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  • Nancy : l'ex voto de Bonsecours reconstitué au Musée lorrain

    Pour la première fois depuis le XVIIIe siècle, l’ex-voto de l'église Notre-Dame de Bonsecours contre la peste a été reconstitué au Musée Lorrain, dans le cadre de l’exposition « La Lorraine pour horizon ».

    C’est un événement. Les trois statues qui ornaient l’ex-voto commandé par les édiles municipaux, en 1631, au sculpteur Siméon Drouin pour protéger la cité contre la peste, après l’épidémie de 1630, ont été rassemblées, plus de 250 ans après leur dispersion.

    Le monument se trouvait dans la chapelle des Bourguignons, édifiée après la Bataille de Nancy de 1477 par René II, à proximité du cimetière où avaient été ensevelis les soldats de Charles-le-Téméraire. Lorsque Stanislas fit construire l’église Notre-Dame de Bonsecours, le monument fut détruit et les statues dispersées. Saint Sébastien acheva ses pérégrinations au Musée Lorrain, saint Charles Borromée dans l’église vosgienne de Racécourt et saint Roch, à la cathédrale. C’est Pierre Simonin qui, le premier, avait retrouvé la trace de saint Charles Borromée et avait rédigé un article dans Le Pays Lorrain, concluant en espérant voir, un jour, les trois statues enfin réunies. Son vœu a été exaucé, à l’occasion de l’exposition ‘’La Lorraine pour horizon’’, qui se tient au Musée Lorrain jusqu’au 31 décembre.

    Pierre-Hippolyte Pénet, conservateur au musée et commissaire de l’exposition, a fait un minutieux travail de recherches pour retrouver les documents faisant référence à l’œuvre et a commandé, aux services techniques municipaux, la réalisation d’une plaque en faux marbre et du fronton, pour reconstituer le monument.

    Le commissaire, qui a rédigé la notice du catalogue, ainsi qu’une étude très détaillée dans le volume 98 de la revue Le Pays lorrain, explique que l’ex-voto a fait l’objet de plusieurs projets. Le premier choix s’était porté sur des statues évoquant les trois paroisses de Nancy avec la Vierge pour Notre-Dame, saint Epvre et saint Sébastien. Seul, ce dernier a été reconduit dans le nouveau projet qui s’est inspiré, notamment, de l’ex-voto peint par Rémond Constant, normalement accroché dans la chapelle des Cordeliers et présenté dans l’exposition, en vis-à-vis de l’ex-voto sculpté.

    A la droite de ce dernier, on a fait figurer un fac-similé du dessin préparatoire de Siméon Drouin conservé aux archives municipales.

    [d'après ER]

  • Lamarche (88) : vers la réfection du clocher de l’église Notre-Dame

    Voilà une rénovation qui va faire du bien à toute la partie du clocher de l‘église Notre-Dame… Mais qui risque de faire mal aux finances de la commune… Fort heureusement ce projet de 643 200 € est subventionné par le Département des Vosges à la hauteur de 12 %, par la DRAC de Lorraine à 40 % et par la Région Grand Est à 30 %, sans oublier la somme du mécénat de la souscription de la Fondation du Patrimoine.

    Le clocher de l’église va donc être rénové par des entreprises spécialisées dans le travail en hauteur. Les entreprises retenues sont Piantanida pour la maçonnerie en pierres de taille, Le Bras frères pour la charpente couverture, Coanus pour la couverture et Bodet pour le campanaire. La mission Sécurité Protection Santé à Ace Btp et la mission Contrôle technique à Apave alsacienne SAS. Ces travaux seront supervisés par Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments historiques.

    Ces travaux débuteront mi-septembre et ce pour une durée de douze mois. Les Lamarchois seront privés de cloches et d’horloge pendant cette période, et le clocher aura disparu.

  • L'abbé Denis Coiffet, zélé serviteur de l'Eglise

    L’abbé Coiffet a été prêtre. Un simple prêtre. Avec ses défauts d’homme. Comme tant d’autres avant lui. Mais il aura marqué probablement plus que beaucoup d’entre eux. Non pas qu’il fût meilleur. Dieu seul jugera. Mais la Providence a voulu qu’il vienne à la vie peu de temps avant une période de grands désordres dans l’Église. Et qu’il ferme à jamais ses yeux à un moment où quelques signes annonçaient des jours meilleurs. Un peu plus de soixante années se sont écoulées. C’est beaucoup pour la vie d’un homme. Mais tellement peu à l’échelle de celle du monde.

    Ses trente-huit années de sacerdoce lui ont permis de jouer un rôle important au sein de l’Église. Il aura été l’inlassable défenseur de ce qui est au centre de celle-ci : la messe. Une messe trop souvent bafouée qu’il a su porter à bout de bras pour qu’elle continue à sanctifier les âmes. Un attachement à la messe traditionnelle, « la messe de toujours », qu’il ne pouvait pas concevoir sans une autre fidélité : celle qu’il devait à Rome. Au plus fort de la crise, certains ont cru y voir une contradiction. Lui pas. Sa confiance en l’Église lui a permis d’éviter de se perdre. Au-delà de son amour pour la messe tridentine, il avait sa façon bien à lui d’être prêtre. Ferme sur la morale sans être jamais moralisateur. Dur avec le péché et tendre avec le pécheur. Un sens de la camaraderie et de l’amitié jamais pris en défaut. Un langage fleuri qui pouvait surprendre. Un comportement scout parfois mal compris. Et surtout ce sentiment mystérieux qu’il savait donner à son interlocuteur qu’il était unique à ses yeux.

    L’abbé Coiffet avait compris que si le communisme est la vieillesse du monde, le catholicisme est sa jeunesse. Une jeunesse dont il a toujours été proche, conscient que rien ne se construirait de durable sans elle. L’abbé Coiffet n’avait pas d’ambition pour lui-même. Il voulait simplement donner le Bon Dieu au plus grand nombre. Dans la joie et l’espérance. Dans l’amitié et la bonne humeur. Sans fioritures. Sans faux-semblants. Il voulait transmettre ce qu’il avait reçu.

    Lorsqu’il est parti, la foule s’est retournée et, d’une seule voix, a crié à ce zélé serviteur de l’Église, en guise de dernier adieu : "Monsieur l’abbé, vous y êtes parvenu !"

     

    ‡ L'abbé Denis Coiffet, zélé serviteur de l'Eglise, Thierry Bouclier, éditions TerraMare, 2016, 256 p., ill. (20 €).

  • Darney (88) : Henri Côme, figure locale, fait chevalier de l’Ordre national du Mérite

    Le récipiendaire entouré de sa famille [cl. VM].

    Après cinquante-huit années au service des autres, des restaurations et construction à la pelle et encore de nombreux projets, Henri Côme a été récompensé par la Croix de chevalier de l’Ordre national du Mérite.

    Sympathique cérémonie, samedi de la Pentecôte, durant laquelle Henri Côme, entouré de sa famille, a reçu des mains de Jacques Anguilabert la Croix de chevalier de l’Ordre national du Mérite.

    Henri totalise 58 années au service du bénévolat et c’est une récompense bien méritée que la ville de Darney a voulu lui transmettre. Très ému de cette distinction, Henri ne put que remercier toute sa famille qui l’a toujours soutenu et tous ses camarades avec qui il avait envie de partager ce moment. Ne manquant pas de souligner qu’il est important de partager et de laisser des traces derrière soi.

    Né un 19 février, il a grandi au Thillot. Henri est quatrième d’une fratrie de sept enfants. Après sa scolarité, il suivit les cours à l’école d’horlogerie d’Anet à Dreux (Eure-et-Loir) et y obtint son CAP. Il travailla deux ans chez un horloger du Thillot. A 20 ans, Henri partit en Tunisie accomplir ses obligations militaires. De Hammamet à Gafsa et à Bizerte, il mena une vie de soldat pendant deux longues années dans des conditions plus que rustiques et pénibles. De retour en France, il s’installa comme horloger à Darney, rue de la République, et uni sa destinée à Anne-Marie Bertrand le 1er avril 1959.

    Son implication dans la vie locale commença alors pour ne jamais s’arrêter. D’emblée, il entra dans l’équipe de basket-ball. En 1961, il recréa le syndicat d’initiative dont il prit la présidence. Fort de ses années chez les Scouts de France, il entreprit des restaurations à Bonneval, aux tours Seychelles, à Barcan et sur une source à La Houdrie. Henri sera aussi secrétaire des Anciens d’Afrique du Nord.

    En 1966, c’est un camping qui vit le jour puis de nombreuses manifestations suivront, avec les camarades artisans et commerçants, ouvrant même un atelier photo pour répondre aux besoins de la population. En 1971, il est élu conseiller municipal. En 1972, le camping ouvrit ses portes, suivi de la piscine. Brillamment réélu au conseil municipal en 1983 puis en 1989, Henri s’investit dans de nouveaux projets, tous aboutis. Ces dernières années, ne pouvant rester inactif, suite à la maladie de l’abbé André Simonin, Henri, catholique pratiquant, prit le secrétariat de la paroisse, l’accompagnement des familles dans le deuil et préside toujours les assemblées dominicales en l'absence de prêtre. En 2009, avec une dizaine d’amis, il s’attaquait à la restauration de l’horloge de l’église.

    En 2012, il réalisa une plaque à la mémoire du député-maire et président du Conseil général des Vosges André Barbier. La même année, dans la chapelle Notre-Dame de Pitié, il réhabilita le tabernacle, le mobilier et deux reliquaires qui attendaient depuis 1804 pour y être déposés selon les vœux des époux Thouvenel, tanneurs à Darney. Il est également régulièrement sollicité par des communes ou des associations afin de réaliser des moulages en grès reconstitué, méthode de son invention, et pratiquer des restaurations sur des oeuvres d'art (comme dernièrement, sur une statue de Sainte Anne et la Vierge pour le musée d'Hennezel).

    Henri Côme souhaiterait également relancer la procession de l’Assomption vers la grotte de N.-D. de Lourdes du coteau Fabré, abandonnée depuis des années. Preuve supplémentaire de son attachement à l’histoire et à la vie associative darnéenne.

    [d’après Vosges Matin]

  • Quand la gauche s'opposait au droit de vote des femmes...

  • Chaumousey (88) : l'église paroissiale restaurée et inaugurée

  • Nancy : l'église Saint-Sébastien en soins intensifs

  • Vézelise (54) : patrimoine horloger caché dans l’église Saints Côme & Damien

    C’est une belle aventure patrimoniale que vivent aujourd’hui Thierry Lacroix le neveu qui vit à Paris, le cousin vézelisien Emmanuel Rusch et Denis Vialette, l’oncle et cousin professeur de technologie au Lycée d’Altitude à Briançon.

    En fait, tous trois sont apparentés et descendent d’Henri Vialette, le grand-père qui fut en son temps dans les années 1930, chef électricien à la Brasserie de Vézelise et qui entretenait le mécanisme.

    Lors d’une visite dans le clocher tors haut de 73 m, Denis Vialette est attiré par une mécanique rouillée envahie par les toiles d’araignée, mais qui interpelle le prof de technologie, ce dernier conduisant un projet scolaire dans son établissement sur le thème du temps. Suffisant pour commencer des recherches dans les archives et nettoyer la salle de l’horloge, voire effectuer des travaux de sauvegarde. Car le mécanisme découvert est des plus intéressants : il date de 1729 comme l’atteste l’inscription fort lisible : « J’ai été fait à Portcieux par François Pelletier en 1729 ».

    Un mécanisme inscrit à l’inventaire général des Monuments historiques. Pour les lycéens de Briançon, c’est une curiosité qu’ils ont été amenés à étudier comme ils ont étudié les horloges d’édifices à Briançon et Vézelise.

    Un mécanisme dont les cinq corps de rouages permettaient de sonner les heures, les quarts d’heure et ce qui en fait « son originalité et sa rareté : l’appel des fidèles au Saint-Sacrement ». Ainsi le clocher de Vézelise permet de découvrir trois générations d’horloge : l’électronique contemporaine qu’entretiennent les Etablissements Chrétien, l’électromécanique des années 1960 et cette merveille de 1729 une horloge mécanique.

    « Pour le moment, nous approprions les lieux avant de songer à faire visiter. Nous renseignerons l’horloge avec des pancartes », confie Denis Vialette qui précise : « Les visites seront réservées aux seules personnes intéressées par le sujet ». Une visite qui se mérite tant les escaliers en colimaçon sont étroits !

    [source : ER]

  • Voyage à Rome avec les Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains en décembre

    [ER]

  • Crusnes (54) : l'église Sainte-Barbe vendue à une mannequin

    [Vosges Matin]

  • Plombières-les-Bains (88) : vers la réfection de la toiture de l'église Saint-Amé ?

  • Le maître sculpteur Jean Bailly et les sculpteurs de Damas-aux-Bois

    Alain Claude, généalogiste et chercheur vosgien passionné, nous offre dans cet ouvrage le fruit de plusieurs années de dépouillement de fonds d'archives, en révélant au lecteur l'histoire d'une dynastie de sculpteurs sur bois : les Bailly de Damas-aux-Bois, dans le bailliage d'Epinal.

    Aux XVIIe-XVIIIe siècles, Damas-aux-Bois fut en effet un centre actif de la sculpture religieuse : plusieurs églises des Vosges et de Meurthe-et-Moselle conservent encore du mobilier liturgique qui fut créé par les Bailly de Damas-aux-Bois.

    L'auteur nous fait partager le parcours de Jean Bailly et nous laisse admirer la splendeur de ses œuvres, dignes des plus grands artistes de l'époque qu'il a pu fréquenter (les Gerdolle par exemple). L'ouvrage comprend également un répertoire complet des sculpteurs et doreurs vosgiens qui travaillèrent entre le XVIIe et le XXe siècle.

    Véritable guide historique et artistique, il guidera le passionné d'art sacré à travers la Lorraine des "sculpteurs de Dieu".

     

    ‡ Le maître sculpteur Jean Bailly et les sculpteurs de Damas-aux-Bois, Alain Claude, Cercle généalogique et historique de Vincey et du bailliage d'Epinal, 2015, 187 p., ill. (28 €).

  • Chaumousey (88) : des cartes postales pour restaurer l'église

    [Vosges Matin]

  • Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal

    Ouverture des communications de l'après-midi sous la présidence du doyen honoraire de la faculté de Droit Olivier Cachard et des intervenants Fabrice Gartner et du Père Bruno Gonçalves [cl. H&PB].

     

    La faculté de Droit de Nancy accueillait jeudi 9 avril 2015 une journée d'études sur "Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal" organisée en partenariat avec le diocèse de Nancy et de Toul et la congrégation de l'Oratoire de Nancy.

    Cette journée était placée sous la présidence conjointe de Mgr Papin, évêque du diocèse, de Eric Germain, doyen de la faculté de Droit, Sciences économiques et Gestion de Nancy, et de Laurent Hénart, maire de Nancy.

    La matinée a été consacrée aux approches différenciées de l'église, un lieu unique pour une réalité multiple avec trois éclairages proposés par Sophie Gall-Alexeeff, membre du Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle, Yves Gry, professeur émérite de l'Université de Lorraine, et de Rose-Marie Falque, présidente de l'association des maires de Meurthe-et-Moselle et conseiller départemental.

    L'après-midi a permis de faire le point sur l'impact des mutations de la société contemporaine sur l'affectation cultuelle des églises. Un état des lieux des églises affectées en Meurthe-et-Moselle a été présenté par Mireille-Bénédicte Bouvet, conservateur du Service régional de l'Inventaire général, le Père Gonçalves, de l'Oratoire de Nancy, a développé les possibles dérogations au principe de l'affectation cultuelle, et Fabrice Gartner, professeur à la faculté de Droit de Nancy, a rappelé les tendances de la jurisprudence administrative au regard des lieux affectés au culte.

    L'avenir de nos lieux de culte réside avant tout dans la pratique des fidèles et la capacité "d'inventivité" de l'Eglise qui doit se réapproprier le terrain perdu.

    Certains intervenants se sont voulus rassurant en rappelant que l'avenir de nos églises réside dans leur grand intérêt patrimonial et historique : les églises sont les premiers musées de France et représentent l'identité de nos territoires. Seulement, il y aura forcément des choix à faire dans la conservation des édifices...

  • Nancy : Journée d'étude "Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal" - 9 avril 2015 à la Faculté de droit

     

    Jeudi 9 avril 2015

    Journée d'étude de la Faculté de Droit de Nancy et du Diocèse de Nancy & de Toul

    "Le devenir des lieux de culte : un enjeu sociétal. L’exemple typique des églises affectées au culte catholique"

    Faculté de Droit de Nancy – 13 place Carnot (amphi Gény)


    > Renseignement : R.P. Bruno Gonçalves au 03 83 17 26 29

    > Programme de la Journée d'étude ici Journée d'étude Faculté de droit Nancy-Diocèse de Nancy et Toul.pdf

  • Qui sont les cathos aujourd'hui ?

    cathos.jpgCe que, dans les médias, on appelle "la crise" de l'Eglise catholique en France est devenue un lieu commun sociologique : 56 % des Français se disent encore catholiques mais seulement 4,5 % assistent à la messe chaque semaine.

    En Europe, la France est aujourd'hui l'un des pays de culture catholique où l'observance religieuse est la plus faible : déclin des baptêmes, des ordinations, du nombre de pratiquants, laïcisme gouvernemental...

    Bien des interprétations de ce déclin ont déjà été faites, mais quel est le point de vue des catholiques sur ce qui leur arrive ? Comment se représentent-ils et pensent-ils les évolutions de leur Eglise ?

    Pour le savoir une enquête de grande ampleur a été réalisée par une structure regroupant plusieurs organisations d'essence catholique. Le catholicisme français apparaît ainsi sous un jour nouveau : la "crise" de l'Eglise dépend moins des évolutions que les statistiques donnent à voir, que des diagnostics qui sont établis à partir d'elles. Elle se traduit donc avant tout par un conflit d'interprétation sur la qualification de ce qui est en crise et sur les remèdes à adopter.

    Cet ouvrage présente un panorama de la manière dont les catholiques vivent et analysent ce contexte de crise et les propositions qu'ils formulent pour en sortir. In fine, c'est à une véritable exploration des multiples sensibilités de l'archipel catholique que le lecteur est invité.

     

    ‡ Qui sont les cathos aujourd'hui, Yann Raison du Cleuziou, éditions Desclée de Brouwer, 2014, 332 p. (18,90 €).

  • Vagney (88) : requiem pour l’église Sainte-Cécile

    L’église Sainte-Cécile de Vagney-Zainvillers, construite au XIXe siècle et intégrée à une maison de retraite, est en cours de démolition.

    Zainvillers,_Chapelle_de_l'hôpital.jpgLa démolition de cette chapelle permettra l’extension de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendante.

    Quand on commence à démolir les églises, c’est aussi l'Homme que l'on détruit. C'en est fini du respect de l’être humain. Dans l’histoire de l’humanité, les périodes qui ont connu des destructions d’édifices religieux ont toutes été suivies par des épisodes de révolutions ou des répressions sanglantes. Il en fut ainsi au moment des grandes invasions et, surtout, au moment de la Terreur en France, mais aussi avec le communisme ou le national-socialisme dans tous les pays asservis par ces idéologies de mort. Il en est encore aujourd'hui ainsi avec l'islam fondamentaliste qui s'attaque aux chrétiens en Afrique et au Moyen Orient...

    Et quel scandale sur le plan de la protection de notre patrimoine historique et architectural ! Que léguerons-nous à nos enfants ? Des supermarchés ? Des "Center parc" ? Des maisons de retraite ?...

     

    le-procede-de-demolition-semble-s-etre-attarde-sur-la-premiere-croix.jpg

    jacques-mougin-reste-attentif-a-ce-qui-est-encore-a-preserver-et-notamment-le-fronton-de-la-porte-d-entree.jpg

    [clichés VM]

     

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    [clichés Remiremont Infos]

     

     

  • Vomécourt-sur-Madon (88) : projet de restauration de l'église

    vomécourt.jpg

    [Vosges Matin]

  • Fête de l'Epiphanie de Notre-Seigneur Jésus-Christ

    St-Epvre_crèche 2014 02.JPG

    Crèche de la basilique Saint-Epvre de Nancy [cliché ©H&PB - 2014].


    Omnes de Saba vénient, aurum et thus deferéntes, et laudem Dómino annuntiántes.

    Surge et illumináre, Ierúsalem : quia glória Dómini super te orta est.

    Allelúia, allelúia.

    Vídimus stellam eius in Oriénte, et vénimus cum munéribus adoráre Dóminum. Allelúia.

     

    [graduel de la messe de l'Epiphanie]

     

    Tous ceux de Saba viendront, ils apporteront de l’or et de l’encens, et publieront les louanges du Seigneur.

    Lève-toi, et resplendis, Jérusalem ! Car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.

    Allelúia, allelúia.

    Nous avons vu son étoile à l’Orient et nous sommes venus avec des présents adorer le Seigneur. Alléluia.

  • Quel péril sur les églises de France ?

    eglises.jpgLa revue de l'association nationale Patrimoine-Environnement (LUR-FNASSEM), Patrimoine et cadre de vie, propose un intéressant état des lieux des églises de France, à l'heure où de nombreux édifices sont laissés à l'abandon par les collectivités territoriales et, surtout, désaffectés par les croyants.

    "Un semis d'églises, un maillage de routes : c'est la géographie humaine de la France. Par le nombre, les églises sont les premiers monuments du pays. Elles marquent l'identité des communes ou des quartiers, presque toujours des anciennes paroisses. On se rassemble à leur emplacement depuis plus de mille ans et même, pour beaucoup d'entre elles qui ont succédé à des lieux de culte païen, depuis plus de 2000 ans. On y va plus beaucoup à la messe, on y vas encore en nombre aux enterrements...

    Au sens propre, indépendamment de leur qualité architecturale, les églises sont le premier patrimoine de la France.

    Aussi ne peut-on être attaché à la sauvegarde du patrimoine français sans souhaiter la conservation de toutes les églises, y compris de celles qui datent du dernier élan de construction au XIXe siècle. Il s'agit de leur conservation matérielle. Il s'agit aussi de la conservation de leur usage et de leur signification, c'est-à-dire de leur affectation au culte. Le patrimoine n'est pas seulement matériel.

    Cela tombe bien. En général, les communes prennent soin des églises qui leur appartiennent. Dans ce numéro, Benoît de Sagazan présente un état des lieux objectif qui n'est pas catastrophique. Et la prise de position de Mgr Dagens nous montre à quel point l'Eglise catholique est consciente de la richesse de ses nombreux lieux de culte.

    Ainsi, l'histoire, par la Révolution, puis par les lois de 1905, en donnant la propriété des églises aux communes et en dégageant ainsi leur affectataire des soins du bâtiment, nous a légué une organisation qui peut résister à la déchristianisation de la France. Nous échappons à la situation du Québec, ou à celle des Pays-Bas où, après avoir fermé les églises par centaines, on leur cherche difficilement un autre usage, quand on ne les détruit pas.

    Les églises étaient utiles comme lieux de rassemblement et de célébration sous la protection de leurs saints tutélaires. Nous n'avons pas à nous poser la question de leur utilité actuelle pour les respecter et les sauvegarder.

    Cette situation favorable rend d'autant plus scandaleuse l'attitude des communes qui ne respectent pas leur responsabilité historique et légale. Alain de La Bretresche écrit dans les pages de la revue une analyse juridique précise des "déconstructions" d'églises, ce nouveau vandalisme, heureusement limité." [Kléber Rossillon, président de la FNASSEM].

    Ce numéro laisse aussi la place aux bonnes nouvelles : plusieurs restaurations d'édifices cultuels sont présentées.

    Une publication que tout défenseur du patrimoine et que tout maire se doit de lire.

     

    ‡ Patrimoine et cadre de vie. Les Cahiers de Patrimoine-Environnement, n° 193, 2014-2015. A commander sur www.patrimoine-environnement.fr

  • "Les Rubans du Patrimoine" pour l'église de Mont-Saint-Martin

    mont st martin.jpgLa Ville de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) a été mise à l’honneur le 21 novembre dernier à l'occasion de la remise du prix départemental « Les Rubans du Patrimoine » pour la restauration extérieure de sa remarquable église romane.

    Depuis quelques années, la municipalité de Mont-Saint-Martin a fait le choix de restaurer son église romane Saint-Martin érigée au XIe siècle. La réparation de la charpente, de la toiture, le sablage et le nettoyage des pierres extérieures, la mise en valeur de l’édifice en lumières et l’installation de nouveaux vitraux et d’une rosace de style contemporain ont permis sa renaissance.

    C’est pour toutes ces raisons que le jury régional du concours les « Rubans du Patrimoine » édition 2014 a récompensé la ville de cette distinction.

    [cliché : la Fondation du Patrimoine]

  • Remplissez les églises et les crèches se défendront elles-mêmes !

    "Notre grandeur s’est construite de front avec la construction de nos églises, de nos cathédrales ; notre déchéance se fera avec la construction des mosquées.

    crèche.jpgLe mouvement a rapidement pris de l’ampleur. Pour les plus médiatisées d’entre elles, celle de Béziers, la crèche de la Nativité, dite de Robert Ménard, son maire, puis la crèche du Conseil général de Vendée dont l’installation a été suspendue par ordre du tribunal de Nantes.

    Très vite, la mobilisation générale (sur internet seulement) pour la défense de nos us, de nos coutumes, de nos traditions, de notre culture, de notre histoire, de nos valeurs, etc. Des pétitions ont circulé, rapidement signées ; des groupes Facebook se sont constitués, aussitôt « likés » ; des articles rédigés, vite partagés, commentés à profusion ; des tweets d’orfraie composés, immédiatement retweetés.

    Et pendant ce temps-là, les églises sont restées vides.

    Et pendant que les églises sont restées vides, les mosquées sont restées, comme il se doit, remplies. Pleines. À craquer. Débordantes. Occupant les rues et les ruelles, les boulevards et les places publiques. Crédibles.

    Et alors que les mosquées ne désemplissent pas, les églises restent vides, colonisées de temps en temps par des grévistes de la faim, des réfugiés, des demandeurs d’asile qui iront plus tard grossir les régiments des fidèles dans les mosquées. Puis ces églises redeviendront vides. Froides. Comme un Lazare qui n’arrive plus à ressusciter.

    Et puis les églises vides sont désacralisées, déchristianisées, comme le sol qui s’islamise sous leurs fondations. « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. » L’Église, communauté des chrétiens. La pierre est devenue argile et les églises sont détruites ou transformées en centres culturels, en hôtels. Bon pour l’économie locale. Pour le tourisme aussi.

    Et puis les églises se rempliront à nouveau. Pleines. À craquer. Débordantes. Parce que transformées en mosquées. Fières. Arrogantes.

    « Le christianisme, et le catholicisme plus précisément, n’est pas n’importe quelle religion pour la France, c’est la religion qui a fait la France, depuis 1500 ans, depuis le sacre de Clovis. Ce n’est pas n’importe quelle religion, ce n’est pas le judaïsme, ce n’est pas le protestantisme, ce n’est pas l’islam », disait récemment Éric Zemmour. Le christianisme, c’est aussi la parole du Christ, issue des Évangiles. À redécouvrir. Et Zemmour de conclure par une phrase de Chateaubriand : « Si vous chassez le christianisme, vous aurez l’islam. »

    Notre grandeur s’est construite de front avec la construction de nos églises, de nos cathédrales ; notre déchéance se fera, conquis, avec la construction des mosquées.

    J’oubliais. Remplissez vos églises et vos crèches se défendront d’elles-mêmes."

    [Pierre Mylestin | Boulevard Voltaire]

  • Nancy : le nouvel autel de Notre-Dame de Lourdes est installé

    La basilique Notre-Dame-de-Lourdes vient d’accueillir son autel en marbre. Une opération délicate et millimétrée. Consécration dimanche 5 octobre par Monseigneur l’évêque de Nancy & de Toul.

    nancy-la-piece-manquante-photo-frederic-mercenier.jpg« Cet autel achève l’œuvre ! ». L’abbé Dominique Doidy suivait de près les opérations. En octobre 2013, la paroisse lançait le projet de construction d’un autel en marbre. La pièce manquante de cette basilique datant de 1908. Après réflexion, l’annonce était faite aux paroissiens en février dernier. L’autel en bois « modèle face au peuple » vivait ses derniers instants.

    Devant l’édifice, le camion livrant le marbre prenait minutieusement place. Les ouvriers se mettaient à la manœuvre pour décharger notamment la table pesant près d’une tonne. Et si, dans un premier temps, il a été envisagé d’effectuer cette opération à bras d’hommes, au final, poulie et chariot ont pris le relais. Chaque étape était répétée avant de lancer le mouvement pour la mise en place. La table repose sur douze colonnes, représentant les douze tribus d'Israël ou, plus symboliquement pour la table où est célébré le Saint Sacrifice, les douze apôtres présents lors de la dernière Cène du Christ.

    Financé par la paroisse grâce aux dons de ses fidèles, ce projet de 30.000 € se veut à la fois sobre et moderne. Un socle en marbre gris de Badiglio, douze colonnes en marbre rose de Bourgogne, pesant 80 kg chacune, une table en marbre blanc de Carrare et des leds au sol… L’autel s’intègre sans difficulté dans la basilique.

    lorraine,nancy,autel,église,notre dame de lourde,consécration,diocèse de nancy et toul« On a voulu conserver l’esprit de l’édifice qui possède déjà soixante-quatre marbres différents. Il n’était pas nécessaire d’en rajouter. On est resté dans la symbolique », explique l’abbé Dominique Doidy qui devra attendre que l’évêque consacre l’autel avant de pouvoir l’utiliser pour les célébrations. « Le 5 octobre, à 15 h 30, l’autel sera consacré solennellement selon le rite de l’Eglise catholique. La basilique reste un acteur de la vie spirituelle de ce quartier », conclut l’abbé Doidy.

    [d’après ER]

  • Robécourt (88) : l'église Notre-Dame de l'Assomption en restauration

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    [L'Abeille]

  • Nancy : consécration de l'autel de Notre-Dame-de-Lourdes le 5 octobre

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  • Mgr Nona Amel : « Vos principes libéraux et démocratiques ne valent rien ici »

    De Mgr Nona Amel, archevêque catholique chaldéen de Mossoul (Irak), maintenant exilé à Erbil, le 9 août 2014 :

    Mgr-Nona.jpg« Nos souffrances actuelles sont le prélude de celles que vous, les européens et les chrétiens occidentaux, allez souffrir aussi dans un proche avenir. J'ai perdu mon diocèse. Le siège de mon archevêché et de mon apostolat a été occupé par des islamistes radicaux qui veulent que nous nous convertissions ou que nous mourions. Mais ma communauté est toujours en vie. S'il vous plaît, essayez de nous comprendre. Vos principes libéraux et démocratiques ne valent rien ici. Vous devez examiner à nouveau cette réalité au Moyen-Orient, parce que vous accueillez dans votre pays un nombre toujours croissant de musulmans. Vous êtes aussi en danger. Vous devez prendre des décisions fortes et courageuses, même s'ils contredisent vos principes. Vous pensez que tous les hommes sont égaux, mais ce n'est pas vrai : l'Islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas ceci très vite, vous allez devenir les victimes de l'ennemi que vous avez accueilli chez vous. »