verrerie
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Saint Nicolas en pâte de verre
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Les collections du musée d'Hennezel s'enrichissent
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Portieux (88) : trois statues en mémoire des verriers de la cristallerie
[L'Abeille]
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Brisseverre, un hameau verrier en forêt de Darney
[Vosges Matin]
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François-Théodore Legras, verrerie artistique et populaire française
Alors que Gallé, Daum et d'autres verriers lorrains étaient peints et repeints par des livres aussi parfaits que leurs oeuvres de verre, Legras était un vase cassé en mille morceaux. Beaucoup étaient repérés et reconnus par les spécialistes du verre : les bouteilles, les catalogues, les vases Montjoye, les coupes gravées étaient autant de ces morceaux, mais aucune synthèse n'existait.
Avec cet ouvrage, le vase est brillamment et scientifiquement reconstitué. D'une part, Legras est désormais un être en chair et en os, parti de ses Vosges natales et devenu "l'empereur" de Saint-Denis. Il a même retrouvé son vrai prénom, François-Théodore (encore méconnu de certains grands musées ou spécialistes qui l'appellent toujours Auguste). D'autre part, la globalité de son oeuvre prodigieusement éclectique est passée à la fois au peigne fin et sous l'oeil de l'observateur documenté et faisant preuve de recul.
Au fil des pages, le lecteur est transporté de l'Art nouveau à l'Art Déco. A travers ce vaste panorama photographique, ces répertoires et le catalogue raisonné qui l'enrichissent, il pourra dominer à son tour la production du maître de la verrerie populaire autant qu'artistique, et qui rayonna de l'Europe à la Turquie et aux Amériques.
Empire verrier aux bases certes fragiles - les verreries Legras disparurent au lendemain de la Grande Guerre -, les vestiges archéologiques et artistiques des "Legras" parviennent cependant encore aujourd'hui à émouvoir, à passionner et à émerveiller.
Un splendide ouvrage qui fera autorité auprès des amateurs et amoureux de la verrerie artistique et qui, surtout, redonne toutes ses lettres de noblesse à ce Vosgien et à son oeuvre créatrice.
‡ François-Théodore Legras. Verrerie artistique et populaire française, Marie-Françoise et Jean-François Michel, Dominique et Jean Vitrat, Deux-Ponts Plurimedia Productions, 2012, 380 p., ill. (75 €).
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La verrerie archéologique : Dieulouard et l'Est de la France aux XVIe et XVIIe siècles
L'ouvrage fait le point sur l'état de la recherche dans la connaissance des méthodes de fabrication et de consommation du verre dans l'Est de la France. Il en présente les développements les plus récents faits en Champagne-Ardenne et en Lorraine.
Cet ouvrage présente avec minutie les collections provenant de trois sites franciliens, quatre sites champenois et quatorze sites lorrains, parmi lesquels se détache l'exceptionnelle collection du musée de Dieulouard riche de près de trois cents pièces.
Loin de se limiter à ce corpus de monographies savantes, l'auteur nous offre une synthèse éclairante qui précise les typologies et les chronologies sans négliger le profond renouvellement technologique et artistique qui caractérise les débuts de l'époque moderne. Un permanent souci méthodologique et didactique guide l'auteur qui donne de précieux conseils pour la fouille, le prélèvement des objets, la conservation de ce matériau particulièrement fragile puis son étude en laboratoire. Il y a joute un précieux glossaire, une bibliographie actualisée, le tout remarquablement appuyé sur une exceptionnelle variété de dessins et de photographies.
Au final, un livre qui se révélera particulièrement utile aux archéologues et aux conservateurs du patrimoine mais aussi à tous ceux qu'intéresse la culture matérielle et plus particulièrement les arts de la table des XVIe et XVIIe siècles dans une région marquée par une forte tradition verrière.
L'auteur, Hubert Cabart, est membre du Pôle archéologique universitaire de Nancy 2 et spécialiste de la verrerie du Nord-Est de la France.
‡ La verrerie archéologique. Dieulouard et l'Est de la France aux XVIe et XVIIe siècles, Hubert Cabart, PUN, 2011, 308 p., ill. (20 €).
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Cantate de cristal
Décidément, Gilles Laporte est inspirée par la Lorraine ! Après Le Loup de Métendal et La Fontaine de Gérémoy, son dernier roman se situe en effet à Baccarat, entre 1843 et 1881. Entre une Monarchie de Juillet libérale et une IIIe République laïcarde.
Enfant unique ardemment désiré, Florent est l'objet de toutes les attentes et ambitions des siens. Son père, ouvrier verrier souhaite que, dans le respect de la tradition familiale, il prennent la relève au four de la Compagnie des Verreries & Cristalleries de Baccarat alors en plein âge d'or.
Mais, un jour, à l'église, l'épouse du sous-directeur de la cristallerie découvre, bouleversée, la voix du jeune garçon, une voix pure et... cristalline. Malgré leurs années de différence, porté notamment par l'amour de la musique, un lien puissant les unit. Commence alors pour le jeune Florent le plus cruel des dilemmes : vivre de sa passion du chant ou obéir au devoir filial en devenant verrier.
Gilles Laporte, avec le talent de narrateur qu'on lui connait, nous revèle le monde passionnant des magiciens du verre et du cristal où le travail de l'homme sait, de la matière brute, faire jaillir la lumière. Et faire naître une rencontre de deux destinées que, pourtant, tout devait séparer.
Un hommage chaleureux à la femme et aux ouvriers de partout et de toujours. Et de Lorraine surtout.
‡ Cantate de cristal, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2012, 415 p. (20 €).
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Autour de la réédition de l'ouvrage sur le verrier vosgien Legras
[Vosges Matin]
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Hennezel : à la découverte de la verrerie de Clairefontaine
[Vosges Matin]
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Randonnée entre Saône et Vôge
[Est Républicain | 21.11.10]
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Une vitrine sur le "bousillage" au musée d'Hennezel (Vosges)
[Vosges Matin] -
L'été vosgien DOPé à Droiteval
[Vosges Matin | 12.07.09]