps de saint Nicolas, évêque de Myre, par des marins marchands de Bari ; puis l’importation en 1090, au village de Port, sur la Meurthe, par un seigneur lorrain nommé Albert, de l’un des doigts du bienheureux pontife.

    L’église de Port, dépendant du prieuré de Varangéville, devint bientôt le but d’un pèlerinage très fréquenté. Le prieur, qui en avait la charge, la fit réparer et même augmenter en 1110, puis y établit quelques-uns de ses religieux pour aider les pèlerins à satisfaire leur dévotion. Tels furent les commencements du prieuré de Saint-Nicolas. Saint-Nicolas-de-Port fut, à partir de la fin du XIe siècle, un centre de culte très fréquenté ; l’affluence des pèlerins obligea plusieurs fois à reconstruire l’église.

    L’édifice actuel, commencé à l’extrême fin du XVe siècle, achevé vers 1550, témoigne par son ampleur de l’importance du pèlerinage à cette époque. Les malheurs de la guerre de 30 ans marquent le début d’une longue décadence. De nos jours, les pèlerins viennent encore nombreux le samedi le plus proche du 6 décembre au soir pour la « Procession du Sire de Réchicourt » - cérémonie votive qui remonte à l’époque des croisades et rappelle que saint Nicolas est le protecteur des prisonniers -, et le lundi de la Pentecôte.

    [source : http://www.introibo.fr]

  • Les coulisses de la guerre de 1870 en Lorraine

    guerre 70.jpgLa fin de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 s'achève de manière désastreuse et se traduit par l'annexion de la Moselle à l'Empire allemand. La Moselle devient alors la Lorraine.

    Cet ouvrage ne raconte pas une fois de plus, ce pan de notre histoire commune avec ses champs de bataille, ses stratèges et le déroulement de combats, mais au contraire il propose un éclairage novateur sur ce conflit raconté tel un vaste reportage où l'humain tient une place prépondérante. Grâce à des témoignages d'époque, souvent inconnus, comme ceux de l'entourage de Napoléon III et du prince impérial alors à Metz, de journalistes français et étrangers, de médecins, de photographes, de simples citoyens, l'auteur restitue avec précision l'atmosphère de ces jours et ces mois qui changèrent le cours de l'histoire et la vie des Lorrains durant près d'un demi-siècle.

    De nombreuses illustrations et gravures inédites viennent soutenir et éclairer ce récit original et néanmois rigoureusement historique.

    L'auteur, Jeanne Vincler, est professeur de lettres modernes en Moselle et préside l'association Du Chaussy à Courcelles ayant pour centres d'intérêt l'annexion et le protestantisme en Pays messin.

     

    ‡ Les coulisses de la guerre de 1870 en Lorraine, Jeanne Vincler, éditions Serpenoise, 199 p., ill. (30 €).

  • Saint-Nicolas-de-Port : la foule des grands jours pour la 766e procession en l'honneur de Saint Nicolas

    Ce samedi 3 décembre, près de 3000 pèlerins avaient envahi pacifiquement la vaste nef de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, haut lieu du pèlérinage en l'honneur de saint Nicolas, un saint qui unit l'Orient et l'Occident chrétien. La cérémonie était présidée conjointement par Mgr Soueif, archevêque maronite de Chypre, et Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul.

    st nicolas 2012 018.jpgL'antique procession de Saint-Nicolas-de-Port s'est déroulée pour la première fois le 6 décembre 1245 en reconnaissance de la libération miraculeuse du sire de Réchicourt, après quatre années de captivité près de Gaza, en Palestine, lors d'une croisade.

    Cunon de Réchicourt, rentré sur ses terres, à Réchicourt-le-Château (près de Sarrebourg), a institué une procession à Saint-Nicolas-de-Port en accord avec le prieur de l'abbaye de Gorze dont dépendaient les terres de Saint-Nicolas-de-Port.

    Interrompue durant la Révolution, la procession se perpétue depuis 766 ans avec la participation de pèlerins venant de Lorraine bien sûr, d'Europe mais également des cinq continents.

    Le pèlérinage de la Saint-Nicolas d'été aura lieu le Lundi de Pentecôte 28 mai 2012.

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    Clin d'oeil aux louveteaux et louvettes Europa-Scouts de Nancy qui avaient répondu présents lors la procession de Saint Nicolas au côté de nombreux autres scouts et guides Scouts d'Europe (cliché ER).

     

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    [Est Républicain]

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    [clichés © H&PB]

  • François-Ferdinand d'Autriche

    francois ferdinand.jpgSarajevo, 28 juin 1914. Alors que l'archiduc François-Ferdinand de Habsbourg-Lorraine, neveu de François-Joseph et héritier du trône d'Autriche-Hongrie, travers la ville, il est abattu à coup de pistolet ainsi que son épouse Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg.

    L'Autriche, suspectant la Serbie voisine d'avoir commandité l'assassinat, lui pose un ultimatum qu'elle refuse. Par le jeu successif des alliances, la Première Guerre mondiale éclate un mois plus tard.

    Cette biographie remarquée met en lumière la personnalité méconnue de François-Ferdinand d'Autriche, prince réformateur en politique et iconoclaste dans sa vie privée, descendant des dernières ducs héréditaires de Lorraine. Derrière la vie de l'homme, elle dresse le tableau d'un empire au crépuscule, écartelé entre fédéralisme impossible et réaction mortifère.

    L'auteur, Jean-Louis Thiériot, avocat et historien, est un fin connaisseur de l'Autriche.

     

    ‡ François-Ferdinand d'Autriche, Jean-Louis Thiériot, éditions Perrin, collection Tempus, 2011, 537 p. (11 €).

  • Atlas de la vie religieuse en Lorraine à l'époque moderne

    vie religieuse.jpg"Lorraine, vieille terre de catholicité". Cette formule est souvent utilisée pour présenter notre région. Si elle reflète un fait essentiel de notre histoire, elle pourrait être un peu détournée et devenir "Lorraine, vielle terre d'histoire religieuse". C'est au croisement de ces deux réalités que les auteurs de cet atlas vous invitent.

    Oeuvre d'une trentaine de contributeurs, cet ouvrage propose un panorama de trois siècles de vie religieuse, depuis la fin du XVe siècle jusqu'aux premières années de la Révolution. Période riche pendant laquelle les ville se couvrent de couvents et les campagnes de la moitié des églises paroissiales actuelles. Moment où l'art religieux atteint son apogée avec les sculptures de Ligier Richier ou les gravures de Jacques Callot. Epoque de la chasse aux sorciers, des miracles, des mystiques ou des dévots. Temps des guerres de religion, des périodes de cohabitation ou d'exil pour certaines confessions. Trois siècles denses et complexes mais fondamentaux pour comprendre le monde actuel.

    Ce livre montre comment le catholicisme s'est ancré en Lorraine grâce à l'action des évêques et des curés, mais aussi par l'action des innombrables ordres religieux. L'Eglise est alors au coeur de la vie quotidienne : elle s'occupe de la charité ou de l'éducation. Une société chrétienne se met en place avec ses rites, ses monuments ou son calendrier, à côté desquels subsistent superstitions et coutumes folkloriques. A côté de l'Eglise catholique, d'autres confessions ont pu vivre, souvent avec difficulté, que ce soient les juifs ou les protestants. Au sein même du monde catholique, différents courants se sont aussi affirmés.

    Avec des chapitres courts, de nombreux portraits et des synthèses, c'est la richesse de l'histoire religieuse lorraine qui est mise à la portée de tous. Le texte s'appuie sur plus d'une centaine de cartes et près de deux cents illustrations. Il s'enrichit d'une bibliographie de plus de 700 titres.

     

    ‡ Atlas de la vie religieuse en Lorraine à l'époque moderne, Fabienne Henryot, Laurent Jalabert, Philippe Martin (sous la dir.), éditions Serpenoise, 320 p., ill., cartes (35 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 11 : Saint Nicolas à l'honneur

    Si Jean-Marie Cuny dresse un bilan plutôt noir de la lecture en général et en Lorraine en particulier, vous devez vous précipitez chez votre libraire préféré - ou vous abonnez toute affaire cessante ! - pour y acquérir la dernière livraison de La Nouvelle revue lorraine. Numéro d'hiver où chacun y trouvera ce qu'il lui plait !

    la nouvelle revue lorraine,lorraine,jean marie cunyJean-François Thull nous propose un reportage sur les funérailles de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine. Olivier Petit conclut son article sur la bataille de Bulgnéville et Manuel Bazaille nous livre les recettes du père Boucher extraites des archives de Meurthe-et-Moselle. Pierre Labrude ouvre la bibliothèque des ouvrages médicaux de charité au XVIIIe siècle en Lorraine.

    Christian Lapointe nous conte avec humour des histoires de moustaches... et de Poilus. La guerre encore, avec Jean-Gérard Théobald qui aborde les tourments endurés par Lorrains et Alsaciens durant la Grande Guerre.

    Décembre est le mois des grands saints lorrains. Et tout spécialement saint Nicolas. La Nouvelle revue lorraine lui offre une belle tribune avec deux articles : "Le miracle de saint Nicolas" par Jeanne Livet et "Le saint Nicolas" par le dessinateur Philippe Bajolet.

    Nos artistes lorrains ne sont pas oubliés. Vous découvrirez la vie étonnante du graveur vosgien André Jacquemin ainsi que les magnifiques clichés du photographe de la Lorraine, Patrice Greff.

    Le sommaire n'est pas encore épuisé : le lecteur y lira encore bien d'autres histoires et anecdotes lorraines. Avec les chroniques habituelles : la recension des livres, la vie en Lorraine... De quoi patienter deux mois en attendant le numéro 12 de février-mars 2012 !

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 11, décembre 2011-janvier 2012 (7 €). En vente en librairie ou sur abonnement en envoyant vos coordonnées postales accompagnées de votre règlement (38 € / 6 numéros) à : La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Une troupe de choc dans la Grande Guerre

    grande guerre,officier,artillerie,20e corps d'armée,auguste evrardOriginaire de Mirecourt (Vosges) et élève de l'Ecole polytechnique, Auguste Evrard (1873-1932) sert dans l'artillerie. Officier de carrière, il intègre le XXe corps d'armée. Cette unité va s'illustrer au cours du premier conflit mondial sur les principaux théâtres d'opérations : Lorraine (1914), Picardie, Yser, Artois (1915), Champagne, Verdun (1916), Somme, Chemin des Dames (1917), Verdun (1918)...

    Si les mémoires laissées par les Poilus - hommes du rang issus de la conscription - sont innombrables, en revanche elles sont moins nombreuses à être écrites par des officiers supérieurs d'active. Les carnets manuscrits laissés par Auguste Evrard et commentés dans cet ouvrage, mettent en exergue son vécu et ses sentiments d'officier supérieur d'artillerie à l'égard du conflit : pertes humaines, destructions, tactique, stratégies suivies par l'état-major. Ces éléments éclairent d'un regard neuf la Grande Guerre. En outre, l'auteur nous livre un récit instantané des combats acharnés que se livrent Français et Allemands. A l'image de l'offensive Michael menée sur le Chemin des Dames en mai 1918. Chronique exceptionnelle sur cette dernière victoire allemande du conflit.

    Précédés d'un contexte général, accompagnés de cartes et de photos inédites, ces carnets apportent un témoignage poignant et sans concession sur une guerre qui va marquer des générations d'Européens.

     

    ‡ Une troupe de choc dans la Grande Guerre. Le 20e corps d'armée à travers le témoignage d'un officier d'artillerie, Sébastien Evrard, éditions Serpenoise, 2011, 254 p., ill., cartes (20 €).

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