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  • Philippe Séguin, le remords de la droite

    Pourquoi la personnalité et le destin inachevé de Philippe Séguin continuent-ils de fasciner, comme si sa disparition brutale en 2010 avait laissé un vide durable dans la vie politique nationale ? Le petit Français venu de Tunisie, orphelin de guerre, délaissa vite ses tous premiers engagements à gauche pour rallier le général de Gaulle.

    Député des Vosges à 35 ans, maire hyperactif d'Epinal pendant 14 ans, ministre remuant des Affaires sociales sous la cohabitation Mitterrand-Chirac, président hors norme de l'Assemblée nationale, enfin candidat sacrifié à la mairie de Paris, son indépendance d'esprit et de comportement le laissa toujours en marge de son parti, le RPR, et de la politique traditionnelle, dont il réprouvait les compromis trop faciles. En 1992, conduisant la bataille contre le traité de Maastricht, il fut l'homme capable de dire non.

    Aujourd'hui, il fait figure de visionnaire, qu'il s'agisse de l'Europe devenue purement économique et financière, des effets néfastes de la mondialisation, de la dégénérescence du gaullisme et du mouvement qui le portait, ou encore de l'absence d'un grand projet collectif conduit par un Etat fort. Le destin de cet homme tempétueux, exigeant, solitaire s'identifie à la crise de la démocratie française, dont il avait compris très tôt les ressorts profonds.

    Même s'il eut peu de relations avec les hommes politiques vosgiens, il n'en demeure pas moins que Séguin marqua durablement le département et sa ville chef-lieu qu'il contribua grandement à moderniser.

     

    ‡ Philippe Séguin. Le remords de la droite, Arnaud Teyssier, éditions Perrin, 2017, 405 p. (24 €).

  • Le général Bigeard aux Invalides en septembre ?

    general_bigeard.jpgLe  général  Bigeard  ira-t-il  aux  Invalides ? C'est ce qui était annoncé ; mais le 5 février dernier, dans l'émission  Internationales  sur  TV5 Monde, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a annoncé un report du transfert  du  corps  du général.

    Gérard Longuet a suggéré que le transfert aux Invalides pourrait intervenir fin septembre, pourquoi pas le jour de la Saint Michel, patron des paras.

  • Le général Bigeard à nouveau hospitalisé

    général bigeard.jpgLe général et ancien ministre Marcel Bigeard, 94 ans, est hospitalisé depuis plusieurs jours à Nancy, a-t-on appris auprès de la préfecture de Meurthe-et-Moselle.

     

    La préfecture a toutefois indiqué qu’il n’y avait pas "d’alerte particulière", l’état du militaire n’étant pas jugé "grave". "Il n’y a rien de grave ni d’inquiétant", a confirmé une source proche du général à l’AFP.

     

    L'ancien combattant, grande figure de la Seconde Guerre mondiale et des conflits d'Indochine et d'Algérie, avait déjà été soigné pendant une dizaine de jours en mars dernier pour une phlébite au CHU de Nancy. Le général Bigeard, qui fut secrétaire d'Etat dans les années 1970 sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, et député de Meurthe-et-Moselle, réside toujours à Toul avec son épouse Gaby.

     

    [source : AFP | 26.05.2010]

  • A propos de l’agression de l’abbé Noël à Toul : « des actes inqualifiables » selon les colistiers de Nadine Morano

    Les élus de la liste « Toul Ensemble » disent avoir été « profondément choqués par les agressions » dont l'abbé Roland Noël a été victime courant juin dans le quartier de la Croix-de-Metz.

     

    nadine morano.jpg« Ils partagent la profonde indignation des habitants devant ces actes inqualifiables. Après s'être entretenue avec le prêtre de Toul pour lui faire part de son soutien, Nadine Morano a immédiatement exprimé auprès du commandant Bart son souhait de voir les auteurs rapidement identifiés et interpellés. Ce n'est pas seulement une atteinte contre la communauté chrétienne de la Croix-de-Metz, c'est une violente provocation contre les principes fondamentaux de notre République qui garantit à chacun, la liberté de choisir et pratiquer sa religion. La sécurité des Toulois est une responsabilité collective et nous devons tous être mobilisés. En tant qu'élus du conseil municipal, nous continuerons à soutenir que ces comportements n'ont aucune place à la Croix-de-Metz, au centre ville ou dans les autres quartiers de Toul. En plus des réponses pénales qui doivent être apportées par la justice, nous devons traiter avec la plus grande fermeté le cas de ces individus, souvent connus des habitants et des services de police, qui ne cessent de semer le trouble parmi nos concitoyens ».

     

    Le communiqué était signé par les élus de la liste « Toul Ensemble » : Nadine Morano, Claude Neu, Richard Meny, Frédérique Bain.

     

    [d'après l'Est Républicain | 03.07.09]