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plombières les bains

  • Les trains des stations thermales de l'Est

    Dès le milieu du XIXe siècle en France, les cures thermales attirent une clientèle aisée – aristocratie, grande bourgeoisie – qui part « prendre les eaux » chaque année, utilisant pour cela le chemin de fer qui irrigue progressivement le territoire. Après la Première Guerre mondiale, l’accès aux soins thermaux est élargi, permettant aux villes concernées de prendre leur essor. Les trains directs mis en place par les compagnies ferroviaires offrent un confort et des repas de qualité, tandis que les gares sont dotées d’un style architectural et d’un standing en accord avec les villes desservies. Traction vapeur, puis diesel, puis électrique… Quel que soit le mode de traction utilisé, les « trains des eaux » emmènent année après année leurs passagers au coeur de paysages bucoliques, gages d’un séjour revitalisant, par exemple, dans le Grand Est ou en Auvergne.

    En France, dès le Second Empire, le développement des villes thermales est rapide et important, grâce à la fréquentation d’une clientèle aristocratique et de la grande bourgeoisie. De 1850 à 1870, le nombre des visiteurs des stations thermales triple, passant de 100 000 à 300 000 visiteurs. Un flux qui enrichit les régions et provoque des transformations locales d’aménagement et de modes de vie, auxquelles l’arrivée du chemin de fer n’est évidemment pas étrangère. L’essor des villes d’eaux s’accentuera par la suite, après la Première Guerre mondiale, grâce à une démocratisation de ces soins prodigués dans les villes d’eaux : on boit de l’eau, on s’en asperge, on s’y baigne sur prescription médicale… Les compagnies de chemin de fer vont très tôt s’intéresser à ces voyageurs saisonniers en leur garantissant, pour le voyage qui dure souvent plusieurs heures, des dessertes de qualité et un confort à la hauteur de leurs attentes. Des trains directs au départ de Paris sont assortis d’une restauration raffinée, les gares affichent une architecture et un standing en accord avec les villes desservies.

    Les cheminots, qu’ils travaillent à bord des trains ou dans les gares, assurent l’organisation de ce trafic régulier, répété d’une année sur l’autre. Partant de la capitale, les « trains des eaux » emmènent leurs passagers vers des paysages bucoliques. Ces curistes, libérés de leurs contraintes habituelles le temps de leur séjour, ont la garantie d’un séjour bénéfique, effectué au calme, dans un cadre verdoyant et offrant des loisirs distrayants : concerts, opéra, opéracomique, théâtre, casino, golf, tennis, polo… Après la Seconde Guerre mondiale, la toute neuve Sécurité sociale prend en charge des cures thermales : le thermalisme s’ouvre alors au plus grand nombre, une nouvelle clientèle apparaît. La traction vapeur, utilisée dans un premier temps pour faire circuler ces trains, cédera la place au diesel au milieu des années 1960, lui-même étant remplacé plus tard par l’électrique.

    Le Train des eaux a circulé jusqu’en 1970, puis les liaisons ferroviaires accélérées et le TGV doté de bonnes correspondances ont permis le développement de nombre de stations thermales. Dans leur nouvel ouvrage, Paul-Henri Bellot et Didier Leroy décrivent le rôle décisif du chemin de fer dans le développement et la promotion des villes thermales de l’est (Bourbonne-les-Bains, Contrexéville, Vittel, Luxeuil-les-Bains, Plombières-les-Bains, Bains-les-Bains, Martigny-les-Bains, Gérardmer, Bussang) et de l’Auvergne.

    Attention au départ ! Et n'oubliez pas ce beau livre qui vous fera revivre la belle épopée des trains des villes thermales de notre région !

     

    ‡ Les trains des stations thermales - Est et Auvergne, Paul-Henri Bellot et Didier Leroy, La Vie du Rail éditeur, 2017, 175 p., ill. (49 €).

  • Plombières-les-Bains (88) : vers la réfection de la toiture de l'église Saint-Amé ?

  • Exposition "Louis Français (1814-2014), empreinte pré-impressionniste"

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  • Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine

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    Un voyageur arrivant à Plombières au début de l'année 1574 aurait découvert horrifié les débris exposés à la vue de tous d'un homme coupé en quartiers. Les habitants lui auraient raconté comment avait fini un certain Blaison Barisel, gouverneur de la ville et lieutenant du prévôt d'Arches, lequel avait abusé de l'autorité dont il était dépositaire, entraîné plusieurs complices et même "chié sur les ordonnances ducales"... En vérité, il avait mal choisi le lieu et le moment. Le duc de Lorraine Charles III, élevé à la cour de France, en avait ramené l'exemple d'un mode de gouvernement autoritaire, propre à transformer ses terres en un Etat moderne.

    Chargé de mettre fin aux désordres, le procureur général de Vosges Nicolas Remy a construit et enchevêtré plusieurs procès criminels contre celui "qui estoit officier de Monseigneur et qui devoit servir d'exemple aux autres". Alors qu'il était en début de carrière, le futur conseiller du duc et procureur général de Lorraine a réalisé une démonstration judiciaire et fait supporter au petit officier un véritable procès de la fonction publique, parachevé par un peine de mort spécifique de la haute trahison.

    Caché depuis plus de quatre siècles dans des archives où il n'avait pas sa place, le procès fait à Barisel, sa maîtresse et ses complices, a été découvert par le professeur Follain et ses étudiants qui en présente l'étude.

    L'ouvrage comprend une édition intégrale de la source qui livre un foisonnant tableau des mœurs en Lorraine méridionale, à l'arrière-plan du procès fait à ce Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine.

     

    ‡ Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine, Antoine Follain, édition L'Harmattan, 2014, 280 p. (30 €).

  • Plombières-les-Bains ou l’espoir d’un enfant pour Napoléon

    Les années passent et Joséphine, épouse de Napoléon Bonaparte, ne parvient pas à lui donner un enfant. Et pourtant, elle en a eu deux avec son précédent mari… Et Bonaparte lui-même montrera qu’il n’est pas stérile…

    plombières.jpgAu temps du Directoire, Bonaparte va conquérir l’Egypte. Il envoie son épouse Joséphine à Plombières dont les eaux avaient, entre autres vertus, celle de prédisposer les femmes à la maternité.

    Elle ne lui avait pas encore donné de postérité en deux ans de mariage, pourtant elle avait eu deux enfants avec son premier mari, le général de Beauharnais guillotiné en 1794 : Eugène, général lui aussi, et Hortense qui sera reine de Hollande de 1806 à 1810, par son mariage avec Louis Bonaparte.

    lorraine,vosges,plombières les bains,napoléonPleine d’espoir, elle s’installe donc à Plombières dans une habitation de la Grand’Rue. Mais, hélas, elle est victime d’un accident avec trois autres personnes (Mme de Gambis, le général Colle, et le capitaine Latour) : le balcon de l’appartement où ils se sont installés pour assister à une aubade s’écroule et elle fait une chute de quatre mètres. Elle tombe sur le dos d’un militaire et s’en sort avec la clavicule cassée et de nombreuses contusions. C’est le docteur Martinet, celui qu’elle appelle « mon bon docteur », médecin des villes de Remiremont et de Plombières, qui la soigne. Dans un premier temps, il fait écorcher un mouton et l’on « coud » Joséphine dans la peau de l’animal. On dit qu’elle y serait restée 4 heures, enlacée de couvertures. Déprimée moralement encore peut-être plus que physiquement, prévoyant une longue convalescence, Mme Bonaparte veut avoir auprès d’elle sa fille Hortense. Jamais convalescence ne fut plus charmante que celle-là. Joséphine est l’objet de toutes les attentions, les habitants la chérissent, on s’ingénie à la distraire, des musiciens viennent lui donner des aubades et, chaque jour, on dépose à ses pieds les plus belles fleurs du pays. Le séjour qui dure trois mois ne donnera pas de résultat.

    lorraine,vosges,plombières les bains,napoléon,l'aiglon,josephine de beauharnaisUn peu plus tard, toujours désireuse de donner un enfant à celui qui est désormais Premier Consul, elle décide de renouveler sa cure, puis une troisième fois un an après. L’accueil est toujours triomphal, et pour cause, car grâce à elle, la ville d’eaux a retrouvé sa vogue d’autrefois : retour de gens de l’ancien régime, mais aussi affluence de gens issus de la Révolution.

    Et pourtant, le miracle de la fécondité n’a pas lieu. Son général de mari finit par se croire stérile jusqu’au jour où deux de ses maîtresses mettent au monde chacune un enfant de lui !

    Les choses se compliquent encore un peu plus lorsque Bonaparte devient Napoléon Ier, Empereur des Français. Il est en effet inenvisageable pour cette nouvelle dynastie de ne pas avoir de descendance.

    lorraine,vosges,plombières les bains,napoléonCourageuse et consciente du danger de répudiation qui la menace, Joséphine se rend une nouvelle fois à Plombières avec, entre autres, sa fille Hortense, reine de Hollande. Elle joint l’utile à l’agréable en se montrant proche des citadins lorsqu’elle flâne en ville ou en bavardant avec les paysans lors de ses promenades dans la campagne environnante.

    De retour au château de la Malmaison, force est de constater non sans tristesse que le miracle n’a pas eu lieu. En 1809, elle doit se résoudre au divorce pour raison d’Etat au profit de Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine - descendante du dernier duc de Lorraine François III - qui sera la mère de « l’Aiglon ». Certains disent qu’elle restera néanmoins la maîtresse de l’Empereur…

    [d’après Vosges Matin]

  • Des chalots à découvrir à vélo et à cheval

    lorraine,vosges,chalots,vôge,le val d'ajol,plombières les bains,fougerollesDes vélos en 2013. Et des chevaux en 2014 ? L’idée fait son chemin au sein de l’association de la route touristique des chalots, ces annexes des fermes utilisées comme greniers pour la conservation du grain, de la nourriture et des trésors de la famille. Cet été, six vélos électriques ont été proposés à la location sur les communes de Plombières et du Val-d’Ajol. Une idée novatrice et séduisante qui pourrait s’étendre au-delà des frontières du département.

    « Nous avons été sollicités par des maires de la partie franc-comtoise de la route, entre Fougerolles et le plateau des Mille Etangs. C’est une activité accessible à tous qui offre la possibilité de découvrir la nature autrement », atteste Ludovic Daval, le président de l’association.

    Lequel annonce également qu’en 2014, chaque locataire de vélo se verra remettre un carnet de bord proposant une série de différents circuits.

    Bientôt, les vélos pourraient d’ailleurs côtoyer les chevaux. « On réfléchit à établir un circuit de promenades équestres sur tout le territoire. On a la chance d’avoir beaucoup de fermes équestres sur la route des chalots et cela permettrait de proposer des circuits plus longs », poursuit Ludovic Daval. Ce projet pourrait voir le jour entre 2014 et 2015.

    Pour mémoire, quelque 300 chalots sont actuellement recensés sur le territoire dont une grande majorité à Fougerolles et au Val-d’Ajol.

    Dans le parc de l’hôtel-restaurant La Résidence au Val-d’Ajol, un étang a été creusé et, autour, trois chalots ont été construits. « Les chellos de Marie » (« chalots » en patois vosgien) seront proposés à la location à partir du 1er mai. Un projet que la propriétaire des lieux, Marie Bongeot, avait en tête depuis un bon moment. L’hôtel ajolais entend également planter, dans le parc, des arbres fruitiers avec, comme objectif, de mettre en valeur le patrimoine régional.

    [d’après Vosges Matin]

  • Plombières-les-Bains (88) : vers la réfection de la toiture de l'église

    Plombières - L'Eglise.JPGLe comité de soutien pour la sauvegarde et la restauration de l'église Saint-Amé de Plombières-les-Bains a pris de nombreux contacts ces derniers mois :

     

    · auprès des instances institutionnelles : il est permis d'espérer des aides financières pour le financement des travaux

    · avec Monsieur le Maire  de Plombières


    La municipalité s’engage à réaliser la réfection de la toiture en ardoise.


    Dès à présent une consultation est lancée par la mairie afin de missionner un architecte qui sera chargé d'établir l'avant-projet préalable au marché de travaux.

     

    La Fondation du Patrimoine pourra ensuite déclencher une souscription nationale pour le financement de l’opération, probablement dans le courant du dernier trimestre 2013.

    Préalablement, le comité de soutien va se transformer  en association dans le but de :

     

    ·         continuer à recueillir les adhésions de soutien

    ·         recueillir des dons  qui seront ensuite reversés à la Fondation

    ·         mener des actions (concert, expositions, etc.) 

    ·         suivre l'évolution du projet avec la mairie

    ·         informer les adhérents de l'état d’avancement des travaux

     

    L'Assemblée générale constitutive est fixée au jeudi 27 juin à 20h30 à l’espace Berlioz à Plombières-les-Bains.

  • Découvrez l'histoire de Plombières-les-Bains avec l'association "Miroir du XIXe siècle"

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    ‡ Plus d'infos sur le site miroirdu19siecle.canalblog.com

  • Heurs et malheurs du patrimoine chrétien vosgien

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    [Vosges Matin]

  • Plombières-les-Bains (88) : un comité de soutien pour sauver l’église Saint-Amé

    L'église Saint-Amé de Plombières-les-Bains prend eau...  à l'intérieur et à l'extérieur ! Au-delà de la boutade thermale, le constat est alarmant : l’église Saint-Amé est en danger.

    eglise plombieres.jpgCe patrimoine architectural et spirituel du XIXe siècle bâti grâce aux subsides de l’empereur Napoléon III, et pour lequel se sont investis tant de Plombinoises et Plombinois, ne doit pas disparaître.

    Soucieux de préserver cet édifice, un comité de soutien se met en place. Créé à l'initiative d'un groupe de personnes volontaires et animées du désir de sauvegarder et valoriser le patrimoine religieux de la cité thermale, ce comité a pour objectif de sauvegarder l'église, d’éviter sa fermeture et de hâter les travaux de réhabilitation en particulier sa mise hors d'eau.

    Un appel est  lancé afin d'obtenir un maximum d'adhésions pour que ce comité soit représentatif. Aucune cotisation n'est sollicitée.

    Une souscription via la Fondation du Patrimoine de Lorraine est envisagée dès que la commune, maître d'ouvrage, aura programmé les travaux.


    ‡ On peut adhérer gratuitement à ce comité en imprimant (ou recopiant) le bulletin ici Soutien Eglise Plombières-les-Bains.pdf

  • Les vertus de Plombières-les-Bains

    Les vertus des eaux de Plombières-les-Bains sont reconnues depuis plus de 2000 ans. Aujourd’hui, elles sont réputées pour leur efficacité dans le traitement des troubles de l’appareil digestif et des douleurs articulaires.

     

    plombieres-les-bains-connue-depuis-les-romains-est-l-une-des-plus-anciennes-stations-thermales-d-e.jpgÀ Calodaé, le parcours est authentique. Les curistes apprécient de se retrouver dans un lieu qui sent bon les essences et la fraîcheur des pins.

     

    Des galeries, des bains, des étuves, des salles d’origine antique… Lorsque l’on franchit les portes des thermes de Plombières-les-Bains ou de son centre de remise en forme, c’est un véritable retour vers le passé qui s’offre aux visiteurs. Les Romains ont fait de Plombières-les-Bains une station réputée. Sa réussite a toujours été liée aux vertus reconnues de ses eaux comme en témoigne la présence de Napoléon III, que les cures guérissaient de divers maux. C’est d’ailleurs sur les instructions de l’Empereur que les thermes Napoléon ont été construits, témoignant de la splendeur du Second Empire, avec une voûte à 18 mètres du sol et un couloir long de 65 mètres.

     

    Ce retour dans l’histoire mérite le détour. La Compagnie des thermes de Plombières, à la barre du navire depuis avril 2011, laisse d’ailleurs accessibles au public les thermes tous les premiers dimanches de chaque mois. « C’est l’occasion de découvrir la richesse du patrimoine des thermes », souligne Valérie Dujeux, la directrice générale de la Compagnie des thermes de Plombières. Ce cadre enchanteur ne cesse de séduire. « Nos curistes apprécient ce mélange de prestige antique et d’atmosphère informelle qui les plonge hors du temps », confie la directrice.

     

    a-calodae-le-parcours-est-authentique-les-curistes-apprecient-de-se-retrouver-dans-un-lieu-qui-s.jpgDepuis plus de cent ans, les eaux de la station thermale de Plombières-les-Bains sont réputées pour leur efficacité dans le traitement des troubles de l’appareil digestif et des douleurs articulaires. « Aujourd’hui, elles sont aussi reconnues pour leurs effets bénéfiques dans le traitement de la maladie de Crohn et de la fibromyalgie », affirme Valérie Dujeux. L’eau qui jaillit des dix sources thermales aurait des propriétés exceptionnelles.

     

    Les rénovations et investissements importants menés depuis 1996, et poursuivis tous les ans depuis, permettent de proposer des soins thermaux de qualité, grâce à des équipements perfectionnés, à la pointe du thermalisme français, sans négliger les actes pratiqués par des kinésithérapeutes spécialisés.

     

    Depuis mai 2011, l’ensemble des activités thermales de la ville aux mille balcons se réorganisent et se rénovent sous l’impulsion d’une nouvelle équipe de professionnels du thermalisme.

     

    Au-delà des cures thermales, il est aussi possible de venir à Plombières-les-Bains pour y passer des moments de détente pour prendre soin de son corps, se ressourcer, se relaxer…

     

    À Calodaé, le centre de remise en forme, authenticité rime avec originalité : chaque mur, chaque salle ainsi que ses dédales de couloirs laissent transpirer une atmosphère liée au patrimoine exceptionnel que nous ont légué les Romains avec leur étuve, les Capucins avec leur salle de relaxation, les Dames chanoinesses avec leur jacuzzi, Louis XV, Napoléon Ier ou Jutier (ingénieur de Napoléon III) à l’intérieur de la galerie. Le contraste est étonnant avec les équipements de remise en santé ultramodernes.

     

    Il ne reste maintenant plus qu’aux curistes et autres amateurs de détente à venir se ressourcer au cœur des Vosges méridionales et flâner dans les ruelles de la ville aux mille balcons, sur les traces de Napoléon III, Voltaire, Beaumarchais, Berlioz, Maupassant…

     

    [Vosges Matin]

  • Culture des villes d'eau

    villes d'eau.jpgAvant l'aspiration à la démocratisation des loisirs, avant le tourisme de masse, des lieux singuliers semblaient maintenir l'illusion d'une culture européenne commune aux élites : les stations thermales.

    Certes, l'aristocratie ne constituait pas l'essentiel de la clientèle mais, à l'occasion des cures, de braves bourgeois se plaisaient à penser fréquenter les têtes couronnées et les familles princières et à retrouver, dans un microcosme choisi, la fine fleur des élites européennes.

    Une histoire culturelle comparée des villes d'eau doit ainsi combiner une approche de réalités et de mythes. L'équipe du Cercle (Centre de Recherche sur les Cultures et les Littératures Européennes), constituée d'universitaires nancéiens, en partenariat avec les sociétés savantes locales de stations thermales vosgiennes de Bains-les-Bains, Contrexéville, Martigny-les-Bains, Plombières-les-Bains et Vittel, a pu ainsi rassembler, dans ce cahier collectif, des réflexions comparées sur un moment où, en Europe, du XVIIIe siècle à la Belle Epoque, le nationalisme parfois belliqueux a semblé pouvoir se dissoudre dans l'eau... thermale.

     

    ‡ Culture des villes d'eau, Didier Francfort et Antoine Nivière (sous la dir.), PUN, 2011, 141 p., ill. (15 €).

  • Les filles de Louis XV aux eaux de Plombières

    La Société d'Art et d'Histoire Louis Français de Plombières-les-Bains présente le 19 août une conférence de Pierre Heili, président de la Société d'histoire de Remiremont, sur les séjours d'Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV, aux eaux de Plombières et en Lorraine en 1761 et 1762. La conférence sera agrémentée par la présentation d'illustations provenant de sources souvent inédites. Elle est le fruit de longues recherches dans les archives et les bibliothèques lorraines.

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  • La route des "chalots" est ouverte

    Après plusieurs années de travaux, la route des "chalots" a été inaugurée mi-mai à Fougerolles (70), son point de départ. Un beau circuit de 120 km dans les Vosges saônoises sur les traces des "coffres-forts" de nos ancêtres.

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    [Vosges Matin]

  • La fontaine Stanislas à Plombières-les-Bains

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    [Vosges Matin]

  • Vosges, terre de tourisme

    vosges tourisme.jpgLes racines du tourisme sont parfois à rechercher bien avant que le terme de "touriste" ne soit introduit dans la langue française. Dans les Vosges, dès 1500, d'après les sources conservées, de premiers voyageurs vinrent goûter à cette terre riche d'eaux thérapeutiques, d'abbayes rayonnantes et de bon air.

    Spectacle et ressources de la montagne, sites historiques, vie des eaux deviennent le socle de l'attractivité du département. Grâce aux sociétés de promenades, dès 1875, aux syndicats d'initiative et aux guides nationaux et régionaux, les villes et les vallées des Vosges, vantées par les couleurs clinquantes des affiches des Chemins de fer de l'Est, s'ouvrent à un afflux nouveau. Le réseau routier et ferré accompagne ce formidable essor jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et draine aristocrates et curistes, érudits ou marcheurs attirés par la "ligne bleue" des Vosges.

    Avec les congés payés en 1936, place à toutes les formes du tourisme populaire ! Colonies de vacances, campings, auberges de jeunesse, refuges, gîtes ruraux, villages de vacances fleurissent. Apparus avec le siècle, ski et sports de glisse prennent leur plein développement, consacrant la "double saison" caractéristique des Vosges.

    Autour des contributions de plus de dix auteurs, cet ouvrage fouille dans le riche passé de ce territoire jusque vers 1500, et retrace, sur cinq siècles, grâce aux journaux de voyage, affiches, carnets de dessins, guides, photographies, cartes postales, l'histoire d'une activité devenue un pilier économique du département des Vosges.

    Alors, bon voyage dans nos Vosges !

     

    >> Vosges, terre de tourisme. Du siècle de Montaigne à nos jours (1500-2000), Isabelle Chave (sous la dir.), Conseil général des Vosges/Archives départementales des Vosges, 2010, 187 p., ill., cartes (18 €).

  • 150ème anniversaire de l'Entrevue de Plombières

     

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    Napoléon III

    Alors qu'il était en vacances en Suisse, Camillo Benso, comte de Cavour quitte Bâle le 19 juillet 1858 en direction des Vosges pour une visite plutôt inattendue à l'Empereur des français. Arrivée le 20 juillet à la tombée de la nuit ce n'est que le lendemain qu'il sera reçu par Napoléon III dans sa résidence du Pavillon des Princes. Après un tête à tête de plus de trois heures et une balade en calèche dans les environs de la ville thermale Napoléon III et le comte de Cavour prirent un ensemble de dispositions qui fit l'objet d'un "traité secret" qui sera signé à Turin en décembre 1858. L'Empereur aidait le roi Victor Emmanuel II à bouter les autrichiens hors de l'Italie et en compensation le comté de Nice et le duché de Savoie revenaient à la France. En avril 1859 les troupes françaises entraient en Italie. La paix de Villafranca le 12 juillet 1859, par laquelle l'Autriche cédait la Lombardie au Piémont, ouvrait la voie de l'indépendance italienne qui ne se réalisa qu'en 1861. Selon l'historien italien Chiala la visite de Cavour à Plombières fut "un évènement de grande importance pour l'histoire de l'Europe".


    Festivités autour de la Commémoration du 150ème anniversaire de "l’Entrevue de Plombières" entre Napoléon III et le Comte de Cavour

    - Les Célébrations des Journées Européennes de Plombières-les-Bains commencent par un Opus au Parlement Européen le 15 Juillet 2008


    - Colloque International des Journées Européennes de Plombières-les-Bains : “Du Concert Européen du XIXe Siècle au Concert Mondial du XXIe Siècle”.

    - Les Festivités Commémoratives à Plombières-les-Bains samedi 19 juillet 2008 :


    10H00 : Début des festivités : Ouverture du marché italien et des salles d'exposition.
    11H30 : Accueil des représentants des Sociétés savantes historiennes.
    14H00 : Ouverture des Conférences Historiques.
    18H00 : Inauguration au Pavillon des Princes de la plaque du Souvenir Napoléonien.
    19H00 : Cocktail de bienvenue et allocutions.
    20H00 : Dîner de gala "Hommage aux Arts Culinaires vosgiens".
    23H00 : Feux d'artifice et soirée populaire.

    Toute la journée : Musique et folklore italien, évasion vénitienne, défilé militaire historique, reconstitution du camp de Châlons.

    - Dimanche 20 juillet 2008 :


    10H00 : Ouverture du marché italien et des salles d'exposition.
    10H30 : Office religieux célébré à l'église par Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint Dié.
    11H45 : Inauguration du Monument à l'Effigie de Napoléon III et du Comte de Cavour. Défilé Militaire franco-italien d'époque.
    12H00 : Allocutions officielles au « Prestige Impérial » et vernissage de l'Image d'Epinal.
    13H30 : Déjeuner
    14H00 : Signature d'ouvrages sur le Traité de Plombières.
    15H00 : Théâtre « L'Entrevue » de Alain Decaux mise en scène par "Les Piomères".
    Toute la journée : Musique et folklore italien, évasion vénitienne, défilé militaire historique, reconstitution du camp de Châlons.

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    Cavour