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conseil général des vosges

  • Conseil général des Vosges : les adieux du président Poncelet

    Christian Poncelet a présidé sa dernière commission permanente du Conseil général des Vosges ce lundi 16 mars. Avant de faire le point sur plus de 50 années de vie politique. Il aura été notamment secrétaire d’État dans les cabinets des Premiers ministres Messmer, Chirac et Barre, député, sénateur et président du Sénat.

    Dans un discours lu devant de nombreux journalistes venus pour l’occasion, il a dit toute sa fierté d’avoir œuvré pendant toutes ces années pour le département des Vosges. En mettant en avant son « patriotisme vosgien », lui l’Ardennais de naissance.

    Le président Poncelet, qui aura 87 ans la semaine prochaine a tiré un trait hier sur 50 années de vie politique et 39 années de présidence du Conseil général des Vosges. Avec une certaine émotion, assis dans son fauteuil devant la presse départementale, sur un ton monocorde et très apaisé.

    « Il est temps désormais de tirer ma révérence sur mes cinquante années de vie politique guidées par les valeurs du gaullisme. En effet, je suis convaincu que la France donne le meilleur d’elle-même lorsqu’elle est unifiée par un chef, un Etat ou un projet et lorsqu’elle évite les luttes internes », explique Christian Poncelet.

    Sur sa fin de vie, alors qu’il aura occupé tant de postes prestigieux comme président du Sénat, c’est le gaullisme qui reste gravé dans la mémoire de l’homme. Christian Poncelet, qui a montré au fil des ans ses qualités de gestionnaire en établissant les budgets du département laisse une boutique « bien gérée », malgré le désengagement de l’Etat. Dans son discours, il est revenu sur l’ensemble des réalisations qui font sa fierté. L’arrivée du TGV en 2007 faisant des Vosges le tout premier massif montagneux de l’Europe du Nord accessible depuis Paris.

    Le désenclavement, avec le fameux « Y vosgien » et le doublement des voies vers la Haute-Saône et vers l’Alsace. Le développement du numérique dans les Vosges. « Je suis fier de la confiance accordée par les Vosgiens durant toutes ces années et je les en remercie sincèrement », conclut le président.

    En tant qu’ancien président du Sénat, il continuera à se rendre à la Haute Assemblée puisqu’il y possède un bureau permanent. Il ira aussi se reposer un peu dans le sud de la France, à Sainte-Maxime où il possède une maison. Et il pourra conseiller le nouveau président du département. Si toutefois ce dernier le souhaite...

    [d'après Vosges Matin]

  • Grand, archéologie et territoire

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    Le Conseil général des Vosges lance une série de publications consacrée à "Grand, archéologie et territoire".

    Propriétaire du site gallo-romain de Grand, dans l'Ouest vosgien, l'instance départementale souhaite rassembler les résultats des travaux de recherche engagés à Grand en remettant en perspective l'abondante documentation accumulée depuis la reprise des fouilles archéologiques au début des années 1960.

    Par le biais de ces publications, le Conseil général propose de nouvelles approches pour mieux appréhender la complexité du site antique. C'est ainsi que dans ce premier opus, Thierry Dechezleprêtre, conservateur en chef du site de Grand, met à disposition des chercheurs et des amateurs d'histoire et de patrimoine un corpus d'études thématiques consacrées aux grandes phases de la recherche sur l'agglomération antique de Grand, sur l'histoire du nom de la "basilique", sur les inscriptions découvertes à Grand ainsi que sur divers aspects d'artefacts et nécropoles mis au jour sur le territoire de la commune.

     

    ‡ Grand, archéologie et territoire, Thierry Dechezleprêtre (dir.), Conseil général des Vosges, n° 1, 2014, 254 p., ill. cartes.

  • Domremy (88) : Colloque « Jeanne d’Arc en Histoire et en Musique » le 4 juin

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    Le Centre de Recherche Universitaire Lorrain d'Histoire,

    Mme Catherine GUYON, Maître de conférences en histoire médiévale,

    Mme Nadège TAUREAU, site départemental de la maison natale de Jeanne d’Arc, l'Université de Lorraine et le Conseil général des Vosges,

    ont le plaisir de vous inviter

    au colloque « Jeanne d’Arc en Histoire et en Musique »

    Colloque placé sous la direction de Catherine GUYON (Université de Lorraine, CRULH) et de Nadège TAUREAU (site départemental de la maison natale de Jeanne d’Arc, Conseil général des Vosges)

    Mercredi 4 juin 2014 à l’auditorium du Centre Visages de Jehanne à Domremy-la-Pucelle

    Cette journée, qui a pour thème « La musique inspirée par Jeanne d’Arc du XIXe au XXIe siècle », est le premier volet d’un colloque consacré aux relations de Jeanne d’Arc avec les œuvres musicales et sera suivie d’une autre journée prévue en mai 2015 sur « La musique au temps de Jeanne d’Arc ».

    Connue dans le monde entier, à la fois héroïne nationale et sainte de l’Eglise, Jeanne d’Arc, a fait l’objet depuis le XIXe siècle d’abondantes publications historiques, mais elle a aussi puissamment inspiré artistes, écrivains et musiciens. Les productions musicales, particulièrement nombreuses, touchent tous les genres, tant dans le domaine religieux (messes, hymnes et cantiques…) que profane, depuis la création d’opéras devenus aujourd’hui des œuvres majeures du patrimoine culturel européen, jusqu’à la constitution de chorales, de fanfares et d’harmonies locales dont elle a inspiré le répertoire, en passant par les ballets ou les musiques de films.

    Si les peintures, sculptures, vitraux et statues, ainsi que les poèmes, romans, et pièces de théâtre ont été des sources souvent exploitées lors de colloques sur Jeanne d’Arc, ce ne fut, jusqu’à présent, guère le cas de la musique, pour laquelle des recherches importantes ont pourtant été menées ces dernières années. Dans une démarche pluridisciplinaire, rassemblant historiens, littéraires, musicologues et musiciens, ce colloque entend présenter plusieurs aspects de la musique inspirée par Jeanne d’Arc à travers sept communications illustrées d’extraits musicaux dont plusieurs seront joués sur place. Elles rappelleront d’abord comment s’est mise en place l’image de la sainte, puis s’attarderont sur la perception de Jeanne dans les œuvres lyriques de Schiller, Tchaïkovski, Verdi, Liszt, Gounod et Honegger-Claudel (le célèbre oratorio Jeanne d’Arc au bûcher). Il sera également question de la place de la musique dans les fêtes johanniques, à partir de l’exemple significatif d’Orléans, mais aussi des créations contemporaines, qui montrent que Jeanne continue d’inspirer de jeunes artistes, comme ce fut le cas en 2012 lors du 600e anniversaire de sa naissance, avec notamment l’expérience originale menée par Vosges arts vivants. Enfin une jeune musicienne roumaine expliquera comment elle a récemment composé un nouvel opéra dont elle interprétera des extraits pour la première fois en Lorraine.

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    ‡ Plus d’info :

    > Site départemental de Domremy : 03 29 06 95 86 - sitededomremy@cg88.fr

    > CRULH - Université de Lorraine : 03 54 50 51 66

  • Liffol-le-Grand (88) : le retour de la mosaïque gallo-romaine "aux animaux marins"

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    [L'Abeille]

  • De Domremy à Tokyo : Jeanne d'Arc et la Lorraine

    jeanne d'arc.jpgEn 2012, à l'occasion du 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc, le Conseil général des Vosges, le Conseil général de la Meuse, le diocèse de Saint-Dié et l'Université de Lorraine ont organisé un colloque international à Domremy et Vaucouleurs sur le thème de "De Domremy à Tokyo : Jeanne d'Arc et la Lorraine". Les éditions universitaires de Lorraine publient aujourd'hui les actes de cet importante rencontre.

    Héroïne de l'histoire de France et sainte de l'Eglise, Jeanne d'Arc exerce un incroyable rayonnement, qui dépasse largement le cadre hexagonal, puisque son image et le récit de son épopée sont répandus aujourd'hui sur le cinq continents. A l'occasion du 6e centenaire de sa naissance à Domremy, sur les frontières de Lorraine, il était important de revenir à son enfance et de la resituer dans les lieux qui ont conditionné sa formation humaine, morale et spirituelle ; tel fut l'objectif du colloque international organisé à Domremy et à Vaucouleurs les 24, 25 et 26 mai 2012.

    Les actes du colloque, rassemblés par ses organisatrices, Catherine Guyon et Magali Delavenne, apportent, à travers les contributions de 25 spécialistes, de nouveaux éclairages sur la naissance de Jeanne d'Arc en 1412, sa famille et son environnement villageois quotidien. Ils éclairent aussi les cadres politiques complexes des marches lorraines au sein de la guerre de Cent Ans, les structures sociales de cette région de frontières et le contexte religieux. Le retentissement de l'épopée johannique dans l'espace lorrain est aussi abordé, de même que les enjeux des commémorations, par une réflexion sur l'image de Jeanne en politique, auprès des femmes et des enfants, ainsi qu'à l'étranger à travers l'exemple significatif du Japon.

     

    ‡ De Domremy à Tokyo : Jeanne d'Arc et la Lorraine, Catherine Guyon et Magali Delavenne (dir.), PUN-Editions universitaires de Lorraine, 2013, 405 p., ill. (30 €).

  • Amphithéâtre de Grand (88) : les constructeurs condamnés

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    [Vosges Matin]

  • Grand la Gallo-romaine (88) : avec les archéologues de l’été

    Comme durant l’été dernier, une trentaine d’étudiants ont investi le chantier archéologique du site gallo-romain de Grand, pour le plus grand bonheur des spécialistes. Le fruit des recherches est scrupuleusement répertorié pour une prochaine exposition.

    fouilles grand 2013.jpgAu cœur de la fouille de la rue du ruisseau à Grand, le soleil brille de mille feux. Les rayons lumineux tapent sur les pierres et sur la peau des étudiants qui manient la truelle depuis quelques jours déjà. Sans broncher. La trentaine de futurs archéologues ou historiens n’a pas investi ce coin des Vosges pour une séance accélérée de bronzette.

    La tête penchée vers le sol, le dos cassé en deux, ils fouillent et fouillent encore. Inlassablement. Avec patience et méticulosité, ils remuent la terre en prenant des pincettes. En attendant l’objet rare, celui qui pourra donner des indications encore plus précises sur ces lieux chargés d’histoire très ancienne. Conservateur au Conseil général des Vosges, responsable du site de Grand, Thierry Dechezleprêtre veille sur tout ce petit monde venu des quatre coins de France et de Belgique. Il veille, conseille et apporte son expérience du site et de ses environs.

    Passionné parmi les passionnés, fin pédagogue, Thierry Dechezleprêtre a vite fait de vous mettre dans le bain. De terre en l’occurrence parce que les lieux étaient au départ recouverts d’une épaisse couche de terre noire. De la terre pour jardin. Les pelles mécaniques ont dégagé le terrain avant que les « petites mains » partent à la chasse aux trésors. Aux innombrables trésors.

    « L’an passé, sans compter les lots, 1500 objets répertoriés ont été mis à jour », explique le conservateur. Du verre, des céramiques, des pièces de monnaie, des bijoux, des sceaux, des fibules (agrafes servant à fixer les vêtements), des enduits peints sont ainsi extraits régulièrement. À ce jour, 450 objets ont été nettoyés, calibrés, classés. Voilà pour les petites pièces. Sinon, des vasques, des morceaux d’ornement sont également sortis du chantier. Dont les spécialistes avaient imaginé le contour.

    « Les murs mis à découvert forment une place où se tenait a priori le marché, précise Thierry Dechezleprêtre. Une place installée en face d’une galerie et d’un bâtiment qui pouvait être des thermes. »

    L’eau et ses canalisations souterraines « exceptionnelles » font partie des richesses de Grand. Il n’y avait pas de rivière, mais une source qui, dit-on, avait des vertus extraordinaires. Cette même source qui alimentait les canaux dont on voit clairement le circuit sur le chantier. En fait, rien n’échappe à l’observateur, fut-il professionnel ou profane. C’est bien pourquoi le site gallo-romain de la rue du ruisseau à Grand est une mine d’or pour les chercheurs.

    Les 1500 artefacts trouvés durant les fouilles de 2012 ont été répertoriés et classés. Ils ont par ailleurs fait l’objet d’un rapport extrêmement précis qui a ensuite été transmis au ministère de la Culture, qui finance, à part égale avec le Conseil général des Vosges, l’ensemble des chantiers d’été. Ces trésors, mis au grand jour, font ensuite le bonheur des visiteurs. Lesquels, à partir d’une fiche signalétique très complète, peuvent découvrir l’origine de ces trésors, jusque-là cachés.

    ‡ Afin de mettre en lumière les richesses de ce site gallo-romain, le Conseil général organise le 4 août 2013 une "porte ouverte" du chantier, situé à quelques encablures de l’amphithéâtre. Ce chantier sera accessible au public de 9 h à 12 h et de 15 h à 18 h.

    ‡ Renseignements : 03 29 06 77 37 | sitedegrand@cg88.fr

    [d’après Vosges Matin]

  • Saône vosgienne : animations estivales autour de la forêt

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  • La place de Jehanne dans le monument d'Allar à Domremy

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Tignécourt (88) : la nature s'expose

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    [Vosges Matin]

  • Grand (88) : stage d'astronomie sur le site archéologique

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  • Domremy : Colloque international « De Domremy... à Tokyo : Jeanne d'Arc et la Lorraine » du 24 au 26 mai 2012

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    Jeanne d'Arc au sacre de Charles VII, fin XIXe-début XXe s., église de Bleurville [cliché ©H&PB]

    A l'occasion de la commémoration du 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc, un colloque universitaire international est organisé par l'Université de Lorraine, le Conseil général des Vosges, le Conseil général de la Meuse et la ville de Vaucouleurs sous la direction de Catherine Guyon et de Magali Delavenne les 24, 25 et 26 mai 2012 à Domremy et Vaucouleurs.

    Vingt-cinq chercheurs français et étrangers reprendront le dossier de la naissance, l'enfance et la jeunesse de Jeanne. Ce sera l'occasion de rappeler le contexte politique des marges lorraines au début du XVe siècle et de préciser les cadres géographiques et administratifs complexes de ce secteur mettant en contact royaume de France, duché de Lorraine et Barrois.

    Les communications porteront sur la famille de Jeanne et ses jeunes années replacées dans leur environnement villageois quotidien, mais aussi dans leur contexte religieux et social. Il sera aussi question du retentissement dans l'espace lorrain et des régions limitrophes de son épopée, des enquêtes menées à Domremy ainsi que de la fausse Jeanne d'Arc, Claude des Armoises, sur laquelle des éléments nouveaux ont été découverts.

    Les intervenants aborderont enfin les enjeux de cette commémoration et s'interrogeront sur l'image de Jeanne, figure majeure de l'histoire de France, à la fois enjeu politique, emblème féminin, modèle d'enfance et sainte de l'Eglise. Loin de s'arrêter aux frontières nationales, la figure de Jeanne d'Arc a rayonné dans le monde entier, comme le révèle l'exemple du Japon où elle est connue du grand public et a constitué une source d'inspiration pour les artistes, acteurs et écrivains.

     

    ‡ Programme du colloque de Domremy ici programme_colloque Jeanne d'Arc.pdf

  • Guide des Archives départementales des Vosges

    ad88.jpgL'ouvrage constitue l'édition revue et augmentée du Guide des archives des Vosges publié sous la direction de Jean-Marie Dumont en 1970.

    En quatre décennies, le service des Archives départementales des Vosges a connu plusieurs métamorphoses, dont la dernière, en 2012, voit le bâtiment de La Voivre doubler sa capacité de stockage. Une mise à jour s'imposait donc.

    Ce guide rappelle au lecteur l'histoire de l'institution, décrit la diversité des sources de l'histoire des Vosges, donne des pistes pour s'orienter dans les fonds d'archives en constante évolution.

    A la fois pédagogique et synthétique, il se veut à la portée de tous : outil de découverte pour le grand public mais aussi outil d'investigation pour les chercheurs chevronnés.

    Au fil des pages, se dévoile la richesse des archives publiques et privées des Vosges : des archives anciennes, révolutionnaires, modernes et contemporaines, des sources manuscrites, imprimées ou figurées.

    Avec ce Guide vous avez les clés... pour entrer dans l'Histoire ! Alors, n'attendez pas pour pousser la porte...

     

    ‡ Guide des Archives départementales des Vosges, Conseil général des Vosges, 2011, 263 p., ill., cartes (18 €). A commander aux Archives départementales des Vosges à Epinal.

  • Sur les traces de Jeanne d’Arc

    600 ans après sa naissance à Domremy, la notoriété de « Jehanne la Bonne Lorraine » n’est plus à démontrer. Pour célébrer cet anniversaire, une série d’animations est prévue en 2012.

     

    image jeanne d'arc.jpg« Depuis que Nicolas Sarkozy est venu ici, les médias s’intéressent plus au sujet », constate-t-on du côté du Conseil général depuis le passage du chef de l’Etat par la maison natale de Jeanne d’Arc, à Domremy, le 6 janvier dernier. Pour preuve de cette curiosité, l’invitation lancée aux médias pour présenter le site et la série d’animations qui va couvrir toute l’année 2012 : une vingtaine de journalistes ont répondu à l’appel, venant de toute la France, et parfois même de plus loin, les Etats-Unis et le Liban étant entre autres représentés.

     

    Un intérêt certain qui reflète celui des touristes. En moyenne, ce sont ainsi entre 20 000 et 25 000 visiteurs payants qui font escale à Domremy chaque année. Peut-être deux fois plus si l’on compte ceux qui ne font que passer par la maison natale, dont l’entrée est gratuite. Un tiers de ces visiteurs est composé d’étrangers. Mais aussi de pèlerins en quête de recueillement, d’historiens, de scientifiques… Le tout encadré par une équipe de sept personnes chargées de faire découvrir l’endroit.

     

    Le site a donc une importance culturelle et touristique de premier plan pour les Vosges, et pour la région en général, en lien avec Vaucouleurs du côté de la Meuse, d’où Jeanne est partie pour sa chevauchée et qui est souvent visité de concert pour son musée. L’attrait du lieu ne remonte pas à hier, puisque la maison natale est visitée depuis la Renaissance par des pèlerins. Le suffixe « Pucelle » apparaît d’ailleurs en complément de Domremy au XVIIe siècle dans les écrits, et était sûrement déjà utilisé oralement par le passé. Le roi ayant accordé des privilèges au village, il a été très tôt important de développer l’image de Jeanne d’Arc.

     

    maison jeanne d'arc.jpgPropriété du Conseil général des Vosges depuis 1818, la maison natale est le principal lieu de vestige historique de Domremy. Paradoxalement, elle présente un aspect extrêmement discret avec ses quatre pièces simples et de dimension modeste. C’est que depuis toujours, la question subsiste de savoir comment mettre au mieux en valeur l’endroit : « La maison est vide, mais pour beaucoup ce serait un sacrilège si on y touchait. C’est un lieu de pèlerinage, rappelle Magali Delavenne, conservatrice du site. Quel que soit ce que l’on fait à l’intérieur, on risque de faire une erreur. Il existe pleins de questions autour du mobilier de l’époque… des erreurs de reconstitution seraient possibles. Le mieux est donc de laisser cette maison vide, tout décor serait faux. »

     

    La maison n’est en résumé qu’une reconstitution, servant de « lieu de mémoire ». Seuls des travaux concernant le jardin ont été autorisés. Ils doivent permettre à terme de faire reculer le béton, qui avait fini par prendre une place trop importante ces dernières années.

     

    vosges,domremy,jeanne d'arc,conseil général des vosges,vaucouleurs,meuse,pucelle,orléans,magali delavenneA proximité immédiate de la maison natale, le Centre d’interprétation permet de replacer dans son époque la figure historique. Celle de « Jehanne d’Arc », petite « bergère », fille de Jacques d’Arc et d’Isabelle Romée, ayant vu le jour à Domremy en 1412. C’est dans ce village, situé dans la haute vallée de la Meuse, aux confins de la Champagne et du duché de Lorraine, qu’elle vit 16 de ses brèves 19 années. C’est de là qu’allait naître l’une des plus grandes figures du Moyen Âge, si ce n’est de l’histoire de France.

     

    A cinq minutes de là, dominant toute la vallée, la basilique nationale Sainte-Jeanne d’Arc, dont les plans ont été imaginés par Paul Sédille. Le monument de la canonisation de Jeanne d’Arc, décidé en 1878 et consacré après un long parcours en 1926, est l’autre étape obligatoire pour tout touriste et pèlerin qui se respecte.

     

    Puis la suite du voyage de Jeanne conduit le visiteur vers Vaucouleurs, Toul, puis une grande partie nord du pays. Mais ceci est une autre histoire…

     

    [d’après Vosges Matin]

  • La mémoire de Darney (Vosges) : les verriers, l'amitié franco-tchécoslovaque... et le président Barbier

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    [Vosges Matin]

  • Domremy : le musée privé Jeanne d'Arc racheté par le Conseil général des Vosges

    Ils y ont consacré une grande partie de leur vie. Les époux Nex, de Domremy, viennent de vendre leur collection consacrée à Jeanne d'Arc au Conseil général des Vosges. A la place, en projet, une galerie d'art... et un prix "Jeanne d'Arc".

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    [Vosges Matin]