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  • Serécourt (88) : une maison de laboureur restaurée à vendre (XVIIe-XVIIIe s.)

    L'ancienne ferme lorraine (XVIIe-XXIIIe-XIXe s.) remarquablement restaurée naguère par Jean-Louis Barthélemy, à Serécourt (Vosges, ancien canton de Lamarche), est mise en vente.

    Il s'agit d'un rare exemple de maison de laboureur encore subsistante dans le sud-ouest vosgien : elle conserve un escalier à vis dans une tour hors œuvre ainsi qu'une avancée de toiture si typique de ce secteur.

    Puissions-nous espérer qu'elle sera rapidement recueillie par des mains qui sauront lui conserver son cachet ancien...

     

    > Plus d'info sur http://pierres-lorraines.fr/1743-ACHETER-Maison-serecourt.html

  • Scy-Chazelles (57) : un label pour la Maison de Robert Schuman

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    [La Semaine de Nancy]

  • Châtillon-sur-Saône (Vosges) : la Fondation du Patrimoine s'associe à la restauration de la "Maison de Marie"

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    Ferme lorraine, XVIe-XVIIe siècles, Châtillon-sur-Saône (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : la fin d'une maison de manouvrier du XIXe siècle

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    [Vosges Matin]

    Commentaire du blogueur

    Encore une fois, c'est un aspect du patrimoine architectural du village qui disparaît. La rue de Frain - naguère "rue du Bon-Vin" - connu sa pleine période de développement au milieu du XIXe siècle, à une époque où le village connaissait une poussée démographique. Ce quartier populaire était habité par des manouvriers qui se louaient auprès des cultivateurs, ainsi que par des carriers et des bûcherons.

    On ne peut que déplorer la disparition de ces maisons typiques du XIXe siècle et surtout flétrir la négligence des propriétaires - et héritiers, en l'occurence - qui ont laissé ce bâtiments se dégrader. L'originalité d'un village réside avant tout dans la structure de son bâti et dans sa continuité ; le village de Bleurville étant un "village tas" constitué d'un ensemble d'immeubles mitoyens. Or, avec la disparition de ces "dents creuses", c'est un véritable mitage qui mine désormais le village. C'est aussi l'originalité des maisons traditionnelles qui disparaît au profit de pavillons sans caractère et standardisés.

    Quel intérêt présentera le village lorsque ses éléments les plus anciens et les plus caractéristiques auront disparu ? Si non celui de ressembler aux autres villages du secteur qui n'auront pas su réagir à temps pour éviter le pire...

    >> On pourra consulter avec profit le site de Maisons paysannes de France, association qui milite pour la sauvegarde du patrimoine traditionnel rural : http://www.maisons-paysannes.org

  • Redécouvrir l'habitat rural traditionnel des Vosges méridionales

    L’abbatiale Saint-Maur de Bleurville, entre Darney et Monthureux-sur-Saône, accueille durant l’été une intéressante exposition sur l’architecture rurale des Vosges méridionales. Visite instructive garantie.

     

    expo histoires de fermes 2009 013.jpgUne quinzaine de panneaux, agréablement illustrés avec des clichés de fermes de la région, répartie dans la nef et le chœur de l’église. Ils expliquent de façon très pédagogique les caractéristiques de l’architecture des fermes traditionnelles des cantons de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône afin de mieux connaître l’environnement bâti que l’on côtoie quotidiennement.

     

    « L’intérêt accordé à l’habitat rural est un phénomène récent » rappelle le président des Amis de Saint-Maur, initiateur de cette exposition réalisée avec l’aide du Conseil général des Vosges. « L’association des Amis de Saint-Maur, fidèle depuis 35 ans à son objectif de protection du patrimoine, souhaite sensibiliser les habitants à la valorisation des maisons et fermes anciennes » poursuit le président. On peut en effet adapter, pour un coût raisonnable, nos fermes vosgiennes aux besoins de confort actuel tout en conservant les caractères propres de la construction : toit en tuiles traditionnelles, avancée de toiture, porte charretière, huisseries, équilibre des ouvertures dans la façade, halliers bardés en planches…

     

    expo histoires de fermes 2009 021.jpgLes organisateurs espèrent que les visiteurs sortiront convaincus de la nécessité de protéger l’architecture rurale traditionnelle de nos communes : celle-ci témoigne de l’originalité de nos villages car, les études le démontrent, ce qui fait la différence dans le choix de s’installer dans telle ou telle commune, c’est bien l’originalité et l’état de conservation de son bâti historique et traditionnel. De nombreuses régions l’ont déjà comprises depuis bien longtemps (nos voisins alsaciens ou franc-comtois en particulier).

     

    expo histoires de fermes 2009 024.jpgParce que nos maisons rurales sont un patrimoine fragile, plusieurs associations vosgiennes – Maisons paysannes des Vosges, le CAUE notamment – travaillent à la sensibilisation des propriétaires en les conseillant sur les méthodes de réhabilitation. D’ailleurs, le visiteur trouvera à Saint-Maur, en complément de l’exposition, un dépliant du Conseil général qui diffuse des conseils pratiques pour la restauration des fermes vosgiennes.

     

     

    >> histoires de fermes.jpgL’exposition « Histoires de fermes » est visible à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville jusqu’au 1er septembre les jeudis, vendredis, samedis et dimanches, de 14h à 18h.

  • Petit patrimoine rural vosgien : restauration d'une ancienne maison de carrier

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    [Vosges Matin |27.05.09]

  • Charmes : la Maison des Loups en restauration

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    [source : Vosges Matin]

  • Comment réhabiliter sa maison dans les Vosges ?

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    Le département des Vosges possède un patrimoine bâti particulièrement riche et varié qui contribue à l'identité et à  l'attractivité de son cadre de vie et de ses paysages. Ce patrimoine pourtant est fragile : l'action du temps, un défaut d'entretien, un budget trop serré ou une intervention inadaptée peuvent compromettre son avenir.

    le CAUE des Vosges et le Conseil général du département se sont associés pour mettre à la disposition de tous ceux qui souhaitent engager des travaux de réhabilitation sur une bâtisse traditionnelle, une brochure explicative. Ce n'est certes pas une encyclopédie technique ni un "livre de recettes", mais cette brochure pourra servir de guide dans la réflexion et dans les démarches en vue de réhabiliter une maison typique.

    Avant d'engager des travaux sur une telle maison, il faut se poser plusieurs questions : qu'est ce qui fait le cachet de ma maison ancienne ? Comment s'intègre-t-elle dans le paysage, dans le village, dans la rue ? Comment puis-je l'adapter au mode de vie d'aujourd'hui tout en préservant et en valorisant ses caractères architecturaux à moindre coût ? Qui peut m'accompagner dans mon projet ?

    Brochure "Réhabiliter sa maison dans les Vosges" disponible en mairie ou auprès de la Direction départementale de l'Equipement et le CAUE des Vosges

    dde-vosges@equipement.gouv.fr

    caue88@cg88.fr

     

  • Nos maisons rurales vosgiennes : un patrimoine fragile

    Réhabiliter les maisons vosgiennes, oui mais en préservant leur cachet original.

    Le Conseil général et le CAUE ont réalisé une plaquette pour les particuliers désirant rénover leurs habitations. Le département possède un patrimoine particulièrement riche et varié, qui contribue à l'identité et à l'attractivité de son cadre de vie et de ses paysages. Ce patrimoine est pourtant fragile.

     

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    Maison rurale à Serécourt (XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles) réhabilitée dans le respect du bâti traditionnel.

     

    C'est pourquoi l’instance départementale a réalisé dans le cadre de sa charte pour l'environnement avec le CAUE (Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement), un document de sensibilisation à l'attention du grand public intitulé « Réhabiliter sa maison dans les Vosges ».

     

    alain roussel et luc gereck.jpgComme l'expliquent Alain Roussel et Luc Gerecke, vice-présidents du Conseil général, le second étant également président du CAUE : « Préserver le cachet de l'habitat rural, promouvoir le respect du bâti traditionnel... tels sont les objectifs de cette brochure qui est avant tout un guide de réflexion. »

     

    Elle se présente en trois parties : une présentation illustrée de la variété de notre habitat, une approche méthodologique des questions à poser et une liste de partenaires susceptibles d'accompagner le particulier dans sa démarche.

     

    Editée en 20.000 exemplaires, la plaquette sera disponible en mairie, dans les banques et les études notariales ainsi qu'au Conseil général et au CAUE. Comme l'expliquent les responsables, « il serait intéressant de réinvestir les centres des villages, desservis par les réseaux plutôt que de miter le paysage, de rénover correctement en profitant des conseils : c'est du développement durable. Préservons le cachet extérieur tout en adaptant l'intérieur au XXIe siècle ! »

     

    [d’après L'Est Républicain | 26.09.2008]

     

    Contactez le CAUE des Vosges pour en savoir plus :

    C.A.U.E. des Vosges
    Conseil Général

    88088 EPINAL CEDEX 9
    Tél. : 03 29 29 89 40
    Fax : 03 29 29 89 45

  • Les trois siècles des Récollets de Bulgnéville (Vosges)

    Bulgnéville a fêté les 300 ans de la fondation du couvent des Récollets devenu voici 60 ans la Maison familiale rurale.

    récollets.jpgRemonter l'histoire des Récollets en Lorraine est difficile car peu de documents existent, hormis pour les couvents de Bulgnéville et Darney. Obéissants à la règle de Saint-François d'Assise, né vers 1180, cette branche masculine des franciscains issus de la « Stricte Observance » (avec les Cordeliers, les Tiercelins et les Minimes) est apparue à l'époque moderne. Les Récollets ont rayonné sur le royaume de France et en Lorraine à partir des années 1570.

    Et c'est le 3 avril 1791 à 16 h 00, que le maire de Bulgnéville François-Hyacinthe Biot de Lambinet ferme définitivement les portes du couvent local ; il fut vendu aux enchères et racheté par Joseph Marant, de Bulgnéville.

    Puis, le couvent fut reconverti en exploitation agricole avant de devenir, en 1948, la Maison familiale rurale bien connue aujourd'hui.

    Devant un parterre d'environs 400 anciens élèves et de nombreux invités, dont les élus, Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a évoqué les défunts de la Maison Familiale. Tous sont venus pour revivre le passé avec émotion, apprécier l'évolution de la Maison et parler de son futur.

    religieux récollet.jpgMM. Jean-Marc Lejuste, historien, et Jean-François Michel, président de l’association Saône Lorraine, ont retracé l’histoire des Récollets de Bulgnéville puis celle de la MFR créée en 1948 à Aouze (Vosges) où les huit premiers élèves vivaient dans un confort très précaire. Les souvenirs visuels s'associaient aux souvenirs d'anciens responsables et élèves, dont l'émotion était palpable.

    Les Récollets de Bulgnéville sont l’exemple bien vivant d’un patrimoine historique qui travaille en permanence à construire son avenir. Et celui de la jeunesse en milieu rural.

    [D’après L'Est Républicain | 17.06.2008]

  • Une vieille ferme à l'agonie...

    La maison de Melle Camille Levieux se meurt... Courant avril, une partie de la façade sur la rue Bezout s'est écroulée après que son propriétaire ait fait démonté la toiture au-dessus des engrangements à la fin de l'hiver.

    C'est vieille maison date du XVIIe siècle - voir de la fin du XVIe -. Elle a été transformée au XVIIIe et XIXe siècles. Vendue voici quelques années, son propriétaire n'a réalisé aucun travaux d'entretien...

    C'est un des vestiges du vieux Bleurville qui s'en va...b483fc2eed32993263e127cb30b5e465.jpg