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Notre histoire - Page 92

  • Aux yeux du souvenir : les jeunes années d'un Mosellan (1928-1952)

    mosellan.jpgA l'heure de la vieillesse, l'auteur jette un regard sur sa vie pour partager avec ses petits-enfants les événements qui l'ont fait grandir.

    Les yeux du souvenir sont grands ouverts sur ce passé, de l'école de sa prime jeunesse dans un village mosellan jusqu'au service militaire effectué en Afrique du Nord.

    Pour sa descendance - et pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la Lorraine et à la vie des hommes qui ont fait ce territoire -, il explique ses origines familiales tout en évoquant le monde rural des années 1930 que vient bouleverser la guerre. Une nouvelle page s'ouvre avec l'expulsion des Mosellans et les années d'occupation vécues loin de sa Lorraine natale, en Rhône-Alpes, puis le retour difficile dans une province meurtrie.

    Récit biographique avant tout, le lecteur y découvrira également bien des aspects historiques et ethnographiques qui permettent de mieux comprendre les particularismes mosellans en Lorraine. Un témoigne à lire et à partager.

     

    ‡ Aux yeux du souvenir. Les jeunes années d'un Mosellan 1928-1952, Paul Clémens, éditions L'Harmattan, 2012, 230 p., ill. (24 €).

  • Pèlerinage de la Saint Nicolas d'été

    pèlé st nicolas été_2012 026.jpgPendant que de nombreux Lorrains participaient au 30ème pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté entre Paris et Chartres, une poignée de Lorrains a pèleriné, en ce lundi de Pentecôte, jusqu'à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port afin d'honorer le saint patron de la Lorraine lors de sa fête d'été.

    Moins célèbre que la fête populaire du 6 décembre, la fête de la Saint Nicolas d'été, traditionnellement instituée le lundi de Pentecôte, commémore la translation des reliques du saint, de Myre, dans l'actuelle Turquie, à Bari, en Italie, en 1087.

    A l'issue de la messe, une grande procession avec reliquaires, statues et bannières a pris possession des rues enserrant la grande basilique du XVIe siècle. Cette année encore, le cortège était précédé d'une jeune fille à cheval représentant Jeanne d'Arc qui, rappelons-le, fit le pèlerinage de Saint-Nicolas-de-Port avant d'aller à la rencontre du Dauphin à Chinon.

    Quelques images de la procession de la Saint Nicolas d'été...

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    [clichés © H&PB]

     

  • La Nouvelle revue lorraine n° 14 : un peu de rafraichissement dans l'été lorrain

    NRL14.jpgLe numéro estival de La Nouvelle revue lorraine vous apporte un peu de fraîcheur dans la torpeur de l'été lorrain ! L'eau y tient une place de choix avec une virée en Meuse au domaine du Vieux Moulin à Lachaussée. Mais aussi avec un article un brin nostalgique consacré aux lavoirs et abreuvoirs de l'enfance...

    Mais l'histoire de nos territoires constitue toujours l'essentiel de la matière de ce numéro 14 : visite de deux lieux de culte monastiques romans à Bleurville et Froville, rencontre avec l'histoire de l'abbaye Sainte-Marie-aux-Bois, découverte d'un récit sur la débâcle de juin 1940.

    Aperçu également sur la vie de nos vieilles maisons lorraines avec une incursion dans la ferme Sainte-Geneviève à Dommartemont et dans celle d'une demeure tricentenaire à Contrexéville.

    Souvenirs aussi avec la belle figure du colonel Louis Blaison, les douches municipales, les trois vies d'Henri Karcher, la plume et l'encrier... Et de bonnes histoires autour du vin qui réjouit le coeur des Lorrains !

    Sans oublier l'incontournable éditorial de Jean-Marie Cuny... où tous les dispensateurs de "bons conseils" en prennent pour leur grade !

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 14, juin-juillet 2012 (7 €). En librairie ou sur abonnement (38 € pour 6 numéros) en adressant vos coordonnées postales accompagnées du règlement à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Domremy : Saint Michel de retour sur la basilique du Bois-Chenu

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    [L'Abeille]

  • Histoire illustrée de la Lorraine

    histoire lorraine.jpg"En passant par la Lorraine avec mes sabots...", "Marlbrough s'en va-t-en guerre...", "Fiers enfants de la Lorraine, des montagnes à la plaine..." : que de chansons populaires ont été inspirées par la Lorraine, véhiculées par l'école et chantées par des générations d'enfants ! Sans doute pour marquer l'attachement de la France à une province qui a connu une histoire exceptionnellement riche... et souvent tragique.

    C'est cette histoire que Pierre Brasme a voulu mieux faire connaître à nos jeunes amis. Des origines du peuplement à nos jours, en passant par tous les grands faits de son histoire et celle de ses grands personnages illustres, la Lorraine se dévoile.

    Un ouvrage, abondamment illustré grâce au talent de Jean-Noël Rochut, avec des textes faciles à lire, que tous parents doivent absolument offrir à leur enfants et adolescents. Pour mieux comprendre et aimer le pays dans lequel on vit.

     

    ‡ Histoire illustrée de la Lorraine, Pierre Brasme et Jean-Noël Rochut, éditions Ouest-France, 2012, 64 p., ill. (12 €).

  • Pour un recensement des oratoires lorrains dédiés à Jehanne d'Arc

    L’association de sauvegarde des oratoires qui anime le site Internet www.les-oratoires.asso.fr lance un appel à contribution afin de recenser les oratoires dédiés à sainte Jeanne d’Arc.

     

    jeanne toul.jpgCette année 2012 est celle du sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc à Domremy, en 1412, et l’association de sauvegarde des oratoires souhaite profiter de cet anniversaire de la sainte protectrice de la France, pour effectué un inventaire (ou un repérage) des oratoires et des statues de sa région, dédiés à Jeanne d’Arc, ce qui permettrait de rédiger un article sur ce sujet, avec la création des fiches dans la base de données du site Internet.

     

    Précision importante : ne doit être recensé que le patrimoine religieux vernaculaire ; les statues conservées dans les églises ne sont pas concernées par ce recensement.

     

    Alors, tous à vos appareils photos et traquez tous les oratoires, chapelles et statues consacrés à sainte Jehanne d'Arc dans nos quatre départements lorrains !

     

     

    ‡ Envoyez vos photos et données (localisation précise, historique de l'oratoire ou de la statue...)  à oratoires@aol.com

     

     

    [cliché : Jehanne en prière, chapelle Renaissance, cathédrale Saint-Etienne de Toul (54)]

  • Bleurville : le patrimoine caché... se révèlera pour les Journées du Patrimoine 2012

    Ce sera un évènement exceptionnel. Si le village vosgien de Bleurville est surtout connu pour son ancienne abbaye bénédictine du XIe siècle, dont l'abbatiale fut consacrée en 1050 par le pape Léon IX ancien évêque de Toul, il possède également un petit patrimoine rural et paysan qui ne demande qu'à être révélé et valorisé.

    BLEURVILLE_huilerie_2012.jpgCe sera chose faite durant le week-end des 15 et 16 septembre prochain avec l'ouverture exceptionnelle de l'ancienne huilerie sise dans la propriété de Jérôme Toussaint.

    Cette huilerie, aménagée probablement en 1822 lors de la reconstruction de la ferme, présente une paire de meule calcaire de grandes dimensions installées dans une pièce contiguë à la grange où fonctionnait un manège à chevaux qui servait à actionner la meule tournante.

    L'huilerie devait produire de l'huile de navette, d'oeillette ou de noix pour les particuliers et habitants du village.

    Une presse est installée à proximité des meules constituant ainsi un ensemble remarquablement conservé, témoignage unique de la vie rurale au XIXe siècle dans les Vosges méridionales.

    [cliché © H&PB]

  • AG de la Saône touristique : quel tourisme pour le Sud-Ouest vosgien ?

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    [Vosges Matin]

  • François-Théodore Legras, verrerie artistique et populaire française

    legras.jpgAlors que Gallé, Daum et d'autres verriers lorrains étaient peints et repeints par des livres aussi parfaits que leurs oeuvres de verre, Legras était un vase cassé en mille morceaux. Beaucoup étaient repérés et reconnus par les spécialistes du verre : les bouteilles, les catalogues, les vases Montjoye, les coupes gravées étaient autant de ces morceaux, mais aucune synthèse n'existait.

    Avec cet ouvrage, le vase est brillamment et scientifiquement reconstitué. D'une part, Legras est désormais un être en chair et en os, parti de ses Vosges natales et devenu "l'empereur" de Saint-Denis. Il a même retrouvé son vrai prénom, François-Théodore (encore méconnu de certains grands musées ou spécialistes qui l'appellent toujours Auguste). D'autre part, la globalité de son oeuvre prodigieusement éclectique est passée à la fois au peigne fin et sous l'oeil de l'observateur documenté et faisant preuve de recul.

    Au fil des pages, le lecteur est transporté de l'Art nouveau à l'Art Déco. A travers ce vaste panorama photographique, ces répertoires et le catalogue raisonné qui l'enrichissent, il pourra dominer à son tour la production du maître de la verrerie populaire autant qu'artistique, et qui rayonna de l'Europe à la Turquie et aux Amériques.

    Empire verrier aux bases certes fragiles - les verreries Legras disparurent au lendemain de la Grande Guerre -, les vestiges archéologiques et artistiques des "Legras" parviennent cependant encore aujourd'hui à émouvoir, à passionner et à émerveiller.

    Un splendide ouvrage qui fera autorité auprès des amateurs et amoureux de la verrerie artistique et qui, surtout, redonne toutes ses lettres de noblesse à ce Vosgien et à son oeuvre créatrice.

     

    ‡ François-Théodore Legras. Verrerie artistique et populaire française, Marie-Françoise et Jean-François Michel, Dominique et Jean Vitrat, Deux-Ponts Plurimedia Productions, 2012, 380 p., ill. (75 €).

  • Le timbre Europa 2012 met à l'honneur Nancy et la place Stanislas

    Chaque année depuis 55 ans, une soixantaine de pays, membres de l'association des opérateurs postaux européens Posteurop, émettent un timbre commun. Le thème retenu en 2012, "Visitez..." est axé sur le patrimoine culturel et touristique de chaque pays.

    timbre_europa_2012.jpgA cette occasion, La Poste française émet un timbre représentant 5 monuments ou sites français emblématiques : outre le Mont-Saint-Michel, la tour Eiffel à Paris, le pont du Gard et le cirque de Mafate à La Réunion, cette vignette postale rend hommage à la place Stanislas de Nancy.

    Ce timbre est en vente depuis le 21 mai, au prix de 0,77 euro dans les bureaux de poste.

    Rappelons que la place Stanislas est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Inaugurée en 1755 par Stanislas Leszczynski, roi de Pologne déchu devenu duc de Lorraine et de Bar,  la place prit son nom en 1831 après avoir été dénommée "Place royale" en l'honneur de son beau-père, le roi Louis XV. Restaurée pour son 250e anniversaire, en 2005, sa particularité tient dans son agencement et l'originalité du plan reliant ville médiévale et ville neuve.

  • Lundi de Pentecôte : commémoration aux Eparges (Meuse)

    Ce lundi de Pentecôte 28 mai, une cérémonie au monument du Point X aux Eparges sera organisée.

     

    monument point x éparges.jpgDepuis des décennies, cette cérémonie du souvenir est organisée par l’association des Anciens Combattants, à la mémoire de « Ceux qui n’ont pas de tombe ».

     

    Programme de la manifestation patriotique :

     

    > 9h45 : rassemblement sur le parking devant le Point X

    > 10h00 : messe à la mémoire des combattants tombés aux Eparges

     

    A l’issue de l’office religieux, départ en cortège vers un entonnoir où sera rendu hommage aux soldats disparus durant les terribles combats des Eparges (1914-1918)

     

    > 11h30 : vin d’honneur offert par la commune des Eparges et l’association des Anciens Combattants – section de Fresnes-en-Woëvre, dans la salle des fêtes du village.

  • Pour l'honneur de Blanche

    blanche.jpgQuitter Nancy, la ville qui fut celle de tous ses bonheurs. A la mort de son époux, dépouillée de sa villa, de sa fortune et de son rang, Blanche se réfugie avec sa fille et ses pinceaux d'artiste à Paris.

    Après une longue descente aux enfers, elle revient en Lorraine où elle doit travailler pour la première fois de sa vie. En 1894, elle accepte de travailler comme artiste-décoratrice au sein de la prestigieuse fabrique de papier mâché Adt - la "Tata" - de Pont-à-Mousson, qui produit des objets d'ornementation raffinés, exportés jusque dans les maisons royales européennes.

    Elle s'intègre vite au monde des ouvriers en laque et se voit peu à peu confier des missions importantes, notamment la commande d'une richissime famille de Saint-Pétersbourg.

    Son retour en Lorraine n'entame en rien son désir de revanche sur la vie et sur ceux qui ont causé sa ruine et son déshonneur. Grâce à son art, à l'amitié d'ouvriers de la fabrique et à un voyage inespéré en Russie, Blanche reprend goût à la vie et lui donne un nouveau sens.

    Le roman s'appuie sur les meilleures sources historiques issues des recherches de Pierre Lallemand, l'historien de Pont-à-Mousson, ainsi que dans le fonds des archives départementales de Meurthe-et-Moselle et celui des archives municipales de Nancy.

     

    ‡ Pour l'honneur de Blanche, Frédérique Volot, éditions Presses de la Cité, 2012, 348 p. (20,50 €).

  • La fête de sainte Jeanne d'Arc à l'ermitage de Bermont (88)

    ND Bermont_bénédiction statues_1.05.12 015.jpg

    Ermitage Notre-Dame de Bermont, Greux, Vosges (cliché © H&PB)

     

    A L'ERMITAGE NOTRE-DAME DE BERMONT,
     
    >> LE 30 MAI 2012 FETE DE SAINTE JEHANNE D'ARC : veillée d'adoration de 20h30 à 24h00
     
    >> LE 31 MAI 2012 FETE DE NOTRE-DAME DE BERMONT : pièce de théâtre "Jeanne écoute" de Henri Ghéon à 14h30

     

    ‡ Invitation pour la pièce de théâtre ici : Invitation Jeanne d'Arc_Bermont.pdf

  • L'Armée d'Afrique, de 1830 à l'indépendance de l'Algérie

    armée afrique.jpg1830 : la France met pied sur une terre qui sera dénommée Algérie. Au fil des décennies, la métropole étend son pouvoir sur la Tunisie et le Maroc.

    1962 : l'indépendance de l'Algérie marque la fin de l'autorité française sur son territoire.

    Pendant ces 132 années de présence sur son sol, s'est ainsi façonnée une composante originale de l'Armée française, qui a participé à toutes les guerres et à tous les combats menés par la métropole : campagnes coloniales, guerre de Crimée, d'Italie et du Mexique, guerres de 1870, 1914-1918, 1939-1945. Elle a fourni l'ossature de la célèbre 2ème DB du général Leclerc et de la Première Armée de la Libération.

    A côté des zouaves, légionnaires, spahis et autres tirailleurs, avec cette histoire de l'Armée d'Afrique, c'est aussi le souvenir de la mort héroîque du sergent Blandan à Boufarik en 1842, ou encore la bataille de Magenta et celle de Camerone durant lesquelles s'illustrèrent les régiments de l'Armée d'Afrique.

    Si l'Armée d'Afrique n'est plus, son souvenir perdure dans le 1er régiment de Tirailleurs, stationné à Epinal, qui se veut l'héritier du 1er RTA de Blida.

    Un ouvrage pour se souvenir de ces 300 000 combattants de l'Armée d'Afrique tombés pour la France entre 1830 et 1962.

    L'auteur, Pierre Montagnon, saint-cyrien, a servi dans l'Armée d'Afrique de 1954 à 1961, dans les rangs de la Légion étrangère.

     

    ‡ L'Armée d'Afrique. De 1830 à l'indépendance de l'Algérie, Pierre Montagnon, éditions Pygmalion, 2012, 464 p., ill. (23,90 €).

    Du même auteur, on peut lire avec intérêt :

    ‡ Histoire de l'Algérie. Des origine à nos jours, Pierre Montagnon, éditions Pygmalion, 2012, 412 p., ill. (22,90 €).

  • Girecourt-sur-Durbion (88) : le château primé par VMF

    Vieilles Maisons Françaises vient d’attribuer un prix de 10 000 euros à la demeure seigneuriale de Girecourt-sur-Durbion, propriété d’un privé, pour son fabuleux travail de restauration. Un prix mérité et une première !

     

    chateau girecourt.jpgCeux qui empruntent régulièrement l’axe Epinal-Bruyères ont pu ces dix-huit dernières années voir cette demeure seigneuriale construite en 1580 par Pierre d’Haraucourt, se métamorphoser et se muer en ce joli château au parc boisé. Après une histoire mouvementée -il a été occupé jusqu’au XVIIe siècle par la famille de Lenoncourt puis cédé à Humbert de Girecourt en 1705 suivis de son gendre Charles-Dieudonné, comte Bourcier, baron d’Amermont – il est devenu la propriété d’un couple de médecins, les Courtalon, tombés sous le charme.

     

    C’était en 1994. Ils rachètent alors le site à une enseignante dépassée par l’ampleur de la tâche. Depuis, les époux n’ont cessé d’investir pour tirer cet édifice d’un sommeil digne du château de la Belle au Bois Dormant. Curage des douves, réouverture du bief nord-ouest, restauration de l’enceinte (en 2001), restauration de la véranda et couverture de la charpente, restauration des plafonds à caisson considérés comme les plus beaux plafonds de Lorraine (1996-1997), restauration de l’intérieur du salon Renaissance…

     

    Thierry Courtalon, qui déjà lors de ses études de cardiologie montrait des prédispositions pour le patrimoine -il avait intitulé son mémoire « Du cœur de pierre au cœur artificiel »- a souhaité pour sa demeure faire les choses en grand, avec des professionnels.

     

    les-epoux-courtalon-ici-avec-leur-s-enfants-ont-recu-ce-prix-pour-la-renovation-exemplaire-de-leur.jpgC’est ce fabuleux travail assorti de nombreuses animations (visites, concerts…) qui ont séduit le jury régional de VMF présidé par Jean-François Michel. Tous les dix ans, cette association dote une restauration exemplaire. Le château de Girecourt-sur-Durbion était de loin, avec celui de Pompierre (qui a obtenu la 2ème place) le favori sur les 12 candidats dont 7 Vosgiens. « Ce qui montre le réel intérêt des Vosgiens pour leur patrimoine », observe le président qui remettra le prix à l’heureux élu en octobre prochain.

     

    « Nous avons beaucoup travaillé par nous-même et avec des artisans locaux. Ce prix est une belle reconnaissance », glisse celui qui, dans ce projet colossal d’une vie, a assumé avec fougue le rôle d’architecte. « Avec parfois quelques critiques. Notamment quand nous avons fait faire cette véranda moderne qui suscite encore aujourd’hui les réflexions de certains visiteurs », s’amuse-t-il, jamais avare d’anecdotes sur les péripéties de la renaissance de sa bâtisse. Soit des milliers d’heures de travail, trois catastrophes naturelles (tempête en 1999, tremblement de terre en 2003, inondations en 2006) et des centaines de milliers d’euros engloutis. « Je n’ai jamais voulu compter. Je m’en fous. Je préfère de loin songer à la dynamique économique que cela génère et aux gens que ça fait travailler », confie le cardiologue. Il s’est découvert une passion pour l’Histoire lors de son service militaire aux Invalides. « Passer sous le tombeau de l’empereur, ça laisse des traces. »

     

    Mais cet énorme chantier n’est pas pour autant terminé. Les châtelains ont commencé à s’attaquer à la dernière aile et sa chapelle et envisagent d’ouvrir des chambres d’hôtes. « Mais pas de suite… Nous ne sommes pas pressés. Tous ces travaux et leur aboutissement sont un moteur énorme pour nous », conclut le maître des lieux qui prépare déjà l’organisation des journées du patrimoine (15 et 16 septembre). « Tous les ans nous avons nos fidèles qui suivent l’évolution du château ». Et ça, visiblement, ça n’a pas de prix.

     

    [d'après Vosges Matin]

  • Jeanne d 'Arc, la vérité sur un faux procès

    proces jeanne d'arc.jpgEn ce début de 1431, que se passe-t-il à Rouen au château du Bouvreuil où Jeanne d'Arc a été amenée prisonnière ? Capturée par le duc de Bourgogne et vendue aux Anglais, la Pucelle d'Orléans, maintenant sous la coupe du roi Henri VI d'Angleterre, du régent Jean de Bedford et de Richard Beauchamp, comte de Warwick, est accusée d'hérésie.

    Pendant que les acteurs parfois méconnus de cette tragédie majeure de la guerre de Cent Ans font leur apparition, la machine inquisitoriale se met inexorablement en marche. Jehanne sera condamnée sous de fausse accusations. Pour être réhabilitée quelques années plus tard, en 1456.

    Quant au roi Henri VI, il finira assassiné dans la Tour de Londres sur ordre d'Edouard IV, lui-même né à Rouen.

    Jeanne d'Arc, la véritié sur un faux procès repose sur une abondante documentation jusqu'alors inexploitée, réunie et analysée pour la première fois par Alain Bournazel, ancien élève de Saint-Cyr et passionné par l'histoire de Jeanne d'Arc. Elle permet à cet ouvrage de donner à tous un nouvel éclairage sur un procès de dupes en en révélant la vérité historique.

     

    ‡ Jeanne d'Arc. La vérité sur un faux procès, Alain Bournazel, éditions Artena, 2012, 256 p., ill. (24,90 €).

  • 28 mai 2012 : pèlerinage de la Saint Nicolas d'été

    C'est devenu un rendez-vous habituel, chaque lundi de Pentecôte, les Lorrains qui ne se rendent pas au pèlerinage de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres, font le pèlerinage de la Saint Nicolas d'été entre Le Tremblois (commune de Laneuvelotte, à l'est de Nancy) et Saint-Nicolas-de-Port.

    pélé st nicolas 24.05.10 019.jpg

    Le programme de la journée du 28 mai 2012 :

    - départ à 9h30 devant la grotte de Notre-Dame de Lourdes du Tremblois, commune de Laneuvelotte

    - vers 12h00, repas tiré du sac

    - arrivée vers 15h00 pour la messe célébrée en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port suivie de la procession dans les rues autour de l'église

    (parcours d'environ 25 km ; le retour pouvant se faire en voiture... en fonction des véhicules disponibles !...)

     

    ‡ Renseignements : jmcuny@hotmail.fr

  • La fête des Rogations

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    La procession des Rogations, par Théodore Boulard (XXe s.)

    La prière des rogations doit assurer l’abondance des récoltes. Dans un paysage agreste, la procession, sous la protection de l’Eglise, chemine : masse sombre, groupe anonyme solidaire, elle avance derrière le prêtre et les enfants de chœur. Bannières, croix, cierges et reliquaires animent et rythment le cortège. Sous le soleil matinal de printemps, le grand vert acide et le bleu jouent avec la fraîcheur des voix enfantines…

    rogations,bénédiction,église,ascension,récoltes,natureLes Rogations constituent une fête liturgique s'échelonnant sur trois jours, du lundi au mercredi précédant l'Ascension. Ces trois jours de préparation à la fête de l'Ascension sont consacrés à la pénitence.

    L'origine des Rogations est à rechercher en Gaules, un peu après le milieu du Ve siècle. L'Eglise de Vienne avait alors saint Mamert pour évêque. Des calamités de tout genre étaient venues désoler cette province. L'évêque, désirant relever le courage de son peuple, prescrivit trois jours d'expiation durant lesquels les fidèles se livreraient aux œuvres de la pénitence, et feraient la procession des Rogations en chantant des psaumes.

    Les trois jours qui précèdent la fête de la montée du Christ au ciel furent choisis pour l'accomplissement de cette pieuse résolution. Sans s'en douter, l'évêque de Vienne jetait ainsi les fondements d'une institution que l'Eglise de Rome allait adopter.

     

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    Procession des Rogations en Lorraine dans les années 1960.

    Saint Césaire d'Arles, au commencement du VIe siècle, en parle comme d'une coutume sacrée déjà répandue au loin. En 567, le concile de Tours sanctionnait l'obligation du jeûne dans les Rogations.

    Jusqu'au tout début des années 1970, on célébrait encore les Rogations dans quelques paroisses vosgiennes avec une procession qui conduisait, à l'issue de la messe matinale, curé, enfants de choeur et fidèles au pied d'un calvaire et sur les chemins du finage afin de bénir champs et jardins ainsi que les futures récoltes.

    Tombée en désuétude depuis quelques décennies, cette tradition liturgique renaît ici ou là à l'initiative de prêtres soucieux de renouer avec la Tradition de l'Eglise, et de fidèles... souhaitant conjurer des évènements climatiques inopportuns !

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    Rogations à Marseille-en-Beauvaisis (Oise), le Père Cyprien bénit un champ de blé [archives © Le Parisien, 2011].

  • Pèlerins de Lorraine : sur la route avec Jehanne

    Pour la solennité de sainte Jeanne d'Arc, l'association Pèlerins de Lorraine organisait son 34ème pèlerinage entre Domremy et Vaucouleurs. Sous le soleil et avec grande ferveur. Et en hommage à Jehanne pour son 6ème centenaire.

    lorraine,jeanne d'arc,pèlerins de lorraine,jean marie cuny,pèlerinage,domremy,vaucouleursJean-Marie Cuny réussit chaque année son pari : rassembler en nombre pèlerins et fidèles de Jehanne sur le chemin qui relie Domremy - le village natal de notre sainte - et Vaucouleurs - la cité qui l'arma pour son épopée -.

    Après un passage par l'ermitage Notre-Dame de Bermont, chapelle où aimait venir prier Jeannette, nos Lorrains pèlerins ont rejoint l'église moyen-âgeuse de Champougny pour y entendre la messe célébrée par l'abbé Husson, vicaire en charge de la communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy.

    A l'issue de l'office, un pique-nique bien mérité rassemblait les fidèles autour du tilleul et de la chapelle de Champougny... et redonnait des forces à nos marcheurs de Dieu ! Mais sans tarder, il fallait reprendre la route pour rejoindre Vaucouleurs en passant par Sauvigny et Châlaines, à travers la sympathique campagne meusienne et des paysages qui furent ceux de Jehanne.

    L'entrée dans Vaucouleurs s'est faite, comme de coutume, en chantant un hymne en l'honneur de la Vierge. Les pèlerins ont immédiatement rejoint l'église paroissiale afin d'assister au salut au Saint-Sacrement présidé par l'abbé Stemler, aumônier des Europa-Scouts lorrains.

    Une cérémonie de promesse scoute clôturait magnifiquement cette journée devant la "Jeanne d'Alger", sur la place de la mairie.

    Bravo aux organisateurs, aux pèlerins et Europa Scouts fidèles... et rendez-vous encore plus nombreux en mai 2013 pour la 35ème édition !

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    [clichés H&PB]

  • Crimes et procès d'autrefois en Lorraine

    crimes.jpgL'auteur nous propose une promenade - pas forcément d'agrément ! - dans la justice de la Lorraine ducale et évêchoise.

    Avant la Révolution, la Lorraine a été le théâtre d'affaires criminelles qui ont marqué les esprits du temps : des empoisonnements, des suicides, des infanticides, des crimes de sorcelleries et autres joyeusetés dont le genre humain a le triste privilège d'inventer.

    Notre région a également connu de nombreuses querelles entre clercs, des mariages forcés et des conflits familiaux.

    Au-delà de l'aspect anecdotique de ces faits divers, apparaît la mise en scène de la justice d'Ancien Régime avec son cadre, ses personnels, ses procédures et ses peines souvent terribles.

    Ces récits nous plongent aussi dans une atmosphère particulière où l'accent est mis sur les préoccupations quotidiennes et les moeurs de nos ancêtres. Terrifiant mais instructif.

    L'auteur, Florent Roemer, est historien et juriste. Maître de conférence à l'Université de Lorraine, il enseigne l'histoire du droit et le droit fiscal.

     

    ‡ Crimes et procès d'autrefois en Lorraine, Florent Roemer, éditions Serpenoise, 2012, 201 p. (19 €).

  • Domremy fête Sainte Jeanne d’Arc

    La République et l’Église catholique ont célébré dimanche 13 mai le 600e anniversaire de la naissance de l’héroïne lorraine dans son village natal.

     

    lorraine,vosges,domremy,évêque,cardinal,andré vingt trois,jean paul mathieu,saint dié,diocèse,messe,sainte jeanne d'arc,église catholiqueDevant un bon millier de fidèles, entouré d’un autre archevêque, celui de Besançon et de quatre évêques, Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la conférence épiscopale de France – premier cardinal à venir à Domremy depuis le cardinal Kasper –, a présidé la messe en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc sur le parvis de la basilique nationale du Bois-Chenu.

     

    « Comment passons-nous de l’idée généreuse à l’acte réel ? Comment passons-nous de la générosité très ouverte à l’acceptation du partage ? À travers ces passages nous passons des rêves à la réalité, de l’espérance d’un monde meilleur à la construction de ce monde meilleur », prêche-t-il. À l’instar de Jeanne, « ignorante, inexpérimentée, sans statut, très jeune », qui, « si elle n’avait pas écouté ses voix ne serait jamais partie » de Domremy. Six cents ans après sa naissance, son message reste toujours d’actualité, comme l’a expliqué avant la messe, Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié. Et comme l’a rappelé, sous le soleil rafraîchi par le vent, le maire du village natal de l’héroïne lorraine dans son allocution lors de l’hommage de la République : « C’est de Domremy qu’elle partit vers son destin et qu’elle forgea le nôtre », expliqua Daniel Coince. « Jeanne ne se laisse enfermer par aucune idéologie et aucun système. Notre devoir est de veiller à la liberté de cette jeune fille libre », insista-t-il.

     

    lorraine,vosges,domremy,évêque,cardinal,andré vingt trois,jean paul mathieu,saint dié,diocèse,messe,sainte jeanne d'arc,église catholiqueJeanne, femme libre avant l’heure, appartient à tous ceux qui veulent l’honorer et marcher dans ses pas, croyant ou non, à l’image de sa fête nationale, le deuxième dimanche de mai, qui réunit laïcs croyant ou non et clergé catholique. « Elle a appris à discerner l’essentiel, alors qu’elle vivait dans un environnement pas toujours facile », souligne l’évêque de Saint-Dié.

     

    Six siècles après sa naissance, « quelle mémoire l’Histoire de France peut-elle garder de cette figure célèbre embellie par le romantisme du XIXe siècle ? », interroge Mgr Vingt-Trois, qui apporte la réponse de l'Eglise : « Celle que l’on fête comme héroïne est d’abord une sainte ».

     

    Et, finalement, que l'on croit au Ciel ou que l’on n’y croit pas, Jeanne d’Arc, pour tous, est fille de France.

     

    [d’après Vosges Matin]

     

  • Un timbre pour les 600 ans de Jeanne d’Arc

    tp jeanne.jpgPour fêter le 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc, La Poste a émis un timbre anniversaire, en partenariat avec la Cité du Vatican.

     

    Il est disponible dans les bureaux de poste dès ce lundi 14 mai. Il présente une valeur faciale de 0,77 €.

     

    Cette édition historique est illustrée avec la ‘Jeannette’ de Domremy en armure, réalisée d’après une enluminure du XVe siècle.

  • La grande pitié des églises de France

    france,lorraine,église,patrimoine,catholique,observatoire du patrimoine religieux5000 à 10.000 édifices religieux - essentiellement catholiques -  pourraient disparaître avant 2030 en France.

     

    C'est la conclusion d'une étude effectuée par l'Observatoire du Patrimoine religieux en France.

     

    Et la Lorraine n'est pas exempte de ce phénomène ; en témoigne le cas actuel de l'église Saint-François d'Assise de Vandoeuvre-lès-Nancy qui est susceptible d'être vendue à un ‘marchands de poulets’ américain.

     

    ‡ Prenez connaissance de cette étude, en cliquant sur le lien ici : Patrimoine religieux français en danger.pdf

  • Nancy : inauguration de la statue renovée de Jeanne d'Arc

    Beaucoup d'activité ce samedi 12 mai autour de la statue équestre de Jeanne d'Arc, place La Fayette à Nancy.

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    Ncy_inauguration_statue_jdarc_12.05.12 001.jpgA midi, les sympathisants de la Lorraine Royaliste ont ouvert les festivités de la fête de Jeanne d'Arc en déposant une gerbe de fleurs au pied de la statue de notre Jeannette.

    Dans le milieu de l'après-midi, juste avant le goûter, André Rossinot, devant un aréopage de nancéiens, a procédé au dévoilement d'une plaque installée en bordure du square La Fayette sur laquelle est rappelé la restauration de la statue équestre de Jehanne voulue par la mairie en cette année du 6ème centenaire de la naissance de la "Bonne Lorraine" de Domremy.

    Cette statue avait effectivement besoin d'une cure de jouvence. Et la municipalité nancéienne doit être remerciée pour ces travaux, ainsi que l'entreprise de la région parisienne qui a remarquablement restauré cette oeuvre d'art réalisée en 1890 par le sculpteur Frémiet.

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    [clichés H&PB]

  • 20 000 soldats sous la terre : peintures murales et graffitis des fortifications de Thionville, Metz et Strasbourg

    soldats.jpgEntre l'Annexion de 1871 et la Libération de 1944-45, des soldats tour à tour allemands et français, GI's américains ou prisonniers de guerre slaves séjournèrent sous les voûtes de pierre et de béton des groupes fortifiés ceinturant et assurant la protection de Metz, Thionville et Strasbourg.

    Au gré des accalmies, ces troglodytes en uniforme ont peint, gravé ou marqué les parois humides de ces forteresses de leur mine de plomb... C'est cette iconographie exceptionnelle qui est présentée et commentée dans cet ouvrage inédit.

    Alors que la plupart de ces oeuvres bientôt séculaires, sont aujourd'hui inaccessibles, le livre se pose en guide virtuel d'une richesse artistique militaire insoupçonnée dans les entrailles des sols lorrains et alsaciens.

    L'auteur, Michaël Séramour, est docteur en histoire. Il a soutenu une thèse sur l'expression pariétale des systèmes fortifiés contemporains lorrains et alsaciens. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles sur les fortifications de l'Est de la France.

     

    ‡ 20 000 soldats sous la terre. Peintures murales et graffitis des fortifications de Thionville, Metz et Strasbourg (1871-1945), Mickaël Séramour, éditions Serpenoise, 2012, 223 p., ill. (40 €).

  • Domremy - 13 mai 2012 : fête de Sainte Jeanne d'Arc et de son 6ème centenaire

    Le 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc sera célébré ce dimanche 13 mai à Domremy. Le point avec Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié.

     

    jehanne d'arc.jpg> Quel est le programme de ce dimanche 13 mai, solennité de sainte Jeanne d'Arc ?

     

    Ce sera une journée destinée à beaucoup de monde. Nous avons organisé un certain nombre de bus et surtout, nous aurons sur place plusieurs évêques, dont le cardinal André Vingt-Trois, l’archevêque de Paris, mais aussi l’archevêque de Besançon, l’évêque de Verdun… Ce sera un beau rassemblement diocésain et la présence du cardinal est quelque chose de marquant. Le matin, il y a une conférence avec Catherine Guyon, qui est médiéviste spécialisée de cette période où Jeanne a émergé.

     

    > C’est un événement qui touche de nombreux acteurs du département ?

     

    Oui, c’est un événement qui concerne les autorités, les communes, le Conseil général, l’université de Nancy, les écoles. Je voudrais donner un coup de chapeau d’ailleurs aux historiens qui ont fait un travail considérable pour resituer Jeanne d’Arc dans son temps.

     

    > Que représente Jeanne d’Arc pour vous ?

     

    Elle a vécu une expérience spirituelle très jeune. Un certain nombre d’axes sont intéressants pour nous dans la vie d’aujourd’hui. C’est un personnage autour duquel on a beaucoup brodé.

     

    Au XIXe siècle, elle a été redécouverte par l’Eglise. La reconnaissance par l’Eglise de Jeanne d’Arc comme une sainte a pris soixante ans. C’était en 1920.

     

    C’est une femme qui a quelque chose à nous dire. Elle a vécu pendant le Moyen Âge, la guerre de Cent Ans dans une région frontière. Une jeune fille qui voit les drames que provoque cette guerre interminable.

     

    Elle a appris la foi par sa mère et elle est sensible à la misère autour d’elle. Il y avait dans sa conscience chrétienne la certitude que Dieu ne pouvait pas laisser faire cela. Elle a été appelée à l’âge de 13 ans et ce qui est intéressant, c’est la maturation de sa vocation.

     

    > Vous avez insisté lors du lancement des festivités consacrées à Jeanne d’Arc sur le fait qu’elle n’avait jamais tué personne.

     

    Oui, au cours de son procès, elle dit qu’elle préfère porter l’étendard plutôt que l’épée et à plusieurs reprises, elle affirme n’avoir tué personne. Elle pleurait autant sur les victimes adverses que sur ses propres compagnons d’armes. Avant d’engager le combat, elle s’adressait d’abord à la partie adverse. Elle est conduite et aidée par Dieu.

     

    > Que pensez-vous de la récupération politique de Jeanne d’Arc ?

     

    Cela n’a pas été pire cette fois-ci que d’habitude. Au XIXe siècle, on cherchait une figure du patriotisme et Jeanne d’Arc pouvait très bien servir d’icône. Il ne faut pas passer sous silence tout l’intérêt de la littérature, de la poésie, même Outre-Rhin pour Jeanne. Ce qui montre que le visage de Jeanne intéresse. Tant pis pour la récupération, il ne faut pas s’y arrêter. Il faut revenir à l’essentiel.

     

    > L’essentiel, c’est quoi ?

     

    C’est que chaque être humain doit pouvoir prendre conscience qu’il a un rôle à jouer dans le monde. Ce qui peut nous amener à courir quelques risques.

     

    [d’après Vosges Matin]

     

     

     

    Le programme du 13 mai 2012 à Domremy

     

     

     

    jehanne.jpgA 11h00, il est proposé de s’associer à la manifestation officielle devant la maison natale à Domrémy.

     

    Après le déjeuner, dans la basilique, 4 propositions seront offertes à tous :

     

    - des rencontres autour des fiches de Carême spéciales « Jeanne d’Arc »

     

    - un diaporama de lumière et de couleurs sur les vitraux de l’église Jeanne d’Arc de Lunéville : 26 vitraux, près de 400 m2 de superficie, sur la vie de Jeanne d’Arc de Domrémy à sa béatification

     

    - la visite de la basilique. Un remarquable édifice du XIXe, de style plutôt néoroman, la basilique Sainte-Jeanne d’Arc de Domrémy alterne granit rose des Vosges et pierre blanche d’Euville. Elle est agrémentée d’impressionnantes mosaïques et de huit peintures remarquables représentant les grandes étapes de la vie de Sainte Jeanne d’Arc

     

    - un diaporama de toute beauté sur les statues de Jeanne d’Arc qui commémore la sainte dans les villes et villages de la région

     

    À 15h30, point d’orgue de la journée, sur le site de la basilique, une messe pontificale sera célébrée sous la présidence de Monsieur le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France.

     

  • Colloque "Les Récollets (1612-2012), enquête sur une identité franciscaine"

    Recollet.jpgEn cette année 2012, la famille franciscaine fait mémoire du quatrième centenaire de la fondation des deux premières provinces de récollets sur le territoire français : le 9 juillet 1612 s'ouvrait en effet à Rome le chapitre général qui érigeait la province de Saint-Denys pour la partie septentrionale du royaume et celle de Saint-Bernardin pour la partie méridionale ; il confirmait à cette même occasion la custodie de Saint-Antoine dans le Dauphiné.

     

    Des travaux récents, et notamment en Lorraine, ont sorti les récollets français de l'ombre historiographique dans laquelle ils ont longtemps été relégués. Pour autant, l'histoire de ces franciscains réformés reste encore à écrire.

     

    Accueilli dans ce qui fut l'ancien couvent royal des récollets de Paris, aujourd'hui Maison de l'architecture en Ile-de-France, ce colloque international se propose de réunir des historiens, historiens de l'art et musicologues intéressés par cette thématique et d’ouvrir des pistes de recherche pour susciter de nouveaux travaux.

     

    Plusieurs universitaires et doctorants lorrains apporteront leur contribution à ce colloque.

     

     

    ‡ Consultez le programme du colloque ici : colloque_recollets_1-2 juin 2012.pdf

     

  • La Croix de Lorraine

    CROIX LORRAINEjpg.jpgEmblème lorrain, devenu après le 18 juin 1940 et l'appel du général de Gaulle, le symbole national de la Résistance, la Croix de Lorraine nous raconte 2000 ans d'histoire. Mais elle garde tous ses mystères et secrets...

    Car son origine n'a jamais été complètement élucidée. Trouve-t-elle ses racines dans la filiation supposée des ducs de Lorraine avec Godefroy de Bouillon ? Dans la Croix de Hongrie ? Dans la Croix d'Anjou ?

    Dans cet ouvrage, François Le Tacon déroule fil d'Ariane et analyse ces trois hypothèses. Il nous explique aussi comment et pourquoi cette croix est synonyme de force et permet à ceux qui s'en réclament de soulever les montagnes, s'ils sont dans leur bon droit.

    Associée à Jeanne d'Arc, au retour à la France de l'Alsace-Lorraine, au général de Gaulle, la Croix de Lorraine a inspiré des artistes de l'Art nouveau comme Gallé ou les frères Daum.

    L'auteur, François Le Tacon est directeur de recherche émérite à l'INRA. Il a publié plusieurs ouvrages et articles sur Emile Gallé et l'Ecole de Nancy.

     

    ‡ La Croix de Lorraine. Du Golgotha à la France Libre, François Le Tacon, éditions Serpenoise, 2012, 167 p., ill. (20 €). 

  • Avec Maisons Paysannes des Vosges : visite de Gugney-aux-Aulx (Vosges)

    L'Association Maisons Paysannes des Vosges organise une conférence et une visite du village de Gugney-aux-Aulx les 12 et 13 mai 2012.

     

     

    gugney aux aulx.jpg

    Le village de Gugney-aux-Aulx, village typique de la plaine des Vosges.

     

     

    Le samedi 12 mai à 20h30, conférence sur le village rural de Gugney-aux-Aulx dans l’ancienne salle de classe située à coté de la mairie, rue de l'église. Une exposition sur le patrimoine bâti rural y sera aussi présentée.

     

    Le dimanche 13 mai à partir 14h30, découverte du village et lecture des façades (départ devant la mairie).

     

    Gugney-aux-Aulx est situé entre Charmes et Mirecourt.

     

    Entrée libre.

  • le saint lorrain du mois : saint Gengoult

    Saint champenois, saint Gengoult est particulièrement vénéré en Lorraine où une collégiale lui est dédiée à Toul.

     

    relique st gengoult.jpgSaint Gengoult est né au début du VIIIe siècle. Ce fut un fils très docile dont les meilleures distractions étaient la bienfaisance et la chasse. En âge de s’établir, il épousa Ganéa, fille de haute noblesse, mais de petite vertu.

     

    Gengoult se bâtit un château à Varennes-sur-Amance, à 28 kilomètres de Langres. Mais les guerres l’appelèrent à prendre rang dans les armées de Pépin le Bref. Quand il revint chez lui, il apprit les infidélités de sa femme. Comme elle refusait d’avouer, il décida de lui faire subir l’épreuve de l’eau. Il la conduisit prés d’une fontaine et lui dit : « Plongez votre bras dans ce bassin et ramassez une pierre qui est au fond. Si vous êtes sans reproche vous n’aurez aucun mal. Si vous avez pêché, Dieu ne laissera pas votre crime impuni ». Ganéa accepta sans méfiance. Mais à peine avait-elle plongé son bras dans l’eau qu’elle le retira vivement. Celui-ci était rouge, couvert de cloques comme si l’eau avait été bouillante. Gengoult était fixé. Il laissa à sa femme le loisir de se repentir et se retira dans sa résidence de Vaux-la-Douce, à quelques kilomètres de Bourbonne-les-Bains, où il mena une vie toute de piété, accomplissant même quelques miracles.

     

    Mais l’épouse coupable ne lui avait pas pardonné et elle résolut de le faire assassiner par son amant. Celui-ci docile se rendit en Bourgogne. Il pénétra dans la chambre où reposait Gengoult et leva son épée. Gengoult tenta de détourner le glaive mais fut néanmoins mortellement blessé et succomba le surlendemain, le 11 mai 760. On l’enterra dans l’église Saint Pierre, qu’il avait fait construire à Varennes. Puis ses reliques furent déposées à Langres, à l’abri des barbares Normands. Tout de suite sa mémoire fut vénérée et invoquée non seulement pour la paix des ménages mais également pour la guérison des panaris.

     

    Il est fêté le 11 mai au calendrier liturgique de l’Eglise de Nancy et de Toul.

     

    [source : http://www.introibo.fr/Saint-Gengoult-martyr | cliché : relique de saint Gengoult conservée à Varennes-sur-Amance, Haute-Marne]