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cloches

  • Robécourt (88) : la nostalgie des cloches

  • Robécourt (88) : nouvelle saison pour l'ancienne fonderie de cloches

  • Robécourt (88) : nouvelle saison à la Fonderie de cloches

  • Jeudi Saint : la tradition des crécelles en Lorraine

    Une tradition qui tend à disparaître : les crécelles de la Semaine sainte.

    Il est de tradition que les cloches se taisent après le Gloria de la messe du Jeudi Saint. Afin de pallier ce silence, les enfants de chœur des paroisses couraient les rues des villages lorrains, crécelles en main, afin d'annoncer angélus et offices jusqu'à la vigile pascale.

    A l'issue, généralement le lundi de Pâques, les enfants faisaient la "roulée" en sollicitant les paroissiens afin qu'ils offrent une récompense pour le travail accompli (œufs, argent ou chocolats). Jusque dans les années 1980, à Bleurville, l'argent récolté servait au curé de la paroisse afin d'offrir un voyage aux servants de messe.

  • Nancy : la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation s'anime pour la Nuit des cathédrales

  • Robécourt (88) : la fonderie de cloches vous accueille

  • Robécourt (88) : l'ancienne fonderie de cloches enrichit ses collections

    [L'Abeille]

  • Cornimont (88) : les nouvelles cloches baptisées devant 1200 fidèles

    Le baptême de Jeanne et Louise, les deux nouvelles cloches de l’église de Cornimont, a eu lieu début octobre devant plus de mille paroissiens. Une cérémonie très rare à laquelle aont assisté leurs parrains et marraines, parmi lesquels le comédien Robert Hossein, son épouse et Fernande Claudel, âgée de 102 ans.

    « Nous vivons aujourd’hui un moment historique », rappelle l’abbé Arnaud Meyer, curé de la paroisse, durant la cérémonie. Le baptême de cloches est en effet un rite extrêmement rare de nos jours. Celui de Jeanne et Louise a eu lieu ce dimanche, dans une église pleine à craquer, en présence de leurs parrains et marraines. L’acteur Robert Hossein et son épouse Candice Patou-Hossein, Fernande Claudel, âgée de 102 ans, le frère Rupert et Sandrine Didierlaurent ont proclamé le prénom des deux cloches. Avant de tinter et remplir l’église de leur son harmonieux. « Avoir été choisie comme marraine est une grâce, nous vivons un moment extraordinaire, c’est comme si nous baptisions un enfant », a commenté, émue, Candice Patou-Hossein. Installées au pied de l’autel, couvertes de fleurs, les deux élégantes héroïnes du jour sont photographiées sous tous les profils.

    L’émotion est palpable tout au long de la messe. Quand la musique de Jeanne et Louise a retenti pour la première fois. Puis lorsque Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, les a baptisé. Émotion aussi au moment où les 1200 personnes présentes se sont levées pour applaudir longuement les deux cloches qui reçoivent pour mission de « chanter pour toujours la gloire de Dieu ».

    À chaque nouvelle séquence de la messe, Fernande Claudel se lève, parfois aidée par ses voisins. La petite dame de 102 ans est la marraine de Jeanne. C’est elle qui, à l’issue de la cérémonie, a offert la traditionnelle boîte de dragées. Un moment touchant puisque la plupart des convives ne s’y attendaient pas. Il n’y en a pas pour toute l’église mais chacun repart tout de même avec son faire-part.

    [d’après Vosges Matin]

  • Champigneulles (54) : une habitante pétitionne contre les cloches

    Réveillée tous les matins à 7 h 03 par l’angélus, une habitante a récolté une soixantaine de signatures sur sa pétition destinée à faire décaler l’heure de l'angélus. Mais le maire ne l’entend pas de cette oreille...

    clocher_champigneulles.jpgOriginaire de cette commune, elle est revenue y vivre il y a maintenant trois mois. Et elle assure vivre un "enfer". « Quand sonne l’angélus, à 7 h, midi et 19 h, j’ai 62 décibels chez moi. Les autres sonneries, les sonneries civiles, toutes les heures ou les demi-heures, on ne les entend pas beaucoup. Juste un ‘’ding’’… C’est surtout celle de 7 h, les week-ends, qui est très dérangeante. Quand je me suis installée ici, je me suis renseignée. La police municipale m’a dit que le week-end, les cloches ne sonnaient qu’au moment de la messe ».

    Cette habitante est partie en quête d’autres témoignages et a lancé une pétition. Elle ne demande pas l’arrêt complet des cloches mais un aménagement des horaires (décaler un peu plus tard l’angélus de 7 h). Le premier édile a déjà fait connaître sa réponse. « La tradition, c’est la tradition : rien ne bougera », explique Claude Hartmann. « Quand elle s’est installée, cette jeune femme a bien vu qu’il y avait une église en face, non ? C’est ce que j’appelle la jurisprudence de l’aéroport. Vous achetez une maison, on vous met un aéroport à côté, vous pouvez demander une indemnisation. S’il existait déjà, non ».

    Le maire assure qu’il a habité pendant 25 ans « rue Anatole-France, en face de certains pétitionnaires. Je peux vous dire que je n’ai jamais été dérangé. Les sonneries d’une église rythment la vie d’une commune. Et la principale nuisance de Champigneulles est ailleurs : c’est l’A31 ! ».

    Une contre-pétition, intitulée « Touche pas à mes cloches ! », a été lancée par Séverin Lamotte, conseiller municipal. Elle a déjà recueilli plus de 500 signatures. « Cette habitante essaie de faire aménager le rythme des cloches pour un confort personnel. Nous, nous voulons sauvegarder le patrimoine et la culture des cloches. L’objectif de notre pétition est de recueillir mille signatures avant de la déposer en mairie ».

    De son côté, la réclamante insiste : « je ne veux pas la suppression de cloches mais un aménagement, au moins pour le week-end ou le dimanche matin. Je ne pense pas que cela changerait grand-chose à la vie des gens, non ? »…

    [d’après ER]

     

    Notre avis :

    Entre nous, nous avons là un bel exemple de « déculturation religieuse » : la vie religieuse – et chrétienne - est rythmée depuis des siècles par les sonneries cultuelles des cloches (angélus, offices…) en plus des sonneries civiles (tocsin, heures). Or, la déchristianisation et la sécularisation - qui sévissent durement en France depuis la Révolution - contribuent à déconnecter totalement les habitants de nos villes et villages de ces traditions multiséculaires qui étaient encore, jusqu’à fort peu, vécues naturellement.

    A Bleurville, l’angélus du matin sonne à 6h45 et personne ne s’en plaint. Pour l’instant. Pour la petite histoire, les curés de la paroisse - dont le presbytère était situé au pied du clocher - les ont entendues pendant des lustres sans jamais s'en plaindre ! Ce qui nous manque le plus désormais, ce sont bien les sonneries en volée des messes dominicales qui se font entendre de plus en plus rarement par manque de prêtres... Et pour ce genre de problème, pétitionner ne réglera pas grand'chose !... Par contre, les cloches sont bien une invitation à la prière et, là, nous en avons cruellement besoin pour les temps que nous vivons.

  • Les cloches de Sion

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    [ER]

  • Le carillonneur de Charmois-L'Orgueilleux (88)

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    [Vosges Matin]

  • Campanologie vosgienne

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    [Vosges Matin]

  • Robécourt (88) : fonte d'une cloche pour l'ouverture de la saison à l'ancienne fonderie

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    [Vosges Matin]

  • Semaine Sainte en Lorraine : le temps des crécelles

    Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Nos cloches sont parties en voyage à Rome...

    mission-crecelles.jpgDans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servent notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Jadis, elles étaient prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'Angélus. Désormais, les groupes mixtes de servants d'autel comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !

    Dès le Vendredi Saint au matin, on entend encore dans les rues de nos villages et bourgs lorrains le bruit caractéristique des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : « C'est l'angélus ! » ou « A l'Angélus ! ». Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages. Et ce sera ainsi jusqu’au soir de la Vigile pascale ; les enfants annonçant également les offices du Vendredi Saint et du Samedi Saint en même temps que l’Angélus.

    Après la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au desservant de la paroisse à payer un voyage à ses enfants de chœur. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.

    [cliché : RL]

  • Robécourt (88) : 2013 à l'ancienne fonderie de cloches

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    [L'Abeille]

  • A découvrir : le nouveau site du Musée de la fonderie de cloches de Robécourt

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    L'association du musée de l'ancienne fonderie de cloches de Robécourt (Vosges, canton de Lamarche) vient d'ouvrir son nouveau site Internet. A découvrir sans tarder !


    ‡ A découvrir ici www.clocherobecourt.webou.net

  • Un inventaire des cloches de Nancy

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    [Est Républicain]

  • Robécourt (88) : nouvelle saison à l'ancienne fonderie de cloches

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    [Vosges Matin]

  • Traditions de la Semaine Sainte : le temps des crécelles

    Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Nos cloches sont parties en voyage à Rome recevoir la bénédiction du Saint-Père...

     

    lorraine,crécelles,bruants,paques,semaine sainte,cloches,romeDans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servent notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Jadis, elles étaient prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'Angélus. Désormais, les groupes mixtes de servants d'autel comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !

     

    Dès le Vendredi Saint au matin, on entend encore dans les rues de nos villages et bourgs lorrains le bruit caractéristique des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : "C'est l'angélus !" ou "A l'Angélus !". Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages. Et ce sera ainsi jusqu’au soir de la Vigile pascale ; les enfants annonçant également les offices du Vendredi Saint et du Samedi Saint en même temps que l’Angélus.

     

    lorraine,crécelles,bruants,paques,semaine sainte,cloches,romeAprès la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au desservant de la paroisse (et en particulier l'abbé André Houot) à payer un voyage à ses enfants de chœur. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.

     

    [clichés : Le Républicain Lorrain]

  • De cloches en cloches, du Pays messin à Thionville et à la Nied

    cloches.jpgDans cet ouvrage abondamment illustré, l'auteur nous invite à la découverte du patrimoine campanaire du Pays messin et du Thionvillois, patrimoine méconnu - sauf de quelques spécialistes -, mais pourtant omniprésent dans notre quotidien.

    L'inventaire dressé couvre plus d'un millier de cloches réparties dans près de 370 édifices cultuels, clochers d'églises et de temples, mais aussi de bâtiments civils, écoles et mairies. Des descriptifs techniques complètes utilement les notices sur chaque cloche, de la plus ancienne, datant de 1398, installée à la cathédrale Saint-Etienne de Metz, à celle de la chapelle de Morlange, coulée en septembre 2009.

    Un ouvrage indispensable pour comprendre les voix mystérieuses des clochers qui rythment la vie des villes et villages en Pays messin. De la naissance à la mort, les voix des cloches accompagnent le croyant en terre chrétienne.

    Des trésors habitent les clochers mosellans : vénérables ancêtres ou jeunes modernes, elles ont traversé le temps, résisté aux révolutions et aux guerres. Hommage enfin aux saintiers et artisans campanaires, hommes de traditions qui ont fait naître ces sympathiques résidentes de nos clochers.

    Enfin, un index recense toutes les cloches des églises visitées avec, pour chacunes d'elles, le nom du fondeur.

     

    ‡ De cloches en cloches. Du Pays messin à Thionville et à la Nied, Jean-Paul Philips, éditions des Paraiges, 2011, 290 p., ill. (42 €).

  • Notre-Dame de Bonsecours de Nancy : le beffroi consolidé

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    [L'Est Républicain]

  • En Lorraine, les cloches sont considérées comme des nuisances sonores...

    sainte-ruffine.jpgLa Cour administrative d’appel de Nancy a condamné la commune de Saint-Ruffine (Moselle) pour nuisances sonores, à la suite du recours d’un couple de la commune qui voulait que les cloches de l’église cessent de sonner la nuit.
     
    Le couple, qui habite l'ancien presbytère, à côté de l'église, et se plaignait de nuisances sonores entre 20h00 et 08h00, avait été débouté en première instance par le tribunal administratif de Strasbourg.
     
    Mais, en appel, les magistrats ont reconnu leur préjudice et ont condamné la commune à leur verser 1.500 euros de dommages et intérêts, alors qu’ils réclamaient 70.000 euros.
     
    « Evidemment, c’est la déception, mais c’est une décision de justice et nous la respectons », a indiqué à l’AFP le maire, Jean-Claude Wannenmacher. « Ceci dit, sur les 270 familles qui résident à Sainte-Ruffine, plus de 250 ont signé une pétition pour le maintien des cloches. Seule une famille se plaint du carillon », a-t-il indiqué.
     
    Le maire a par ailleurs indiqué qu’il allait « réfléchir à un pourvoi en cassation » devant le Conseil d’Etat pour contester cette décision.
     
    Ces mêmes personnes ne trouvent sûrement rien à redire contre les automobiles et autres scooters qui circulent de nuit dans les rues du village... Le bruit des moteurs ne les empêche pas de dormir !
     
    [d'après ER]

  • A la découverte de la fonderie de cloches de Robécourt (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Robécourt (Vosges) : animations autour de la fonderie de cloches

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    (Vosges Matin]

  • Robécourt (Vosges) : l'ancienne fonderie de cloches ouverte au public

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    [Vosges Matin]

  • Vols de cloches en France

    cloches,vols,égliseDans une question écrite, Marie-Jo Zimmermann, député de la Moselle, s'inquiète que les cloches des églises, qui datent souvent d'avant la Révolution (ou du début du XIXe siècle), fassent de plus en plus fréquemment l'objet de tentatives de rachat, compte tenu de la hausse du prix du bronze. Le député souhaite savoir si le gouvernement envisage "de mettre sur pied, au niveau national, une politique tendant à préserver systématiquement les cloches qui datent d'avant la Révolution".

     

    Dans sa réponse, le ministre de la Culture et de la Communication indique qu'environ 6.000 cloches sont protégées au titre des monuments historiques (classées ou inscrites). Plus de 98 % d'entre elles remontent à l'Ancien Régime. Elles ont d'autant plus de valeur qu'à la Révolution, les cloches de France ont été saisies, pour la fonte de la monnaie ou de canons, à l'exception d'une seule par paroisse, conservée pour les sonneries civiles. Les deux conflits mondiaux se sont également révélés particulièrement destructeurs. Le ministre estime que "compte tenu du nombre des destructions ainsi intervenues depuis deux siècles, on peut considérer que les quelque 6.000 cloches protégées au titre des monuments historiques représentent une part très significative des cloches d'Ancien Régime conservées".

     

    La réponse ministérielle cite aussi le cas du vol de deux cloches classées dans les Deux-Sèvres, pesant respectivement 260 et 180 kilos et datant de 1542. Une autre cloche - non classée - est également signalée volée en Ariège. Ce patrimoine local "relève de la responsabilité des communes et des desservants, avec l'aide et sous le contrôle, lorsque ces cloches sont protégées au titre des monuments historiques, des services du ministère de la Culture et de la Communication".

     

    Amis du patrimoine, élus, responsables paroissiaux, attention ! Surveillez vos lieux de culte. En France, nos cloches peuvent disparaître…

  • Bilan positif à l'ancienne fonderie de cloches de Robécourt

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    [L'Abeille | 29.10.2010]

  • La fonderie de cloches de Robécourt (Vosges)

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    [L'Abeille de Neufchâteau, sept. 2010]

  • Semaine Sainte : et revient le temps des crécelles

    Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Nos cloches sont parties en voyage à Rome...

     

    crécelleurs lorrains.jpgDans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servent notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Jadis, elles étaient prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'Angélus. Désormais, les groupes mixtes de servants d'autel comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !

     

    Dès le Vendredi Saint au matin, on entend encore dans les rues de nos villages et bourgs lorrains le bruit caractéristique des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : "C'est l'angélus !" ou "A l'Angélus !". Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages. Et ce sera ainsi jusqu’au soir de la Vigile pascale ; les enfants annonçant également les offices du Vendredi Saint et du Samedi Saint en même temps que l’Angélus.

     

    crecelleurs et roulée.jpgAprès la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au desservant de la paroisse à payer un voyage à ses enfants de chœur. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.