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notre dame de paris

  • Les rendez-vous 2018 de Pèlerins de Lorraine

    L'association Pèlerins de Lorraine donne rendez-vous à tous les Lorrains ce printemps :

    - 40e pèlerinage Domremy-Vaucouleurs les 12-13 mai 2018 : rendez-vous le 12 mai en fin d'après-midi à la chapelle de Beauregard pour le bivouac et la veillée avec la troupe Europa Scouts de Nancy, et le 13 mai à 8h30 départ du pélé' devant l'église de Domremy. Messe à 12h00 célébrée par l'abbé Pierre Dumain en l'église de Champougny, puis casse-croûte. Départ à 14h00 pour Vaucouleurs.

    - Pèlerinage Notre-Dame de Paris - Notre-Dame de Chartres avec le chapitre de Lorraine les 19-20 et 21 mai.

    - Pèlerinage de la Saint Nicolas d'été Le Tremblois - Saint-Nicolas-de-Port le 21 mai (rendez-vous au Tremblois à 9h00).

     

    ‡ Renseignements auprès de Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 Laneuvelotte : jmcuny@Hotmail.fr

  • Une passion française : la Couronne d'épines

    couronne épine.jpgSur fond de Croisades, de monarchie, de piété, la Sainte-Chapelle incarne au plus haut point cette passion de la France pour l'Evangile qui a défini son histoire. C'est l'épopée d'un culte en plein renouveau que raconte ce livre, qui est aussi un guide. L'odyssée également d'une relique, de Jérusalem à Paris, de l'Antiquité et du Moyen Âge à nos jours.

    En recevant le 10 août 1239 la Couronne d'épines, le roi Louis IX pense d'ailleurs que le royaume tout entier en est le vrai reliquaire. En alliant la couronne des lys à l'instrument de torture du Christ, le jeune souverain ne cherche pas seulement à faire son salut, il inscrit dans la symbolique même du pouvoir que gouverner est servir. La vénération de la Sainte Couronne devient ainsi un acte fondateur engageant tous ceux qui auront la charge du peuple. Elle marque que toute autorité vraie est d'abord sacrificielle.

    Aujourd'hui exposée dans le Trésor de la cathédrale Notre-Dame de Paris, la relique connaît une vénération grandissante, faisant de ce diadème de dérision l'un des symboles les plus forts de l'administration idéale. En relisant son histoire, on découvre son actualité.

    Un ouvrage bienvenu en cette année du 8ème centenaire de la naissance de Saint Louis.

    L'auteur, Jacques Charles-Gaffiot, est l'animateur du Centre d'études et de recherches sur les collections de la Maison de Lorraine et organisateur d'expositions d'envergure internationale.

     

    ‡ Une passion française : la Couronne d'épines, Jacques Charles-Gaffiot, éditions du Cerf, 2014, 157 p., ill. (12 €).

  • Mieux vaut vandaliser une église que déranger un match de tennis…

    Vandaliser une église en France coûte donc la modique somme de 1500 euros.

    justice.jpeg1500 euros d’amende requis contre les Femen pour leur « action » à Notre-Dame. Une action d’une vulgarité et d’une violence – au moins symbolique – insupportables, comme d’habitude. Des furies hystériques dévêtues pour laisser apparaître les « armes » que sont leurs poitrines, maculées d’insultes envers le pape et l’Eglise, tapant sur une cloche flambant neuve, au cœur de la cathédrale de Paris…

    1500 euros d’amende. En langage courant c’est l’équivalent d’une incitation à recommencer et une forme d’encouragement, même involontaire, pour tous les assimilés antifas qui seraient tentés de les imiter. 1500 euros pour se payer du catho, l’aubaine.

    Le juge appréciera les faits, et décidera en conséquence.

    Les Femen étaient poursuivies pour « dégradation » après avoir frappé la cloche, le seul motif retenu, puisque l’accusation de « provocation à la haine » ne se justifie désormais que lorsque l’on s’attaque à tout ce qui est étranger à la France. En témoigne la récente condamnation de Riposte Laïque à près de 20.000 euros d’amende pour avoir comparé, sur leur site, les musulmans à des envahisseurs… En attendant, du côté des actes, ce sont bien les cathos qui prennent sans que personne ne s’en soucie ni ne condamne.

    Dégradation d’accord, mais pas seulement.

    Il est évident que les inscriptions sur leurs corps dénudés relevaient de la haine pure, sans oublier leur mime abject de l’avortement du Christ au pied de l’autel de la Madeleine à la veille de Noël, ou leur appel à « détruire les églises pour construire la démocratie » sur Twitter. Ce n’était pas l’objet du procès, d’accord, mais les revendications de ces petits soldats du progressisme sont désormais bien connues de tous, et leurs intentions ne sont un secret pour personne.

    Mais non, silence. Elles se permettent de venir le jour du procès avec un tee-shirt estampillé « sex and blasphemy » mais aucune haine anti-chrétienne ne saute aux yeux des dénicheurs zélés d’islamophobie ou d’antisémitisme.

    Les Femen sont ridicules et leur couronnes de fleurs ont finit par lasser. Elles prétendent défendre la femme en souillant son image, et leurs soutiens se retirent un à un. C’est la justice qui est inquiétante, et la sacro-sainte « République laïque » qui lui sert d’appui.

    Pour rappel, la réquisition de 6 mois de prison ferme contre un Hommen qui avait déployé une banderole sur l’un des cours de Roland Garros.

    Vandaliser une église en France, oui, faire sursauter quelques adeptes de tennis dans un sanctuaire du divertissement, non. Le port d’un sweat non conforme (celui de La Manif’ pour Tous en particulier) aux idées étatiques peut vous mener en garde à vue… En revanche empoisonner sept patients ou violer collectivement une handicapée entraîne une relaxe, vandaliser une église se solde par une amende ridicule.

    Et il faudrait appeler ça le « progrès » ?

    [source : http://www.bvoltaire.fr]