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Notre histoire - Page 97

  • Le saint lorrain du mois : saint Gundelbert

    St_Gondelbert.jpgSaint Gundelbert fut évêque de Sens (Yonne). Après la mort de Clovis II (+657), il quitta son siége, vint au diocèse de Toul et s’y retira en un lieu fort désert, situé vers la source de la rivière de Meurthe.

    A cet endroit, secondé par les libéralités de Childéric II (+675), il bâtit une abbaye qu’il nomma Senones, du nom de la cité dont il avait été évêque et qui se dit en latin Senonœ (Sens).

    La tradition veut que, dans la suite, il ait quitté cette abbaye pour se retirer à Moyenvic (Moselle), près du tombeau des saints Pient, Agent et Colombe, où il mourut et où l’on pense qu’il est inhumé.

    L'Eglise le fête au calendrier liturgique en ce 21 février.

    [source : www.introibo.fr]

  • L'Echo des Trois Provinces bientôt en ligne

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    [Vosges Matin]

  • Le donjon et le clocher

    donjon.jpgLe nancéien Eric Mension-Rigau retrace l'histoire de l'Oeuvre des campagne - institution éclésiale qui existe toujours -, fondée en 1857 à l'initiative d'un prêtre, l'abbé Vandel, et d'une aristocrate, la comtesse Auguste de la Rochejacquelein, dans le but de faire prendre conscience à la noblesse du rôle social qu'elle a encore à jouer dans les campagnes. C'est elle, en effet, qui est invitée, par ses dons, mais aussi par le comportement modèle qu'elle doit adopter, à favoriser le retour de la foi dans les paroisses rurales.

    S'appuyant sur une vaste documentation, cette étude de l'alliance du château et du presbytère, permet une relecture globale des relations entre les élites nobiliaires et le clergé rural, dont l'auteur analyse finement l'évolution. Si la dimension religieuse est première, la perspective politique n'est jamais trop éloignée : l'Oeuvre, qui propose un modèle de société proche de celui des légitimistes, est un des lieux où s'exprime la pensée contre-révolutionnaire qui a tant marqué la noblesse française.

    L'ouvrage met en relief une vision du monde et de la société qui idéalise le paysan et fonde la hiérachie sociale sur un échange de droits et de devoirs imposant au châtelain la justification de sa prééminence par l'exercice de la piété et de la charité. Il cerne les réactions de la noblesse face au délitement progressif d'une France catholique et rurale, mais il souligne aussi sa capacité à dépasser ses attaches idéologiques et à adapter son héritage de traditions et de valeurs pour assurer la permanence de sa présence historique dans les campagnes.

    L'auteur, Eric Mension-Rigau, originaire de Nancy, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Paris-Sorbonne. Il a déjà publié aux éditions Perrin La vie des châteaux et Aristocrates et grands bourgeois.

     

    ‡ Le donjon et le clocher, Eric Mension-Rigau, éditions Perrin, collection Tempus, 2012, 645 p. (12 €).

  • Les activités de février du Cercle d'études de Contrexéville

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    Saint Basle, patron de la chapelle de Lignéville (Vosges), vitrail, XIXe s.

     

    Découvrez les activités de février du Cercle d'études locales de Contrexéville en cliquant sur le fichier ci-dessous :

    CELC_fév 2012.pdf

     

    [courtoisie de Gilou Salvini, président du CELC]

  • Trois ans chez Bigeard

    lorraine,bigeard,algérie,guerre,parachutistes,engagésQuand un Savoyard rend hommage à un Lorrain, cela donne un ouvrage doublement étonnant. Étonnant par la vie d'Albert Bernard, engagé durant la Guerre d'Algérie, et par les moments passés sous les ordres de "Bruno", alias Bigeard.

    Radio 1ère classe de 1955 à 1957 au sein du 3ème régiment de parachutistes coloniaux, Albert Bernard nous décrit l'ambiance qui régnait dans ce régiment d'élite commandé alors par le colonel Marcel Bigeard. Il retrace les principales opérations qu'il a mené sous ses ordres : Timimoun, Sirocco, la bataille d'Alger... Il évoque la mémoire des capitaines Florès et Douceur et propose des documents inédits de ces deux officiers mythiques qui s'illustrèrent durant le conflit algérien.

    En 1958, Albert Bernard a terminé son engagement. Mariée à une Algéroise, il vivra de très près les événements qui secouèrent l'Algérie jusqu'à son indépendance en 1962.

    De retour en Savoie, il va continuer à mener une "vie à 3000 tours" - tout comme son mentor, le général Bigeard -, nous donnant une belle leçon de simplicité, de dévouement, de dignité et de droiture.

    Un bel hommage à ces hommes qui combattirent sur cette terre française d'outre-mer... et à notre héroïque Bigeard !

     

    ‡ Trois ans chez Bigeard, Albert Bernard, éditions LBM, 2012, 521 p., ill. (27 €).

  • Le dernier empereur

    empereur.jpgVienne, 1916 : l'empereur François-Joseph de Habsbourg-Lorraine meurt après soixante-huit ans de règne.

    Son successeur est son petit-neveu, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie. Agé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes. Négociant en secret avec les Alliés et avec l'appui du pape Benoît XV, il fait l'impossible pour sortir son pays du conflit, mais ses efforts n'aboutissent pas. Proche du peuple, attentif aux questions sociales, il imprime un nouveau style à la monarchie des Habsbourg, mais sa volonté novatrice n'est pas toujours comprise.

    En 1918, la guerre étant perdue pour les puissances centrales, la Double Monarchie se disloque et Charles Ier doit quitter le pouvoir. Réfugié en Suisse, il tente par deux fois de retrouver sa couronne en Hongrie. Après cet échec, la famille impériale est reléguée à Madère. Sans ressources, elle y fait preuve de dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'achève dans le drame : le 1er avril 1922, le dernier empereur meurt de maladie à l'âge de 34 ans. L'impératrice Zita, son épouse, attend alors son huitième enfant.

    En le béatifiant en 2004, le pape Jean-Paul II a voulu faire de Charles de Habsbourg-Lorraine, personnage à qui l'Histoire a réservé une destinée tragique, une figure spirituelle pour notre temps, offrant en modèle son amour de la paix et de la justice, et son humilité.

    Il s'agit de la réédition dans la collection Tempus de l'ouvrage paru aux éditions Perrin en 2009. Réédition bienvenue après le décès en juillet 2011 du fils héritier du dernier empereur, Otto de Habsbourg-Lorraine. Et pour les Lorrains, il s'agit d'une noble figure d'un descendant de la Maison de Lorraine qui règna sur les duchés jusqu'en 1737 avec François III, fondateur de la dynastie des Habsbourg-Lorraine avec son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg.

    L'auteur, Jean Sévillia, journaliste et essayiste, est l'auteur de Zita, impératrice courage.

     

    ‡ Le dernier empereur, Jean Sévillia, éditions Perrin, collection Tempus, 2012, 386 p. (10 €).

  • Centenaire de la Grande Guerre : la Meuse s'y prépare

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    [L'Est Républicain]

  • Messe pour le roi Stanislas et son épouse

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    Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar

     

    Une messe sera célébrée jeudi 23 février 2012 à 18h00

    en l'église Notre-Dame de Bon-Secours à Nancy

    pour le repos de l'âme de Stanislas,

    roi de Pologne,

    duc de Lorraine & de Bar (1737-1766),

    et de son épouse, Catherine Opalinska

     

     

    lorraine,nancy,stanislas,église,bonsecours,roi,pologne,duc de lorraine et bar,messe

    Catherine Opalinska

     

     

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    Vierge au manteau, Notre-Dame de Bon-Secours, Nancy, XVIe s.

  • "Si je la retrouve, je l'épouse !"

    jean marie cuny,nouvelles,romanOn connaît Jean-Marie Cuny pour ses nombreux ouvrages sur l'histoire ou la cuisine de Lorraine. On le connaît moins pour ses talents de romancier !

    Dans son dernier opus, il nous offre deux courtes nouvelles émouvantes et savoureuses - mais surtout pas mièvres ! - et pleines de rebondissements. Où quête de soi et amour sont présents. Notre  - jeune ! - romancier  en profite surtout pour délivrer quelques messages bien sentis sur l'évolution de notre société... forcément pas toujours "politiquement corrects".

    Et quand on s'appelle Jean-Marie Cuny, l'histoire n'est jamais bien loin : le lecteur y découvrira certains aspects historiques qui méritent d'être rappelés à ceux de nos contemporains qui ont perdu la mémoire...

    Bref, un recueil de nouvelles sans prétention, comme le souligne l'auteur, mais qui mérite d'être lu... et médité comme une ode à la vie !

     

    ‡ Si je la retrouve, je l'épouse et Damya, la maghrébine, Jean-Marie Cuny, Euryuniverse éditions, 2012, 139 p. (14 €).

     

  • Vaucouleurs - 26 février 2012 : fête du Départ de Jehanne d'Arc

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    La Jehanne d'Alger, rapatriée à Vaucouleurs en 1962.

     

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  • Charmes (Vosges) : le Ruban du patrimoine pour la "Maison des Loups"

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    [Vosges Matin]

     

    Précision historique : contrairement à ce qu'écrit notre journaliste, ce n'est pas en 1563 que fut signé le traité de Charmes entre Richelieu et le duc de Lorraine (et non le roi !) Charles IV, mais en 1633. Ce traité livrait Nancy aux Français. Charles IV, duc bagarreur, ne respecta pas les clauses et reprit Charmes. En représailles, la cité fut reprise par les Français et entièrement brûlée par le colonel de Gassion.

  • Grand (Vosges) : une villa gallo-romaine des Ier-IIIe siècles mise au jour

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    Vue aérienne de la zone fouillée à Grand (Vosges), 2011 (cliché ©Inrap)

     

    Entre juin et octobre 2011, en amont de la création d’un lotissement, une fouille menée à Grand, dans l'Ouest vosgien, par les archéologues de l'Inrap, a permis la mise au jour d'une imposante villa des Ier-IIIe siècles au pied du rempart de l’agglomération gallo-romaine.

    Vous pouvez prendre connaissance du compte rendu de fouilles en cliquant ici Grand_fouilles INRAP_2011.pdf

  • Hommes célèbres au fil des rues de Nancy

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    [La Semaine de Nancy]

  • "Sainte Jeanne d'Arc", un album pour soutenir une école lorraine

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    ‡ Commande à adresser avec votre règlement à : Prieuré Saint-Nicolas, 60bis rue Français, 54000 Nancy

  • Pour le fleurissement des monuments dédiés à Jehanne d'Arc

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    ‡ Plus d'info's sur www.avecjeanne.fr

  • Saintois : le tourisme est dans le Pré

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    [L'Est Républicain]

  • Fains-Véel (Meuse) : archéologie funéraire à l'église Sainte-Catherine

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    [L'Est Républicain]

  • Année Jeanne d'Arc : les rendez-vous de Catherine Guyon

    eglise ste jeanne d'arc lunéville 007.jpgCatherine Guyon, auteur d'un récent ouvrage sur Jeanne d'Arc en son église, est maître de conférence en Histoire médiévale à l'Université Nancy 2. Ses recherches et publications portent sur l'histoire religieuse, culturelle et sociale de la fin du Moyen Âge ainsi que l'histoire de l'art et l'histoire de la Lorraine.

    Au cours de cette année consacrée au 600e anniversaire de la naissance de Jehanne, elle propose à tous les amateurs d'histoire un certain nombre de rendez-vous autour de notre héroïne lorraine... et nationale :

    5 février : conférence dans le cadre de l'ISR (Institut des sciences religieuses) de Nancy sur Jeanne d'Arc : point historique et historiographique

    ‡ 10 mai : communication sur Un cercle johannique méconnu : les vitraux de l'église Sainte-Jeanne d'Arc de Lunéville dans le cadre du colloque Jeanne d'Arc, histoire et mythes qui se déroulera à l'Université d'Orléans les 9 et 10 mai 2012

    ‡ 24, 25 et 26 mai : participation au colloque international à Domremy et Vaucouleurs Jeanne d'Arc et la Lorraine

    [cliché : Catherine Guyon et Jean-Marie Cuny lors d'une visite de l'église Sainte-Jeanne d'Arc de Lunéville]

  • Trésors enfouis de la Renaissance : autour de Pouilly-sur-Meuse

    lorraine,nancy,musée lorrain,trésor,pouilly sur meuse,renaissanceLe Musée Lorrain de Nancy présente jusqu'au 11 mars 2012 un exceptionnel ensemble d'orfèvrerie Renaissance fortuitement découvert à Pouilly-sur-Meuse en 2006 par des particuliers effectuant des travaux de terrassement sur leur propriété.

    Le catalogue, édité à l'occasion de cette exposition, inscrit ce chef-d'oeuvre de la Renaissance parmi les - rares - autres trésors de cette époque mis au jour en France.

    En effet, de telles découvertes se produisent moins d'une fois par siècle. D'après les poinçons, cet ensemble avait été constitué entre la fin du XVe et la seconde moitié du XVIe siècle. Classé "trésor national", cette collection d'une trentaine de pièces a été acquise par le Musée Lorrain grâce à des soutiens publics et privés.

    Cette vaisselle familiale, composée d'objets simples destinés à un usage courant, est sans équivalent en France où l'orfèvrerie de la Renaissance est très rare. Le trésor de Pouilly-sur-Meuse a donc justifié une véritable enquête historique. Le catalogue en restitue précisément les résultats. Des tapisseries, des peintures, des miniatures de la même période viennent éclairer cette étude en permettant de replacer ces pièces de vaisselles en situation, et de les ancrer dans la réalité quotidienne des usages de la table au XVIe siècle entre duché de Lorraine et royaume de France.

     

    ‡ Trésors enfouis de la Renaissance. Autour de Pouilly-sur-Meuse, Michèle Bimbenet-Privat (sous la dir.), éditions RMN, 2011, 128 p., ill. (28 €).

  • Dom Augustin Calmet et l'abbaye de Senones

    dom calmet.jpgLes milieux littéraires fleurissent au Siècle des Lumières sous la forme de cafés, de clubs, de salons ou de façon plus institutionnalisée avec les académies et les sociétés savantes dont le nombre ne cesse de croître, tandis que les célèbres congrégations de Saint-Vanne et de Saint-Maur exhortent leurs religieux à poursuivre l'oeuvre des illustres académies monastiques mises en place au siècle précédent. Cette dernière mission tient tout particulièrement à coeur à Dom Augustin Calmet, bénédictin lorrain, connu dans toute l'Europe pour son oeuvre littéraire monumentale qui aborde à la fois l'exégèse, l'histoire et les curiosités, et pour les dignités qu'il a occupées au sein de la congrégation de Saint-Vanne & de Saint-Hydulphe.

    Son élection à l'abbatiat de la riche et influente abbaye de Senones, dans les Vosges, le 9 juillet 1728, lui permet de concrétiser toutes ses ambitions. Le monastère, déjà ouvert sur le monde des Lettres par ses prédécesseurs, accueille l'érudit qui va développer dans ce foyer de spiritualité toutes les activités propres à un milieu littéraire : écriture, copie de textes, échange et commerce de livres, gestion de la bibliothèque, critique littéraire, liens avec l'édition. Qui mieux est, ces activités littéraires participent à l'ouverture de l'abbaye sur le monde qui l'entoure déjà favorisée par sa situation géographique et politique.

    Les correspondances entre Dom Calmet et de son neveu et coadjuteur, Dom Fangé, témoignent du rayonnement de l'abbé de Senones auprès de ses contemporains religieux ou laïques, en Lorraine, en France et en Europe, et de ses relations avec les Grands et avec les accadémies. L'influence de Dom Calmet sur les philosophes des Lumières et son intérêt porté aux principales controverses de son siècle sur la Bible, le surnaturel et l'histoire, transforment ce milieu "littéraire" en un milieu digne de son temps.

     

    ‡ Dom Augustin Calmet et l'abbaye de Senones. Un milieu littéraire, Aurélie Gérard, éditions Dominique Guéniot, 2012, 951 p., ill. (45 €).

  • Nancy : au coeur du patrimoine

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    [Est Républicain / La Semaine de Nancy]

  • Jeanne d'Arc en vérité

    jeanne d'arc.jpg2012 marque le six centième anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc. Figure emblématique du Moyen Âge, la Pucelle a autant marqué ses contemporains que nourri les fantasmes de l'histoire de France. La profusion d'ouvrages, passionnés ou polémiques, qui lui ont été consacrés témoigne de l'engouement pour cette figure providentielle. Véritable mythe national et objet des suppositions les plus saugrenues, Jeanne d'Arc a connu les légendes dorés ou noires - tour à tour réprouvée, adorée, accaparée par une multitude de sensibilités.

    Dans cet ouvrage, Gerd Krumeich replace Jeanne d'Arc dans son époque et avec ses contemporains, en proie aux croyances de son temps. A l'appui des meilleures sources et des recherches récentes, l'auteur nous livre, du point de vue allemand, une biographie impartiale, intime et vivante, et restitue admirablement le destin trépidant de notre Jeannette, de sa naissance à Domremy en 1412 à son exécution à Rouen en 1431.

    Pour ceux qui ne connaîtrait pas bien la vie et l'oeuvre de "Jehanne la bonne Lorraine", voici un ouvrage synthétique et clair, qui interroge sur les mentalités de l'époque, tout en replaçant l'histoire de notre héroïne et sainte nationale dans l'histoire des mentalités.

     

    ‡ Jeanne d'Arc en vérité, Gerd Krumeich, éditions Tallandier, 2012, 256 p., ill. (17,90 €).

  • Des auteurs lorrains à succès

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    Catherine Guyon, auteur de Jeanne d'Arc en son église paru aux éditions Gérard Louis, dédicacera son ouvrage samedi 28 janvier 2012 à partir de 14h30 à la librairie Siloë, 26 rue Saint-Léon à Nancy (à côté de l'église Saint-Léon, derrière la gare).

     

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    [L'Est Républicain]

  • Toul : Saint Vincent promeut le Gris de Toul

    Pour célébrer le 50ème anniversaire de la Confrérie de la Capucine, c’est en la cathédrale de Toul que Mgr l’évêque de Nancy & de Toul a célébré la messe devant 44 confréries amies.

     

    capucine.jpgLes Compagnons de la Capucine se reconnaissent à leur longue cape rouge cramoisi bordée d’un galon d’or et à la « capucine », qu’ils portent en sautoir. « La capucine, c’est une sorte de gourde en bois, ancêtre d’une célèbre bouteille isotherme, que le vigneron emportait quand il allait travailler dans les vignes, remplie de Gris de Toul » raconte Marcel Laroppe, grand maître de la confrérie.

     

    lorraine,toul,gris de toul,vin,saint vincent,évêque,jean louis papin,nadine morano,michel dinet,marcel laroppeDimanche était un jour particulier pour la confrérie vineuse du Toulois, qui célébrait en grande pompe ses 50 ans. Point d’orgue des festivités, juste avant les nouvelles intronisations, une messe célébrée en la cathédrale Saint-Etienne. L’ardeur des chorales accompagnant l’office célébré par Mgr Papin ont entretenu la flamme des participants venus invoquer saint Vincent, patron des vignerons, « afin qu’il accorde l’abondance à nos coteaux », selon la formule du cantique final repris avec allégresse par toute l’assistance.

     

    lorraine,toul,gris de toul,vin,saint vincent,évêque,jean louis papin,nadine morano,michel dinet,marcel laroppeUne confrérie aujourd’hui, n’est-ce pas un peu désuet ? L’apparat, les processions, les tenues colorées un peu kitsch, les chapeaux avec ou sans plumes, les attributs qui vont du petit panier de framboise à la mini-capucine en bois, peuvent prêter à sourire. Pour les membres, on est au-delà du folklore. « On ne fait pas de lobbying et on est un groupe de pression sans en être un, explique le grand maître. Une confrérie, c’est une façon de promouvoir nos produits à travers un peu de convivialité, et de faire acte de solidarité entre nous. » L’objectif des confréries, qu’elles soient de la Mirabelle, de la Madeleine de Commercy ou de la Prune et la Quetsche à Faréberviller, ou de Pont-l’Évêque – quarante-quatre étaient présentes à Toul – c’est de recruter des personnes influentes en plus des autres membres, ceux qui, chaque dimanche, iront visiter un autre chapitre et porter la bonne parole. Marcel Laroppe est fier d’avoir intronisé par exemple Bernadette Chirac. « Quinze jours après être venue à Brûley, elle passait commande de vin de Toul pour la garden-party de l’Élysée ». Deux années de suite, le palais présidentiel a servi au 14 juillet des vins de Toul.

     

    Marcel Laroppe regrette que Nicolas Sarkozy ait supprimé la fête, mais se console avec Nadine Morano qui en sert lors des réceptions à son ministère. Le ministre de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle est d’ailleurs membre depuis 2000 de la confrérie. « C’est l’amour du terroir qui nous guide ! », explique-t-elle. A ses côtés ce dimanche, en grande tenue, Michel Dinet, président du Conseil général de Meurthe-et-Moselle, un autre défenseur des Côtes de Toul. « La confrérie, ça va au-delà des clivages politiques. Michel Dinet ne rate jamais une Saint-Vincent ! », souligne Nadine Morano.

     

    Sans doute faut-il voir dans la survivance de ces rituels ou leur renaissance, comme c’est le cas à Thionville avec la confrérie de Saint-Urbain, dissoute à la Révolution, recréée en 2010, un besoin d’identification à son territoire et sans doute aussi à une forme d’amitié chaleureuse.

     

    [d'après Le Républicain Lorrain]

  • Jeanne d'Arc, histoire et dictionnaire

    jeanne d'arc.jpgAprès tant d'écrits historiques et littéraires sur Jeanne d'Arc, dans toutes les langues, l'état des sources, riches et complexes, et la curiosité des lecteurs appelaient une mise au point documentée et argumentée. Le cas "Jeanne d'Arc" exige en effet une approche multiple : impossible à son sujet de se contenter de réponses toutes faites ou réductrices comme certains pseudo-historiens l'ont encore fait il y a fort peu.

    Pour nous permettre de mieux appréhender cette figure si singulière, cet ouvrage de référence restitue son environnement à la fois matériel et mental, un tissus serré dont la trame est faites de malheurs et d'espérance.

    Le livre s'attache notamment à examiner le "mystère de la vocation" et à relater le bref temps de la gloire, d'Orléans à Reims, suivi par des échecs, l'incompréhension, la prison, le procès et la mort par le feu. A l'évidence, l'intervention, décisive, de Jeanne d'Arc bouleversa les calculs et les projets politiques de ses contemporains : il était logique qu'en un siècle où l'on croyait universellement en l'intervention de Dieu dans l'histoire des royaumes et des peuples, le débat politique s'appuie ou débouche sur un débat théologique. Tel est le fondement des procès de Jeanne, illustrés par deux documents majeurs : le procès de condamnation (1431) et celui concernant l'annulation de cette condamnation (1455-1456).

    Extraordinairement contrasté, le destin de Jeanne d'Arc fut aussitôt compris comme étant lié à l'histoire "providentielle" du royaume de France et des ses Rois Très-Chrétiens. D'où l'attention que la Pucelle ne cessa de susciter, une attention faite d'admiration mais aussi, de façon infiniment minoritaire, de scepticisme et de raillerie.

    Cette "somme" magistrale et unique en son genre, placée sous l'autorité d'un de nos plus grands médiévistes, Philippe Contamine, met solidement en valeur la place de Jeanne d'Arc dans notre mémoire nationale à travers les siècles et jusque dans le débat politique contemporain.

     

    ‡ Jeanne d'Arc. Histoire et dictionnaire, Philippe Contamine, Olivier Bouzy et Xavier Hélary, éditions Robert Laffont, 2012, 1216 p., cartes (32 €).

  • Toulois : les 50 ans de la confrérie de la Capucine

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    [Le Paysan Lorrain]