[Vosges Matin]
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Cornimont : la Vierge à l'Enfant fête ses 300 ans
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La Fête-Dieu à la Communauté Summorum pontificum Saint-Pierre de Nancy
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A Sion avec la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy
Les paroissiens de "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy (communauté appliquant le Motu Proprio Summorum Pontificum du Pape Benoît XVI sur le rite extraordinaire du Missel de 1962) se sont rassemblés sur la colline de Sion dimanche 29 mai pour fêter la fin du mois dédié à la Vierge Marie.
Après les prières et les chants à la Vierge à la basilique, les fidèles ont processionné jusqu'au monument de Barrès où a eu lieu le Salut au Saint-Sacrement.
Rappelons quelques propos de l'abbé Husson, en charge de la communauté Summorum Pontificum à la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame de Bonsecours, extraits de son homélie : "[...] La plaine lorraine qui s’étend autour de nous, de la vallée de la Marne à la crête des Vosges, trace nos limites, et en même temps elle nous donne une soif d’infini, comme disait Barrès. Que nous soyons Lorrains de souche ou d’adoption, ou même seulement de passage pour quelques années, cette plaine est notre monde terrestre, temporairement ou bien jusqu’à nos derniers jours pour les plus chanceux qui ne quitteront jamais ce pays bénit.
En adorant le Fils de Dieu présent dans l’hostie, nous allons Lui demander, par l’intercession de sa Mère, de renouveler cet Esprit sur cette terre, sur cette plaine.
D’abord pour nous aider à continuer l’œuvre des premiers chrétiens et des moines de Saint Colomban, qui ici-même menèrent le combat contre les dieux païens, Rosmerta et Mercure, avant que notre évêque Saint Gérard n’y édifie la première église consacrée à Marie. Les forces païennes sont aujourd’hui de retour, et avec l’aide de Dieu, il nous faut les combattre.
Ensuite pour nous-mêmes. Nous connaissons nos faiblesses, et même si la Sainte Vierge est là pour nous guider, il nous faut en nous la force du Christ, le Saint-Esprit et la grâce de Dieu.
Enfin pour tous ceux qui vivent sur cette plaine et qui ne voient plus Notre-Dame de Sion. Elle a disparu de leur âme en même temps qu’ils perdaient la vérité du Christ. Ce n’est plus l’Esprit de Dieu qui conduit leur vie, mais l’esprit de perdition.
Comme le dit la prière à Notre-Dame de Sion : 'Dieu, par l’intercession de la Vierge Marie, vous avez préservé admirablement nos ancêtres de bien des désastres, accordez-nous d’être protégés par elle, notre Reine et notre bonne Duchesse, des maux qui nous menacent.'
Que la bénédiction de son Fils renouvelle ici et sur cette plaine la venue de l’Esprit de Dieu, et par l’intercession de Notre-Dame de Sion, que cet Esprit nous aide à combattre les ennemis du Christ et de l’Eglise, à convertir nos frères et à parvenir un jour dans la gloire des Cieux. Pour paraphraser le prophète Isaïe : Soyons les signes en Lorraine de la part du Dieu des Armées qui habite sur la montagne de Sion."
[source : page Facebook de la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" https://www.facebook.com/notes/eglise-st-pierre-des-latins-nancy-summorum-pontificum/p%C3%A8lerinage-de-la-basilique-de-sion-au-monument-barr%C3%A8s-29-mai-2011/133602540051715]
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Eugène cardinal Tisserant (1884-1972) : une biographie
Figure marquante du catholicisme romain, ne serait-ce qu'à cause d'une barbe photogénique, le cardinal Eugène Tisserant a servi six papes, de Pie X à Paul VI.
Lorrain, né à Nancy en 1884, prêtre en 1907, savant voué à l'étude des langues orientales anciennes, Eugène Tisserant a été appelé à Rome en 1908 pour s'occuper des manuscrits orientaux de la Bibliothèque vaticane. Il y est resté jusqu'à sa mort en 1972, si l'on excepte les mois passés à l'armée entre 1914 et 1919. Cardinal en 1936, il fut doyen du Sacré Collège en 1951.
Cette longévité, doublée d'une exceptionnelle vitalité, a fait de Mgr Tisserant le témoin privilégié de tous les grands événements politiques et religieux d'un siècle qui n'en a pas manqué : deux guerres mondiales, l'expansion du communisme, l'apogée et la chute des empires coloniaux, mais aussi la crise moderniste au sein de l'Eglise, trois conclaves et le concile Vatican II.
Eugène Tisserant n'a pas été seulement le témoin de tels soubresauts, il en a aussi été l'acteur : résistant déterminé face au fascisme et au nazisme, il le fut ensuite au communisme ou à la décolonisation. Le cardinal Tisserant tient une place prépondérante dans l'histoire de la Rome pontificale au XXe siècle. Il fut un remarquable Lorrain au service de l'Eglise catholique.
Etienne Fouilloux est professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université de Lyon 2 spécialiste de l'histoire religieuse du XXe siècle.
‡ Eugène cardinal Tisserant 1884-1972. Une biographie, Etienne Fouilloux, éditions Desclée de Brouwer, 2011, 692 p., ill. (39 €).
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Joyeuses et saintes fêtes de Pâques !
Resurrection, Fra Angelico (XVe s.)
Resurréxi, et adhuc tecum sum, allelúia : posuísti super me manum tuam, allelúia : mirábilis facta est sciéntia tua, allelúia, allelúia.
[Introït de la messe du dimanche de Pâques]
[Je suis ressuscité, et je suis encore avec Vous, Alléluia !
Vous avez posé votre main sur moi, alléluia !
Votre sagesse a fait des merveilles, alléluia, alléluia !]
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Le chevalier de Pange
Ils étaient six frères. Ils aimaient la poésie, le théâtre, la musique. Ils rêvaient de liberté et de justice. La Révolution les a séparé.
Alors que Louis de Pange se fait tuer pour Dieu et le Roi en Vendée, François de Pange soutient la République. Quand André Chénier monte à l'échafaud, Marie-Joseph Chénier siège avec Robespierre à la Convention. Avec eux, nous revivons les derniers éclats de la monarchie et les fureurs de l'enfantement d'une nouvelle France.
Cette fresque romanesque et tragique s'attache particulièrement au destin du plus jeune. Issu d'une vieille famille lorraine, François de Pange passe son enfance et sa jeunesse au sein de la haute société parisienne. A vingt-quatre ans, engagé dans les événements révolutionnaires, il affirme avec force la souveraineté de la Nation avant de dénoncer les abus commis en son nom.
Le poète André Chénier et Germaine de Staël ont aimé le chevalier de Pange qui, malgré les désillusions et les épreuves, conservera jusqu'au bout l'amour de la justice, le courage et la générosité.
‡ Le chevalier de Pange ou la tragédie des frères, Edith de Pange, éditions Serpenoise, 2011, 369 p., ill. ( 27 €).
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Fête des Rameaux
Bénédiction des rameaux lors de la messe à la paroisse Notre-Dame de la Saône
(cliché © H&PB, 2011).
Occúrrunt turbæ cum flóribus et palmis Redemptóri óbviam : et victóri triumphánti digna dant obséquia : Fílium Dei ore gentes prǽdicant : et in laudem Christi voces tonant per núbila : Hosánna.
[Antienne de la procession des Rameaux]
Des foules viennent au-devant du Rédempteur avec des fleurs et des palmes ; elles rendent un digne hommage à ce vainqueur triomphant. Les gentils publient la grandeur du Fils de Dieu et l’air retentit d’acclamations à la gloire du Christ : Hosanna !
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Vols de cloches en France
Dans une question écrite, Marie-Jo Zimmermann, député de la Moselle, s'inquiète que les cloches des églises, qui datent souvent d'avant la Révolution (ou du début du XIXe siècle), fassent de plus en plus fréquemment l'objet de tentatives de rachat, compte tenu de la hausse du prix du bronze. Le député souhaite savoir si le gouvernement envisage "de mettre sur pied, au niveau national, une politique tendant à préserver systématiquement les cloches qui datent d'avant la Révolution".
Dans sa réponse, le ministre de la Culture et de la Communication indique qu'environ 6.000 cloches sont protégées au titre des monuments historiques (classées ou inscrites). Plus de 98 % d'entre elles remontent à l'Ancien Régime. Elles ont d'autant plus de valeur qu'à la Révolution, les cloches de France ont été saisies, pour la fonte de la monnaie ou de canons, à l'exception d'une seule par paroisse, conservée pour les sonneries civiles. Les deux conflits mondiaux se sont également révélés particulièrement destructeurs. Le ministre estime que "compte tenu du nombre des destructions ainsi intervenues depuis deux siècles, on peut considérer que les quelque 6.000 cloches protégées au titre des monuments historiques représentent une part très significative des cloches d'Ancien Régime conservées".
La réponse ministérielle cite aussi le cas du vol de deux cloches classées dans les Deux-Sèvres, pesant respectivement 260 et 180 kilos et datant de 1542. Une autre cloche - non classée - est également signalée volée en Ariège. Ce patrimoine local "relève de la responsabilité des communes et des desservants, avec l'aide et sous le contrôle, lorsque ces cloches sont protégées au titre des monuments historiques, des services du ministère de la Culture et de la Communication".
Amis du patrimoine, élus, responsables paroissiaux, attention ! Surveillez vos lieux de culte. En France, nos cloches peuvent disparaître…
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Vandoeuvre-lès-Nancy : une église va devenir… un temple du commerce
L’église Saint-François d’Assise de Vandoeuvre-lès-Nancy, construite dans les années 60, va être vendue à un promoteur immobilier qui veut en faire un centre commercial.
L'économe du diocèse de Nancy & de Toul, Michel Petitdemange, explique : "Nous avons mise en vente cette église Saint-François d'Assise en 2007, car il y a eu une évolution de la pratique religieuse et du quartier : aujourd'hui, seule une petite centaine de fidèles s'y rendent, alors qu'elle peut accueillir plus de 700 personnes".
Ni la commune, ni la communauté urbaine du Grand Nancy ne souhaitant reprendre l'édifice, un promoteur a acheté l'ensemble pour 1,3 M€. Le diocèse s'est assuré que le projet commercial ne concernait "ni un bar, ni une salle de jeux, ni un commerce illicite du corps ou de l'esprit", a souligné l'économe.
Les fidèles de Saint-François d'Assise pourront toutefois continuer à se rendre dans la chapelle attenante au bâtiment pendant quelques mois, l'ensemble n'étant pas encore désacralisé.
Une autre église du diocèse, à Mont-Saint-Martin, est également à vendre.
[source : La Croix]
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Le saint lorrain du mois : saint Don (ou Donat)
Les bords de la Meurthe, sur le territoire de Dombasle, au delà de Saint-Nicolas-de-Port, furent encore troublés du sang d’un martyr, à l’époque de l’irruption des Vandales, dans les Gaules, c’est-à-dire, vers l’an 406.
Ce martyr est saint Don ou Donat dont les Actes sont perdus. Quelques particularités seulement, concernant l’état, les miracles et le culte de ce bienheureux, se retrouvent dans un titre qu’Henri de Lorraine, évêque de Toul, expédia au profit de l’abbaye touloise de Saint-Mansuy. D’après ce document rédigé sur d’anciennes traditions : pervenit ad notitiam nostram, Donat était ermite, d’une éclatante vertu. Appréhendé par une troupe de Vandales, en présence desquels il confessa courageusement sa foi, ces cruels païens le percèrent d’une grêle de traits, tout près du grand chemin où son corps reçut la sépulture. Les miracles qui s’opérèrent au tombeau du saint martyr y attirèrent une foule de pèlerins. Il est surtout fait mention d’une femme aveugle depuis plusieurs années, laquelle y ayant recouvré la vue, fit élever une petite chapelle qui subsista jusqu’au temps de Thierry de Dombasle. Ce seigneur la rétablit dans un état plus décent et la fit consacrer par Pibon, évêque de Toul, vers l’an 1170.
Un autre seigneur de Dombasle, nommé Vidric, avait déjà fondé le prieuré de Saint-Don que Thierry fit accepter à l’abbé de Saint-Mansuy, alors nommé Théodoric. Les guerres qui désolèrent la Lorraine, obligèrent les successeurs de cet abbé, à transférer dans leur abbaye les reliques de saint Donat. Le prieuré élevé en son honneur, était déjà détruit en 1710 : une simple croix marquait remplacement qu’il avait occupé.
La fête liturgique de saint Don est célébrée le 7 avril.
[source : http://www.introibo.fr/Saint-Don-martyr]
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Jésus de Nazareth, par Benoît XVI
En ce temps de Carême, nous faisons une petite exception à notre recension habituelle d'ouvrages lorrains en présentant le dernier ouvrage du pape Benoît XVI : Jésus de Nazareth.
Le Souverain Pontife renoue, avec cet ouvrage, avec un genre littéraire où il est à l'aise : le grand exposé sur la foi. Dans ce cadre, il se détache de l'actualité et son propos gagne en liberté. Avec une sorte de force paisible et équilibrée, le Saint-Père ouvre donc à nouveau le dossier "Jésus". Mais pour autant, cette tranquillité de ton n'entame pas la gravité et l'importance du sujet. Il ne s'agit en effet rien de moins que du coeur du christianisme, les derniers moments du Messie, sa Passion, sa mort et sa résurrection. Les question-clé de la foi.
Ce livre de théologie biblique se laisse découvrir à travers des chapitres accessibles à tous qui ouvrent autant la réflexion que la méditation. En ce sens, le livre répond tout à fait aux attentes d'un lecteur moderne qui n'est pas féru de science théologique mais veut en savoir d'avantage.
Au final, Benoît XVI ne cède pas dans cet ouvrage à une démonstration de foi expansive ou affective. Il se montre plus proche de la paix bénédictine que du débordement charismatique. Il n'hésite pas parfois pourtant à partager sa vision méditative. Ainsi, de cette belle méditation sur le visage de Jésus crucifié, qui renvoie à toutes les victimes, tous les souffrants de ce monde. Ou dans la finale de l'ouvrage qui ouvre sur une invitation à l'espérance spirituelle. Ce qui manque sûrement le plus au monde actuel.
>> Jésus de Nazareth. De l'entrée à Jérusalem à la Résurrection, Benoît XVI, éditions du Rocher, 2011, 352 p. (22 €).
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Bleurville : nouvelle splendeur pour la statue de saint Michel
La statue de saint Michel vient de retrouver son piédestal à l'église paroissiale après une cure de rajeunissement.
L’an dernier, le conseil municipal avait pris la décision de faire procéder à la restauration de la statue de saint Michel installée dans la chapelle des fonts baptismaux de l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens. Ces travaux ont été réalisés par Delphine Masson, spécialisée dans la restauration de sculptures à Paris. Le financement de l’opération a été pris en charge par la DRAC de Lorraine, le Conseil général des Vosges et la commune.
Cette statue originale de saint Michel est en bois polychrome du XVIIe siècle. Avec le temps, elle avait perdu ses couleurs et, surtout, était attaquée par des insectes xylophages qui risquaient, à terme, de la faire tomber en poussière. La restauration lui a redonné une nouvelle jeunesse : avec ses bonnes joues roses et sa cuirasse à la romaine rutilante, notre archange a désormais fière allure !
Chef de la milice céleste, saint Michel est représenté terrassant le dragon, symbole du Mal. Malheureusement, notre saint militaire a perdu son glaive depuis bien longtemps… La restauratrice ne l’a pas rétabli dans la mesure où aucune archive connue n’était en mesure d’en donner une description précise.
Le culte de saint Michel est bien présent dans le Nord-Est de la France. Rien que dans le diocèse de Saint-Dié, douze églises et chapelles sont dédiées à Saint Michel : Circourt-sur-Mouzon, Epinal, Etival, Domjulien, Jainvillotte, Moncel-sur-Vair, Monthureux-sur-Saône, Pont-lès-Bonfays, Remiremont, Saint-Michel-sur-Meurthe, Les Vallois et Vexaincourt. Sans compter les dizaines de statues conservées dans les églises ! Le culte de l’archange a été popularisé par les moines à partir du VIIIe siècle. Le culte de saint Michel a probablement été propagé en Lorraine par l’abbaye de Gorze et son abbé Jean de Vandières qui s’était rendu en 930 en pèlerinage au Mont Gargano, en Italie, où apparu l’archange Michel.
Le Saint Michel terrassant le dragon de Bleurville est une belle œuvre populaire qui fait honneur à l’église paroissiale, aux croyants qui en firent don, ainsi qu’à son créateur, artiste de village qui dût donner les traits de personnes de son entourage à saint Michel… et au démon – somme toute à la figure sympathique – écrasé par le pied de l’archange !
Après la rénovation de la statue de saint Eloi et celle de saint Michel, c’est un des deux grands tableaux du XVIIIe, consacré à La résurrection et attribué au curé François Ricard, qui devrait faire l’objet d’une prochaine restauration programmée par la municipalité. Peut-on espérer un jour voir l’intérieur de l’église complètement rénovée… Elle le mériterait ; les derniers travaux ayant eu lieu en 1962.
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Prière à Saint Michel
Seigneur, daignez vous souvenir que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, vous avez fait de l’archange Saint Michel l’instrument de votre miséricorde à notre égard, nous ne saurions l’oublier.
C’est pourquoi, nous vous supplions de conserver à notre patrie la protection dont vous l’avez jadis entourée par le ministère de cet archange vainqueur.
Et vous, ô Saint Michel, prince de la milice céleste, venez à nous, nous vous appelons de touts nos vœux. Vous êtes l’ange gardien de l’Eglise et de la France. C’est vous qui avez inspirer et soutenu Jeanne d’Arc dans sa mission libératrice.
Nous mettons nos personnes, nos familles, nos paroisses, la France entière sous votre protection toute spéciale. Nous en avons la ferme espérance : vous ne laisserez pas mourir le peuple qui vous a été confié. Que Dieu suscite parmi nous des saints.
Par eux, ô saint archange, faites triompher l’Eglise dans la lutte qu’elle soutient contre l’enfer déchaîné et, par la vertu du Saint-Esprit, établissez le règne du Christ sur la France et dans le monde afin que la paix du ciel y demeure à jamais.
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Deyvillers (Vosges) : inauguration de l'église restaurée
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Neufchâteau : le retour de la procession de Saint-Eloi ?
Les années passent mais la confrérie de Saint-Eloi de Neufchâteau, qui regroupe des professionnels qui travaillent les métaux, résiste au temps. Elle pourrait même renouer cette année avec sa traditionnelle procession.
[Vosges Matin]
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Jean-Marie Lassausse, Le jardinier de Tibhirine
Le Père Jean-Marie Lassausse, Vosgien originaire d'Esley, dans le canton de Darney, issu d'une famille d'agriculteurs, est aujourd'hui le "jardinier de Tibhirine". C'est lui qui entretient les lieux déserts du monastère cisterciens algérien, qui travaille la terre du domaine avec les villageois. Son témoignage simple, profond, est en faveur d'une "Eglise de la rencontre". Son expérience, ses voyages en "terre des autres" peuvent, selon lui, aider la réflexion des églises occidentales désaffectées, et surtout aider à comprendre l'urgence d'une pastorale de la rencontre.
Il a découvert l'héritage spirituel des frères cisterciens de Tibhirine principalement par le dialogue avec la population musulmane locale. Il partage dans cet ouvrage les témoignages des musulmans sur la communauté catholique du Père Christian de Chergé, sur le martyre des religieux, sur leurs relations avec eux, et leur héritage concret qui aujourd'hui peut paraître en déshérence...
Un témoignage qui invite à revoir nos idées reçues sur le dialogue avec l'islam en particulier et l'héritage des frères de Tibhirine.
Le Père Lassausse est prêtre de la Mission de France. Il a passé de nombreuses années en mission en Afrique. Depuis 2001, il a la responsabilité des terres du monastère algérien de Tibhirine. Après avoir été missionnaire en Tanzanie, en Ethiopie et au Maroc, il est en Algérie depuis 2000.
>> Le jardinier de Tibhirine. Le témoignage exceptionnel du gardien de la mémoire des lieux, Jean-Marie Lassausse et Christophe Henning, éditions Bayard, 2010, 150 p. (18 €).
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Mercredi des Cendres et entrée en Carême
La tentation du Christ (huile sur toile, XIVe siècle)
Memento, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris.
[Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.]
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Le saint lorrain de février : Jean de Vandières (ou de Gorze)
Jean de Gorze, parfois appelé Jean de Vandières, né vers 900 à Vandières (Meurthe-et-Moselle) fut abbé de Gorze et participa à une ambassade auprès du calife de Cordoue ; il est mort le 7 mars 974. Saint de l’Eglise catholique, sa fête est célébrée le 26 février.
Né dans une famille riche et pieuse, il reçoit une éducation soignée à Metz puis au monastère bénédictin de Saint-Mihiel. À la mort de son père, il revient assurer la gestion du domaine familial, puis le comte Ricuin lui donne en bénéfice l’église Saint-Pierre de Vandières ; de la même façon, un noble du nom de Warnier lui offre l'église Saint-Laurent de Fontenoy-sur-Moselle.
Jean de Vandières aspire à une vie d'ascèse et cherche sa voie. Il se rend en Italie et visite des monastères. De retour en Lorraine, avec quelques amis clercs comme lui, il envisage d'entrer dans un monastère italien qui serait fidèle à la discipline monastique. Mais l'évêque de Metz, Adalbéron, mis au courant de leur projet, leur propose de réaliser leur vœu à Gorze. C'est ainsi qu'en 934, Jean de Vandières et ses amis entrent à l’abbaye de Gorze. Ils vont réformer le monastère et établir la règle bénédictine, permettant bientôt à l’abbaye - à l'époque en terre germanique - de devenir le fer de lance d'une réforme monastique qui s'étendra à tout le Saint-Empire.
En 953 ou 954, il accepte de conduire une ambassade au nom de l'empereur du Saint-Empire Otton Ier auprès du calife de Cordoue, Abd al-Rahman III, mission qui n'était pas sans danger.
Il finira sa vie abbé de Gorze. Sa sainteté, que n'illustre aucun miracle de son vivant, n'a été reconnue qu'à l'époque moderne et par les seuls hagiographes bénédictins. Une chapelle dans l'église de Vandières est cependant dédiée au Bienheureux Jean de Vandières qui ne fut jamais canonisé par l'Église de Rome.
[source Wikipédia et http://www.introibo.fr]
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Quand les mariés lorrains étaient voilés...
Rassurez-vous, nous ne relançons pas ici une polémique sur le port du voile islamique !.. Nous voudrions simplement vous présentez une ancienne coutume qui avait cours dans l'ancien diocèse de Toul lors de la cérémonie religieuse du mariage.
L'usage local de tendre un voile au-dessus des futurs époux lors de l'échange des consentements est confirmé par le rituel du diocèse de Toul publié en 1700 par Mgr Henri de Thyard de Bissy. Ce rite diocésain fut confirmé par le "petit rituel" à l'usage du diocèse de Nancy & de Toul publié en 1922 par Mgr de la Celle. Cet usage fut approuvé par Rome en 1865. Il serait intéressant de savoir si le diocèse de Saint-Dié, issu du démembrement du vaste diocèse de Toul en 1777, pratiquait également ce rite.
Le rituel toulois prévoit qu'un voile doit être étendu au-dessus des futurs mariés lors de l'échange des consentements. Le rituel de 1700 stipule qu'il doit s'agir d'un "voile blanc", et celui de 1922 précise que le voile de couleur blanche doit être "destiné spécialement à cet usage".
Ce rite original ne se déroule que pendant la bénédiction solennelle des noces ; celle-ci se fait à la messe après le Pater. Cette bénédiction, nous précise l'abbé Husson dans le bulletin paroissial de février de l'église Saint-Pierre de Nancy, est esssentiellement destinée à l'épouse et elle ne peut se donner qu'une seule fois.
Quel est la signification d'une telle pratique ? Un voile symbolise la présence divine, ce qui est sous le voile doit être considéré comme sacré par l'Eglise.
Cette tradition remonte aux origines du christianisme et trouve probablement ses origines dans l'Ancien Testament. Le poète Paulin de Nole (vers 353-431) nous dit que "l'évêque qui préside le mariage place un voile sur les épaules des deux époux à la fois".
Cette pratique du voile placé au-dessus des futurs époux - qui était encore pratiqué dans certaines paroisses du diocèse de Nancy jusqu'au début des années 2000 - a été réintroduite récemment à l'église Saint-Pierre dans le cadre de l'application du missel de 1962.
[source : La Barette de Saint-Pierre des Latins, n° 18, février 2011]
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l'église Saint-Rémi de Domremy
[Vosges Matin]
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Visitez les crèches de nos églises !
Temps de Noël, images de Crèches de nos églises. Lorsque ces lieux sont ouverts, n'hésitez pas à aller à la rencontre de la Crèche, symbole de la joie de Noël, symbole de Chrétienté !
Quelques Crèches à Nancy (cathédrale N.-D. de l'Annonciation et basilique Saint-Epvre) et à Bleurville (église Saint-Pierre-aux-Liens), Crèches monumentales ou humbles Crèches...
Crèche de la Cathédrale de Nancy réalisée en papier Canson de couleur assemblé par pliage, les personnages sont hauts de 1 m à 1 m 60. Réalisation Pierre-Marie Marquet.
Crèche XVIIIe de la basilique Saint-Epvre réalisée par les prêtres de l'Oratoire Saint-Philippe Néri.
Crèche de l'église de Bleurville réalisée par Denis Bisval.
[cliché H&PB]
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Les églises de la prévôté de Bruyères (Vosges)
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Pour soutenir l'action de l'Eglise
>> Plus d'infos et don en ligne possible sur http://catholique-nancy.cef.fr/spip/+Don-en-ligne+
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Veillée pour la Vie à Saint-Pierre de Nancy
Ce samedi 27 novembre, la communauté catholique de rite tridentin de l'église Saint-Pierre de Nancy a participé nombreuse à la Veillée pour la Vie demandée par le pape Benoît XVI, présidée par l'abbé Husson, vicaire à la paroisse Saint-Pierre - N.-D. de Bon-Secours.
Après la procession mariale au cours de laquelle les litanies de la Sainte Vierge ont été chantées, un chapelet a été récité puis, après la prière pour Saint-Père, la veillée s'est conclue par le Salut au Saint-Sacrement.
Salut au Saint-Sacrement
Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.
Cieux, versez votre rosée, et que les nués fassent pleuvoir le Juste.
[Introït de la messe du premier dimanche de l'Avent]
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Veillée pour la Vie à Nancy le 27 novembre
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Neufchâteau (Vosges) : le patrimoine sous le regard de Vieilles Maisons Françaises
[Vosges Matin]
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2 novembre : commémoraison des fidèles défunts
Réquiem ætérnam dona eis, Dómine : et lux perpetua lúceat eis.
[Introït de la messe du jour]
[Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin brille pour eux.]
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1er novembre, fête de la Toussaint
La communion des saints.
Gaudeamus omnes in Domino, diem festum celebrantes sub honore Sanctorum omnium : de quorum solemnitate gaudent Angeli, et collaudant Filium Dei. Exsultate, justi, in Domino : rectos decet collaudatio.
(Introït de la messe de la Toussaint)
[Réjouissons-nous tous dans le Seigneur, en célébrant ce jour de fête en l'honneur de tous les Saints : de leur solennité se réjouissent les Anges, et ils en louent le Fils de Dieu. Réjouissez-vous justes, dans le Seigneur : aux hommes droits sied la louange.]
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Obsèques de Mgr Jacques Masson : samedi 23 octobre à 14h30 en l'église Saint-Pierre de Nancy
Mgr Jacques Masson
>> Les obsèques de Mgr Jacques Masson seront célébrées samedi 23 octobre à 14h30 en l'église Saint-Pierre de Nancy suivies de l'inhumation au cimetière de Bouxières-aux-Dames.
> Le texte de l'homélie prononcée par M. l'abbé Husson lors des obsèques de Mgr Masson est consultable sur http://www.hermas.info/article-homelie-de-m-l-abbe-husson-aux-funerailles-de-mgr-masson-59745133.html
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Grand célèbre sainte Libaire
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Décès de Mgr Jacques Masson
Monseigneur Jacques Masson est décédé à Rome le 16 octobre.
Originaire du diocèse de Nancy & Toul, Mgr Masson avait célébré les messes dominicales à l'église Saint-Pierre de Nancy au mois d’août dernier.
Né en 1937, ordonné en 1964 pour le diocèse de Meaux, Mgr Masson a été le premier directeur du séminaire d’Ecône fondé par Mgr Marcel Lefebvre, avant de travailler pour le Saint-Siège comme official à la Congrégation pour la Propagation de la Foi.
Il menait une retraite active en travaillant notamment pour le site http://www.hermas.info où l’on peut trouver ses nombreux articles sur la liturgie ou la spiritualité.
Mgr Masson, fidèle à sa Lorraine natale, avait eu l'occasion d'écrire quelques articles pour La Revue Lorraine Populaire.
RIP.
[cliché : rencontre de l'abbé Masson avec SS. Jean-Paul II au tout début de son pontificat]
Source : http://www.eglise-st-pierre-nancy.fr