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Première messe "lorraine" pleine de ferveur pour l'abbé Vincent Marie-Jeanne, de la Société des Missionnaires de la Miséricorde divine (diocèse de Fréjus-Toulon), en l'église Marie-Immaculée de Nancy à l'occasion de la solennité de Saint-Sigisbert, patron de la ville de Nancy.
L'abbé Marie-Jeanne a été ordonné le 15 décembre dernier pour le diocèse de Fréjus-Toulon.
Nef comble pour l'abbé Marie-Jeanne, accompagné de l'abbé Dubrule, SMMD (qui prononça l'homélie), et de l'abbé Husson, chapelain, entouré de sa famille, de ses amis lorrains, des Europa Scouts, et des fidèles de la chapellenie Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg.
La messe a été suivie d'un apéritif puis d'un repas partagé dans la convivialité avec le jeune prêtre.
Le nouveau prêtre entouré de l'évêque du diocèse de Toulon-Fréjus et des membres de la communauté [cl. SMMD].
Le 15 décembre, le Lorrain Vincent Marie-Jeanne a été ordonné prêtre en l'église Saint-François-de-Paule de Toulon par Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon-Fréjus. Membre de la Société des Missionnaires de la miséricorde divine, il exercera son ministère à l'église Saint-François-de-Paule ainsi qu'à l'aumônerie catholique du centre pénitentiaire de Toulon.
Saint Maurice, chapelle Notre-Dame de Bermont, pierre polychrome, XXIe s. [cliché : courtoisie de A. O.].
L'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc, responsable de la restauration et de l'animation spirituelle de cet ermitage johannique (sur la commune de Greux), a installé la dernière statue dans la chapelle le 30 septembre dernier lors des 5èmes Journée johanniques. Cette statue de saint Maurice a été réalisée et bénie par le RP Don Jean Bosco, bénédictin de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval à Flavigny-sur-Ozerain (21). Saint Maurice est le patron de l'église de Greux dont dépendait la paroisse de Domremy à l'époque de Jehanne. La vie de notre saint militaire romain a sûrement eu une influence sur celle de notre Jeannette...
Avec cette statue, l'association clôt le cycle des représentations de saints et saintes en lien avec la spiritualité de Jeanne (sainte Marguerite, saint Remi, saint Louis, sainte Thérèse, saint Michel, saint Gabriel...) qui ornent désormais la nef et le choeur de la chapelle.
Pour la seconde année, un pied de potimarron s'est développé en bordure de clôture du poulailler entourant la vieille ferme située à l'angle de la rue de l'église et de la rue Saint-Pierre.
Malgré la canicule de cet été et le manque crucial d'eau, les graines de potimarron oubliées par les poules se sont magnifiquement développées et ont donné naissance à un beau plant qui n'a pas hésité à « faire le mur » et à courir sur le trottoir.
Quelques courges charnues iront enrichir de savoureuses soupes hivernales !
Le Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône accueille jusqu'au 5 août les gravures de Chantal Roumy, une passionnée qui a mis ses talents au service d'un art particulièrement difficile : la gravure. Nous l'avons rencontré lors du vernissage de son exposition « Sortie d'atelier », en présence de Jean-François Michel, président de Saône lorraine, et de quelques amis et membres de l'association.
Pourquoi la technique de la gravure ? Ma profession d'enseignante d'arts plastiques m'a …conduit à m'intéresser tout particulièrement à la gravure que je pratique depuis 15 ans au sein de l’atelier « Art Gravure » d’Elancourt, dans les Yvelines. J’ai participé à des expositions collectives de façon régulière en région parisienne et à Paris même, mais aussi dans la Drôme, et cet été à Châtillon où j'apprécie grandement le Grenier à sel dans lequel je me sens comme chez moi !
La gravure, un art difficile ? La gravure est un champ expérimental d’une richesse inépuisable, je suis loin d’en avoir exploré toutes les techniques. Je suis un peu « touche-à-tout », allant du support cuivre au plexi, de la pointe sèche au burin, de l’eau forte à l’aquatinte… sans oublier la collagraphie que j’affectionne. Cette technique de gravure contemporaine utilise des matériaux récupérés et offre une grande liberté d’exécution. Elle permet d’obtenir, à l’impression sur le papier, des transparences, des effets de texture, de lumière surprenants et permet une grande expressivité. J’apprécie la part de jeu, de mystère que m’offre cette technique. Écrire une gravure demande beaucoup de temps : il faut un à deux mois pour achever une gravure et obtenir le « bon à tirer » ! C'est beaucoup de temps, des déceptions parfois mais aussi de grandes satisfactions face au résultat obtenu.
La gravure, un moyen d'expression ? J’aime exprimer surtout le mouvement et les matières. Je trouve mes sources d’inspiration dans le quotidien, le hasard, les lieux, les rencontres, la nature… C’est à dire tout ce qui m’entoure ou croise mon chemin. Je suis aussi une amoureuse de la ligne et de la matière qui viennent nourrir mes travaux de gravure. Je suis en recherche permanente de nouveaux thèmes.
‡ Les gravures de Chantal Roumy accueillent le visiteur au Grenier à sel jusqu'au 5 août tous les après-midi. Jean-Luc Volatier prendra le relais avec une rétrospective sur les maisons à tourelles du XVe au XVIIe siècle à Châtillon et dans les villages des environs, de Jussey à Bleurville en passant par Saint-Julien.
Joëlle Pulcini expose ses œuvres picturales tout cet été à l'abbatiale bénédictine de Bleurville. Entretien avec cette Bourguignonne passionnée et aux talents reconnus.
> Pourquoi la peinture ?
Mes parents, tout simplement. Une mère ancienne élève des Beaux-Arts, au chevalet comme d’autres sont aux fourneaux, un père italien qui chantait « Bambino » en s’accompagnant à la guitare ; voilà la genèse de ma passion ! Et puis est venu le temps des apprentissages puis de l'enseignement durant ma vie professionnelle et, désormais, la retraite s'écoule au service du dessin et de la peinture dans un cadre associatif à Selongey. Et un intérêt tout particulier pour la peinture au couteau qui donne du relief au sujet, et l'aquarelle pour son côté tendre et vaporeux. Contradictoire me direz-vous ? Tout dépend du thème traité...
> Une peinture inspirée ?
Tous mes tableaux traduisent en effet ou des souvenirs – c'est le cas pour ceux de Venise – ou des sensations ou des émotions : la peinture est le vecteur de mes sentiments. Toutes mes peintures restituent une histoire : un jardin, un lieu, mes enfants, mes chats. J'aime aussi reproduire des tableaux anciens, comme ceux du musée de Langres notamment. Cela me vaut de participer à de nombreuses expositions en France et à l’étranger – au Québec, en Allemagne, au Japon – et aussi de recevoir des prix ! Mais ce n'est pas cela le plus important : ce qui compte c'est que le visiteur ou l'amateur ressente les émotions qui passent dans chaque toile.
> Pourquoi exposer à Saint-Maur de Bleurville ?
Ce lieu est riche d'une histoire millénaire et il m'a tout de suite inspiré lors de ma première visite ce printemps. Ce fut un véritable coup de coeur et j'aimerais pouvoir y peindre : l'édifice, niché au cœur du village, offre maintes situations qui pourraient être reproduites sur la toile. Cette ancienne église romane avec sa merveilleuse crypte mérite sûrement d'être mieux connue. C'est aussi pour cela que j'ai répondu favorablement à l'invitation des animateurs qui se démènent pour faire vivre ce sanctuaire médiéval !
● Exposition de Joëlle Pulcini jusqu'au 26 août à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville (Vosges, entre Darney et Monthureux-sur-Saône). Ouverte du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.
L'un est photographe, ou plutôt, c'est un artiste de la lumière et des courbes doté de cet inusable enthousiasme qui illumine les regards curieux. L'autre est journaliste, historien et amoureux de Nancy, dont il se plaît toujours à exalter la beauté. L'un ne connaissait pas Nancy, alors que l'autre l'aime depuis longtemps. Le destin les a réunis dans une splendide promenade. Au-delà des clichés, au-delà de son bâti classé au patrimoine mondial de l'Unesco, Chanel Koehl et Jérôme Estrada de Tourniel ont voulu montrer la magie de cette ville chacun à sa façon. Grâce à leurs regards croisés, Nancy imprime, au fil des pages, sa personnalité, ses mystères et ses trésors, depuis les rives nonchalantes de la Meurthe jusqu'au sommet des tours de la cathédrale. On flâne dans un ensemble patrimonial impressionnant, depuis la place Stanislas, l'arc de triomphe, la place de la Carrière, jusqu'aux ombres médiévales de la Porte de la Craffe. On reconnaît tour à tour une ville de Nancy ducale, royale, Art nouveau, moderne, ou encore le Nancy littéraire qui a inspiré Victor Hugo ou Maurice Barrès. Assurément, une rayonnante invitation à redécouvrir une ville d'exception.
Voyageur impénitent, c'est autour du cou que Chanel Koehl accroche sa palette de couleurs, saisissant l'indicible lumière, capturant au fil des plans toutes les émotions de l'instantanéité. Irradiant la matière de ses sujets, ce généreux passeur d'images sait puiser dans ses ressources pour en extraire des perspectives très inattendues. Jérôme Estrada de Tourniel est journaliste à L'Est Républicain où il s'occupe des hors-séries. Il est le collaborateur de nombreux journaux. Titulaire d'un doctorat d'histoire, il a obtenu le prix de l'Académie de Metz. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques sur la Lorraine et de collections sur les deux guerres mondiales.
‡ Nancy ville royale & secrète, Chanel Koehl et Jérôme Estrada de Tourniel, éditions Sutton, 2018, 208 p., ill., 25,90 €.
La Fondation du patrimoine Lorraine soutient le projet de restauration du choeur de l'ancienne église conventuelle des Cordeliers des Thons.
L’association Saône Lorraine (Découverte et Sauvegarde du patrimoine du Sud-Ouest des Vosges) a été créée en 1980 pour alerter sur l’état critique de l’église de l’ancien couvent des Cordeliers des Petits-Thons qui, bien qu’inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1945, menaçait ruine.
Fondés en 1453, le couvent et son église ont été vendus à la Révolution puis divisés en trois lots convertis pour un usage agricole. Malgré des mutations, des altérations et le peu d’entretien, le couvent est parvenu jusqu’en ce début du XXIe siècle comme l’ensemble monastique se réclamant de Saint François le mieux conservé de tout l’Est de la France.
Grâce à une campagne de mobilisation sans précédent en 1983-84, la Région Lorraine et le Département des Vosges ont contribué pour 98 % à la réfection totale de la toiture assurant le sauvetage de l’église.
En 2006, 20 ans après, l’association peut enfin se rendre acquéreur de l’église et du tiers oriental (aile Est) du bâtiment conventuel la jouxtant avec pour but de les restaurer. En 2013, une première campagne de travaux a permis la reprise totale de la charpente et de la toiture de l’aile Est du bâtiment conventuel ainsi que l’enduit de façade Est.
En 2018, la poursuite de la restauration vise désormais l’église, chef d’oeuvre du gothique flamboyant, voûtée de 6 travées à nef unique dont un collatéral est flanqué de deux anciennes chapelles funéraires des seigneurs du lieu et dont les armoiries figurent sur toutes les clés de voûte.
La deuxième campagne de travaux envisagés doit permettre la restauration complète, intérieure et extérieure, du choeur avec reprise des maçonneries, des enduits, des contreforts et des remplages des 6 baies gothiques avec pose de vitraux.
Les travaux prévus s’inscrivent dans la continuité de l’action de l’association dans l’optique d’une utilisation à des fins culturelles (concerts, expositions, visites, colloques…).
L’édifice est un pôle patrimonial majeur dans une région rurale où le tourisme est devenu un enjeu primordial (abbaye bénédictine de Bleurville, cité Renaissance de Châtillon, église romane de Relanges, église gothique de Saint-Julien...). Des événements sont d’ores et déjà organisés sur le site participant ainsi à la dynamisation du territoire pour lequel l’association continue d’oeuvrer, notamment à la restauration du village Renaissance de Châtillon-sur-Saône.
Les Amis d'Alfred Renaudin vous invitent à participer à leurs prochaines animations 2018 :
- mardi 6 mars à 20h, salle des fêtes de Val-et-Châtillon, conférence "Adjugé, vendu" de Maître Teitgen
- samedi 14 avril à 15h, salle des fêtes de Val-et-Châtillon, conférence "Marguerite Delorme" d'Astrid Mallick
- samedi 28 avril à 15h, salle des fêtes de Val-et-Châtillon, conférence "Art en ciel lorrain" de Robert Florentin (voir en PJ) suivie à 17h de l'Assemblée Générale de l'association
- Week-end des 5/6 mai : participation aux Journées d'histoire régionale à Saint-Dié
- samedi 9 juin, sortie "sur les traces d'Alfred Renaudin" à Varennes-en-Argonne
Pour le Meusien Michel Bernard, dans Le Bon Cœur, l'histoire de Jeanne d'Arc commence par une gifle ; celle que le sire de Baudricourt, excédé, qui tient encore un minuscule territoire en bord de Meuse dans une France presque entièrement occupée par les Anglais, donne à la jeune paysanne... Elle vient pour la deuxième fois lui demander des soldats afin de rétablir le roi sur le trône. Jeanne n'est pas folle, ce serait trop simple et le sire de Baudricourt le sait. Mais il sait aussi que cette époque de troubles est propice aux illuminés et aux faux prophètes. Pourtant, il finira par céder, comme tant d'autres après lui, à la volonté de cette étrange jeune fille "grande, carrée d'épaules, bien campée sur ses jambes, le visage ouvert, les yeux vifs, le regard profond".
Michel Bernard, en Barisien, avait quelques raisons de s'intéresser à la figure la plus célèbre des personnages historiques français. Jeanne concentre les grands thèmes de son œuvre littéraire, elle incarne "le corps de la France", un corps que l'on croit détruit qui ressuscite sans cesse.
Le Bon Cœur n'apportera pas de révélations scandaleuses ou d'hypothèses hasardeuses sur Jeanne d'Arc. L'ambition romanesque de l'auteur est ailleurs : tout son talent est de nous faire revivre cette histoire que l'on connaît ou que l'on croit connaître, tel un chroniqueur du XVe siècle. Il chante à merveille les paysages traversés avec un lyrisme discret et les batailles gagnées ou perdues avec une manière d'étonnement calme pour que Jeanne nous apparaisse comme elle est apparue à ses contemporains : évidente et insaisissable.
Le Bon Cœur est un roman d'une voix, celle d'une paysanne du Barrois de 17 ans qui retint le royaume de France sur le bord de l'abîme, le sauva et en mourut. Elle changea le cours de l'histoire en réveillant dans le cœur usé des hommes la force de croire et d'aimer.
‡ Le Bon Cœur, Michel Bernard, éditions La Table Ronde, 2018, 240 p., cartes, 20 €.
Voici une belle déclaration d'amour pour celle qui symbolise le massif des Vosges : la vache de race Vosgienne.
Si nos Vosgiennes sont rentrées à l'étable pour l'hiver, vous la reconnaîtrez facilement lorsque le printemps sera de retour : c'est cette vache qui porte une bande blanche sur le dos si caractéristique, cette petite vache intelligente et rustique. Une montagnarde avant tout. Et des plus coquettes !
Son histoire est étroitement liée à son territoire et aux éleveurs qui s'en occupent. C'est dans cet esprit, et pour l'amour de la Vosgienne que l'auteur - vieux montagnard vosgien - présente ce superbe album qui met en lumière bien sûr cette sympathiques Vosgienne, mais aussi les fermiers et leur massif.
De vallées en sommets, des Vosges lorraines aux Vosges alsaciennes et comtoises, notre auteur est allé à la rencontre de tous les passionnés qui oeuvrent au quotidien pour développer la race Vosgienne dans son milieu de vie. Sa présence et celle des éleveurs avec leurs troupeaux sur les chaumes permettent de garantir la pérennité de ces espaces naturels et vivants.
Un bel ouvrage servi par de nombreuses photographies couleurs... et des textes plein d'amour pour notre belle Vosgienne !
‡ Pour l'amour d'une Vosgienne, Richard Brionne, éditions Olizel, 2017, 217 p., ill. (29 €).
L'ancienne ferme lorraine (XVIIe-XXIIIe-XIXe s.) remarquablement restaurée naguère par Jean-Louis Barthélemy, à Serécourt (Vosges, ancien canton de Lamarche), est mise en vente.
Il s'agit d'un rare exemple de maison de laboureur encore subsistante dans le sud-ouest vosgien : elle conserve un escalier à vis dans une tour hors œuvre ainsi qu'une avancée de toiture si typique de ce secteur.
Puissions-nous espérer qu'elle sera rapidement recueillie par des mains qui sauront lui conserver son cachet ancien...
> Plus d'info surhttp://pierres-lorraines.fr/1743-ACHETER-Maison-serecourt.html
1778, sur les bords du Mississippi. Au cœur des années troubles de la guerre d’indépendance des États-Unis, la rousse Emmeline retrouve le journal de sa grand-mère, née sur les terres du duc de Lorraine. Elle y découvre la terrible histoire de Magnolias, la plantation de cannes à sucre où elle a grandi.
Fille farouche, au sang bouillonnant de son ancêtre, la chevrière lorraine, Emmeline se lance alors dans une quête de mémoire sur ses origines, celles de Monsieur Forestier, son tuteur, et de la Grande Maison dans les entours du delta et des bayous.
C’est aussi le récit de la soif de vivre de cette adolescente flamboyante, de son amour ardent pour Vicente Ruz de la Torre, jusqu’au tonnerre final dans la foudre et les flammes, s’abattant sur ce coin de Louisiane dont Dieu a détourné les yeux.
Porté par une langue ciselée, foisonnante et métissée, le Vosgien Pierre Pelot nous entraîne dans une épopée envoûtante où la vengeance ne cessera de changer de camp et où les secrets ne restent jamais longtemps ensevelis.
‡ Debout dans le tonnerre, Pierre Pelot, éditions Héloïse d'Ormesson, 2017, 556 p. (24 €).
Le dernier roman historique de Jean-François Parot, auteur des célèbres enquêtes du commissaire au Châtelet Nicolas Le Floch qui font les belles soirées de France 2, est paru.
1787. Nicolas Le Floch, en Bretagne pour la naissance de son petit-fils, fait l’objet d’un attentat. C’est le début d’une nouvelle enquête au cours de laquelle il va retrouver son ami de jeunesse Pigneau de Behaine, évêque d’Adran venu négocier un traité d’alliance entre le roi de Cochinchine et la France.
Dans un pays épuisé par le déficit grandissant et la faiblesse de Louis XVI – et alors que se profile une convocation des États-Généraux – des ennemis extérieurs soutenus par des complots intérieurs vont se mettre en travers des intérêts du royaume.
Face à de multiples suspects, le commissaire aux affaires extraordinaires devra aussi rechercher l’auteur d’un meurtre mystérieux. Il affrontera les redoutables menées de puissances étrangères et surtout de la Triade, secte orientale liée aux adversaires du roi de Cochinchine. Il sera conduit à protéger le jeune prince Canh, héritier du royaume d’Annam, des menaces fomentées contre lui. Outre ses entours habituels, le héros de ce XVIIIe siècle finissant sera aidé par un père jésuite érudit, éclairé par Restif de la Bretonne et croisera Olympe de Gouges...
Ainsi, une nouvelle fois ,Nicolas Le Floch, soutenu par la confiance du roi et par le soutien circonspect de Sartine, mobilisera ses amis pour résoudre de manière inattendue une intrigue haletante qui mélange affaires d’État et cas criminel. Il accomplira sa tâche avec succès non sans éprouver dans sa vie personnelle les états d’âme suscités par le passage du temps et les menaces de l’avenir.
‡ Les enquêtes de Nicolas Le Floch. Le Prince de Cochinchine, Jean-François Parot, éditions JC Lattès, 2017, 445 p. (19 €).
A Bleurville, rue Saint-Pierre, un plant de potimarrons - un pépin oublié par les gallinacés habitant les lieux probablement - a pris ses quartiers dans l'enclos des poules... Et, malgré la sècheresse de cet été, il s'est majestueusement développé, au point de descendre le long du mur et courir sur le trottoir !
L'ancien réfectoire d'été des frères franciscains du couvent des Cordeliers des Petits-Thons vient de faire l'objet de belle réhabilitation.
Laissé dans un abandon total et complétement transformé au cours des siècles, l'association Saône lorraine - propriétaire des lieux - a confié la restauration de cette vaste pièce au chantier d'insertion Acti'Sov. Les travaux ont consisté à remettre en valeur les encadrements des fenêtres XVe siècle et reprendre dans son intégralité le plafond en stuc mouluré du XVIIIe.
La restauration est du plus bel effet !
Le réfectoire d'été a été inauguré jeudi 24 août lors du conseil d'administration de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges.