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Quel avenir pour les presbytères vosgiens ?

Vente, rénovation ou destruction, les municipalités, pour la plupart propriétaires des maisons de prêtres, s’interrogent. Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes.

cure mthx.jpgPour les communes, la question se pose forcément une fois. Que faire du presbytère ? Le réhabiliter, le vendre ? Le conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Moselle a dernièrement pris sa décision : le rénover pour y créer deux appartements. « Nous n’avons plus de prêtre depuis 2008, souligne le maire Philippe Spilleboute. Nous engageons des travaux importants notamment en matière d’isolation dans cette belle bâtisse et nous créons une salle de cantine qui jouxtera l’ancien presbytère. » Il y a deux ans, c’est Dogneville qui passait à l’acte en inaugurant son ancien presbytère transformé en appartements. Et dans les Vosges – qui comptaient dans les années 1970 quelque 400 presbytères – les exemples ne manquent pas…

Si la question du devenir des maisons de curé revient régulièrement sur la table des mairies, c’est parce qu’elles en sont majoritairement propriétaires. « Aujourd’hui l’Eglise n’a plus les moyens d’être propriétaire de ces bâtiments. C’est un gouffre financier lorsqu’il faut assurer toutes les réparations », explique Michel Petitdemange, économe du diocèse de Saint-Dié.

Dans les Vosges, si quinze presbytères restent dans les mains de l’évêché, trente-huit d’entre eux appartiennent aux communes. Dans ce cas, deux cas de figure se présentent : le prêtre y est encore en fonction et un contrat de bail est signé entre la commune et l’association diocésaine car « la responsabilité de l’évêché est de loger ses prêtres jusqu’à la mort », souligne Michel Petitdemange ; ou il n’y a plus de prêtre (souvent pour des raisons d’âge ou de regroupement de paroisses) et les municipalités disposent de leur bien comme elles l’entendent…

Et là, ça peut « faire mal au cœur », souligne Jean-François Michel, le président de l’association Saône Lorraine. Un exemple : Mattaincourt. Le presbytère de Saint-Pierre-Fourier – transformé en maison d’habitation – a été « un peu défiguré. » « On ne voit quasiment plus le puits, ni la cour intérieure. Le musée n’existe plus. Toute une partie a été goudronnée. Ce presbytère a perdu toute son originalité », souligne celui le président bénévole auteur de l’ouvrage “Maisons de curé et presbytères anciens des Vosges”. Globalement, « les municipalités qui entreprennent, malmènent les bâtiments », note le spécialiste. Il arrive même que ces édifices disparaissent totalement du paysage, soit par irrespect, soit par ignorance d’éléments patrimoniaux et historiques. Alors que les presbytères se font rares dans les Hautes-Vosges, celui de Bussang n’est pas passé loin du couperet. Il a été sauvé grâce à un conseiller municipal qui a brandi l’ouvrage de Jean-François Michel en réunion. Eh oui, le presbytère y est répertorié comme haut lieu patrimonial…

A contrario, quelques communes chérissent leur maison de curé. Monthureux-sur-Saône a transformé son presbytère en musée. A Bleurville, Nonville et Serécourt par exemple, ce sont de très belles restaurations qui ont été faites par des particuliers, amoureux des vieilles pierres. Mais, malheureusement, souvent acquis par des propriétaires originaires de Belgique, du Luxembourg ou des Pays-Bas, ces résidences secondaires changent bien vite de mains… et perdent une grande partie de leur âme.

[d’après Vosges Matin]


Destruction du presbytère de Grandvillers (88)

 

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L’ancien presbytère de Bleurville est à vendre

 

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Presbytère et église surplombent le village [cliché ©H&PB].

 

Noble bâtisse est située en face de l’église paroissiale et surplombe le village de Bleurville avec une jolie vue sur la vaste forêt de Darney.

Maison de cure depuis le 18ème siècle, elle a connu un remaniement important en 1829-1830. Le presbytère fut occupé par le desservant de la paroisse jusqu’en 2010.

Vaste demeure dont la toiture est refaite à neuf (2012), elle est close de murs et dispose d’un vaste jardin et d’un verger à l’arrière.

Cette maison de caractère conviendrait tout-à-fait pour la réalisation d'un projet de création de chambres d'hôtes.

Bleurville est situé dans le canton de Monthureux-sur-Saône, à 21 km au sud de Vittel et proche de la sortie A31 de Bulgnéville.

 

> Renseignements : Étude REBOURG-BALANCY à Vittel

> Tél. : 03 29 08 01 80 – etude-rebourg.balancy@notaires.fr

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