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pierre

  • La pierre dans l'Antiquité et au Moyen Âge en Lorraine

    En partant du constat de la richesse sous-exploitée du patrimoine lapidaire et bâti lorrain, cet ouvrage collectif établit un premier bilan sur l'économie de la pierre en Lorraine pour les périodes gallo-romaines et médiévales. Il présente les résultats d’un projet collectif de recherche et livre des données inédites concernant les modes d’extraction, de transport ou de mise en œuvre du calcaire et du grès. Il fédère des chercheurs de l’Université de Lorraine, de l’Inrap, du CNRS et de différentes institutions ou associations autour d’une quarantaine de sites étudiés dans le cadre d’opérations d’archéologie préventive ou programmée, en privilégiant la diversité géographique, géologique et chronologique : les carrières gallo-romaines de Lafrimbolle, Saint-Quirin, l'extraction et l'utilisation du grès sur le site gallo-romain de La Bure, la carrière gallo-romaine du Quéveney à Monthureux-le-Sec, les carrières antiques des côtes de Moselle (Norroy-lès-Pont-à-Mousson, Montauville, Maidières et Jézainville), l'ouvrage gallo-romain du Pont des Fées aux Voivres, le site de récupération de blocs ouvragés en bordure de voie romaine à Saint-Baslemont, le mobilier lapidaire antique de l'amphithéâtre de Metz, la tour antique du Bacha à Deneuvre, les sarcophages du haut Moyen Âge de Metz, Toul et Verdun, le pont carolingien de Dieulouard-Scarpone, le donjon de Vaudémont, de Fontenoy-le-Château et de Pierre-Percée, la tour maîtresse de Bainville-aux-Miroirs; le logis seigneurial du château de Beaufremont...

    La variété de ces monographies permet d’aborder de façon synthétique les problématiques liées aussi bien aux modes de production des petites carrières circonstanciées locales et des grands centres d’extraction régionaux, qu’aux choix des matériaux pour la réalisation de stèles funéraires du IIe siècle ou de grands donjons seigneuriaux du Moyen Âge central, ou qu’aux réseaux de diffusion et de transport de la pierre. La grande majorité des résultats présentés ici sont inédits, les sites retenus ayant été étudiés sous des angles encore novateurs en Lorraine.

     

    ‡ La pierre dans l'Antiquité et au Moyen Âge en Lorraine. De l'extraction à la mise en œuvre, Karine Boulanger et Cédric Moulis (dir.), PUN-EDULOR, 2018, 686 p., ill., cartes, 25 €.

  • La pierre d'Euville, histoire d'un mythe

    Longtemps, la pierre du pays de Commercy a servi aux besoins locaux. L'éloignement des centres urbains et le coût des transports bloquaient le développement des carrières dont l'activité restait saisonnière. On ne parlait pas encore de pierre d'Euville ou de Lérouville... La pierre était désignée selon ses caractéristiques techniques, pierre dure ou pierre tendre. Si Héré fit venir de la pierre d'Euville à Nancy pour ses chantiers de la place royale, c'est uniquement parce que la carrière, propriété du domaine ducal, était la plus proche de Nancy.

    Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la possession des carrières ne représentait aucun enjeu économique. Propriétaires ou locataires, les maîtres carriers ne tiraient que des revenus d'appoint de leur exploitation.

    Deux faits vont transformer radicalement le bassin carrier de Commercy : le canal de la Marne au Rhin et la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg. Après avoir fait travailler les carrières pour alimenter les chantiers de construction, ces grands travaux offrirent aux maîtres carriers les moyens de transport qui leur ouvrirent le marché parisien. Au même moment, Napoléon III et son préfet de Paris, le baron Haussmann, lançaient un vaste programme destiné à faire de Paris, la ville la plus moderne d'Europe.

    Un homme va tirer parti de cette conjoncture exceptionnelle : Félix Civet. Il expédie sn premier bloc d'Euville à Paris en 1853. Vingt ans plus tard, il a construit un véritable empire industriel autour de l'exploitation des carrières et de la commercialisation de la pierre. Il est l'inventeur d'une marque : la pierre d'Euville, à l'origine d'une véritable épopée. L'Exposition Universelle de 1889 est son apothéose.

    Le succès de la pierre d'Euville pousse ses concurrents à la surenchère alors que les besoins du marché parisien baissent et que l'emploi du béton commence à se généraliser.

    Cette épopée de la pierre a sombré dans l'oubli au lendemain de la Première Guerre mondiale. Et alors est né un mythe : celui de la pierre d'Euville, magnifiquement raconté dans cet ouvrage richement illustré et parfaitement mis en page, comme il est de tradition dans les publications de La Gazette lorraine !

     

    ‡ La pierre d'Euville. Histoire d'un mythe, Pierre Briot et Laetitia Nori, éditions La Gazette Lorraine, 2015, 111 p., ill. (18 €).

  • Metz-Queuleu (57) : l'église de l'Immaculée-Conception achevée... 100 ans après

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : la pierre rime avec Sebeler

    Le bois tient une place de choix en ce moment au salon de l’habitat d’Epinal. La pierre aussi, avec notamment l’entreprise Sebeler de Bleurville qui n’a pas manqué une seule édition.

    sebeler.jpgDès le premier jour, c’est-à-dire hier, le public a investi en nombre les travées du parc des expositions.

    Le bois et toutes ses déclinaisons tiennent une place de choix au salon de l’habitat. La pierre n’occupe évidemment pas la même position, mais quelques entreprises sont là pour mettre en avant les qualités d’un matériau qui traverse les siècles sans broncher. Florent Colin, co-gérant avec son frère Jérôme de la SARL Sebeler, basée à Bleurville, le rappelle régulièrement à ses clients.

    « Le dallage a deux mille ans, ne l’oublions pas », confie-t-il, « et depuis quelques années la pierre est très tendance. Néanmoins, il ne faut pas se tromper dans les choix. Si la bonne pierre n’est pas au bon endroit, elle se détériorera très vite. »

    Sebeler ne rencontre pas ce genre de difficultés parce que l’entreprise familiale, qui a vu le jour il a plusieurs décennies, s’appuie sur des acquis solides et incontournables. « Mon arrière-grand-père fabriquait des meules qui servaient à l’affûtage des outils », précise encore Florent Colin.

    Depuis, les choses ont changé, mais pas le savoir-faire. Qui s’exprime de A à Z dans l’élaboration de différents produits : des dalles pour les sols ou les murs, des escaliers, des salles de bains ou encore des cheminées. Extrayant le grès (blanc ou rouge) de sa propre carrière de Bleurville, là où se trouvent également les ateliers, Sebeler travaille pour le département, bien sûr, pour la France entière et l’Europe. Florent Colin, citant pêle-mêle, tout près de nous, la Maison du Bailli, la colonne se trouvant place Pineau ou encore les escaliers de la maison chinoise. Autre particularité de la société par rapport au salon, Sebeler n’a pas manqué une seule édition. « Je crois que l’on est deux dans ce cas-là ». Un autre gage de sérieux et de fidélité apprécié par les clients. « Sur ce salon, comme sur celui de Nancy, où nous allons également, nous ne faisons pas d’affaire en direct. En revanche, le relationnel est primordial. Si les gens, qui reviennent à des choses simples dans le choix des matériaux, sont intéressés, ils viennent nous voir à notre magasin d’Epinal ou alors directement à Bleurville. » Où les deux cogérants investissent régulièrement même si la pénurie de personnel se fait cruellement ressentir. « Vous savez, beaucoup pensent que la taille de pierre est un métier artistique, mais c’est un métier de production. »

    [d’après Vosges Matin]

     

  • Opéra de Nancy : les sculptures extérieures en cours de restauration

    Pour la plupart réalisés en 1752, les pots à feu, balustres et groupes sculptés sont restaurés par des mains expertes, avec des blocs de pierre hissés sur le toit de l'Opéra national.

     

    opéra nancy.jpg« On a une grue de 50 tonnes en pleine place Stanislas à 26 m de haut. Sur la baslique Saint-Epvre on était à 34 m, ce qui n'était pas simple non plus ! », explique Olivier Thouvenin, conducteur de travaux pour le groupement d'entreprises France Lanord et Chanzy Pardoux.

     

    On est au paradis des maçons, tailleurs de pierre et sculpteurs. Le temps s'arrête et le grutier manœuvre en aveugle aux ordres des collègues suspendus aux balustrades. Des gestes lents, une translation de l'ordre du centimètre, pour déplacer un fût en pierre de 1752, qu'il va falloir reprendre avec minutie.

     

    « Nous serons dans les temps pour les 5 et 6 décembre. La partie Est de l'hôtel de ville était programmée pour 2009, l'Opéra en 2010 et le musée des Beaux-arts en 2011. Avec le plan de relance gouvernemental, on gagne un, voire deux ans sur la programmation », confirme Lorraine Penin responsable des travaux sur les monuments historiques de Nancy. Une vraie passion pour les balustres, pots à feu, groupes sculptés et mains courantes, mais aussi une responsabilité au regard de l'Histoire : « L'objectif c'est l'état de 1752 en préservant au maximum ce qui peut l'être. Certains goujons en métal du 18ème ont d'ailleurs mieux résisté que ceux du 19ème fabriqués dans un alliage de moins bonne qualité ».

     

    Si le chantier de l'Opéra est si particulier, c'est aussi parce que Pierre-Yves Caillault, l'architecte en chef des Monuments historiques, a demandé que la taille et la sculpture soient réalisées en hauteur sur le toit même de l'Opéra national : « C'est plus compliqué, on a moins ses aises que dans l'atelier, mais en contrepartie on a une bonne vision du chantier et de la cohérence de l'ensemble. Par ailleurs les éléments restaurés sont moins manipulés, donc il y a moins de risque de casse », rappelle Olivier Thouvenin.

     

    Pour Maïder Aizicovici sculpteur, la restauration est une école d'humilité. « On doit en voir le moins possible et on ne signe pas son travail. Le but n'est pas de tout refaire à neuf à l'identique mais de préserver au maximum. S'il y a vraiment un défaut structurel, la pierre bien sûr est alors changée », explique la jeune femme, en caressant doucement la pierre de Savonnières (Meuse), avec sa livrée blanche au grain si fin, qui fait merveille sous le soleil d'automne.

     

    Sur la tranche 2007-2013, les travaux de restauration auront coûté la bagatelle de 2,224 M €. Rien que pour l'Opéra, l'enveloppe frise les 405.000 €. Si la DRAC participe à hauteur de 35 % sur l'Opéra national de Lorraine, elle abonde en revanche à hauteur de 50 % de l'enveloppe sur les balustres, pots à feu et groupes sculptés du Musée des Beaux-Arts.

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.09.09]

  • Bleurville : célébration de la fête de Saint Pierre par un prêtre malien

    La communauté paroissiale de Bleurville a eu la joie de célébrer la fête patronale de la saint Pierre-aux-Liens avec un prêtre malien actuellement en stage dans les Vosges.

     

    bleurville fête patronale père jonas 12.07.09 006.jpgA l'occasion de la fête patronale de Bleurville, la messe a été chantée par le Père Jonas, d'origine malienne. Il est actuellement en stage dans le Sud-Ouest vosgien dans le cadre d'une opération de découverte des méthodes d'organisation agricole et de développement rural. Il poursuit des études en Belgique avant de rejoindre son diocèse malien pour y mettre en place des actions de développement auprès des populations chrétiennes locales fortement soumises à la pression des musulmans soutenus par l'Arabie Saoudite.

     

    Lors de son homélie, le Père Jonas a partagé la joie de la fête avec les fidèles puisqu'il fêtait également en cette fête de Saint-Pierre-aux-Liens le 17ème anniversaire de son ordination sacerdotale. Un aniversaire partagé par les catholiques de la grande paroisse qui l'ont salué par une salve d'applaudissements. Rappelons que l'abbé Villaume, actuel curé de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône, fut durant 30 ans prêtre fidei donum au Mali où il était responsable de la catéchèse. Juste retour des choses dirions-nous, en recevant aujourd'hui dans l'Eglise qui est en France, un prêtre formé par des missionnaires européens.

     

    Le Père Jonas poursuit sa découverte du monde rural vosgien encore quelques jours avant de repartir en Belgique. La paroisse Notre-Dame de la Saône espère le revoir un prochain dimanche.

  • Bleurville fête son patron saint Pierre-aux-Liens

    La paroisse de Bleurville fête traditionnellement le deuxième dimanche de juillet le saint patron de son église : saint Pierre-aux-Liens.

     

    st pierre église st pierre.jpgDans l'ancienne liturgie romaine de l'Eglise catholique, la fête de Saint Pierre-aux-Liens était célébrée le 1er août. Mais, pour des questions liées à la vie agricole du village, les édiles décidèrent, à la fin du XIXe siècle, de déplacer la fête entre la fin de la fenaison et le début des moissons, à un moment où les cultivateurs connaissaient un peu de répit dans les travaux des champs.

     

    Pourquoi fêter saint Pierre-aux-Liens ? Voici ce que nous dit l'abbé Jaud dans sa Vie des Saints pour tous les jours de l'année, parue en 1950 :

     

    "Hérode Agrippa, roi des Juifs, après avoir condamné à mort saint Jacques le Majeur, l'an 43, fit emprisonner saint Pierre. Les fidèles, à la nouvelle de l'arrestation du chef de l'Église, se mirent aussitôt en prière, et Dieu les exauça.

    Le Prince des Apôtres, chargé de chaînes, était gardé nuit et jour par seize soldats, dont quatre faisaient tour à tour sentinelle dans la prison autour de lui; les autres gardaient les portes. La nuit même qui précédait le jour marqué pour l'exécution, Pierre dormait paisiblement au milieu de ses gardes, quand tout à coup la prison fut éclairée d'une lumière céleste. Un Ange apparaît, le réveille et lui dit : "Levez-vous promptement, prenez votre ceinture, vos vêtements et votre chaussure, et suivez-moi." Au même instant les chaînes tombent de ses mains ; stupéfait, il obéit, et traverse sans obstacle, à la suite de l'Ange, le premier et le second corps de garde. Une porte de fer était à l'entrée du chemin qui conduisait à l'intérieur de Jérusalem ; cette porte s'ouvre d'elle-même. Ils vont ensemble jusqu'au bout de la rue, et l'Ange disparaît.

    Pierre avait cru que tout ce qui se passait n'était qu'un songe ; mais, persuadé alors de la réalité de sa délivrance, il en bénit le Seigneur en disant : "Je reconnais maintenant que Dieu a envoyé véritablement Son Ange et qu'Il m'a délivré de la main d'Hérode et de l'attente cruelle du peuple juif." Il se rend alors à la maison de Marie, mère de Marc, son disciple, où se trouvait une foule en prière. Pierre frappe à la porte, et la jeune fille qui se présente pour ouvrir, ayant distingué la voix de Pierre, court l'annoncer dans l'intérieur de la maison. Personne n'y voulait croire : "Vous êtes folle !" dit-on à cette fille. "C'est son Ange," disaient les autres. Pierre continuait à frapper. Quelle ne fut pas l'explosion de joie lorsque la porte fut ouverte et que l'on reconnut saint Pierre ! L'Apôtre raconta la merveille que Dieu venait d'accomplir.

    Les fidèles se firent un devoir de recueillir les précieuses chaînes de saint Pierre et les conservèrent avec un religieux respect. Plus tard, on recueillit aussi avec soin les deux chaînes vénérables portées à Rome par le chef des Apôtres. À peine furent-elles placées l'une près de l'autre, qu'elles s'unirent ensemble, de manière qu'il fut impossible d'y reconnaître aucune soudure.

    Depuis ce temps, l'Église fait plus de cas de ces précieuses chaînes que des plus riches trésors, elles sont précieusement vénérées dans l'église de Saint-Pierre-aux-Liens [à Rome]."

     

    chaînes de st pierre à rome.jpgL'église de Bleurville possède deux statues de l'apôtre Pierre, représenté avec son attribut traditionnel : les clés. Cependant, elle ne compte pas parmi son riche mobilier de représentation de Pierre enchaîné. On conservait encore à l'église paroissiale, jusqu'au début du XXe siècle, des "reliques" de chaînes censées avoir été portées par saint Pierre lui-même. Ces objets vénérés par les fidèles comme symboles de foi ont, semble-t-il, disparu.

     

    Bleurville fête patronale1.JPGLa fête religieuse célébrée lors de la messe dominicale (10h00) est prolongée par la fête populaire : la population peut se divertir sur la place des Ponceaux avec les animations foraines et, depuis plusieurs années, dès le samedi soir avec une brocante et la possibilité de se restaurer sur place dans une excellente ambiance. Jusque dans les années 90, un bal monté sur la Place des Ponceaux accueillait le samedi soir les amateurs de danse. Dans certaines famille, la tradition du repas de la fête reste encore une réalité de nos jours.

     

    Ces fêtes patronales tendent malheureusement à disparaître : pour des raisons liées à la pratique religieuse tout d'abord et puis pour des motifs liés à l'évolution de la notion même de fête. Désormais, nos contemporains ne se satisfont plus des animations foraines considérées comme désuètes : il faut de la nouveauté... que l'on va chercher souvent loin de chez soi.

     

    Bonne fête patronale aux Bleurvillois sous la protection du prince des apôtres, saint Pierre !

     

    Programme de la fête patronale de Bleurville :

     

    >> samedi 11 juillet, de 14h à 21h : brocante sur le stade municipal

    >> en soirée : buvette et dégustation d'escargots de Bourgogne préparés par le comité de jumelage Bleurville-Chichery

    >> dimanche 12 juillet, 10h : messe en l'église Saint-Pierre-aux-Liens puis animations foraines sur la place des Ponceaux

  • La lettre de Pierre-Dié Mallet retrouvée

    « J'ai cherché cette lettre pendant des années », confie Bernard Mayer, 58 ans, habitant de Seichamps. « Elle m'avait été adressée en 1975 par Pierre-Dié Mallet, peintre, sculpteur et imagier lorrain né à Rambervillers en 1895 et mort à Nancy en 1976 ».

     

    oeuvre P.-D. Mallet.jpgEn déplaçant ces jours derniers des livres dans une bibliothèque, il voit tomber l'enveloppe qui contenait la missive. Tracée à la plume d'une écriture fine et serrée, elle est datée du 21 décembre 1975. Pierre-Dié Mallet y souhaite un bon Noël à toute la famille Mayer de « Siccus campus », appellation ancienne du village de Seichamps. L'occasion pour l'historien et hagiographe de revenir, dans sa lettre, sur l'histoire de Seichamps et de son patron, saint Lambert. Pierre-Dié Mallet a aussi réalisé le portrait de Bernard à l'âge de 8 ans.

     

    Portraitiste minutieux, un genre dans lequel il excellait, Pierre-Dié Mallet aimait reprendre les traits de ses modèles pour réaliser ensuite des tableaux historiques riches en symboles et références. C'est ainsi qu'on retrouve le doux visage de son épouse bien-aimée Jeanne dans sa représentation de Jeanne d'Arc.

     

    « C'est le dernier artiste qui ait fait des représentations historiques, la plupart du temps religieuses », souligne l'éditeur et écrivain régionaliste, Jean-Marie Cuny pour qui Pierre-Dié Mallet a réalisé plusieurs couvertures de la Revue Lorraine Populaire ainsi que celle de son premier livre : « Promenade en Ville Vieille » et celle de son livre de recettes « La Cuisine Lorraine ». « On lui doit de nombreuses statues, celles de Notre-Dame-de-Sion, les divinités gréco-romaines de l'hémicycle de la place de la Carrière, la statue du duc Antoine au-dessus de la Porterie du Musée Lorrain... », précise Jean-Marie Cuny.

     

    Spécialiste de l'héraldique, ses blasons sont répandus dans toute la Lorraine : Gérardmer, Vandœuvre, Champigneulles, Laneuveville, Rambervillers... où il est né. Son blason complet des ducs de Lorraine se trouve à l'Hôtel de la Reine, à Nancy. « C'était un excellent illustrateur mais avec un côté chromo », analyse Mireille Canet, historienne d'art spécialiste de la Lorraine. Grand érudit, élève de Victor Prouvé, du peintre Emile Friant, ami de Jean Lurçat, en relation étroite avec de nombreux artistes, Pierre-Dié Mallet, qui avait choisi d'accoler le nom de « Dié » à son prénom après avoir beaucoup travaillé sur l'iconographie de saint Dié.

     

    Habité par la passion de la Lorraine, il se sentait proche de ses habitants.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 26.01.09]

  • Noël approche...

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    L'Adoration des bergers (détail), Le Tintoret (1518-1594)

     

    Bientôt Noël...

    Histoire & Patrimoine Bleurvillois vous souhaite un joyeux et saint Noël !

    La paroisse Saint-Pierre de Nancy, et l'abbé Florent Husson, nous prient d'annoncer les horaires des messes de Noël célébrées selon le Missel de 1962 en l'église Saint-Pierre, avenue de Lattre-de-Tassigny à Nancy (à côté de l'hôpital Central) :

    >> Messe de la Vigile le 24 décembre à 18h30

    >> Messe de la nuit de Noël le 24 décembre à minuit

    >> Messe de l'aurore le 25 décembre à 8h00

    >> Messe du jour de Noël le 25 décembre à 9h25

     

    Dans les Vosges, à la paroisse Notre-Dame de la Saône (Monthureux-sur-Saône - Bleurville) tous les paroissiens et fidèles sont invités à venir célébrer Noël autour de l'abbé Charles Villaume lors de la messe de la nuit et celle du jour (Missel de Paul VI).

    Consultez le programme dans le bulletin paroissial de Notre-Dame de la Saône de novembre et décembre.

    Infos sur la paroisse Saint-Pierre de Nancy sur http://www.eglise-st-pierre-nancy.fr

  • Images du pèlerinage à Domremy

    Quelques images du pèlerinage effectué le 14 septembre 2008 par les prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre à l'occasion du 1er anniversaire du motu proprio de Benoît XVI autorisant la célébration de la liturgie selon le missel de Jean XXIII (1962).

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    Fidèles et clergé sur les pas de Jeanne d'Arc

    Ce pèlerinage était organisé par les prêtres d'Epinal en charge de la paroisse Saint-Antoine accompagnés des fidèles, des troupes scoutes et des séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre venus de toute la France et de l'étranger.

    Après avoir pèleriner sur les traces de notre héroïne et sainte lorraine, tous les participants ont assisté à une messe célébrée en la basilique Sainte-Jeanne d'Arc du Bois Chenu sous la présidence de Monsieur le recteur Jean Mangin.

    Pour plus de photos, visiter le site de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre : http://www.fssp.org/fr/photos.htm

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    Une partie du clergé accompagné de l'abbé Mangin, recteur de la basilique de Domremy
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    Une partie des pèlerins de Domremy
    [clichés FSSP]
  • La libération de la Lorraine

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    Dès le cessez-le-feu de juin 1940, divers patriotes furent les précurseurs de la résistance. Ils étaient de diverses obédiences : cadres de l’armée active ou de réserve, communistes désorientés par le pacte germano-soviétique, gaullistes, ou même sans appartenance. Jusqu’à l’été 1944, avec leur simple volonté mais sans grands moyens, ils se regroupèrent en réseaux, récupérèrent des armes abandonnées, aidèrent les prisonniers évadés, se livrèrent à des sabotages, recueillirent pour Londres des renseignements divers.

     

    Les Allemands, atteints par la psychose des terroristes, réagirent brutalement, souvent aux dépens de la population, afin de "nettoyer" leurs arrières avant l’arrivée des Américains.

     

    Ces derniers débarqués à l’été 1944 piétinèrent d’abord en Normandie, puis exploitèrent jusqu’à Verdun avant de libérer Nancy le 15 septembre. Après un rude hiver de combats dans les Vosges, la libération de la Moselle fut achevée en mars 1945. Les Américains avaient été aidés par de nouvelles unités françaises et par les résistants les guidant, les renseignant et veillant à la difficile sauvegarde des installations et des populations très éprouvées.

     

    • La libération de la Lorraine – 1940-1945, Général Pierre Denis, éditions Serpenoise, Metz, 2008, ill. (30 €).

     

     

    Pour en savoir plus ou pour commander l’ouvrage : http://www.editions-serpenoise.fr

  • De jeunes vacanciers de passage à l'abbaye Saint-Maur

    Le 16 juillet dernier, le camp de vacances Saint-Antoine d'Epinal a fait une halte à l'abbaye Saint-Maur pour une journée de détente.

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    C'est sous un chaud soleil de juillet qu'une cinquantaine d'enfants de 6 à 13 ans, originaire des Vosges et de la région parisienne, a fait connaissance avec notre village. Les jeux de groupes organisés par les animateurs ont permis de partir à la découverte du riche patrimoine local : lavoirs et fontaines, église paroissiale, calvaires, abbaye Saint-Maur... et même hangar agricole !

    Après avoir pique-niqué et effectué une sieste salutaire dans un pré à proximité de l'église Saint-Maur, enfants et accompagnateurs ont assisté à une messe célébrée dans l'ancienne abbatiale par leur aumônier, l'abbé Alexis Garnier.

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    Monsieur l'abbé Guilhem de Labarre, directeur du camp de vacances Saint-Antoine, remercie les Amis de Saint-Maur pour leur sympathique accueil ainsi que les habitants qui ont aimablement mis à la disposition des enfants le terrain pour pique-niquer.

    A l'année prochaine, peut-être.

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  • Les 12 et 13 juillet, Bleurville fête son saint patron

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     La paroisse et la commune de Bleurville fêtent durant le week-end des 12 et 13 juillet leur saint patron, titulaire de l'église paroissiale : saint Pierre aux Liens.

    Samedi 12 juillet

    > Repas servis sur la place des Ponceaux dans une ambiance convivale avec dégustation d'escargots préparés par nos amis de Chichery-la-Ville (Yonne), commune jumelée avec Bleurville

    > fête foraine

    > vide-grenier en soirée

    Dimanche 13 juillet

    > 10 h 00 : messe en l'église Saint-Pierre-aux-Liens

    > fête foraine

     

  • Jubilé à la basilique de Mattaincourt (Vosges)

    Jour de fête pour vingt prêtres jubilaires vosgiens

    jubilé mattaincourt.jpgUne célébration eucharistique s'est déroulée lundi 30 juin à la basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt, église du saint patron des prêtres vosgiens et lorrains.

    Emus et heureux, les prêtres jubilaires de 2008 du diocèse étaient à l'honneur au cours de cet office qui leur était dédié. En l'absence de Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, c'est le vicaire général Claude Durupt qui officiait ; l'abbé Claude Didot assurant les fonctions de prédicateur.

    Pour les remercier de leur fidélité, l'abbé François-Marie Boucher, recteur de la magnifique basilique de la Plaine, avait fait orner l'accès au parvis. Bref, c'était une belle journée partagée avec les fidèles du secteur paroissial.

    Les prêtres jubilaires du diocèse de Saint-Dié :

    70 ans de sacerdoce : Jean-Marie Defranoux, doyen d'âge et d'ordination ;

    65 ans de sacerdoce : Pierre Boileau, Jacques Cascaret, Antoine Roy ;

    60 ans de sacerdoce : Michel André, Michel Arnould, Lucien Christophe, Jacques Donteuvill, Michel Perrin, Jean Pierson, Paul Thiriet ;

    55 ans de sacerdoce : Robert Grange, Robert Henry, André Huot, Jean Mougenel ;

    50 ans de sacerdoce : André Aubert, Hubert Côme, Jean Didot, Paul Philippe, Norbert Valentin.

    [d’après L'Est Républicain | 02.07.2008]