Messe de la Vigile de l'Ascension
en l'église Marie-Immaculée
33 avenue Général Leclerc à Nancy
mercredi 13 mai à 18h30
(rite extraordinaire de l'Eglise catholique)
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Messe de la Vigile de l'Ascension
en l'église Marie-Immaculée
33 avenue Général Leclerc à Nancy
mercredi 13 mai à 18h30
(rite extraordinaire de l'Eglise catholique)
Ascension, icône, diacre Yussef Ibn Eliane, 1778, Syrie.
Viri Galilǽi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia.
Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis.
[Introït de la messe de l’Ascension]
Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia. De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia.
Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.
Ascension, missel à l’usage du diocèse de Paris, XVe s.
Viri Galilǽi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia.
Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis.
[introït de la messe de l’Ascension]
Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia ! De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia !
Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.
La procession des Rogations, par Théodore Boulard (XXe s.)
La prière des rogations doit assurer l’abondance des récoltes. Dans un paysage agreste, la procession, sous la protection de l’Eglise, chemine : masse sombre, groupe anonyme solidaire, elle avance derrière le prêtre et les enfants de chœur. Bannières, croix, cierges et reliquaires animent et rythment le cortège. Sous le soleil matinal de printemps, le grand vert acide et le bleu jouent avec la fraîcheur des voix enfantines…
Les Rogations constituent une fête liturgique s'échelonnant sur trois jours, du lundi au mercredi précédant l'Ascension. Ces trois jours de préparation à la fête de l'Ascension sont consacrés à la pénitence.
L'origine des Rogations est à rechercher en Gaules, un peu après le milieu du Ve siècle. L'Eglise de Vienne avait alors saint Mamert pour évêque. Des calamités de tout genre étaient venues désoler cette province. L'évêque, désirant relever le courage de son peuple, prescrivit trois jours d'expiation durant lesquels les fidèles se livreraient aux œuvres de la pénitence, et feraient la procession des Rogations en chantant des psaumes.
Les trois jours qui précèdent la fête de la montée du Christ au ciel furent choisis pour l'accomplissement de cette pieuse résolution. Sans s'en douter, l'évêque de Vienne jetait ainsi les fondements d'une institution que l'Eglise de Rome allait adopter.
Procession des Rogations en Lorraine dans les années 1960.
Saint Césaire d'Arles, au commencement du VIe siècle, en parle comme d'une coutume sacrée déjà répandue au loin. En 567, le concile de Tours sanctionnait l'obligation du jeûne dans les Rogations.
Jusqu'au tout début des années 1970, on célébrait encore les Rogations dans quelques paroisses vosgiennes avec une procession qui conduisait, à l'issue de la messe matinale, curé, enfants de choeur et fidèles au pied d'un calvaire et sur les chemins du finage afin de bénir champs et jardins ainsi que les futures récoltes.
Tombée en désuétude depuis quelques décennies, cette tradition liturgique renaît ici ou là à l'initiative de prêtres soucieux de renouer avec la Tradition de l'Eglise, et de fidèles... souhaitant conjurer des évènements climatiques inopportuns !
Rogations à Marseille-en-Beauvaisis (Oise), le Père Cyprien bénit un champ de blé [archives © Le Parisien, 2011].