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anciens combattants

  • La Légion vosgienne, le numéro d'août 2018

    On peut adhérer à la Légion vosgienne, association patriotique créée dans le département des Vosges au lendemain de la Grande Guerre afin d'entretenir la mémoire des combattants.

    > Renseignement au 03.29.82.25.05 ou legion-vosgienne-mutil@orange.fr

  • Monthureux-sur-Saône (88) : AG de la 73ème section de la Légion vosgienne

    L'assemblée générale annuelle de la 73ème section de la Légion vosgienne s'est tenue à Monthureux-sur-Saône sous la présidence de Raymond Arnaud, en présence du maire de la commune.

    La Légion vosgienne est une association patriotique originale puisqu'elle fut fondée dans le département des Vosges à l'issue de la Grande Guerre par les anciens combattants qui voulaient prolonger la fraternité vécue dans les tranchées et, surtout, entretenir le souvenir de leurs frères d'armes tombés au champ d'honneur. Elle est organisée en sections cantonales, celle de Monthureux étant la 73ème section.

    Le président Arnaud a rappelé les activités de l'année écoulée : la Légion vosgienne participe à toutes les commémorations de la mémoire des anciens combattants et autres victimes des guerres. Il a regretté l'absence de la jeunesse dans les rangs des associations patriotiques et le peu d'enthousiasme des enseignants pour participer aux cérémonies du souvenir. Après avoir fait part de sa décision de « passer le flambeau » après 9 années de présidence, c'est Philippe Cassagne, adhérent de la Légion vosgienne et ancien militaire du 1er Tirailleurs d'Epinal, qui a été élu à l'unanimité pour succéder à Raymond Arnaud. Le nouveau président souhaite poursuivre l'action en faveur de la mémoire des anciens combattants avec le soutien de tous les membres de la Légion vosgienne, de Monthureux et des villages voisins (Bleurville, Regnévelle, Saint-Julien...).  Il a lancé un appel aux anciens militaires OPEX et à tous ceux qui ont effectué leur service militaire afin qu'ils rejoignent les rangs de la Légion vosgienne.

    Le trésorier Jacques Durupt a présenté le bilan financier et a insisté sur la contribution de la section locale dans la campagne du Bleuet de France, œuvre de soutien en faveur des soldats blessés et des veuves et veufs de militaires tués en opérations commandées. Il a confirmé que Roland Thomas, ancien déporté, se verra remettre la médaille d'or de la Légion vosgienne lors d'une cérémonie présidée par le président départemental de la Légion vosgienne.

    Enfin, Christian Jatteau, de Lironcourt, a rappelé le sacrifice oublié des anciens d'Indochine entre 1946 et 1954, et a regretté que leur mémoire soit complètement passée sous silence lors des cérémonies officielles.

    L'assemblée générale s'est clôturée dans la convivialité par le partage du verre de l'amitié.

  • Lundi de Pentecôte : commémoration aux Eparges (Meuse)

    Ce lundi de Pentecôte 28 mai, une cérémonie au monument du Point X aux Eparges sera organisée.

     

    monument point x éparges.jpgDepuis des décennies, cette cérémonie du souvenir est organisée par l’association des Anciens Combattants, à la mémoire de « Ceux qui n’ont pas de tombe ».

     

    Programme de la manifestation patriotique :

     

    > 9h45 : rassemblement sur le parking devant le Point X

    > 10h00 : messe à la mémoire des combattants tombés aux Eparges

     

    A l’issue de l’office religieux, départ en cortège vers un entonnoir où sera rendu hommage aux soldats disparus durant les terribles combats des Eparges (1914-1918)

     

    > 11h30 : vin d’honneur offert par la commune des Eparges et l’association des Anciens Combattants – section de Fresnes-en-Woëvre, dans la salle des fêtes du village.

  • 8 mai 2012 - 8 mai 1945 : célébration de la capitulation allemande à Nancy

    C'est sous la pluie que se sont déroulées les cérémonies du 8 mai à Nancy au mémorial Désilles.

    Plusieurs détachements de régiments de la région avaient pris place devant le mémorial Désilles au côté des membres des associations patriotiques et d'anciens combattants. Les sonneries réglementaires ont été interprétées par la nouba - formation musicale régimentaire - du 1er RT d'Epinal.

    Après le passage en revue des troupes et les remises de médailles, plusieurs dépôts de gerbe ont au lieu sous le mémorial à la mémoire des victimes de la Seconde Guerre mondiale.

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    [clichés H&PB]

  • L'ossuaire de Douaumont profané

    C’est à un symbole mondialement connu de la Grande Guerre auquel on s’est attaqué dans la nuit du 7 au 8 mars.

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaireL’Ossuaire de Douaumont, qui abrite les restes d’environ 130 000 soldats majoritairement Français et Allemands, a été profané. En effet, quatre vitres carrées, situées au ras du sol à l’extérieur du bâtiment et permettant de voir les ossements des combattants, ont été forcées. Selon les premiers éléments, c’est avec un chalumeau que le ou les individus ont brûlé le joint de silicone de l’huisserie permettant ensuite, d’un coup de pied, de désolidariser le carreau du châssis.

     

    C’est à l’abri des regards, derrière les palissades du chantier de rénovation de l’Ossuaire dans l’optique du Centenaire de la Grande Guerre, que les faits se sont déroulés. C’est d’ailleurs les ouvriers de l’entreprise, en arrivant sur les lieux, qui ont découvert les dégâts. Des repérages semblent aussi avoir été effectués : des traces de frottement ont été découvertes sur les vitres, histoire d’essuyer la condensation pour estimer laquelle des alvéoles étaient la plus intéressante pour eux.

     

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaire,douaumontCes fenêtres donnent chacune dans un caveau recelant les ossements de combattants anonymes retrouvés dans des zones bien précises du champ de bataille. Les profanations concernent les secteurs de Froideterre, Fleury, Cote 304 et Samogneux. Même si la provenance des ossements ne semble pas avoir influencé le choix.

     

    Sur place, Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun a confirmé que le ou les individus ont « pénétré à l’intérieur et ont dérobé une quantité non déterminée d’ossements » et en particulier des crânes. Quelques boîtes crâniennes semblent même avoir été « mises de côté » dans une alvéole. Peut-être pour les trier. Les malfaiteurs, qui ont visiblement agi avec des gants, ne recherchaient apparemment que des crânes en très bon état. En outre, lors de l’intrusion dans un caveau, un individu a dû s’enfoncer dans la masse d’ossements, créant une excavation dans les restes humains.

     

    Pour l’heure, aucune piste n’est écartée sur les motivations précises de cet acte : pari stupide, collectionneurs, satanistes, malveillance… L’enquête est confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Verdun pour vols aggravés et profanation de sépulture. La cellule d’investigation criminelle de Bar-le-Duc a procédé à des prélèvements biologiques qui seront envoyés en urgence à Rosny-sous-Bois pour analyses ADN.

     

    Ce genre de profanations ne s’était pas produit depuis les années 1960. Les autorités civiles et militaires sont arrivées en masse sur les lieux. Le personnel de l’Ossuaire a été auditionné et les bandes de la vidéosurveillance vont être passées au crible.

     

    En fin d’après-midi, Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, s’est rendu sur place. Il a ressenti « une très vive émotion » avant d’ajouter : « Laissons les combattants en paix, respectons-les ». Avant de condamner un « acte inacceptable » et d’évoquer « le délire d’un fou ».

     

     

    Un Numéro Vert est mis à disposition des éventuels témoins : 0800.007.862.

     

  • Bleurville : commémoration de la capitulation allemande du 8 mai 1945

    A 9h15 au cimetière du village, le conseil municipal et les habitants précédés des porte-drapeaux et de la batterie-fanfare du canton de Monthureux ont rendu hommage aux soldats tombés lors du second conflit mondial.

     

    Bleurville_08 mai 2011 005.jpgAprès les sonneries réglementaires, la montée des couleurs, le dépôt de gerbe et l’appel des Morts pour la France, André Granget, maire de Bleurville, a lu le message de Gérard Longuet, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, pour les commémorations du 8 mai 1945 :

     

    « En ce 8 mai 2011, nous commémorons le 66ème anniversaire de la capitulation sans conditions de l'Allemagne nazie face aux Alliés.

     

    Il y a 66 ans, le 8 mai 1945, les armes se taisaient enfin en Europe, mettant un terme à cinq années de cauchemar et de barbarie, cinq années parmi les plus cruelles de l'histoire de l'humanité.

     

    Encaissant sur son territoire, avec les seuls soutiens de la Grande-Bretagne, de la Belgique et des Pays-Bas, le choc de l'offensive de l'Allemagne nazie, au printemps 1940, la France a payé un lourd tribut. Défaits militairement par les armes du IIIe Reich, les Français ont, durant plus de quatre ans, subi le poids de l'occupation : l'angoisse pour leur million et demi de prisonniers, les privations de toute nature, l'annexion dans le système nazi pour les uns, l'oppression politique, le pillage économique, les persécutions raciales, la répression pour tous. Dès le 18 juin 1940, pourtant, en visionnaire autant qu'en homme d'honneur, le Général de Gaulle traçait les conditions d'une victoire qu'il estimait certaine.

     

    Au courage des étudiants parisiens du 11 novembre 1940 répondait l'engagement des Français libres qui multiplièrent leur présence sur tous les fronts, au fur et à mesure de la mondialisation du conflit : des terres africaines, à Koufra, en Libye, avec l'épopée de la colonne Leclerc au front de l'Est, en Russie, avec le groupe de chasse « Normandie-Niemen ». Du Pacifique à l'Afrique du Nord, sur terre comme sur mer et dans les airs, les combattants de la liberté furent sans cesse plus nombreux.

     

    Depuis les déserts d'Afrique jusqu'en Italie et en Provence, des Vosges jusqu'à Berchtesgaden, ils prirent ainsi une part décisive aux combats libérateurs.

     

    Bleurville_08 mai 2011 004.jpgEn France même, des hommes et des femmes qui n'acceptaient pas la soumission s'étaient levés, dans l'ombre, pour intégrer la Résistance. Organisés et fédérés par l'ancien préfet Jean Moulin, ils allaient, au péril de leur vie, malgré la traque, la répression et la torture, consacrer leur quotidien à harceler et à combattre l'ennemi.

     

    Pendant toutes ces années, l'honneur de la France a été porté par une minorité toujours plus nombreuse. Si notre pays avait perdu une bataille, ceux qui ont cru construire sur la défaite, plus qu'une erreur, ont commis une faute contre la patrie.

     

    Notre pays n'a pas perdu son honneur. Seule nation, avec l'Angleterre à déclarer la guerre à l'Allemagne à la suite de l'agression de la Pologne, quand d'autres se taisaient ou pactisaient, elle a eu le courage d'aller au conflit pour faire valoir ses valeurs, au rendez-vous de sa parole donnée.

     

    A l'engagement militaire s'est doublé l'héroïsme des résistants et la générosité des Justes qui ont, par leur bravoure personnelle, et au nom d'une France qu'ils estimaient éternelle, sauvé l'image de notre pays. Ce sont ces Français, résistants sur le territoire national ou Français libres engagés hors de nos frontières, qui ont permis à la France d'être présente lors de la reddition allemande à Reims. Ce sont ces Français qui donnent aujourd'hui tout son sens à la commémoration de ce 8 mai 1945, jour de la capitulation définitive de l'Allemagne nazie, au terme de près de cinq années de conflit.

     

    Ces événements se sont passés il y a 66 ans. Chaque année, nous commémorons ce souvenir. Chaque année, l'émotion est intacte. A tous ceux qui ne se sont jamais résignés, qui n'ont jamais abdiqué, qui espéraient la liberté ; aux hommes qui se sont battus, à ceux qui sont tombés, aux autres qui ont enduré tant d'épreuves, combattu avec tant d'abnégation, nourri tant d'espoir; à toutes celles et ceux grâce auxquels l'humanité a pu de nouveau croire en son destin, nous rendons, aujourd'hui, l'hommage qu'ils méritent. »

     

    A l'issue de la cérémonie, la messe à la mémoire des victimes des guerres a été célébrée par l'abbé Ayéméné en l'église de Monthureux.