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hongrie

  • Journal des campagnes du duc Charles V de Lorraine

    Comme beaucoup d’autres personnages d’importance internationale, Charles V de Lorraine reste un des grands oubliés des histoires nationales. Bien qu’il portât le titre prestigieux de duc de Lorraine et de Bar, il ne régna jamais sur ses duchés et fut surnommé le "duc sans duchés". Cela explique le manque de travaux historiques sur sa vie dont même les sources restent encore ensevelies dans différents dépôts d’archives en Europe. La personne du duc Charles V de Lorraine est étroitement liée à l’histoire de l’Europe centrale moderne, en particulier à celle de la Hongrie à cause de son rôle joué dans la reprise de la ville de Bude (1686) et dans la reconquête du pays sur les Ottomans.

    Son Journal des campagnes est un recueil de descriptions d’opérations militaires de 1683 jusqu’en 1689 reliées en un volume déposé aux Archives nationales autrichiennes. Cet ouvrage fut visiblement destiné à être publié, mais il ne fut édité et exploité que partiellement, notamment par Dom Calmet.

    Un bel instrument de travail mis désormais à la disposition des chercheurs mais également des amateurs d'histoire de la Lorraine qui vont y découvrir la personnalité d'un chrétien et d'un militaire d'exception qui sauva l'Europe de l'invasion ottomane.

    Ferenc Tóth, historien hongrois, a fait des études d’histoire et de français en Hongrie à l’Université de Szeged, puis à la Sorbonne où il a soutenu une thèse de doctorat portant sur l’intégration sociale de l’immigration hongroise en France au XVIIIe siècle.

     

    ‡ Journal des campagnes du duc Charles V de Lorraine, Ferenc Tóth (prés.), éditions Honoré Champion, 2017, 620 p., ill., cartes, 85 €.

  • Darney (88) : conférence sur Edouard Bénès par Jean-François Michel le 14 avril

  • François-Joseph et Sissi : le devoir et la rébellion

    La première biographie illustrée d'un couple légendaire parmi les plus célèbres de l'histoire par un fin connaisseur de l'histoire des grandes sagas de l'Histoire.

    Pour l'éternité, ils constituent un couple légendaire parmi les plus célèbres de l'histoire. Pour le meilleur et pour le pire, entre quelques joies et d'innombrables tragédies, toutes ancrées dans la mémoire européenne, préludes à la fin d'un monde, celui d'avant 1914, « le monde d'hier » de Stefan Zweig. Etayé sur une nouvelle approche documentaire, cet ouvrage relate l'histoire de ce couple imprévu, donc romanesque. Quelle fut leur vie, publique et privée ? Comment fonctionnait cette monarchie conjugale, double elle aussi ? Dans quels domaines furent-ils d'accord ? Savaient-ils la vérité sur la mort de leur seul fils et héritier à Mayerling ? Et cette question simple mais essentielle : se sont-ils réellement aimés à défaut d'être heureux ?

    De l'union à la cohabitation, des crises à l'entente cordiale, de l'amusement à l'agacement, de l'exaspération à la colère, cette biographie croisée présente le destin exceptionnel de deux têtes couronnées devenues des mythes de leur vivant. Celui du « dernier monarque de la vieille école », amoureux définitif de son épouse fuyante, assassinée par un anarchiste ignorant que sa victime était bien plus révolutionnaire que lui et qu'elle espérait cette délivrance. Une mort qui bouleversa les peuples et laissa son mari inconsolable.

    Jean des Cars, avec le talent et la finesse qu'on lui connaît, dévoile l'intimité d'un homme de devoir et d'une femme en rébellion.

     

    ‡ François-Joseph et Sissi. Le devoir et la rébellion, Jean des Cars, éditions Perrin, 2017, 537 p., ill. (25 €).

  • Joseph II de Habsbourg-Lorraine

    Joseph II (1741-1790), roi de Hongrie, d'Autriche et des Romains à vingt-trois ans en 1764, élu empereur d'Allemagne l'année suivante, visite ses Etats, puis l'Italie, la Prusse, la Russie et surtout Paris en 1777. En compagnie de sa sœur Marie-Antoinette, il découvre la cour la plus brillante de l'époque. C'est là qu'il définit les principes de son action politique : le despotisme éclairé.

    Durant son règne, il abolit le servage et met en chantier une réforme fiscale. Il promulgue un édit de tolérance, instaure le mariage civil, cantonne l'autorité du souverain pontife au dogme, sécularise la moitié des couvents et assure aux juifs une paix religieuse et sociale.

    Menacé par la Prusse et l'Empire ottoman, il tient son empire par la force de sa poigne et le conduit, jusqu'à sa mort en 1790, à être le seul concurrent – pacifique – de la France, laissant un héritage riche et contrasté.

    Une biographie magistrale du fils du dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar, François III et de Marie-Thérèse de Habsbourg.

     

    ‡ Joseph II, François Fejtö, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 512 p. (11 €).

  • Le Pays Lorrain : Charles Cournault, premier conservateur du Musée Lorrain

    Dans son premier numéro pour 2016, Le Pays Lorrain, la revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain de Nancy, propose un intéressant et riche dossier sur Charles Cournault (1815-1904) premier conservateur du Musée Lorrain. Ces textes sont les bienvenus alors que le Musée des Beaux-Arts de Nancy présente actuellement une rétrospective sur le fils de Charles Cournault, Etienne Cournault (1891-1948), peintre et décorateur de l'entre-deux-guerres.

    Au sommaire de ce numéro printanier, outre le dossier sur Charles Cournault, on lira avec intérêt :

    - Les rites autrefois observés pour changer de seigneurie : Martigny-les-Bains et ses "tourneux", par Jean Coudert
    - Le collège Saint-Louis de Metz, un prestigieux établissement scolaire d'Ancien Régime, par Cédric Andriot
    - Les industries meusiennes de l'ameublement : de leur apparition à leur déclin, par Jean-Charles Vogley
    - L'impact de la crise de Hongrie en 1956 et l'afflux des réfugiés en Meurthe-et-Moselle, par Jean-Louis Etienne

    ... Et les rubriques habituelles : la vie de la Société, la vie du Musée, la chronique régionale, les publications récentes...

     

    ‡ Le Pays Lorrain est disponible sur abonnement (39 €). Coordonnées postales et règlement à envoyer à : Le Pays Lorrain, Palais des Ducs de Lorraine, 64 Grande-Rue, 54000 Nancy.

  • Zita impératrice courage

    Jean Sévillia nous brosse avec brio le destin poignant d'une femme dont la vie force l'admiration et le respect.

    Zita de Bourbon-Parme (1892-1989), épouse du dernier empereur d'Autriche Charles Ier de Habsbourg-Lorraine - descendant de notre dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar François III -, a tout connu du XXe siècle : les fastes de l'Empire austro-hongrois, l'accession au trône en pleine guerre de 1914, la fin de l'empire, l'exil, la ruine de l'Europe, avant le retour triomphal dans une Autriche enfin apaisée.

    La biographie magistrale d'une femme d'exception et mère de famille exemplaire.

     

    ‡ Zita impératrice courage, Jean Sévillia, éditions Perrin, coll. Tempus, 2016, 352 p. (10 €).

  • François Ier de Lorraine-Habsbourg, empereur et père de la reine Marie-Antoinette

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  • "L'empreinte cistercienne en Europe centrale" avec Saône Lorraine

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    Abbaye cistercienne de Zdar, XVIIIe s., République tchèque.

     

    L'association Saône Lorraine, en partenariat avec Les Amis de l'abbaye de Morimond, propose un voyage sur le thème de "l'empreinte cistercienne en Europe centrale", organisé du 27 avril au 6 mai 2015.

     

    ‡ Plus d'informations et inscription ici Programme voyage Saône lorraine.pdf

  • Requiem pour un empire défunt

    autriche.jpgDans un style éblouissant, François Fejtö raconte et dissèque les causes de la disparition des empires centraux, l'Autriche-Hongrie, en 1918 ; disparition qui a entraîné l'Europe centrale dans la longue nuit des totalitarismes national-socialiste et communiste. Pour ce faire, le grand historien dresse une histoire à rebours des idées reçues de la double monarchie jusqu'en 1914 avant de s'attacher aux causes directes de la Première Guerre mondiale et au déroulement du conflit jusqu'à son terme. Conglomérat de peuples disparates, l'Empire austro-hongrois avait su bâtir un modèle original et fédérateur, garant de l'équilibre européen à l'image de son empereur emblématique, François-Joseph, dont la figure tutélaire fut loué par des écrivains comme Joseph Roth ou Stefan Zweig.

    Sa désagrégation résulte de la volonté déterminée des Alliés - en particulier de l'anticlérical Clemenceau -, sous l'influence néfaste des exilés laïcs et francs-maçons Masaryk et benès. Elle ouvra la boîte de Pandore des rivalités nationalistes au coeur des nouveaux états (Tchécoslovaquie et Yougoslavie notamment) édifiés par les vainqueurs sans tenir compte des aspirations des peuples qui étaient, dans leur grande majorité, favorable au maintien de la monarchie habsbourgeoise. A l'empire pacifique et arbitre succédaient des pays factices, minés par la question des nationalités que Wilson et Clemenceau avaient prétendu résoudre en mettant à bas l'Empire séculaire des Habsbourg-Lorraine.

    "Livre d'érudit, mais aussi essai combatif, puisque à l'encontre de la thèse la plus courante, François Fejtö récuse le terme de désagrégation, qui implique que l'empire est mort de maladie, et lui préfère le mot de destruction, qui implique que l'empire a été assassiné.", insiste le philosophe Alain Finkielkraut dans son exergue.

     

    ‡ Requiem pour un empire défunt, François Fejtö, éditions Perrin, coll. Tempus, 2014, 638 p. (11 €).

  • L'agonie d'une monarchie : Autriche-Hongrie, 1914-1920

    autriche.jpgBâti sur les décombres de l'Europe napoléonienne, réformé en 1867 pour donner un rôle accru à la Hongrie, l'Empire austro-hongrois pouvait sembler, en 1914, l'une des puissances les plus solides du continent. C'était un empire à l'ancienne, c'est-à-dire qu'il avait l'ambition de fédérer de nombreux peuples hétérogènes. Dans les faits, une majorité d'Allemands et de Hongrois régissaient les destinées de Slaves, de Roumains et d'Italiens, lesquels cohabitaient d'ailleurs plutôt mal entre eux.

    C'est à la suite de l'assassinat de son prince héritier François-Ferdinand que le vieil empereur François-Joseph, descendant de notre dernier duc de Lorraine François III, s'est laissé entraîner dans la guerre, aux côtés de l'Allemagne. Déchiré entre des nationalités différentes, des religions antagonistes, véritable tour de Babel linguistique, l'empire n'a pas supporté le choc. Cinq ans après Sarajevo, ce sont cinq états nouveaux, fondés sur le principe des nationalités, qui remplacent la Double Monarchie. En Autriche même, le jeune empereur Charles Ier de Habsbourg-Lorraine, successeur de François-Joseph, dut renoncer.

    Jean-Paul Bled, spécialiste de l'Autriche-Hongrie, retrace avec minutie l'agonie d'une monarchie qui n'a pas su s'adapter aux temps nouveaux en dépit des atouts non négligeables qu'elle détenait.

     

    ‡ L'agonie d'une monarchie. Autriche-Hongrie 1914-1920, Jean-Paul Bled,  éditions Tallandier, 2014, 464 p. (25,90 €).

  • Zita, portrait intime d'une impératrice

    zita.jpgL'impératrice Zita (1892-1989) fut aux côtés de son époux, Charles Ier de Habsbourg-Lorraine, descendant des derniers ducs héréditaires de Lorraine et de Bar, la dernière souveraine d'Autriche-Hongrie entre 1916 et 1918.

    Cet ouvrage n'est pas une énième biographie de l'impératrice Zita. Il veut ouvrir des dimensions nouvelles sur la vie de l'impératrice et avant tout la laisser parler au travers de sa correspondance avec son entourage immédiat.

    Cette biographie spirituelle de Zita de Habsbourg-Lorraine est l'oeuvre du postulateur de l'introduction de la cause en béatification de l'impératrice d'Autriche et reine apostolique de Hongrie. A l'occasion de ses travaux, l'abbé Debris a rassemblé une abondante documentation de première main, tirée d'archives inexploitées et totalement inédites. Il en a extrait maints aspects de la vie intime de l'impératrice et notamment ses relations d'amitié avec des religieuses mystiques et des sanctuaires espagnol, hongrois et français.

    La dimension religieuse de la vie de Zita ressort clairement de ces documents venus de l'Europe entière. Un ouvrage qui doit contribuer à ce l'Eglise reconnaisse à la Servante de Dieu le titre de bienheureuse, puis de sainte.

     

    ‡ Zita. Portrait intime d'une impératrice, abbé Cyrille Debris, éditions du Cerf, 2013, 154 p., ill. (14,90 €).

  • Ferdinand de Habsbourg (1503-1564)

    lorraine,autriche,hongrie,bohême,habsbourg,ferdinand de habsbourg,espagne,pays basIl est parfois difficile d'être le cadet d'un grand homme !

    Ferdinand de Habsbourg apparaît trop souvent dans l'ombre de son aîné Charles Quint auquel il succéda à la tête du Saint Empire. Or, il fut un fondateur : en réunissant les duchés autrichiens et les royaumes de Bohême et de Hongrie, il jeta les bases de cette monarchie d'Europe centrale - à laquelle participa activement la Maison de Lorraine - qui ne succomba qu'en 1918 et fut pendant quatre siècles un élément essentiel de l'équilibre européen.

    Ferdinand fut aussi, comme roi des Romains puis comme empereur, à la tête du Saint Empire, quand la Réforme divisait profondément les princes et les peuples, au risque d'une guerre civile. En négociant les accords d'Augsbourg (1555), il procura à l'Allemagne soixante ans de paix.

    Cet ouvrage n'a pas pour but de réhabiliter Ferdinand Ier ; les historiens allemands ont réagi fermement au parti pris négativiste d'une certaine historiographie "petite-allemande". Il s'agit ici de révéler la personnalité d'un souverain assez atypique, un prince de la paix dans un siècle qui fut celui de la Renaissance mais aussi celui de tous les dangers.

    L'auteur, Claude Michaud, a enseigné à l'Université d'Orléans puis à Paris 1-Panthéon-Sorbonne, dont il est professeur émérite.

     

    ‡ Ferdinand de Habsbourg (1503-1564), Claude Michaud, éditions Honoré Champion, 2013, 388 p. (70 €).

  • La Croix de Lorraine

    CROIX LORRAINEjpg.jpgEmblème lorrain, devenu après le 18 juin 1940 et l'appel du général de Gaulle, le symbole national de la Résistance, la Croix de Lorraine nous raconte 2000 ans d'histoire. Mais elle garde tous ses mystères et secrets...

    Car son origine n'a jamais été complètement élucidée. Trouve-t-elle ses racines dans la filiation supposée des ducs de Lorraine avec Godefroy de Bouillon ? Dans la Croix de Hongrie ? Dans la Croix d'Anjou ?

    Dans cet ouvrage, François Le Tacon déroule fil d'Ariane et analyse ces trois hypothèses. Il nous explique aussi comment et pourquoi cette croix est synonyme de force et permet à ceux qui s'en réclament de soulever les montagnes, s'ils sont dans leur bon droit.

    Associée à Jeanne d'Arc, au retour à la France de l'Alsace-Lorraine, au général de Gaulle, la Croix de Lorraine a inspiré des artistes de l'Art nouveau comme Gallé ou les frères Daum.

    L'auteur, François Le Tacon est directeur de recherche émérite à l'INRA. Il a publié plusieurs ouvrages et articles sur Emile Gallé et l'Ecole de Nancy.

     

    ‡ La Croix de Lorraine. Du Golgotha à la France Libre, François Le Tacon, éditions Serpenoise, 2012, 167 p., ill. (20 €). 

  • Conférence de Lajos Marton en Lorraine

    On nous prie de communiquer l’information suivante :

     

     

    Mardi 24 avril 2012 à Nancy

     

    « La nation hongroise : une réalité européenne »

    par Lajos Marton, général de la Garde hongroise

     

    Conférence à 18h30, suivie d'un dîner-débat à 20h00

     

     

    Lajos Marton abordera notamment la situation politique économique et sociale de la nouvelle Hongrie et présentera son dernier ouvrage « Ma vie pour la patrie » suivi d’une séance de dédicaces.

     

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    Lors du dîner-débat, Lajos Marton parlera de la révolution hongroise de 1956 et des Hongrois face au communisme, ainsi que de l’attentat du Petit-Clamart d’août 1962 contre le général De Gaulle.

     

     

    ‡ Renseignements & réservation au 06.70.22.40.17.

  • Une messe pour Zita, dernière impératrice d'Autriche et reine de Hongrie

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    L'association pour la béatification de l'impératrice Zita fait célébrer une messe le 3 mars en l'église Sainte-Elisabeth de Hongrie à Paris (3ème arrond.) à la mémoire de Zita de Bourbon-Parme, épouse de Charles Ier de Habsbourg-Lorraine.

    ‡ Plus d'info's ici : Invitation_Messe Zita_3 mars 2012.pdf

  • Le dernier empereur

    empereur.jpgVienne, 1916 : l'empereur François-Joseph de Habsbourg-Lorraine meurt après soixante-huit ans de règne.

    Son successeur est son petit-neveu, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie. Agé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes. Négociant en secret avec les Alliés et avec l'appui du pape Benoît XV, il fait l'impossible pour sortir son pays du conflit, mais ses efforts n'aboutissent pas. Proche du peuple, attentif aux questions sociales, il imprime un nouveau style à la monarchie des Habsbourg, mais sa volonté novatrice n'est pas toujours comprise.

    En 1918, la guerre étant perdue pour les puissances centrales, la Double Monarchie se disloque et Charles Ier doit quitter le pouvoir. Réfugié en Suisse, il tente par deux fois de retrouver sa couronne en Hongrie. Après cet échec, la famille impériale est reléguée à Madère. Sans ressources, elle y fait preuve de dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'achève dans le drame : le 1er avril 1922, le dernier empereur meurt de maladie à l'âge de 34 ans. L'impératrice Zita, son épouse, attend alors son huitième enfant.

    En le béatifiant en 2004, le pape Jean-Paul II a voulu faire de Charles de Habsbourg-Lorraine, personnage à qui l'Histoire a réservé une destinée tragique, une figure spirituelle pour notre temps, offrant en modèle son amour de la paix et de la justice, et son humilité.

    Il s'agit de la réédition dans la collection Tempus de l'ouvrage paru aux éditions Perrin en 2009. Réédition bienvenue après le décès en juillet 2011 du fils héritier du dernier empereur, Otto de Habsbourg-Lorraine. Et pour les Lorrains, il s'agit d'une noble figure d'un descendant de la Maison de Lorraine qui règna sur les duchés jusqu'en 1737 avec François III, fondateur de la dynastie des Habsbourg-Lorraine avec son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg.

    L'auteur, Jean Sévillia, journaliste et essayiste, est l'auteur de Zita, impératrice courage.

     

    ‡ Le dernier empereur, Jean Sévillia, éditions Perrin, collection Tempus, 2012, 386 p. (10 €).

  • Obsèques grandioses pour l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine

    Des milliers d'Autrichiens et d’étrangers se sont rassemblés ce samedi après-midi dans le centre historique de Vienne afin d'assister aux funérailles d'Otto de Habsbourg-Lorraine, héritier du dernier empereur d'Autriche-Hongrie et duc de Lorraine et de Bar.

     

    L'archiduc Otto sera enseveli, après une vie d'exil, dans la crypte des Capucins à Vienne, où reposent la plupart des membres de la famille impériale et royale. Son épouse, la princesse Regina de Saxe-Meiningen, décédée en 2010, sera portée en terre à ses côtés.

     

    C’est le cardinal-archevêque de Vienne, Sa Grandeur Christoph Schönborn, représentant le pape Benoît XVI, entouré d'un nombreux clergé, qui a chanté la messe de requiem en la cathédrale Saint-Etienne. Les funérailles ont rassemblé de nombreux représentants de la noblesse européenne, liée pour partie aux Habsbourg : en tête, le roi Carl XVI Gustaf de Suède et la reine Silvia, le grand-duc Henri du Luxembourg, le prince Adam II du Liechtenstein ainsi que les ex-rois de Bulgarie Siméon II et de Roumanie Michel Ier.

     

    Le président autrichien Heinz Fischer, son homologue géorgien Mikhail Sakachvili - une des filles d'Otto de Habsbourg, Gabriela, est ambassadeur de Géorgie en Allemagne -, les chefs de gouvernement croate, Jadranka Kosor, et de Macédoine, Nikola Gruevski, étaient également présents.

     

    Le cœur de l’archiduc Otto sera déposé dimanche 17 juillet dans une abbaye en terre de Hongrie, exprimant ainsi la fidélité de l'homme à sa dynastie et à son destin brisé.

     

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    Cercueils de l'archiduc et de l'archiduchesse déposés en l'église des Capucins de Vienne.

     

     

    [source : http://yannsinclair.over-blog.com]

  • Otto de Habsbourg-Lorraine fait Grand Croix de la Légion d’honneur par la France

     

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    Otto de Habsbourg-Lorraine et son épouse Régina en 2002 [cliché © Paris Match]

     

     

    Les dépouilles de l'archiduc Otto et de son épouse Régina sont arrivées vendredi 15 juillet au soir à Vienne et ont été déposées dans l'église des Capucins en attendant le requiem qui aura lieu à la cathédrale Saint-Etienne ce samedi 16 juillet. A cette occasion, les cercueils seront amenés à la cathédrale avant d'être déposés définitivement dans la crypte des Capucins.

     

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    La République française a rendu un hommage posthume au chef de la maison impériale d'Autriche en lui décernant la Grande Croix de la Légion d'honneur à titre posthume.

     

    La décoration a été remise à l'archiduc Karl de Habsbourg-Lorraine en l'église de Pöcking (Bavière) par le grand chancelier de la Légion d’honneur, le général Georgelin.

     

     

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    [source : http://yannsinclair.over-blog.com]

  • Disparition d'un grand Lorrain : l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine est mort

    Fils de Charles Ier, dernier empereur d’Autriche, et de Zita de Bourbon-Parme, Otto de Habsbourg-Lorraine est mort ce lundi 4 juillet, à l’âge de 98 ans, en Bavière où il résidait depuis les années 1950, après une longue période d’exil, où son épouse était décédée l’an dernier.

    otto de habsbourg-lorraine.jpgLe chef de la maison de Habsbourg est désormais son fils aîné, Karl de Habsbourg-Lorraine. Européen convaincu, Otto de Habsbourg fut notamment député pendant vingt ans au parlement de Strasbourg.

    Très attaché à la Lorraine, terre de ses ancêtres, Otto se marie à Nancy, le 10 mai 1951, avec la princesse Regina de Saxe-Meiningen, puis s’installe en Bavière. À côté de ses activités de journaliste et de conférencier, il entame une carrière politique, en tant que vice-président puis président de l’Union paneuropéenne internationale. En 1979, il est élu en Allemagne, sur la liste démocrate chrétienne, député au Parlement européen, où il travaille activement en faveur de l’intégration des pays d’Europe centrale dans la Communauté économique européenne puis l’Union européenne.

    Le maire de Nancy, André Rossinot, a exprimé ce lundi sa « profonde émotion » après la disparition de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine. « L'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, dernier duc de Lorraine et de Bar, restera dans les mémoires comme un européen fondateur et un ardent militant de la liberté en Europe de l’Est », a commenté André Rossinot dans un communiqué.

    RIP.

    ‡ Une messe de requiem sera dite pour le repos de l'âme de SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine à la chapelle des Cordeliers de Nancy (à côté du Palais ducal - Musée Lorrain) samedi 9 juillet 2011 à 11h00.

    Les funérailles de l'archiduc seront célébrées le 16 juillet à Vienne. Après la messe de requiem en la cathédrale de Vienne, il reposera dans la crypte des Capucins aux côtés de Régina, son épouse.

  • Des obsèques intimes pour l’archiduchesse Regina de Habsbourg-Lorraine

    enterrement-regina-de-habsbourg.jpgLe requiem solennel de l’archiduchesse Regina d’Autriche, née princesse de Saxe-Meiningen, a eu lieu le 10 février 2010 en l’église Saint-Pius de Pöcking (Bavière), près du lac de Starnberg. Dans l’assistance avaient pris place les sept enfants de la défunte et leurs familles, plusieurs membres de la famille impériale d’Autriche, le duc de Bragance, le prince de Schaumburg-Lippe, le prince Franz de Bavière… L’archiduc Otto n’assistait pas à la cérémonie.

     

    Conformément aux souhaits de la famille, l’archiduchesse Regina a été inhumée dans l’intimité dans le caveau familial de Veste Heldburg, dans le sud du land de Thuringe où repose déjà sa mère. Il semble se confirmer que la dépouille de l’archiduchesse sera transférée dans le futur à la crypte des Capucins de Vienne lorsque l’archiduc Otto y sera inhumé.

     

    [clichés : Belga & Dpa]

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    Défilé des drapeaux de l'ancien empire austro-hongrois
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    Karl et Georg de Habsbourg-Lorraine, fils de Otto et Regina
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    Durant la messe de funérailles
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    Otto et Regina de Habsbourg-Lorraine
  • Décès de l’archiduchesse Régina de Saxe-Meiningen

    L'archiduchesse Régina d'Autriche est décédée le 3 février à l'âge de 85 ans dans sa propriété de Pöcking, en Bavière.

     

    otto et régina.jpgCette personnalité discrète de la famille impériale est née princesse de Saxe-Meiningen en 1925 à Wurzburg, en Allemagne. Le 10 mai 1951, elle épousait en la chapelle des Cordeliers de Nancy l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, fils aîné de l'impératrice Zita de Bourbon-Parme et de l'empereur Charles Ier, dernier empereur d'Autriche et roi de Hongrie. Le couple a eu sept enfants : Andrea, Monika, Michaela, Gabriela, Walburga, Karl et Georg. Otto de Habsbourg est le descendant en ligne directe de François III, dernier duc héréditaire de Lorraine, qui épousa en 1736 l'impératrice d'Autriche Marie-Thérèse de Habsbourg.

     

    Le couple impérial et royal était resté très attaché à la Lorraine ; ils avaient fêté leurs noces d’or à Nancy le 10 mai 2001 en présence d'une foule nombreuse venue acclamer leurs Altesses entre la chapelle des Cordeliers et la place Stanislas.

     

    RIP.

  • Vers la béatification de Zita de Bourbon-Parme, dernière impératrice d'Autriche

    Une association s'est créée afin de mener à son terme le dossier de béatification de la dernière impératrice d'Autriche-Hongrie, Zita de Bourbon-Parme. Epouse de Charles Ier de Habsbourg-Lorraine, elle reste chère au coeur des Lorrains.

    Zita de Bourbon-Parme.jpgLa princesse Zita de Bourbon-Parme est née le 9 mai 1892 en Italie. Le 21 octobre 1911, elle épouse l'archiduc Charles, petit-neveu de François-Joseph, qui devient l'empereur Charles Ier d'Autriche et roi de Hongrie en 1916, en plein conflit mondial.

    Impératrice d'Autriche et reine de Hongrie, Zita assiste son mari, au cours de leurs deux années de règne, dans ses efforts pour la paix et la justice sociale. Ce couple uni, soudé par une profonde foi chrétienne, aura huit enfants.

    Exilée en Suisse à la fin de la Première Guerre mondiale, la famille impériale est reléguée à Madère où Charles meurt le 1er avril 1922. Veuve, sans ressources, se dévouant aux siens et à tous, l'impératrice Zita vit en Espagne, en Belgique, au Québec et aux Etats-Unis, puis revient en Europe après la Seconde Guerre mondiale.

    Elle décède le 14 mars 1989, et est enterrée à Vienne le 1er avril suivant. Charles de Habsbourg-Lorraine fut béatifié par le pape Jean-Paul II en 2004. En 2008, le Vatican a autorisé l'ouverture du procès de béatification de Zita dans le diocèse du Mans, à l'abbaye bénédictine de Solesmes.

    >> Plus d'infos en contactant l'association pour la béatification de l'impératrice Zita, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, 1 place Dom Guéranger, 72300 SOLESMES.