Notre histoire - Page 94
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Toul : Le livre d'orgue de Jean-Baptiste Nôtre
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Guide des Archives départementales des Vosges
L'ouvrage constitue l'édition revue et augmentée du Guide des archives des Vosges publié sous la direction de Jean-Marie Dumont en 1970.
En quatre décennies, le service des Archives départementales des Vosges a connu plusieurs métamorphoses, dont la dernière, en 2012, voit le bâtiment de La Voivre doubler sa capacité de stockage. Une mise à jour s'imposait donc.
Ce guide rappelle au lecteur l'histoire de l'institution, décrit la diversité des sources de l'histoire des Vosges, donne des pistes pour s'orienter dans les fonds d'archives en constante évolution.
A la fois pédagogique et synthétique, il se veut à la portée de tous : outil de découverte pour le grand public mais aussi outil d'investigation pour les chercheurs chevronnés.
Au fil des pages, se dévoile la richesse des archives publiques et privées des Vosges : des archives anciennes, révolutionnaires, modernes et contemporaines, des sources manuscrites, imprimées ou figurées.
Avec ce Guide vous avez les clés... pour entrer dans l'Histoire ! Alors, n'attendez pas pour pousser la porte...
‡ Guide des Archives départementales des Vosges, Conseil général des Vosges, 2011, 263 p., ill., cartes (18 €). A commander aux Archives départementales des Vosges à Epinal.
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L'église Saint-Nicolas de Neufchâteau (Vosges)
[Vosges Matin]
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"Les Musées vivants" de la cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône (Vosges)
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Nouveaux programmes d'Histoire : de l'ignorance au formatage
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Fantaisie et Fugue sur le nom de Gaston Litaize
Biographie un peu décalée, l'ouvrage présente, sous la forme de souvenirs, un certain nombre d'épisodes de la vie du Vosgien Gaston Litaize.
Cette biographie originale rappellera de bons souvenirs à ses amis et élèves et permettra à ceux qui ne l’ont pas côtoyé de mieux saisir la « fantaisie » - quand les respirations de la vie le permettaient – et la « fugue », autrement dit, la rigueur, l’exigence, le sérieux dans le travail de ce musicien d’exception.
De Santifontaine au Grand Prix de Rome, de la Résistance à la direction des émissions religieuses à la radio, de sa première prestation à 12 ans à ses tournées internationales, le lecteur revit, de l’intérieur, l'extraordinaire trajectoire de cet organiste d'exception. Un CD d'œuvres inédites s'ajoute à ces témoignages de piété filiale et fidélité en amitié.
L'auteur, Alain Litaize, est le fils de Gaston Litaize. Ingénieur de recherches au CNRS, il a publié avec le professeur Jean Lanher l'Atlas linguistique et ethnographique de la Lorraine romane (1978-1984), puis Le parler de Lorraine (1989).
‡ Fantaisie et Fugue sur le nom de Gaston Litaize. Souvenirs et témoignages, Alain Litaize, éditions Delatour France, 2012, 225 p., ill., CD audio (28 €).
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Saône Lorraine : un été sous le signe de la culture et du divertissement
[Vosges Matin]
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Metz : colloque "Vérités et légendes d'une OAS internationale"
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Ermitage de Bermont (Vosges) : bénédiction des nouvelles statues le 1er mai
L’association Notre Dame de Bermont-Sainte Jehanne d’Arc, propriétaire de l'ermitage Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges), nous informe que la bénédiction des statues de sainte Jehanne d’Arc, sainte Catherine et sainte Marguerite installées dans la chapelle de Bermont, aura lieu mardi 1er mai 2012 selon le programme suivant :
> 11h00 : messe pour la France suivie de la bénédiction des statues
> 12h30 : repas tiré du sac
> 14h00 : à l’occasion du 6ème centenaire de la naissance de Jehanne d'Arc, présentation officielle de l’exposition « Jehanne en son pays natal »
> 15h00 : chapelet
‡ Plus d'info's sur www.nd-bermont
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Lignéville (88) : au chevet de la chapelle Saint-Basle
[Vosges Matin]
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La France racontée par les archéologues
En dix ans, plus de 2000 fouilles archéologiques ont été menées grâce à l'archéologie préventive qui précède les chantiers d'aménagement lancés sur tout le territoire.
Faisant la synthèse de cette moisson de résultats inédits, ce livre revisite l'histoire et la géographie de la France à la lumière des découvertes les plus marquantes. Il embrasse 200 000 ans de présence humaine. Des traces de pré-Néandertaliens dans la vallée de la Seine jusqu'aux stigmates des conflits du XXe siècle, cette fresque fait découvrir des aspects insoupçonnés de notre passé : changements climatiques, transformations des paysages, migrations et occupation du territoire, mode de vie, hiérarchies sociales, habitat, techniques agricoles, artisanales et industrielles, échanges économiques, religions, pratiques funéraires, art... Et elle nous rappelle que partout, sous nos pas les "archives du sol" attendent encore leurs découvreurs.
Plus de 300 photos illustrent les fouilles récentes de 168 sites répartis sur 154 communes dans toute la France.
L'ouvrage est publié à l'occasion des 10 ans de L'institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), dont le rôle est de sauvegarder par l'étude le patrimoine archéologique touché par les opérations d'aménagement du territoire.
‡ La France racontée par les archéologues. Fouilles et découvertes au XXIe siècle, Cyril Marcigny et Daphné Bétard, éditions Gallimard - Inrap, 2012, 224 p., ill., cartes (28 €).
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Val-et-Châtillon (54) : fête du 90ème anniversaire du Monument aux Morts
Une belle initiative mémorielle à laquelle vous êtes invités à participer nombreux !
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Monthureux-sur-Saône (88) : assemblée générale de Saône Lorraine
C'est sous les couleurs du drapeau aux trois alérions que l'association de sauvegarde du patrimoine de la Saône Lorraine a tenu son assemblée générale annuelle ce dimanche 15 avril à la Maison pour Tous de Monthureux-sur-Saône. Occasion de faire le bilan de l'année écoulée dans la convivialité.
Après l'ouverture des travaux par le président Jean-François Michel et l'observation d'une minute de silence à la mémoire des adhérents disparus, MM. Jacques Kempf et Paul Thanry, le maire de la commune, Raynald Magnien, a exprimé sa joie d'accueillir les adhérents de Saône Lorraine et son souci permanent d'être à l'écoute de tous ceux qui ont le souci de la promotion du patrimoine historique et architectural.
Jean-François Michel a rappelé dans son rapport moral les grands moments qui ont marqué l'activité de l'association patrimoniale au cours de l'année 2011 : les animations au musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey (marché de Pâques, expositions), les musées vivants de la petite cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône et les travaux engagés au couvent des Cordeliers des Petits-Thons.
Les questions d'emplois ont également été présentées à l'assemblée et notamment la problématique du remplacement d'Elodie Granget au Grenier à Sel et l'embauche d'un nouveau guide pour le musée de Châtillon avec l'appui de Pôle Emploi.
Le président Michel a aussi évoqué les voyages organisés par l'association et le succès qu'ils rencontrent. D'ailleurs, cette année, les adhérents pourront se rendre dans les états Baltes en mai et dans le Nivernais à l'automne.
Le bilan financier de Saône Lorraine a été présenté par la trésorière Nicole Hottier : chacun a pu se rendre compte de la situation financièrement saine de l'association, corroborée par la stabilité des adhésions, puisque ce sont 375 adhérents qui soutiennent les actions de Saône Lorraine à ce jour.
Afin de remplacer Jacques Kempf au conseil d'administration, la candidature de Françoise Dorion, de Claudon, a été acceptée à l'unanimité.
Lors des échanges entre l'assemblée et le bureau du conseil d'administration, Madeleine Courtial, de Saint-Julien, a évoqué l'état de délabrement que présente l'intérieur de l'église paroissiale de son village. L'église de Saint-Julien est en effet une des rares églises du secteur à être classée Monument historique... Ce qui ne facilite pas pour autant les travaux de restauration ! Cependant, il semblerait qu'il manque une réelle volonté de la part des élus locaux d'engager des travaux. Ceux-ci pourraient tout-à-fait faire l'objet d'une programmation sur plusieurs années afin de tenir compte des contraintes budgétaires de la commune. "L'église fait partie du patrimoine historique du village et il est de la responsabilité de son propriétaire - la commune - de l'entretenir", a rappelé le président Michel.
A l'issue de l'assemblée générale, un sympathique repas a réuni les membres présents. La fin d'après-midi a été consacrée à une page d'histoire locale : Jean-François Michel a brièvement relaté quelques bribes de l'histoire du presbytère de Monthureux, pur produit du XVIIIe siècle. Puis, une visite du musée du patrimoine local installé dans l'ancienne maison curiale, a été effectuée sous la conduite de Marie-Madeleine Boulian.
[cliché © H&PB]
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Le Pays Lorrain : hommage à Otto de Habsbourg-Lorraine
Le premier numéro de 2012 du Pays Lorrain, la revue du Musée Lorrain de Nancy, est consacré en grande partie à l'hommage rendu à SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine décédé le 4 juillet 2011. L'homme était resté très attaché à la Lorraine et ne manquait jamais de manifester son soutien à l'action du Musée Lorrain en faveur de l'identité lorraine.
Au sommaire de ce numéro :
- l'extraordinaire épopée des Habsbourg, par Henry Bogdan
- pourquoi Lorraine devint Habsbourg, par Alain Petiot
- Otto de Habsbourg et la République d'Autriche, par Henry Bogdan
- Otto de Habsbourg, un Européen du XXe siècle, par François Roth
- l'archiduc Otto et le Maréchal Lyautey, par Jean-François Thull
- un atlas de la vie religieuse en Lorraine à l'époque moderne, par Fabienne Henryot, Laurent Jalabert et Philippe Martin
- le Grand Foudre exécuté par Emile Gallé et Adolphe Fruhinsholz pour les établissements Pommery de Reims, par François Le Tacon, Alain de Polignac et Nadine Soret
- Jean-Paul Vuillemin (1861-1932), l'inventeur nancéien du concept d'antibiotique, par Alexandre Klein
- la réforme des poids et mesures sous Charles III, par Marc Sauget
- La Journée d'études : l'érection du comté de Bar en duché, la méthodologie de l'histoire du climat : l'exemple de Metz, les chanoines réguliers de Notre-Sauveur, "les fils de Stanislas", Jules Crevaux et la Lorraine, l'architecture domestique de l'Entre-deux-guerres à Nancy
Et les habituelles rubriques : vie du Musée, vie de la Société, vie régionale, publications récentes...
‡ Le Pays Lorrain, n° 1 / 2012, mars 2012 (10 € le numéro). En vente au Musée Lorrain ou par demande d'abonnement (37 €, 4 numéros) adressée à : LE PAYS LORRAIN, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.
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Gravelotte (57) : un musée pour la guerre de 1870
[Est Républicain]
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La Gazette Lorraine du printemps 2012 est parue
Avec ce numéro de printemps, partageons ensemble l'édito' de La Gazette Lorraine en guise de sommaire :
"Nous sommes heureux de vous présenter ce nouveau numéro de La Gazette, un numéro placé sous le signe des défis.
Quelle saison mieux que le printemps pouvait s’inscrire sous cette notion ? N’est-ce pas un défi renouvelé chaque année que le réveil de la nature après ces mois passés dans les camaïeux de blancs, de gris et de bruns ?
Et parmi elles, ces plantes vernales que nous présente François Vernier n’en sont-elles pas les plus symboliques, premières gardes du printemps annoncé, transcendant les couleurs, annonçant dans ce chatoiement le rythme nécessaire des saisons ?
Si cette végétation nous impressionne par sa force, elle ne peut être une fin en soi ; c’est ce que montre Stéphane Vitzthum avec les papillons de Lorraine, ces insectes élégants et fragiles qui accompagnent nos promenades printanières et estivales et qui nous offrent, plus que d’autres, matière à réflexion sur notre action destructrice dans la nature, nous montrant la voie du défi de la biodiversité qui nous attend encore.
Les défis se retrouvent encore nommés par Jean-Claude Bignon, cheville ouvrière des… “Défis du Bois” qui associent depuis maintenant 8 années, à Épinal, des étudiants ingénieurs et architectes du monde entier. Là encore, La Gazette se devait d’ouvrir ses pages à cette initiative, alliance de l’art et de la technique, dans le respect de l’homme et de la nature.
Enfin, n’est-ce pas un défi renouvelé, pour une association composée uniquement de bénévoles, que de vous offrir chaque trimestre une revue riche et bien illustrée.
Alors, nous espérons l’avoir relevé et que vous aurez le même plaisir à partager ces quelques feuillets que celui que nous avons pu avoir à les écrire et à les présenter."
‡ La Gazette Lorraine, n° 85, mars 2012 (5,50 € le numéro). En librairie ou à commander sur www.gazette-lorraine.com
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Archéologie à Grand (88) : les enfants fouillent aussi !
Jouer dans la terre, tous les gamins aiment ça. Surtout quand il s’agit d’y trouver des vestiges gallo-romains comme ce fut le cas récemment sur le site de Grand, avec de vrais archéologues.
Abrités sous une grande tente sur le site archéologique de Grand, les petits archéologues en herbe font tout comme les grands. Le carré de fouilles a été délimité et chacun des 17 enfants, entre sept et dix ans, passe la terre au crible avec attention. Avec parfois une bonne surprise ou la déception d’être tombé sur un vulgaire caillou.
Thierry Dechezleprêtre, le conservateur du site gallo-romain, oriente les petits et leur donne des conseils. « Nous sommes victimes de notre succès puisque les trois sessions mises en place ont été prises d’assaut », sourit le conservateur. La preuve que l’archéologie fait toujours rêver. Noan, 12 ans, était déjà venu observer les fouilles sur le chantier. Aujourd’hui, c’est lui qui a la truelle en main. « Archéologue c’est un des deux métiers que je veux faire avec cuisinier. J’adore ça depuis tout petit et ici j’ai déjà trouvé deux fonds de céramique », se réjouit le gamin, les genoux dans la terre.
Plus loin c’est l’un des benjamins du groupe, Fabien, 7 ans, qui vient de trouver un morceau de brique. « Wahou, la chance », s’exclame Baptiste à côté de lui, qui ne désespère pas à son tour de tomber sur un objet rare. « Parfois il arrive que les enfants trouvent même des jetons en os ou de la céramique », reprend Thierry Dechezleprêtre.
Pour mener à bien leur mission, les archéologues doivent ensuite mesurer leur trouvaille à l’endroit de sa découverte et remplir une fiche. Ensuite, direction la salle de lavage pour nettoyer les objets et les analyser. Du vrai travail de pro.
« Avant de commencer les fouilles, nous avons fait visiter la mosaïque aux enfants. Nous leur avons montré les techniques de fouilles anciennes et les nouvelles, les différentes branches de l’archéologie et il fallait aussi lutter contre une idée reçue : l’archéologie ne s’intéresse pas qu’à des époques très anciennes. Nous faisons aussi des découvertes qui datent de la première guerre mondiale », explique Thierry Dechezleprêtre.
Pour sortir de terre un petit morceau d’histoire, les enfants y mettent de l’ardeur et de l’attention. Les mains sont aussi les bienvenues, quoique dans un style un peu moins académique. Et tant pis s’il faut sacrifier sa manucure pour dégager la terre de ce qui ne s’avérera être finalement qu’un caillou. On ne peut pas faire mouche à chaque fois.
Camille, neuf ans, a en revanche trouvé un joli fossile en spirale qui finira avec les autres objets en salle de lavage pour être étudié de plus près.
Face au succès grandissant des journées archéologie pour les enfants, Thierry Dechezleprêtre et son équipe envisagent l’année prochaine de mettre en place d’avantage de sessions. En attendant, il reste quelques places pour le mercredi 25 avril.
[d’après Vosges Matin]
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Papa prisonnier de guerre (1939-1945)
Ce livre est avant tout l'histoire d'une famille vosgienne dans la tourmente de la deuxième guerre mondiale. Si le sujet semble n'avoir pas l'intensité dramatique des mémoires de poilus dans les tranchées ou des survivants des camps de concentration, il témoigne pourtant d'un passé commun à nombre de foyers français. Car ce récit atteste des difficultés, des souffrances physiques et morales d'une famille écartelée pendant six années de guerre, mais aussi de leur perception par un enfant. Il révèle l'histoire oubliée de ces temps en voie d'effacement des mémoires avant la disparition des derniers combattants de 1940.
Cet ouvrage est aussi un véritable outil, une démonstration du fait que la chronique intime d'une famille - qu'elle soit vosgienne ou française - concourt à l'histoire sociale d'une nation en guerre. Car le vécu d'Henri et de Madeleine est celui de nombre de familles contemporaines à la seconde guerre mondiale. Leur fils, Daniel Maurice, alors enfant, ballotté dans la tourmente de l'occupation, a su catalyser cette mémoire familiale, composée de centaines de lettres et de cahiers d'Henri, soldat et prisonnier en Allemagne, et de Madeleine, jeune mère de famille vosgienne confrontée à l'interminable absence du mari et du père.
Faisant oeuvre d'historien, l'auteur a hissé l'histoire familiale et intime en représentativité de la mémoire collective. Alors que les derniers témoins de ces temps troublés disparaissent, ce livre est aussi un modèle de publication de la mémoire des familles dans la guerre. Le livre est illustré par des nombreuses photos sorties de l'album de famille et par des documents d'époque.
Un ouvrage pour comprendre et se souvenir.
‡ Papa prisonnier de guerre. Une famille dans la tourmente - 1939-1945, Daniel Maurice, éditions Edhisto, 2011, 347 p., ill. (21 €).
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Traditions pascales en Lorraine : la bénédiction des oeufs de Pâques
Dimanche de Pâques 2012. A l'issue de la messe du jour de Pâques, le desservant de la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy a procédé, sur le parvis de l'église, à la bénédiction traditionnelle des oeufs de Pâques présentés par les fidèles.
Petit rappel historique. On a fini par oublier la raison profonde de cette tradition qui nous fait courir le dimanche de Pâques lors de cette chasse aux œufs que les enfants ne voudraient surtout pas manquer. Des œufs, mais pourquoi des œufs ? La raison en est simple : dans l’ancienne discipline de l’abstinence quadragésimale, la consommation des œufs, comme de toute nourriture d’origine animale, était suspendue pendant tout le Carême et reprenait donc à Pâques. Beau symbole de la vie, l’œuf devint tout naturellement un symbole de la résurrection du Christ chez les chrétiens. Dès le IVe siècle, en Orient, les chrétiens apportaient des œufs à l’église à Pâques pour les faire bénir.
Une tradition bien sympathique remise à l'honneur par une poignée de paroisses en France et par la communauté catholique latine nancéienne pour le plus grand plaisir des fidèles !
[Source : http://www.facebook.com/abbe.husson]
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L'Echo des Trois Provinces "relooké"
C'est avec plaisir que nous saluons la nouvelle mise en page du magazine L'Echo des Trois Provinces, distribué gratuitement aux habitants du sud-ouest des Vosges, du Nord-ouest de la Haute-Saône et du centre-est de la Haute-Marne (le Bassigny !).
Félicitations aux animateurs de L'Echo qui se donnent sans compter pour valoriser les activités associatives, l'histoire et le patrimoine de ce vaste secteur rural situé aux confins des trois régions de l'est de la France : Lorraine, Franche-Comté et Champagne-Ardenne.
Au sommaire du numéro printanier d'avril-mai :
- retour sur l'incendie du clocher de l'église de Damblain (88) en 1976
- vieux journaux de Haute-Marne
- les haies
- poésie et histoire de la cuisine
- un blason pour Alaincourt (70)
- Natur'images à Tignécourt (88)
- les tables de lecture de la vallée de l'Ourche (88)
- le site archéologique de Jonvelle (70)
- le château de Bougey (70)
- Bourmont (52), première petite cité de caractère champenoise
- exposition sur les opalines de foires et verreries moulées à Hennezel (88)
- traditions vinicoles à Coiffy (52)
Et les calendriers des animations au Pays des Trois Provinces pour ces deux mois !
‡ On peut adhérer à l'association et/ou recevoir L'Echo des Trois Provinces en écrivant à : ADP3P, 1 rue du Poirier-Martin, 88320 LAMARCHE.
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Le petit patrimoine de Coinches (Vosges)
[Vosges Matin]
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La Lorraine et les pays de la rive gauche du Rhin du 18ème siècle à nos jours
Il s'agit de la publication des Actes du colloque qui s'est tenu, à l'initiative du Comité d'Histoire régionale, en novembre 2010 à l'abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson.
L'espace lorrain a entretenu au fil des siècles des relations complexes avec le monde germanique à la fois d'ordre culturel et linguistique puis politique. Les objectifs du colloque étaient limités à l'étude des relations durant la période moderne. On y appréhende toute la place tenue par les Lorrains dans cet espace germanique mais également l'influence des Rhénans, des Sarrois et des Bavarois du Palatinat en Lorraine depuis le XVIIIe siècle.
Les communications traduisent aussi les phénomènes de longue durée qui cheminent dans les sociétés au fil des générations et qui éclairent les perceptions des Lorrains sur le monde rhénan et celles des Allemands des différentes époques sur la Lorraine et les Lorrains. Ainsi, sont abordés les questions religieuses et les relations entre les évêchés lorrains et allemands ou, encore, l'action de la République sous le Consulat en direction des protestants. Diplomatie et frontières sont abordées par le biais de la question de la Winterhauch, forêt des confins des duchés de Lorraine objet d'un conflit entre la France et l'Electorat de Trèves en 1766-1768. Histoire de frontières encore avec la problématique des relations transfrontalières entre la Moselle et les départements rhénans sous la Révolution et l'Empire ou durant l'annexion entre 1871 et 1918. La période contemporaine est envisagée sous l'angle des évacuations dans l'espace frontalier franco-allemand pendant la Seconde Guerre mondiale.
‡ La Lorraine et les pays de la rive gauche du Rhin (Sarre, Palatinat, pays de Trèves) du XVIIIe siècle à nos jours, François Roth (dir.), Edhisto, 2011, 139 p. (20 €).
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Les activités de la Société d'émulation des Vosges en 2012
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La Grande Lorraine, de Clovis à Otto de Habsbourg-Lorraine
De l'époque gallo-romaine jusqu'à la réunion des duchés de Lorraine et de Bar au royaume de France, la "Grande Lorraine" nous plonge dans un vaste épopée : celle des Maisons qui sont à l'origine de ce territoire, creuset de l'Europe d'aujourd'hui.
A l'issue des règnes de Clovis et de Charlemagne, cette bande de terre est l'enjeu de toutes le convoitises. Otton le Grand, Hugues Capet et beaucoup d'autres veulent se l'approprier. La Lorraine passe d'un pouvoir à l'autre dans une succession de péripéties et d'incroyables rebondissements qui dure plusieurs siècles et durant lesquels une partie de son patrimoine est détruit.
La Lorraine trouve son visage lorsque Gérard d'Alsace impose et fonde la Maison souveraine des ducs de Lorraine. Dans sa descendance, figure le grand européen SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, fils héritier du dernier empereur d'Autriche Charles Ier. Bien documenté et bénéficiant d'illustrations choisies, l'ouvrage s'adresse aux Lorrains curieux de leur région mais aussi à tous les amateurs d'histoire ou simplement pétris d'idéal.
Dans ce petit ouvrage, l'auteur, Jean-Louis von Hauck, a choisi de raconter cette "Grande Lorraine" à travers le prisme de l'ascendance de l'archiduc Otto : par son éducation, son ouverture d'esprit, son combat pour la construction européenne, Otto de Habsbourg-Lorraine, aurait pu être un empereur pour l'Europe, digne successeur de Charlemagne.
Jean-Louis von Hauck, propose une étude originale et inattendue de l'histoire de la Lorraine et, à travers elle, rend un hommage appuyé à Otto de Habsbourg-Lorraine, un grand et fidèle ami de la Lorraine, rappelé à Dieu le 4 juillet 2011.
‡ La Grande Lorraine. De Clovis à Otto de Habsbourg-Lorraine, Jean-Louis von Hauck, éditions Hugues de Chivré, 2012, 110 p., ill. (22 €).
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Pâques : fête de la résurrection du Christ
La résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ, missel à l'usage du diocèse de Langres, XVe s.
Resurréxi, et adhuc tecum sum, allelúia : posuísti super me manum tuam, allelúia : mirábilis facta est sciéntia tua, allelúia, allelúia.
[Introït de la messe de Pâques]
Je suis ressuscité, et je suis encore avec Vous, Alléluia : Vous avez posé votre main sur moi, alléluia ; Votre sagesse a fait des merveilles, alléluia, alléluia !
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Quelques images de la veillée pascale célébrée par l'abbé Clément Ayéméné, curé de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône (sud-ouest des Vosges), en l'église Saint-Guérin de Claudon...
Bénédiction du feu
Le cierge pascal allumé au feu nouveau
Procession
[clichés © H&PB]
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Traditions de la Semaine Sainte : le temps des crécelles
Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Nos cloches sont parties en voyage à Rome recevoir la bénédiction du Saint-Père...
Dans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servent notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Jadis, elles étaient prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'Angélus. Désormais, les groupes mixtes de servants d'autel comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !
Dès le Vendredi Saint au matin, on entend encore dans les rues de nos villages et bourgs lorrains le bruit caractéristique des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : "C'est l'angélus !" ou "A l'Angélus !". Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages. Et ce sera ainsi jusqu’au soir de la Vigile pascale ; les enfants annonçant également les offices du Vendredi Saint et du Samedi Saint en même temps que l’Angélus.
Après la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au desservant de la paroisse (et en particulier l'abbé André Houot) à payer un voyage à ses enfants de chœur. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.
[clichés : Le Républicain Lorrain]
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Conférence de Lajos Marton en Lorraine
On nous prie de communiquer l’information suivante :
Mardi 24 avril 2012 à Nancy
« La nation hongroise : une réalité européenne »
par Lajos Marton, général de la Garde hongroise
Conférence à 18h30, suivie d'un dîner-débat à 20h00
Lajos Marton abordera notamment la situation politique économique et sociale de la nouvelle Hongrie et présentera son dernier ouvrage « Ma vie pour la patrie » suivi d’une séance de dédicaces.
Lors du dîner-débat, Lajos Marton parlera de la révolution hongroise de 1956 et des Hongrois face au communisme, ainsi que de l’attentat du Petit-Clamart d’août 1962 contre le général De Gaulle.
‡ Renseignements & réservation au 06.70.22.40.17.
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Vendredi Saint
Christ en croix (reproduction du Christ roman de l'abbaye bénédictine du Barroux, Vaucluse).
Ecce lignum Crucis, in quo salus mundi pependit.
Veníte, adoremus.
Voici le bois de la Croix sur lequel le salut du monde a été suspendu.
Venez, adorons-le.
[Adoration de la Croix, office du Vendredi Saint]
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Marie-Thérèse d'Autriche
Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780) siège en bonne place au panthéon de l'Europe monarchique. A peine sur le trône - épouse de François-Etienne de Lorraine, dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar -, elle met au service de l'Etat une énergie qui fait l'admiration de tous, même de son ennemi Frédéric II, auquel va l'opposer un long duel. Bien qu'élevée dans les valeurs du catholicisme baroque, elle sait se montrer pragmatique.
Archiduchesse d'Autriche, reine de Hongrie et de Bohême, elle noue avec ses sujets une relation de personne à personne, et, grâce à son charisme, affirme l'autorité des Habsbourg dans les différents territoires de la monarchie. Elle-même se veut la mère de ses peuples : "Quoique aimant ma famille et mes enfants, je n'aurais pas hésité à être avant tout la mère de mes Etats et à leur donner la préférence si cela avait été nécessaire", écrit-elle dans son Testament politique. C'est cette image, transmise de génération en génération, que retiendra la postérité.
Le bilan de son long règne est impressionnant : malgré trois guerres, Marie-Thérèse a posé les fondements de l'Autriche moderne et a redonné à Vienne sa place dans le concert des monarchies européennes. Le bilan de sa vie de femme ne l'est pas moins : elle a épousé l'homme qu'elle aimait, François-Etienne de Lorraine, et a donné le jour à seize enfants. Elle veillera de près à leur éducation et s'est aussi employée à les utiliser pour tisser les fils d'un système diplomatique au service des intérêts des Habsbourg-Lorraine, comme en témoigne le mariage de Marie-Antoinette avec le futur Louis XVI.
Un ouvrage limpide et complet sur la vie d'une extraordinaire souveraine.
‡ Marie-Thérèse d'Autriche, Jean-Paul Bled, éditions Fayard, 2011, 520 p., ill. (25 €).
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Pèlerinage à Toul : sur les traces de saint Léon IX
La paroisse Saint-Pierre-des-Latins, attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy, propose samedi 21 avril un pèlerinage à Toul dans les pas de saint Léon IX, évêque de Toul et pape au XIe siècle.
Cathédrale Saint-Etienne vue du cloître.
‡ Plus d'info's ici : pélé Toul_21.03.12.pdf