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  • Nancy : l'orgue de Marie-Immaculée inauguré et bénit

  • Nancy : bénédiction des orgues de l'église Marie-Immaculée

    Il s'agit de la première inauguration d'un orgue à tuyaux dans une église nancéienne depuis au moins 90 ans.

    L'orgue de l'église Marie-Immaculée de Nancy a été solennellement bénit par Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, lors de la messe de l'Epiphanie, ce dimanche 6 janvier 2019, devant une nef comble.

    La messe célébrée par l'abbé Husson, chapelain, était rehaussée par les chants interprétés par la chorale paroissiale accompagnée par le Choeur grégorien dirigé par Gérard Charrier.

    A l'issue de la messe, les fidèles étaient conviés à l'apéritif offert par la chapellenie Bienheureux Charles de Lorraine suivi du repas partagé dans le réfectoire du lycée professionnel Marie-Immaculée.

    Un concert d'improvisations en l'église Marie-Immaculée a clôturé cette journée inaugurale.

  • Intinéraires de Chrétienté avec Jean Madiran

    Jean Madiran (1920-2013) fut, au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, l’une des plus importantes figures de la résistance française et catholique à la subversion et à l’apostasie générale.

    Fondateur de la revue "Itinéraires", puis animateur du quotidien "Présent", sa plume acérée défendit inlassablement la France et la Chrétienté, abandonnées par la plupart des élites, tant laïques qu’ecclésiastiques, pourfendant l’impiété moderne.

    L’ouvrage de Rémi Fontaine, qui travailla longtemps avec Jean Madiran, permet de découvrir la cohérence et la logique de la pensée du grand auteur contre-révolutionnaire – tout en offrant des pistes d’interprétation originales et encore méconnues, notamment sur l’influence du scoutisme ou de la vie bénédictine sur la pensée de Madiran.

     

    ‡ Itinéraires de Chrétienté avec Jean Madiran, Rémi Fontaine, Presses de la Délivrance, 2018, 154 p., 18 €.

  • Mattaincourt (88) : fête des prêtres jubilaires du diocèse de Saint-Dié

  • Saône lorraine à l'Elysée pour le lancement du loto du patrimoine

  • Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler

    À travers vingt-sept portraits choisis, passionnants et émouvants, d'hommes et de femmes catholiques, protestants et orthodoxes, Dominique Lormier retrace l'histoire de la résistance chrétienne face à Hitler. Il démontre ainsi l'incompatibilité du christianisme avec le nazisme, s'opposant en cela à la thèse défendue par Michel Onfray dans son ouvrage Décadence.

    Au fil des pages, il évoque quelques-unes des personnalités marquantes ou méconnues qui se sont dressées contre la barbarie. On y retrouvera ainsi le père Pierre Bockel, le pasteur Dietrich Bonhoeffer, le colonel François de Carrère, le père Corentin, Laure Gatet, le maréchal Alphonse Juin, le maréchal Pierre Koenig, Yves La Prairie, le maréchal Jean de Lattre de Tassigny, le maréchal Philippe Leclerc de Hauteclocque, père Marie-Benoît, François de Menthon, Edmond Michelet, Théodose Morel, Vera Obolensky, le père Grégoire Péradzé, Giorgio Perlasca, le général André Pommiès, Gilbert Renault (alias "colonel Rémy"), Germaine Ribière, le cardinal Jules-Géraud Saliège, le père Jacques Savey, Alexander Schmorell, la mère Marie Skobtsov, le pasteur André Trocmé, le père Nicolas Vélimirovitch (saint Nicolas d'Ochrid) et le pasteur Charles Westphal.

     

    ‡ Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler, Dominique Lormier, éditions Artège, 2018, 312 p., 18,90 €.

  • Jeudi Saint : la tradition des crécelles en Lorraine

    Une tradition qui tend à disparaître : les crécelles de la Semaine sainte.

    Il est de tradition que les cloches se taisent après le Gloria de la messe du Jeudi Saint. Afin de pallier ce silence, les enfants de chœur des paroisses couraient les rues des villages lorrains, crécelles en main, afin d'annoncer angélus et offices jusqu'à la vigile pascale.

    A l'issue, généralement le lundi de Pâques, les enfants faisaient la "roulée" en sollicitant les paroissiens afin qu'ils offrent une récompense pour le travail accompli (œufs, argent ou chocolats). Jusque dans les années 1980, à Bleurville, l'argent récolté servait au curé de la paroisse afin d'offrir un voyage aux servants de messe.

  • Soutenez le projet de restauration du choeur de l'église des Cordeliers des Thons (88)

    La Fondation du patrimoine Lorraine soutient le projet de restauration du choeur de l'ancienne église conventuelle des Cordeliers des Thons.

    L’association Saône Lorraine (Découverte et Sauvegarde du patrimoine du Sud-Ouest des Vosges) a été créée en 1980 pour alerter sur l’état critique de l’église de l’ancien couvent des Cordeliers des Petits-Thons qui, bien qu’inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1945, menaçait ruine.

    Fondés en 1453, le couvent et son église ont été vendus à la Révolution puis divisés en trois lots convertis pour un usage agricole. Malgré des mutations, des altérations et le peu d’entretien, le couvent est parvenu jusqu’en ce début du XXIe siècle comme l’ensemble monastique se réclamant de Saint François le mieux conservé de tout l’Est de la France.

    Grâce à une campagne de mobilisation sans précédent en 1983-84, la Région Lorraine et le Département des Vosges ont contribué pour 98 % à la réfection totale de la toiture assurant le sauvetage de l’église.

    En 2006, 20 ans après, l’association peut enfin se rendre acquéreur de l’église et du tiers oriental (aile Est) du bâtiment conventuel la jouxtant avec pour but de les restaurer. En 2013, une première campagne de travaux a permis la reprise totale de la charpente et de la toiture de l’aile Est du bâtiment conventuel ainsi que l’enduit de façade Est.

    En 2018, la poursuite de la restauration vise désormais l’église, chef d’oeuvre du gothique flamboyant, voûtée de 6 travées à nef unique dont un collatéral est flanqué de deux anciennes chapelles funéraires des seigneurs du lieu et dont les armoiries figurent sur toutes les clés de voûte.

    La deuxième campagne de travaux envisagés doit permettre la restauration complète, intérieure et extérieure, du choeur avec reprise des maçonneries, des enduits, des contreforts et des remplages des 6 baies gothiques avec pose de vitraux.

    Les travaux prévus s’inscrivent dans la continuité de l’action de l’association dans l’optique d’une utilisation à des fins culturelles (concerts, expositions, visites, colloques…).

    L’édifice est un pôle patrimonial majeur dans une région rurale où le tourisme est devenu un enjeu primordial (abbaye bénédictine de Bleurville, cité Renaissance de Châtillon, église romane de Relanges, église gothique de Saint-Julien...). Des événements sont d’ores et déjà organisés sur le site participant ainsi à la dynamisation du territoire pour lequel l’association continue d’oeuvrer, notamment à la restauration du village Renaissance de Châtillon-sur-Saône.

    ‡ Soutenez le projet en effectuant un don défiscalisé sur https://www.fondation-patrimoine.org

  • Les Thons (88) : mobilisation pour l'église des Cordeliers

  • Les Thons (88) : une convention qui a du choeur

    Une sympathique cérémonie a réuni récemment une trentaine de personnes en mairie des Thons où était signée la convention entre la Fondation du Patrimoine Vosges et Saône lorraine pour les travaux à réaliser à l’église des Cordeliers des Thons, propriété de l’association patrimoniale depuis douze ans.

    Deuxième convention en vérité, la première ayant concerné des travaux colossaux menés en 2013-2015 sur les bâtiments conventuels perpendiculaires au sanctuaire : charpente, toiture, façade et contreforts des chapelles funéraires.

    S’il s’agit avant tout d’engager des travaux de réhabilitation du chœur du XVe siècle de l’église conventuelle Notre-Dame des Anges – Saint-François, Jacky Fremont, délégué des Vosges pour la Fondation, a rappelé aussi les avantages fiscaux et les satisfactions personnelles pour les éventuels donateurs à cette souscription pour la restauration programmée. Jean-François Michel, président de Saône lorraine, a précisé que « les travaux prévus, tranche ferme et conditionnelle, s’élevaient à plus de 400 000 € ; l’Etat et le Conseil régional Grand Est doivent y prendre une large part ». Pour Robert Mougin, maire des Thons, « ce projet aura un impact culturel, sociologique et social fort comme l’ont déjà eu les précédents chantiers : bénévoles, professionnels, encadrants, ouvriers, architectes des Monuments historiques, tous y trouveront leur compte, l’essentiel étant de ne pas baisser les bras face au scepticisme ambiant de nos campagnes et l’indifférence. » Ces projets contribuent aussi à lutter contre la désertification du secteur.

    Si le projet se déroule normalement, les travaux devraient débuter dès le printemps prochain et les entreprises choisies, par accord entre le maître d’œuvre (ACMH) et le maître d’ouvrage (Saône lorraine), seront alors, et à tous les sens du terme, au chevet de l’église pour lui rendre sa beauté et sa solidité originelles.

     

    > Les dons défiscalisables sont à adresser à : Fondation du Patrimoine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy, en précisant « pour l’église des Cordeliers des Thons ».

  • Au fil des perles, la prière comptée

    Voici l'histoire d'un objet de piété populaire un peu oublié par les chrétiens eux-mêmes et, surtout, méconnu - voire inconnu - des non chrétiens : le chapelet.

    Pour le chapelet a-t-il cette forme ? Ce nom ? Ce nombre précis de perles ? Pourquoi répéter, en les comptant, les mêmes prières ? Quels bénéfices obtient-on par-là ? Telles étaient les premières questions que se posait l'auteur, historien de l'art et conservateur du patrimoine au Musée du Louvre. Il nous en révèle les réponses qui n'ont pas été faciles à trouver !...

    Médité depuis plus de 20 ans, cet ouvrage propose de découvrir ou redécouvrir l'histoire de cette dévotion fondamentale, autant pour son immense signification dans le développement de l'Occident chrétien que par ses multiples résonnances anthropologiques.

    Le livre est destiné à tout lecteur curieux d'histoire, de religion, de culture, d'ethnologie et des sciences sociales. Et pour les croyants aussi bien sûr !

     

    ‡ Au fil des perles, la prière comptée. Chapelets et couronnes de prières dans l'Occident chrétien, Philippe Malgouyres, éditions Somogy, 2017, 168 p., ill. (22 €).

  • Comment être chrétien dans un monde qui ne l'est plus

    Voici un essai décisif, peu consensuel, fruit d'une intuition tenace : les chrétiens vont devoir prendre de fermes résolutions, intérieures et pratiques, pour résister aux fléaux de la modernité.

    En effet, comment vivre sa foi dans un monde sécularisé devenu de plus en plus hostile à l'Evangile ? Ceux qui minimisent le phénomène participent à son accélération, affirme Rod Dreher avec lucidité, sans regrets ni résignation.

    Depuis son poste d'observation, ce père de famille américain, chrétien fervent et journaliste renommé, scrute et enquête : quelle sont les racines de la fragmentation de nos sociétés occidentales ? En quoi la sexualité et la technologie déstabilisent l'Eglise ? Pourquoi la liturgie et la prière constituent les clés d'un réveil de la foi ?

    Rod Dreher perçoit l'urgence, non pas d'une nouvelle croisade, mais de la conversion des âmes, pour le bien de tous. Avec Jacques Maritain, il invite à être "l'armée des étoiles jetée dans le ciel".

    C'est vers 2014 qu'il commence à développer l'idée de "la voie de saint Benoît". Le sujet a fait couler beaucoup d'encre dans les milieux chrétiens outre-Atlantique. Pour l'auteur, l'avenir de la chrétienté réside dans la constitution d'ilots de foi autour de monastères bénédictins, à l'image des premières communautés constituées par saint Benoît, après la chute de Rome, à l'origine du développement du christianisme en Occident.

    Un ouvrage à lire absolument pour mieux comprendre les enjeux de l'avenir du christianisme en Occident.

     

    ‡ Comment être chrétien dans un monde qui ne l'est plus. Le pari bénédictin, Rod Dreher, éditions Artège, 2017, 365 p. (20,90 €).

  • Bourmont et son église Saint-Joseph

  • Bourmont (52) : à la découverte de l'église Saint-Joseph

  • Simon Sallet revient à Neufchâteau ! Autour du monument funéraire d'un officier ducal

    Le Comité d'Histoire Régionale, le Palais des ducs de Lorraine - Musée lorrain et les Amis du livre et du patrimoine de Neufchâteau vous proposent de venir découvrir les statues du monument funéraire de Simon Sallet, commerçant originaire de Neufchâteau puis soutien fidèle du duc Charles IV, récompensé de son service par son anoblissement en 1659 et la charge de trésorier général... Habituellement conservés dans les réserves du musée, ces deux statues seront présentées exceptionnellement à Neufchâteau.

    Conférences et intermèdes musicaux sur les grandes orgues :

    15H15 – Accueil à l'église Saint-Nicolas de Neufchâteau (88), place Saint-Nicolas

    15H30 – Pratiques funéraires à l'époque de Simon Sallet, par Pierre-Hippolyte Pénet, conservateur du patrimoine au palais des ducs de Lorraine - Musée Lorrain

    16H00 – Les dernières années et la succession de Simon Sallet, par Marie-Françoise Michel, agrégée d'histoire, association Saône lorraine

    16h30 – Le couvent des Capucins de Neufchâteau, par Pascal Joudrier, membre de l'Académie de Stanislas, président des Amis du livre et du patrimoine de Neufchâteau

    16h45 – Visite de l'église Saint-Nicolas et présentation des fragments du monument funéraire

    Jean Corroy ponctuera ces interventions par des intermèdes musicaux sur les grandes orgues offertes par Simon Sallet.

    > Entrée libre.
    > Inscription recommandée auprès du Comité d'Histoire Régionale : 03 87 31 81 45 | chr@grandest.fr

  • Trois cents ans de franc-maçonnerie

    Il y a 300 ans naissait à Londres une société de pensée, initiatique et ésotérique, porteuse d’une spiritualité dégagée des dogmes. Depuis, dans sa visée universaliste et cosmopolite, cette société s’est répandue à peu près sur toute la surface de la terre : c’est la franc-maçonnerie.

    Porteuse de mythes fondateurs, usant du langage symbolique, travaillant dans le cadre de rites, elle est à la fois « une et multiple ». Une, car quelle que soit sa diversité, elle est souchée sur l’allégorie du métier de la construction et sur l’idéal de la chevalerie comme représentation de la construction de l’individu et vise à établir entre les hommes une fraternité universelle.

    Multiple aussi par la diversité de ses rites qui font, tous, plus ou moins appel à la symbolique chrétienne, en même temps qu’à tous les courants de la pensée occidentale, du néo-platonisme à l’hermétisme en passant par la Kabbale.

    Si la franc-maçonnerie française est surtout dominée par le courant laïciste et gauchisant du Grand Orient de France, il existe d'autres obédiences qui s'interdisent toute polémique politique ou religieuse, et qui ont conservé l'obligation de croire en un Dieu créateur. L'ouvrage est d'ailleurs le fruit du travail de la loge nationale de recherche Villard de Honnecourt qui dépend de la Grande Loge nationale française, obédience reconnue par la Grande Loge d'Angleterre gardienne des traditions de la franc-maçonnerie.

     

    ‡ Trois cents ans de franc-maçonnerie, Grande Loge nationale française - Loge nationale de recherche Villard de Honnecourt, éditions Dervy, 2017, 617 p., ill. (35 €).

  • Neufchâteau (88) : le retour des anges en l'église Saint-Nicolas

  • Noces révolutionnaires : le mariages des prêtres en France - 1789-1815

    « Je fus au séminaire d’une tristesse qui, à 16 ans, a bien peu d’exemples. » Le célèbre aveu de Charles Maurice de Talleyrand-Périgord, revenant sur les années où sa famille le contraignit à entrer dans les ordres, prend une résonnance particulière à la lecture des milliers de lettres retrouvées dans les archives du légat du pape Pie VII, le cardinal Caprara, envoyé en France sous le Consulat pour y négocier la « réconciliation » des prêtres mariés pendant la Révolution.

    Qui étaient ces hommes, révolutionnaires convaincus ou, au contraire, victimes de la « terreur religieuse », qui à partir de 1791 choisirent de célébrer leurs noces et de renoncer à leurs voeux ? Qui étaient leurs épouses ? Comment et de quoi ont-ils vécu, une fois leur union officialisée ? Pourquoi, surtout, une fois la paix civile revenue, la majorité d’entre eux a-t-elle refusé de rentrer dans le sein de l’Église ?

    L'auteur, fin connaisseur de cette période, dresse une analyse psychologique, politique et sociale saisissante, sur l’un des phénomènes les plus méconnus de l’histoire culturelle de la Révolution française.

    Xavier Maréchaux présente de nombreux cas de prêtres du Grand Est qui se sont mariés durant cette période troublée. Il est l'auteur d'un mémoire de maîtrise sur la déchristianisation dans le nord-est et propose, dans cet ouvrage, une synthèse de sa thèse de doctorat sur les prêtres mariés sous la Révolution.

    Ni réquisitoire, ni plaidoyer, l'étude cherche à expliquer les causes et les conséquences de ce choix de vie effectué par plus de 10 % du clergé séculier de 1789. Un chiffre qui interroge notamment sur la réalité de la foi et de la formation de ces clercs en cette fin du XVIIIe siècle.

     

    ‡ Noces révolutionnaires. Le mariage des prêtres en France, 1789-1815, Xavier Maréchaux, éditions Vendémiaire, 2017, 189 p. (19,50 €).

  • Ouvrage à paraître sur l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome

  • Sainte fête de Pentecôte !

    Dieu Consolateur, Esprit de Vérité,
    trésor de tous les biens et source de la vie,
    Toi qui répartis les dons
    et accordes tes grâces divines,
    Toi le Dieu de la paix et de la sécurité,
    viens, habite en nous,
    purifie-nous de toute souillure.
    Crée en nous un cœur pur,
    renouvelle en nous un esprit résolu.
    0 Esprit de paix et de charité,
    Esprit de chasteté et de pureté,
    Esprit de piété et de sainteté,
    Esprit de sagesse et d’intelligence,
    Esprit de conseil et de force,
    Esprit Saint, miséricordieux et bon,
    accorde-nous cette source de larmes
    qui lave nos cœurs de ses impuretés,
    afin que tu daignes y faire ta demeure.
    Oui, viens,
    et allume en nous le feu de ton Amour divin ;
    ravive en nous l’esprit des bonnes oeuvres
    pour que nous vivions en Toi pour l’éternité.

    Amen.

  • Fléville-devant-Nancy (54) : des tombes du XVIIIe siècle mises au jour dans l’église

    A la faveur de la seconde phase de restauration du plancher sur lequel sont fixés les bancs de l’église paroissiale, deux nouvelles pierres tombales ont été mises au jour. Le passé ressurgit. Du travail pour les passionnés d’histoire locale.

    La travée droite avait révélé ses secrets il y a deux ans ; la travée gauche n’est pas en reste. En décembre 2015, l’entreprise Guichard avait déposé le plancher, en mauvais état, supportant les bancs situés à droite dans la nef. Surprise : deux pierres tombales avaient été mises au jour. Pas pour longtemps, puisque, quelque temps après, un plancher neuf les recouvrait. En fait, ce n’était pas vraiment une découverte, puisque ces éléments patrimoniaux étaient décrits dans un ouvrage de Georges Poull : l’une représente les armes de Beauvau et l’autre recouvre la sépulture d’un membre de la famille de Ludre.

    Ces témoins du passé étant situés sous le banc occupé par la famille de Lambel, la comtesse Marie-Charlotte avait été avertie de la découverte. « C’est émouvant de penser que je prie au-dessus de ces sépultures » avait-elle déclaré.

    Engagée récemment, la seconde phase de travaux, sur le côté gauche, a mis à la lumière deux nouvelles pierres tombales. Celle de plus grandes dimensions est gravée des armoiries de la famille de Beauvau, surmontée d’une couronne de baron. La partie encore lisible de l’inscription latine livre non pas le prénom mais le titre de l’occupant du caveau : le baron de Beauvau, décédé en 1630, à l’âge de 49 ans. Il appartiendra aux historiens locaux de donner davantage d’informations sur ce châtelain de Fléville.

    La pierre voisine est plus modeste. Sous l’éclairage artificiel, on peut lire plus aisément les inscriptions en français « Ci gyssent Jean Erard décédé le 9 mars 1744 à l’âge de 26 ans et Nicolas Charles Potier décédé le 23 février à l’âge de 67 ans ». Là encore, les férus d’histoire locale pourront se pencher sur ces deux paroissiens du XVIIIe siècle.

    Protégés par leur coffre en planches de pin cerclé de chêne, les trois défunts pourront encore longtemps méditer sur la mort – dans l’attente de la résurrection – qui seule place aristocrate et roturier sur un pied d’égalité...

    [d’après ER]

  • Bonvillet (88 ) : l'église rendue aux paroissiens

    Datant de 1764, l’église est dédiée à Saint-Epvre, patron du village. Ce bâtiment sobre construit en grès des carrières de la Vôge présentait quelques signes de faiblesses. Courant 2015, un mètre carré de plafond s’est effondré.

    Il s’est avéré qu’après contrôle, il était urgent de rénover l’ensemble, et d’isoler les plafonds et changer la fenêtre de la sacristie. Des interventions qui ont entraîné la rénovation des peintures.

    Suite à l’obtention d’aides, un déménagement complet de l'édifice cultuel a été effectué par l’équipe paroissiale et les membres du conseil municipal. Deux entreprises spécialisées ont commencé les travaux en novembre et viennent de les terminer.

    Après un gros travail de nettoyage et de réinstallation par les mêmes bénévoles, c’est une église flambant neuve qui a été mise à la disposition des catholiques locaux. L’heure était donc aux remerciements, à l’abbé Jean-Marie Lallemand qui, malgré un emploi du temps très chargé, a célébré la sainte messe accompagnée par la chorale.

    Ce projet a sollicité de nombreux acteurs pour être mené à bien. Un grand merci a été adressé aux élus pour l’obtention des subventions sans lesquelles rien n’aurait pu être possible, pour leur disponibilité et leur grand professionnalisme.

    Il ne fallait pas oublier d’associer Henri Côme, l'accompagnateur laïc de la paroisse Saint-Martin-de-la-Forêt, qui par son travail d’artiste a donné la touche finale à l’autel. Un travail réalisé avec minutie et avec un grand savoir-faire.

    Les paroissiens ont eu un grand plaisir à redécouvrir cet édifice qui fait partie de l'identité patrimoniale du village qui a connu et connaîtra encore bien des joies et des peines.

  • Essey-lès-Nancy (54) : l’autel de l’église Saint-Georges sera restauré

    La restauration spectaculaire de l’église Saint-Georges d’Essey-lès-Nancy ne pouvait laisser de côté le maître-autel du XVIIIe, même s’il n’est pas classé.

    Son appartenance au siècle des Lumières ne fait guère de doute. Jusqu’aux matériaux employés, menuiserie et marbre plaqué sur un substrat en maçonnerie de briques. Mais l’autel de l’église Saint-Georges est surtout en mauvais état. Pouvait-on le laisser se délabrer encore, alors que les derniers plâtres de la restauration du clocher secouent encore leur poussière ?

    Récemment, les membres de l’association Atelier Mémoire d’Essey (AME) sont venus lancer la souscription de la Fondation du Patrimoine, en présence de son délégué Michel Vicq. « A titre exceptionnel », explique ce dernier, « la Fondation accompagne ce lancement en gratifiant ce fonds de 2 500 € sur sa trésorerie ». Car la réfection en 2017 auprès de spécialistes de la taille de pierre et de la restauration de monuments historiques devrait avoisiner les 15 000 €, une fois la souscription suffisamment remplie. « Elle donne lieu à des réductions d’impôts », explique le délégué. On peut aussi souscrire auprès de la trésorière de l’AME, Colette Begin, 30 rue du Chanoine-Laurent à Essey.

    Cela dit, le maître-autel de style rocaille n’est pas classé monument historique. « Mais c’est ce qui permet à la Fondation du Patrimoine d’intervenir… » Jean-Claude Laroche, le président d’AME, n’a, en effet, pas pu avoir assez de renseignements au sujet de l’autel. « Je n’ai pas trouvé de documents le concernant lorsque j'ai écrit un livre sur l’église », explique-t-il. « Mais ne pas le restaurer alors qu’on arrive au terme de 400 000 € de travaux, cela aurait été dommage. »

    L’autel est en piteux état parce qu’il a été vandalisé, et il se murmure qu’un curé du siècle dernier aurait procédé à la vente du tabernacle associé à cet autel. A la fin des années 1960, le fait que le funeste concile Vatican II - et l'interprétation qu'en a fait l'épiscopat français - ait encouragé les prêtres à célébrer la Sainte Messe face aux fidèles n’a rien fait pour conserver ce qu’il reste de l’autel en bon état…

    [d'après ER]

  • Ainsi, Dieu choisit la France

    Camille Pascal revisite les grands événements de l'histoire de France qui ont fait de notre pays la "fille aînée de l'Eglise", depuis son baptême au Ve siècle jusqu'au divorce inscrit dans la loi de séparation de 1905.

    « Ainsi, Dieu choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. » En a...dressant ces mots au roi Saint Louis, le 21 octobre 1239, le pape Grégoire IX reconnaît à la France un rôle prédestiné depuis la conversion de Clovis. Conversion confirmée, siècle après siècle, par plusieurs dynasties et des générations entières, jusque et y compris dans le renoncement et la rupture.

    Partant de cet événement originel, l'auteur revisite les scènes fondatrices de la France catholique qui ont fait de notre pays la « Fille aînée de l'Église », depuis son baptême au Ve siècle jusqu'au divorce inscrit dans la loi de 1905.

    Dans la lignée des historiens de l'époque romantique, il renoue délibérément avec le « récit national » qui, repris au compte de l'école républicaine par Jules Ferry et Ernest Lavisse, a su donner une réalité à l'idée même de la France en la faisant connaître, aimer et partager par tout un peuple. Permettre à chacun, qu'il soit catholique ou non, de retrouver, de comprendre et de s'approprier les racines chrétiennes de la France. Afin de clouer le bec à tous ceux qui renient - ou qui nient - ces fondements chrétiens.

     

    ‡ Ainsi, Dieu choisit la France. La véritable histoire de la fille aînée de l'Eglise, Camille Pascal, éditions Presses de la Renaissance-Plon, 2016, 348 p. (18 €).

  • Le soldat face au clerc : armée et religion en Europe occidentale (XVe-XIXe siècle)

    Nos deux universitaires lorrains publient ici les actes d'un colloque tenu en octobre 2013 à Nancy sur Armée et religions aux XVe-XIXe siècles organisé par l'université de Lorraine.

    Les communications analysent les rapports qu'entretiennent, entre la fin du Moyen Âge et à la veille de la Grande Guerre, l'armée et la religion, essentiellement les Eglises chrétiennes.

    De ces deux structures communautaires, il résulte un clergé, toujours plus nombreux et dont le rôle auprès des militaires est progressivement fixé par des textes ou la pratique. Leurs relations se caractérisent d'abord par des oppositions fondées sur le fait que l'une combat quand l'autre prêche une doctrine de la paix ; mais elles convergent aussi du point de vue idéologique ou politique, comme au temps des guerres de religion. Elles sont encore complémentaires, par leurs intérêts ou leurs liens avec les Etats.

    Les contributions des différents intervenants s'intéressent à de multiples aspects de ces relations : l'encadrement religieux des troupes, la place des religions et de leurs ministres dans la guerre, la généralisation de la figure de l'aumônier de troupe, la moralisation des soldats, les identités confessionnelles...

    On y lira avec intérêt plusieurs analyses historiques tirées de pratiques observées en Lorraine.

     

    ‡ Le soldat face au clerc. Armée et religion en Europe occidentale (XVe-XIXe siècle), Laurent Jalabert et Stefano Simiz (dir.), PUR, 2016, 280 p., ill. (21 €).

  • Grand (88) : fin des fouilles de la rue du ruisseau

    A Grand, les archéologues bénévoles ont mis les bouchées doubles avant la fin du chantier de fouilles de la rue du ruisseau. Après six ans de labeur, les découvertes sont nombreuses et riches et beaucoup d’objets et vestiges ont été exhumés.

    Quand ils ont commencé à gratter le sol, ils ne s’attendaient pas à découvrir de telles merveilles : à Grand, les fouilles archéologiques rue du ruisseau se sont achevées fin juin, après avoir livré aux chercheurs des trésors insoupçonnés.

    Si la rue du ruisseau a été investie par les pelles, les pioches et autres truelles, ce n’est pas par hasard. Plusieurs facteurs faisaient de ce lieu un potentiel quartier important de l’antique cité. « Tout d’abord, explique Thierry Dechezleprêtre, responsable de la fouille et conservateur en chef du patrimoine, la rue du ruisseau est construite parallèlement aux anciens remparts d’Andesina (nom latin de Grand), dont on trouve encore des vestiges dans les caves des habitations. Ensuite, il existe une source sous l’église Sainte-Libaire, appelée résurgence en géologie, ainsi qu’un caniveau trouvé dans une maison voisine, qui laissait supposer que l’eau s’écoulait par là. » Ce qui a été vérifié.

    En effet, première découverte, un important aqueduc, hier enseveli sous environ 2,5 mètres de terre, mais dans l’Antiquité situé au ras de la chaussée. « La question que nous nous sommes alors posée était de savoir s’il transportait de l’eau propre ou de l’eau sale » , confie le conservateur. « Grâce à l’analyse des concrétions, nous savons maintenant que c’est de l’eau propre qui circulait, probablement le supplément d’eau venant à la fois de la résurgence et de la surface était capté par ce conduit. »

    « Puis nous avons trouvé la façade d’un bâtiment », explique le responsable de la fouille. Et après dégagement des vestiges de ce mur, il s’est avéré qu’ils s’agissait des restes d’une grande galerie (plus de 40 mètres de long), qui se situait devant d’immenses thermes. Sur le site, des fragments de riches marbres venus d’Orient ont été trouvés. « Ces thermes fonctionnaient probablement avec l’amphithéâtre », raconte Thierry Dechezleprêtre, « car les bains publics étaient des lieux de socialisation essentiels. »

    Rebondissement, avec la suite des fouilles, un deuxième complexe a été trouvé, antérieur au précédent. Marion Legagneux, responsable du sondage 2016, raconte : « Pour construire les thermes que l’on a découverts, il semble qu’il y a eu un nivellement des bâtiments antérieurs. Pas dans une volonté de récupération, mais simplement pour faire place neuve. » Là aussi, les précédents occupants étaient probablement extrêmement riches, peut-être était-ce déjà des thermes, puisque des quantités importantes de tesselles (petits carreaux de mosaïques) et même des fragments de verres de fenêtres, qui étaient à l’époque un immense luxe, ont été découverts. Des objets trouvés sur place témoignent aussi, selon Maxence Pieters, de la présence probable dans un rayon de 100 m d’une sorte de zone artisanale antique, avec un cordonnier, un atelier de tabletterie…

    Les vestiges seront visibles jusqu’aux Journées du patrimoine des 17 et 18 septembre 2016.

    [d'après Vosges Matin]