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sigisbert

  • 1er février : fête de saint Sigisbert, patron de la ville de Nancy

    Reliquaire st-sigisbert 01.JPG

    Reliquaire de Saint Sigisbert, église des Cordeliers, Nancy [cl. ©H&PB].

     

    Fils du "Bon Roi Dagobert", Sigisbert ou Sigebert régna sur l’Austrasie de 639 à 656. Il fut dès sa mort honoré comme saint. Il fut inhumé à Metz dans l’abbaye Saint-Martin où son tombeau devint le but d’un pèlerinage. En 1552, lors du siège de Metz par Charles Quint, l’abbaye fut détruite et le corps de saint Sigisbert fut apporté à Nancy et déposé dans l’église du prieuré Notre-Dame, puis à la Primatiale. Les ducs honorèrent particulièrement le saint roi qui les avait précédés en Lorraine et en firent le saint patron de la capitale ducale. Son corps, qui était conservé à la cathédrale dans la niche du choeur et était resté intact depuis mille ans, fut profané à la Révolution mais quelques personnes purent en sauver des parties qui, en 1803, furent replacées dans le reliquaire où elles sont encore conservées (cliché ci-dessus). Une statue du saint roi orne la façade, une chapelle latérale lui est dédiée, et les deux tableaux du choeur dépeignent l’une son couronnement, l’autre le souverain servant les pauvres.

    [source : http://www.introibo.fr]

     

    Deus, qui beátum Sigibértum grátiæ tuæ ubertáte prævenísti, et illécebras sǽculi superáre fecísti ; fac nos, per sacraménta quæ súmpsimus, ejus imitatióne, mundi hujus blandiménta vitáre, et ad te puris méntibus perveníre.

    [postcommunion de la messe de la fête de Saint Sigisbert]

    Dieu, qui avez voulu combler saint Sigisbert de votre grâce pour le faire triompher des tentations de ce monde, faites que par ce Sacrement que nous avons reçu, nous puissions, à son exemple, repousser les attraits de ce monde et venir à vous dans la pureté de notre cœur.

  • Histoire du royaume mérovingien d'Austrasie

    lorraine,austrasie,mérovingiens,carolingiens,dagobert,sigisbert,chrodegang,brunehaut,metzLa toute jeune maison d'édition messine les Éditions des Paraiges propose la réédition de l'ouvrage de l'historien lorrain Alexandre Huguenin paru voici 150 ans, en 1862.

    L'austrasie résonne encore aujourd'hui dans l'imaginaire lorrain. L'éclat de ce royaume (511-741) illumine toujours son ancienne capitale, Metz, qui conserve de cette époque glorieuse le souvenir de la cour royale, la fameuse "Cour d'Or", qui désigne aujourd'hui le musée d'art et d'histoire de la ville.

    Cette Cour d'Or, chantée par le poète Venance Fortunat, vit passer des personnages remarquables, tels que le roi Dagobert, les saints évêques de Metz Arnoul et Chrodegang, sans oublier la rivalité sanglante entre les reines Brunehaut et Frédégonde, à peine éclipsée par la sainteté d'un Sigisbert qui voulut faire de son abbaye du Ban Saint-Martin le lieu d'une sépulture royale.

    Berçeau de la dynastie carolingienne, l'Austrasie disparaît devant l'ascension des maires du palais incarnée par Pépin le Bref déposant le dernier roi mérovingien.

    Un siècle et demi après sa parution, cette Histoire du royaume mérovingien d'Austrasie, première synthèse sur le sujet, fait toujours autorité. Publié à l'occasion du XVe centenaire de l'Austrasie (511-2011), cette nouvelle édition a intégré les dernières recherches de la science historique sur le sujet.

     

    ‡ Histoire du royaume mérovingien d'Austrasie, Alexandre Huguenin, éditions des Paraiges, 2011, 365 p., cartes (23 €).

  • Un saint lorrain fêté le 30 janvier : saint Sigisbert, patron de la ville de Nancy

    st-sigisbert.jpgFils du ‘Bon Roi Dagobert’, Sigisbert (ou Sigebert) régna sur l’Austrasie de 639 à 656. Il fut dès sa mort honoré comme saint. Il fut inhumé à Metz, dans l’abbaye Saint-Martin, où son tombeau devint le but d’un pèlerinage.

     

    En 1552, lors du siège de Metz par Charles-Quint, l’abbaye fut détruite et le corps de saint Sigisbert fut apporté à Nancy et déposé dans l’église du prieuré Notre-Dame, puis à la primatiale. Les ducs honorèrent particulièrement le saint roi qui les avait précédés en Lorraine, et en firent le saint patron de la capitale ducale. Son corps, qui était conservé à la cathédrale dans la niche du chœur et était resté intact depuis mille ans, fut profané à la Révolution. Cependant, quelques pieuses personnes purent en sauver des parties qui, en 1803, furent replacées dans le reliquaire où elles sont encore conservées de nos jours.

     

    Une statue du saint roi orne la façade de la cathédrale, une chapelle latérale lui est dédiée, et les deux tableaux du chœur dépeignent l’une son couronnement, l’autre le souverain servant les pauvres.

     

    Un lycée privé nancéien porte son nom.

     

     

  • Nancy fête son patron, saint Sigisbert

    Dimanche 1er février, la ville de Nancy a fêté son saint patron, Sigisbert.

     

    Sigisbert (ou Sigebert), fils de Dagobert, est le descendant en ligne direct de Clovis. Il est né en 630 et mourra à Metz, la capitale de son royaume d'Austrasie, le 1er février 656 (ou 358). Il fut baptisé et éduqué par saint Armand, évêque d'Orléans. Il composa pour son jeune élève une instruction "Exhortation au Roi des Francs" qui est conservée à la Bibliothèque vaticane.

     

    sigisbert 1er roi d'autrasie.gif

     

    A l'âge de 3 ans, Sigisbert fut placé par son père sur le trône d'Austrasie qui s'étendait de la Champagne à la Thuringe, avec comme axe principal et vital le Rhin en son entier. C'est à sa majorité que Sigisbert vint prendre possession de sa capitale, Metz, assisté de saint Cunibert, archevêque de Cologne, et du bienheureux Pépin de Landen, maire du Palais. L'époque était plutôt rude et troublée, le pays se relevait à peine de terribles luttes intestines et claniques ; l'aristocratie franque était ambitieuse et sans scrupules à l'image de la reine Brunehaut si controversée.

     

    C'est dans ce contexte difficile que brille la figure de saint Sigisbert. Vainqueur et plein de mansuétude pour les thuringeois révoltés, il vécut dans la paix les 14 années de son règne. Aux dires des chroniqueurs, il faisait figure de moine même au sein des fêtes de la cour de Metz comme à son foyer. Il recevait également les pauvres à sa table et les servait, se faisant le serviteur selon l'enseignement de l'Eglise.

     

    Sigisbert assassiné, fut dès sa mort honoré comme saint. Il fut inhumé à l'abbaye Saint-Martin de Metz. En 1552, l'abbaye fut détruite et le corps de Sigisbert fut apporté à Nancy et déposé dans la prieurale Notre-Dame puis à la primatiale. Les ducs honorèrent particulièrement le saint roi mérovingien qui les avait précédés en Lorraine et en firent le saint patron de la capitale ducale.

     

    Son corps qui était conservé à la cathédrale et était resté intact depuis 1000 ans, fut profané à la Révolution. Les parties sauvegardées furent replacées en 1803 dans un reliquaire où elles sont encore conservées. Une statue du saint roi décore la façade de la cathédrale, une chapelle latérale lui est dédiée et les deux tableaux du choeur représentent l'un son couronnement, l'autre le souverain servant les pauvres.