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Vosges : Plaine d'églises
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Persécution des chrétiens en Irak : l'archevêque de Bordeaux appelle à la mobilisation
Depuis de nombreuses années déjà, les chrétiens sont victimes de persécutions dans de nombreux pays musulmans, et particulièrement au Moyen-Orient. Alors que ces pays étaient chrétiens bien avant de nombreux pays européens, la présence de ces derniers s’est réduite, ces derniers mois, à peau de chagrin.
Parmi les pays les plus touchés, on peut citer la Syrie et l’Irak, où la déstabilisation des régimes en place par l’Occident - en installant des islamistes au pouvoir - a grandement contribué à l’aggravation de la situation.
A Mossoul, les djihadistes ont ordonné aux chrétiens de se convertir à l’islam ou de payer l’impôt spécial de la « djizya », faute de quoi ils seront tués s’ils restent dans le « califat » (la population chrétienne de cette ville s’élevait à 100 000 personnes il y a dix ans).
Pour le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, il faut « dénoncer cette situation et se mobiliser ». Dans un entretien, celui-ci regrette « l’indifférence générale » des pouvoirs publics français : « on a l’impression que les uns et les autres laissent faire ». Nos gouvernants préfèrent plutôt se mobiliser pour le conflit israélo-palestinien...
Si le prélat bordelais ne donne pas lui-même de marche à suivre, « nous réfléchissons au niveau de la conférence des évêques », il laisse la responsabilité au pouvoir socialiste : « c’est au niveau de nos gouvernements que la préoccupation doit être portée ». Sera-t-il entendu par les faux laïcards du gouvernement qui pratiquent la sélection dans le choix des religions à défendre. Laïcs, mais "religieusement corrects" nos socialistes !
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La Maison généralice de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) communique :
"La FSSP demande à tous ses apostolats à travers le monde de consacrer le vendredi 1er août prochain comme un jour de prière et de pénitence pour les chrétiens qui souffrent une terrible persécution en Irak, en Syrie et au Moyen-Orient. Le 1er août est cette année à la fois le premier vendredi du mois et la fête de Saint-Pierre-aux-Liens, qui est célébrée comme une fête de troisième classe dans les maisons et apostolats de la FSSP. À l’occasion de cette fête, nous nous souvenons du grand pouvoir de la prière persévérante des membres de l’Eglise : « Tandis que Pierre était gardé en prison, la prière incessante de la communauté montait vers Dieu pour lui » (Ac. 12,5, épître de la messe). Que cette fête de notre patron soit une invitation pour les fidèles à se joindre aux divers Heures Saintes ou prières pénitentielles organisées pour implorer de la Sainte Trinité que ces membres du Corps mystique persévèrent dans la foi et que, comme saint Pierre, ils soient délivrés de cette terrible persécution. Que ce jour soit pour nous le rappel du fort contraste qui existe entre nos jours de vacances d’une part et leur combat quotidien pour survivre ou partir en exil d’autre part."
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Mieux vaut vandaliser une église que déranger un match de tennis…
Vandaliser une église en France coûte donc la modique somme de 1500 euros.
1500 euros d’amende requis contre les Femen pour leur « action » à Notre-Dame. Une action d’une vulgarité et d’une violence – au moins symbolique – insupportables, comme d’habitude. Des furies hystériques dévêtues pour laisser apparaître les « armes » que sont leurs poitrines, maculées d’insultes envers le pape et l’Eglise, tapant sur une cloche flambant neuve, au cœur de la cathédrale de Paris…
1500 euros d’amende. En langage courant c’est l’équivalent d’une incitation à recommencer et une forme d’encouragement, même involontaire, pour tous les assimilés antifas qui seraient tentés de les imiter. 1500 euros pour se payer du catho, l’aubaine.
Le juge appréciera les faits, et décidera en conséquence.
Les Femen étaient poursuivies pour « dégradation » après avoir frappé la cloche, le seul motif retenu, puisque l’accusation de « provocation à la haine » ne se justifie désormais que lorsque l’on s’attaque à tout ce qui est étranger à la France. En témoigne la récente condamnation de Riposte Laïque à près de 20.000 euros d’amende pour avoir comparé, sur leur site, les musulmans à des envahisseurs… En attendant, du côté des actes, ce sont bien les cathos qui prennent sans que personne ne s’en soucie ni ne condamne.
Dégradation d’accord, mais pas seulement.
Il est évident que les inscriptions sur leurs corps dénudés relevaient de la haine pure, sans oublier leur mime abject de l’avortement du Christ au pied de l’autel de la Madeleine à la veille de Noël, ou leur appel à « détruire les églises pour construire la démocratie » sur Twitter. Ce n’était pas l’objet du procès, d’accord, mais les revendications de ces petits soldats du progressisme sont désormais bien connues de tous, et leurs intentions ne sont un secret pour personne.
Mais non, silence. Elles se permettent de venir le jour du procès avec un tee-shirt estampillé « sex and blasphemy » mais aucune haine anti-chrétienne ne saute aux yeux des dénicheurs zélés d’islamophobie ou d’antisémitisme.
Les Femen sont ridicules et leur couronnes de fleurs ont finit par lasser. Elles prétendent défendre la femme en souillant son image, et leurs soutiens se retirent un à un. C’est la justice qui est inquiétante, et la sacro-sainte « République laïque » qui lui sert d’appui.
Pour rappel, la réquisition de 6 mois de prison ferme contre un Hommen qui avait déployé une banderole sur l’un des cours de Roland Garros.
Vandaliser une église en France, oui, faire sursauter quelques adeptes de tennis dans un sanctuaire du divertissement, non. Le port d’un sweat non conforme (celui de La Manif’ pour Tous en particulier) aux idées étatiques peut vous mener en garde à vue… En revanche empoisonner sept patients ou violer collectivement une handicapée entraîne une relaxe, vandaliser une église se solde par une amende ridicule.
Et il faudrait appeler ça le « progrès » ?
[source : http://www.bvoltaire.fr]
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Metz-Queuleu (57) : l'église de l'Immaculée-Conception achevée... 100 ans après
[Vosges Matin]
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La mérule envahit les Vosges
Depuis quelques années, la mérule, champignon dévastateur qui s’attaque au bâti, se développe dans les Vosges. Des dizaines de nouveaux cas sont identifiés chaque mois. Dernier exemple en date : celui de l’église Sainte-Libaire de Lépanges-sur-Vologne où les travaux d’éradication sont en cours.
Tout partait d’une bonne intention. Rénover la belle église de Lépanges-sur-Vologne grâce à plusieurs dizaines de milliers d’euros de dons. Des travaux réalisés sur trois ans, entre 2007 et 2010. « On était fiers. Notre église venait d’être refaite et pour un petit village, ce n’est pas rien », estime Christian Claudon, premier adjoint à la mairie de Lépanges.
Pourtant, deux ans plus tard, l’église ferme ses portes. « A l’intérieur, le bois avait complètement pourri. Les gens passaient à travers les estrades » se souvient l’élu. Depuis, l’église a été vidée, les parquets brûlés… La mérule est passée par là. Et a fait des dégâts. Les boiseries, les murs et les sols sont atteints. Et attendent aujourd’hui d’être traités.
Car à Lépanges, pendant plusieurs années, la mérule a tissé sa toile, développant ces cordons mycéliens blancs typiques au champignon. Se développant dans les sols, les murs, sous les estrades, sous les meubles et aujourd’hui encore, à même la terre. « Dans nos petits villages, où les gens sont assez croyants, c’est dramatique de ne plus avoir d’église. Aujourd’hui, on marie les gens à la mairie et ils partent ailleurs à l’église. Cela fait deux ans que ça dure et on espère vraiment en voir le bout prochainement. »
Depuis plusieurs semaines, les réunions de chantier se succèdent. En attendant le traitement qui, tous l’espèrent, éradiquera complètement le champignon. « Cela chagrine les villageois et c‘est un souci dont on se serait bien passé. Une fois que le traitement aura été fait, que les parquets seront refaits et que le mobilier aura été remis en place, on va surveiller, c’est sûr. Et on sera très attentifs », poursuit Christian Claudon.
Quelque 40 tonnes de terre ont été enlevées, et l’église de Lépanges ressemble aujourd’hui à un vaste chantier. Des travaux qui ont débuté il y a un mois environ. Et que la municipalité espère terminés pour la mi-août. « On tend le dos, on a peur que ça reprenne ensuite. Le risque zéro n’existe pas. On le sait. »
Au fond de l’église, les employés municipaux viennent de déplacer un meuble sous lequel, une fois encore, le champignon a pris ses quartiers. « Sur une estrade qui date d’il y a quelques années à peine. »
Dans la vallée de la Vologne d’autres églises ont été touchées par la mérule, aussi appelée la lèpre des maisons. A Granges ou Laval. A Bruyères, six cas ont été décelés dans une même rue et la mérule s’étend un peu partout dans les Vosges. Aucun secteur ne semble épargné. Chaque année, l’entreprise d’Edouard Aubriat, spécialisée dans le traitement du champignon, enregistre 300 nouveaux cas dans le grand Est de la France mais aussi en Belgique et au Luxembourg. Quand, il y a trente ans, son père ne voyait que trois ou quatre cas de mérule par an.
[d’après Vosges Matin]
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L’église Sainte-Barbe de Crusnes à vendre
Rénovée entre 1997 et 2006 après un investissement de deux millions d’euros, l’église en fer Sainte-Barbe de Crusnes, près de Villerupt (54), est devenue une telle charge pour son propriétaire, l’évêché de Nancy et de Toul, que ce dernier cherche à la vendre depuis quelques années.
Unique au monde, cette église des « hommes du fer » a été construite entièrement en métal entre 1937 et 1939 par la famille de Wendel. Elle a été classée Monument Historique en 1990. Depuis, cela fait longtemps que plus aucune cérémonie religieuse n’y est célébrée. Tous les offices se déroulent en effet en l’église paroissiale Saint-Léger de Crusnes.
Les portes de cet édifice, visible dans Les Rivières pourpres 2, film d’Olivier Dahan tourné en 2004 dans la région, ne sont ouvertes qu’à de trop rares occasions, lorsque des groupes de touristes en font la demande auprès de l’évêché. Une vingtaine de bus s’arrêtent ainsi chaque année pour la visiter.
L’église Sainte-Barbe devait à l’origine servir de modèle en vue d’éventuelles exportations dans les pays de missions. Elle est désormais fermée dans l'attente d'une éventuelle vente... Et en espérant qu'elle ne soit pas transformée en mosquée...
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La Baffe (88) : rénovation de l'église avec la Fondation du Patrimoine
[Vosges Matin]
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Mercredi des Cendres : entrée en Carême
Bénédiction des cendres
Imposition des cendres
Immutémur hábitu, in cínere et cilício : ieiunémus, et plorémus ante Dóminum : quia multum miséricors est dimíttere peccáta nostra Deus noster.
[antienne de la messe du Mercredi des Cendres]
Changeons de vêtements, couvrons-nous de cendre et du cilice, jeûnons et pleurons devant le Seigneur ; car notre Dieu tout miséricordieux est prêt à nous remettre nos péchés.
Imposition des cendres, messe des cendres 2014,
église Marie-Immaculée, Nancy [©H&PB].
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Messe des Cendres à la paroisse Notre-Dame de la Saône en l'église de Monthureux-sur-Saône, mercredi 5 mars 2014 à 10h00 (rite ordinaire)
Messe des Cendres en l'église Marie-Immaculée, 33 avenue général Leclerc à Nancy, mercredi 5 mars 2014 à 18h30 (rite extraordinaire)
[pour en savoir plus : http://www.introibo.fr/Mercredi-des-Cendres]
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Ville-en-Vermois (54) : des objets du culte abandonnés dans le cimetière
Etonnante découverte, ce dimanche 16 février à Ville-en-Vermois, village proche de Saint-Nicolas-de-Port, à proximité de l’église Saint-Hilaire et du cimetière de la commune. Un couple de retraités qui allait se recueillir sur la tombe d’un proche, a trouvé plusieurs objets religieux : une quinzaine de tableaux de petits formats représentant des scènes bibliques, deux calices et un crucifix.
« C’était posé avec précaution à l’entrée du cimetière, comme si on allait venir les reprendre », indique le maire de Ville-en-Vermois, Jean-François Guillaume, qui a été alerté par le couple de retraités et qui s’est rendu sur place. L’élu a prévenu la gendarmerie locale. L’église Saint-Hilaire, qui est à l’écart du village, a été examinée à la loupe et il s’est avéré, contrairement à ce qu’on aurait pu penser, qu’elle n’avait pas été victime d’un cambriolage. Aucune trace d’effraction. Le maire du village voisin de Lupcourt a également vérifié l’intérieur de son église paroissiale, « Cela ne vient pas non plus de l’église de Lupcourt », précise le maire de Ville-en-Vermois.
Une enquête est donc en cours afin d'élucider ce mystère et tenter de déterminer la provenance de ces objets religieux et sacrés, probablement soustraits à un lieu de culte profané.
[d’après ER]
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Robécourt (88) : restauration de l'église N.-D. de l'Assomption avec la Fondation du Patrimoine
[L'Abeille]
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Robécourt (88) : l'église paroissiale en travaux
[Vosges Matin]
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Des églises sont aussi fermées en Sarre...
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L'hôpital au Sacré-Coeur de Nancy durant la Grande Guerre
[Vosges Matin]
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Quel avenir pour les presbytères vosgiens ?
Vente, rénovation ou destruction, les municipalités, pour la plupart propriétaires des maisons de prêtres, s’interrogent. Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes.
Pour les communes, la question se pose forcément une fois. Que faire du presbytère ? Le réhabiliter, le vendre ? Le conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Moselle a dernièrement pris sa décision : le rénover pour y créer deux appartements. « Nous n’avons plus de prêtre depuis 2008, souligne le maire Philippe Spilleboute. Nous engageons des travaux importants notamment en matière d’isolation dans cette belle bâtisse et nous créons une salle de cantine qui jouxtera l’ancien presbytère. » Il y a deux ans, c’est Dogneville qui passait à l’acte en inaugurant son ancien presbytère transformé en appartements. Et dans les Vosges – qui comptaient dans les années 1970 quelque 400 presbytères – les exemples ne manquent pas…
Si la question du devenir des maisons de curé revient régulièrement sur la table des mairies, c’est parce qu’elles en sont majoritairement propriétaires. « Aujourd’hui l’Eglise n’a plus les moyens d’être propriétaire de ces bâtiments. C’est un gouffre financier lorsqu’il faut assurer toutes les réparations », explique Michel Petitdemange, économe du diocèse de Saint-Dié.
Dans les Vosges, si quinze presbytères restent dans les mains de l’évêché, trente-huit d’entre eux appartiennent aux communes. Dans ce cas, deux cas de figure se présentent : le prêtre y est encore en fonction et un contrat de bail est signé entre la commune et l’association diocésaine car « la responsabilité de l’évêché est de loger ses prêtres jusqu’à la mort », souligne Michel Petitdemange ; ou il n’y a plus de prêtre (souvent pour des raisons d’âge ou de regroupement de paroisses) et les municipalités disposent de leur bien comme elles l’entendent…
Et là, ça peut « faire mal au cœur », souligne Jean-François Michel, le président de l’association Saône Lorraine. Un exemple : Mattaincourt. Le presbytère de Saint-Pierre-Fourier – transformé en maison d’habitation – a été « un peu défiguré. » « On ne voit quasiment plus le puits, ni la cour intérieure. Le musée n’existe plus. Toute une partie a été goudronnée. Ce presbytère a perdu toute son originalité », souligne celui le président bénévole auteur de l’ouvrage “Maisons de curé et presbytères anciens des Vosges”. Globalement, « les municipalités qui entreprennent, malmènent les bâtiments », note le spécialiste. Il arrive même que ces édifices disparaissent totalement du paysage, soit par irrespect, soit par ignorance d’éléments patrimoniaux et historiques. Alors que les presbytères se font rares dans les Hautes-Vosges, celui de Bussang n’est pas passé loin du couperet. Il a été sauvé grâce à un conseiller municipal qui a brandi l’ouvrage de Jean-François Michel en réunion. Eh oui, le presbytère y est répertorié comme haut lieu patrimonial…
A contrario, quelques communes chérissent leur maison de curé. Monthureux-sur-Saône a transformé son presbytère en musée. A Bleurville, Nonville et Serécourt par exemple, ce sont de très belles restaurations qui ont été faites par des particuliers, amoureux des vieilles pierres. Mais, malheureusement, souvent acquis par des propriétaires originaires de Belgique, du Luxembourg ou des Pays-Bas, ces résidences secondaires changent bien vite de mains… et perdent une grande partie de leur âme.
[d’après Vosges Matin]
Destruction du presbytère de Grandvillers (88)
L’ancien presbytère de Bleurville est à vendre
Presbytère et église surplombent le village [cliché ©H&PB].
Noble bâtisse est située en face de l’église paroissiale et surplombe le village de Bleurville avec une jolie vue sur la vaste forêt de Darney.
Maison de cure depuis le 18ème siècle, elle a connu un remaniement important en 1829-1830. Le presbytère fut occupé par le desservant de la paroisse jusqu’en 2010.
Vaste demeure dont la toiture est refaite à neuf (2012), elle est close de murs et dispose d’un vaste jardin et d’un verger à l’arrière.
Cette maison de caractère conviendrait tout-à-fait pour la réalisation d'un projet de création de chambres d'hôtes.
Bleurville est situé dans le canton de Monthureux-sur-Saône, à 21 km au sud de Vittel et proche de la sortie A31 de Bulgnéville.
> Renseignements : Étude REBOURG-BALANCY à Vittel
> Tél. : 03 29 08 01 80 – etude-rebourg.balancy@notaires.fr
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Un nouveau lieu de culte catholique à Nancy : l'église Marie-Immaculée
"Il y a des demeures nombreuses dans la maison de mon Père" (Jn., 14, 2). Nancy compte en effet depuis ce dimanche 24 novembre une nouvelle église où se célèbre le Saint Sacrifice de la messe. Une première dans la ferveur et la joie pour la toute nouvelle Chapellenie Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine.
Le diocèse de Nancy & de Toul a confié à M. l'abbé Florent Husson, prêtre diocésain, la responsabilité de la chapellenie qui rassemble la communauté attachée à la célébration de la messe selon le Missel publié par Jean XXIII en 1962. Jusque-là, les offices étaient célébrés en l'église Saint-Pierre, avenue de Strasbourg. Désormais, l'ancienne église des Oblats de Marie-Immaculée, située avenue Général Leclerc, accueille les activités de la chapellenie. Cette église - construite au milieu du XIXe siècle - est la propriété de la congrégation des Soeurs de Saint-Charles.
Rappelons que, selon le droit de l'Eglise, une chapellenie dispose d'une certaine autonomie spirituelle et matérielle. Son "terrain d'action" n'est pas circonscrit à un périmètre paroissial ; la communauté accueille tous les croyants qui souhaitent prier selon le rite liturgique défini par le Concile de Trente.
Après plusieurs semaines de travaux et d'aménagements imposés par la longue inutilisation de l'édifice cultuel, l'église Marie-Immaculée accueillait ce dimanche les fidèles venus nombreux, dont une délégation des guides Europa-Scouts de Nancy. Liturgie parfaitement réglée, chorale dirigée de main de maître par le chef de choeur, M. Paul Thiébaut, la Sainte Messe, fervente et priante, fut stimulée par le sermon tonique de l'abbé Husson, nouveau Bossuet retrouvant la chaire à prêcher abandonnée depuis des lustres !
A l'issue de la messe, les fidèles étaient invités à partager le vin d'honneur servi dans les locaux des Soeurs de Saint-Charles mis gentillement à la disposition de la Chapellenie. A cette occasion, l'abbé Husson a remercié les religieuses, bien sûr, pour leur excellente collaboration, l'architecte ayant mené les travaux à l'église, Mme Hennequin, ainsi que tous les bénévoles qui n'ont ménagé ni leur temps ni leurs efforts pour que l'église soient prête pour cette première messe. Ad majorem Dei gloriam !
Quelques images de cette messe...
Le choeur de l'église Marie-Immaculée.
Le portrait du Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine à l'honneur.
Encensement du Saint Evangile.
A l'élévation.
Ite missa est.
Pendant le chant final.
[clichés ©H&PB]
>> Plus d'infos et de photos sur
http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com -
Colloque "Armée et religion - XVe-XIXe siècles"
‡ Consultez le programme du colloque ici Armée et religion_programme colloque.pdf
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Val-et-Châtillon (54) : le patrimoine religieux à l'honneur
[ER]
La commune de Val-et-Châtillon a édité à l'occasion des Journées du Patrimoine 2013 un magnifique bulletin couleur et noir et blanc de 76 pages avec de nombreuses photos.
N'hésitez pas à vous le procurer car il n'y en aura pas pour tout le monde ! Tout le patrimoine religieux de la commune est abordé. 5 € le numéro (si envoi par poste, port en sus).
Plus d'info en contactant bena_olivier@yahoo.fr
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Découvrir le vrai visage de l'islam
"Le dialogue inter-religieux et interculturel entre chrétiens et musulmans ne peut pas de réduire à un choix passager. C'est en effet une nécessité vitale, dont dépend en grande partie notre avenir" Sa Sainteté Benoît XVI, Cologne, 20 août 2005.
Déjà, en 2003, le pape Jean-Paul II lançait cet appel : " Il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans à connaître l'islam de manière objective et à savoir s'y confronter. "
La confrontation avec l'islam à laquelle le pape somme les chrétiens de se préparer, leur demande non seulement de bien connaître l'islam, mais surtout de se connaître eux-mêmes... C'est donc à une réappropriation de leur identité qu'ils sont appelés, en ces temps d'indifférentisme et d'apostasie silencieuse dénoncés par les exhortations des souverains pontifes.
Pour répondre à cette demande de l'Eglise catholique, l'abbé Guy Pagès, prêtre du diocèse de Paris ayant vécu et évangélisé en République islamique de Djibouti, nous offre cet ouvrage bâti comme un inventaire de réponses à apporter par la raison et la foi aux principales affirmations de l'apologétique musulmane. Si cet ouvrage entend donner de nombreux éléments d'information relatifs à l'islam tout en montrant la cohérence de la foi chrétienne, il s'adresse également aux musulmans désireux de s'informer du regard que la foi chrétienne pose sur l'islam, eux à qui Allah demande : "Si tu es dans le doute sur ce qui t'as été envoyé d'en haut, interroge ceux qui lisent les Ecritures envoyées avant toi." (Coran, 10.94).
‡ Interroger l'islam, abbé Guy Pagès, éditions DDM, 2013, 319 p. (21 €).
La revue mensuelle La Nef propose dans son numéro de septembre un dossier sur l'islam et les moyens de convertir les musulmans au christianisme.
Car ce n'est pas un hasard si l'islam a envahi l'Occident : les loges maçonniques, le relativisme, l'athéisme et le matérialisme, l'adoration de l'argent et le consumérisme, l'impérialisme américain, se sont employés à détruire les racines et valeurs chrétiennes pour leur substituer le multiculturalisme et le métissage tous azimuts censés conduire au marché sans frontière, nouvel Eden. L'islam, voué par nature à produire un peuple de soumis, ayant condamné la réflexion philosophique, voyant dans la richesse et la jouissance des biens de ce monde la preuve de la bénédiction divine, est certainement courtisé sinon instrumentalisé par l'hydre du messianisme politique pour faire advenir sur terre ce paradis.
‡ La Nef, numéro 251, septembre 2013 (8 €). A commander à LA NEF, 2 cour des Coulons, 78810 FEUCHEROLLES ou par mail : lanef@lanef.net
Plus d'infos sur le site de La Nef : www.lanef.net
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Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie
L'Assomption de la Vierge Marie, enluminure, manuscrit XVIe s.
Omnípotens sempitérne Deus, qui Immaculátam Vírginem Maríam, Fílii tui genitrícem, córpore et ánima ad cæléstem glóriam assumpsísti : concéde, quǽsumus ; ut, ad superna semper inténti, ipsíus glóriæ mereámur esse consórtes.
[Collecte de la messe de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie]
Dieu éternel et tout-puissant, vous avez élevé, en son corps et en son âme, à la gloire du ciel, Marie, la Vierge immaculée, mère de votre Fils : faites, nous vous en prions, que, sans cesse tendus vers les choses d’en-haut, nous méritions d’avoir part à sa gloire.
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Sillegny, la Sixtine de la Seille
A Sillegny, village du sud de Metz, l'église fortifiée cache bien son fabuleux trésor. Une fois franchi le portail d'entrée, les mille et une merveilles de ce modeste sanctuaire se laissent découvrir. A vous couper le souffle !
Un immense Jugement Dernier dominé par le Christ Sauveur qui occupe le mur ouest de la nef, un gigantesque saint Christophe, des saints avec leurs instruments de martyre ou rejouant les principaux épisodes de leur vie, des dizaines de fidèles en prière... Presque tout l'édifice est recouvert de fresques des XVe et XVIe siècles, un décor exceptionnel issu de la Renaissance, peut-être réalisé par des artistes italiens restés anonymes.
Un véritable catéchisme en images s'offrent aux yeux des fidèles et des visiteurs. Un chef-d'oeuvre à découvrir absolument !
‡ Sillegny, la Sixtine de la Seille, Philippe Martin, éditions Serpenoise, 2013, 135 p., ill. (20 €).
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L'abbé Mugnier
L'abbé Arthur Mugnier (1853-1944), qui avait tout l'air d'un curé de campagne, a hanté sa vie durant le faubourg Saint-Germain, pénétrant là où Proust rêvait d'être reçu, directeur de conscience des grands de ce monde, ami intime d'écrivains, d'artistes, de poètes, qui se confiaient d'autant plus volontiers à lui qu'il comprenait tout, excusait tout et pardonnait tout.
Abbé d'Ancien Régime portant soutane et rabat et, malgré cela, moderniste, épris de liberté, partisan de la messe en français, voulant que le prêtre aille au devant des fidèles au lieu de les attendre dans les églises et les sacristies, il était libéral au point d'inquiéter sa hiérarchie avec laquelle il eut de douloureux conflits avant de conquérir son indépendance et d'exercer un ministère à sa façon. Il a laissé un Journal, vite devenu célèbre, dans lequel il tient la chronique d'un monde parisien aujourd'hui disparu, entre Belle Epoque et Grande Guerre.
Grâce à la communication d'archives privées, de correspondances inédites et de la partie non publiée du Journal, cette première biographie d'un personnage exceptionnel, raconte ses difficiles débuts de vicaire et sa double ascension vers l'Olympe aristocratique et le Parnasse des lettres, animé qu'il fut jusqu'à sa fin par cet enthousiasme en lequel il voyait le plus beau don de Dieu.
Pour nous Lorrains, l'abbé Mugnier revêt un intérêt particulier puisque ses parents et ancêtres étaient originaires de Void, dans la Meuse, avant qu'ils émigrent vers Paris.
‡ L'abbé Mugnier, Ghislain de Diesbach, éditions Perrin, coll. Tempus, 2013, 401 p. (10 €).
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Sillegny : la Sixtine de la Seille
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Fête du Très Saint-Sacrement
Deus, qui nobis sub Sacraménto mirábili passiónis tuæ memóriam reliquísti : tríbue, quǽsumus, ita nos Córporis et Sánguinis tui sacra mystéria venerári ; ut redemptiónis tuæ fructum in nobis iúgiter sentiámus.
[Collecte de la messe du Très Saint Corps du Christ]
Dieu, vous nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de votre passion : accordez-nous, nous vous en prions, de vénérer les mystères sacrés de votre Corps et de votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de votre rédemption.
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Renaissance Nancy 2013 : messe inaugurale en l'église des Cordeliers le 5 juin
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Plombières-les-Bains (88) : vers la réfection de la toiture de l'église
Le comité de soutien pour la sauvegarde et la restauration de l'église Saint-Amé de Plombières-les-Bains a pris de nombreux contacts ces derniers mois :
· auprès des instances institutionnelles : il est permis d'espérer des aides financières pour le financement des travaux
· avec Monsieur le Maire de Plombières
La municipalité s’engage à réaliser la réfection de la toiture en ardoise.
Dès à présent une consultation est lancée par la mairie afin de missionner un architecte qui sera chargé d'établir l'avant-projet préalable au marché de travaux.
La Fondation du Patrimoine pourra ensuite déclencher une souscription nationale pour le financement de l’opération, probablement dans le courant du dernier trimestre 2013.
Préalablement, le comité de soutien va se transformer en association dans le but de :
· continuer à recueillir les adhésions de soutien
· recueillir des dons qui seront ensuite reversés à la Fondation
· mener des actions (concert, expositions, etc.)
· suivre l'évolution du projet avec la mairie
· informer les adhérents de l'état d’avancement des travaux
L'Assemblée générale constitutive est fixée au jeudi 27 juin à 20h30 à l’espace Berlioz à Plombières-les-Bains.
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Ascension de Notre-Seigneur Jésus-Christ
Ascension, missel à l’usage du diocèse de Paris, XVe s.
Viri Galilǽi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia.
Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis.
[introït de la messe de l’Ascension]
Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia ! De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia !
Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.
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Fête des Rogations
Procession, manuscrit, abbaye de Saint-Lô, XVe-XVIe s.
Exsúrge, Dómine, ádiuva nos : et líbera nos propter nomen tuum.
Deus, áuribus nostris audívimus : patres nostri annuntiavérunt nobis.
Glória Patri…
Exsúrge, Dómine, ádiuva nos : et líbera nos propter nomen tuum.
Deinde genuflectant omnes : et duo Clerici ante Altare majus genuflexi, devote Litanias Sanctorum cantare incipiant.
Kýrie eléison.
Christe eléison.
Kýrie eléison.
Pater de cælis Deus, miserére nobis.
Fili Redémptor mundi Deus, miserére nobis.
Spíritus Sancte Deus, miserére nobis.
Sancta Trínitas unus Deus, miserére nobis.
[prières de la procession des Rogations]
Levez-vous, Seigneur, secourez-nous et délivrez-nous à cause de votre nom.
Ô Dieu, nous avons entendu de nos oreilles, nos pères nous ont raconté.
Gloire au Père…
Levez-vous, Seigneur, secourez-nous et délivrez-nous à cause de votre nom.
Ensuite tous se mettent à genoux : et deux Clercs, à genoux devant le maître Autel, commencent à chanter dévotement les Litanies des Saints
Seigneur ayez pitié.
Christ ayez pitié.
Seigneur ayez pitié.
Dieu le Père, du haut des cieux, ayez pitié de nous.
Dieu le Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Dieu le Saint-Esprit, ayez pitié de nous.
Trinité sainte, un seul Dieu, ayez pitié de nous.
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