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guerre 14 18

  • Val-et-Châtillon (54) : reportage TV sur le Père Humbricht

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    [ER]

  • La guerre est finie

    La guerre est finie.jpgPour le Centenaire de la Grande Guerre, le dessinateur Philippe Delestre et le romancier Philippe Claudel unissent leurs talents pour évoquer avec tendresse le destin de ces combattants français ou allemands, victimes innocentes d'un conflit qui a provoqué, au cours d'un face-à-face de quatre années, la mort de plus de six millions d'hommes.

    Nos deux auteurs ont vécu "une enfance de guerre" en écoutant leurs grands-pères raconter leur guerre et en les accompagnant dans les allées des cimetières militaires de Lorraine où leurs frères d'armes reposent pour l'éternité.

    Le dessin est volontairement sobre : le "Poilu" de Delestre est imberbe et ne possède pas de bouche comme s'il ne pouvait pas exprimer ce qu'il avait vécu... Philippe Delestre nous livre, dans un style très personnel, une vision de la guerre tout-à-fait inédite. Contrairement à la bande dessinée qui raconte des situations sur plusieurs pages, ici, chaque message est contenu dans un seul dessin. Du coup, cet album n'est pas une histoire illustrée de la Grande Guerre mais se compose plutôt comme une succession d'arrêts sur image porteurs d'un message fort invitant à la réflexion.

    Un petit ouvrage qui explique en quelques dessins choisis le drame vécu par ces jeunes hommes précipités malgré eux dans ce cataclysme. Un bel hommage à tous ceux qui ont donné leur vie pour défendre notre terre de France.

     

    ‡ 100 ans déjà ! La guerre est finie, Philippe Delestre et Philippe Claudel, éditions Italiques, 2013, 103 p., ill. (19 €).

  • Quid du devenir des Poilus exhumés

    Que faire des Poilus retrouvés ? C’est la question qu’a posée le maire de Fleury-devant-Douaumont au ministre des Anciens Combattants.

    lorraine,guerre 14 18,poilusIl déplore le fait d’être « laissé dans un vide le plus absolu ». Alors que les restes d’un soldat allemand viennent d’être retrouvés sous le chantier du Mémorial de Verdun, et après le retentissement de la découverte en juin dernier des ossements de vingt-six soldats français morts en 1916 à Fleury-devant-Douaumont, le soufflé semble être retombé. Jean-Pierre Laparra n’a plus les cartes en mains, et n’a pas plus d’informations sur ce qu’il va advenir de ces Poilus retrouvés. « On ne sait même pas qui gère », se désespère-t-il. Le maire de Fleury a donc décidé d’écrire au Ministre des Anciens Combattants l’interpellant sur « la nécessité d’un hommage officiel qui devrait être rendu à ces morts avant qu’ils ne soient remis en terre et que l’un d’eux soit restitué à sa famille en Corse ».

    Une cérémonie autour des commémorations du 11-Novembre à Vescovato, est en effet prévu en Haute-Corse, village d’origine de l’un des vingt-six Poilus : la dépouille quittera le site des sépultures militaires, allée de Désandrouins à Verdun pour rejoindre la Corse. « Un second soldat doit s’en aller prochainement à Cestas, en Gironde, c’est la commune qui le reprend », explique Jean-Pierre Laparra.

    S’il dit « concevoir l’enterrement sans formalités particulières de débris humains voire de squelettes, anonymes ou non, découverts presque chaque année sur les sites des champs de bataille », le maire de Fleury estime en revanche « qu’il paraît difficile que la mise en terre des restes de tant de soldats se déroule sans témoins et surtout sans un minimum de cérémonial ».

    Ce qu’il envisage ? Une cérémonie où les honneurs militaires - et un hommage religieux ? - seraient rendus à ces Poilus, en présence des autorités locales. « Sans aller alors qu’il trop loin », assure-t-il. Mais c’est selon lui un minimum, « est demandé à tous ceux qui se sentent encore concernés par le souvenir de la Grande Guerre de commémorer les événements de 1914 ».

    Si Jean-Pierre Laparra s’empare du dossier, c’est que sans retour des soldats dans leur commune d’origine, ils devront être inhumés à Fleury, village détruit en 1916. Mais à l’heure actuelle, alors qu’approchent à grands pas les commémorations du 11-Novembre, « cet hommage n’apparaît pas dans les calendriers des administrations », se désole-t-il.

    14-18 semble bien loin dans les esprits aujourd’hui. « Mais les familles des morts et des disparus de ce conflit, ainsi que des survivants aujourd’hui décédés cherchent à connaître les événements vécus par ceux qui font encore l’objet de leur intérêt », martèle Jean-Pierre Laparra. Il en veut pour preuve les nombreux courriers qu’il reçoit régulièrement en ce sens.

    Alors que faire de ces Poilus ? Le maire de Fleury attend une réponse et des consignes. En tout cas, à ses yeux, « l’absence apparente de volonté manifestée par l’État dans cette affaire d’hommage nuit à la crédibilité du projet du Centenaire ».

    [Source : d'après L'Est Républicain]

  • Seichamps (54) : Journées "Grand-Couronné" les 8-9-10 novembre 2013

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  • Nancy se prépare à commémorer le centenaire de la Grande Guerre

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  • Neuvilly-en-Argonne (55) : retour du crucifix « emprunté » par un Sammy en 1918

    La petite-fille d’un infirmier US du Kansas a rendu à la commune de Neuvilly-en-Argonne, dans le nord meusien, un Christ en croix du XVIIe siècle que son grand-père avait emporté en souvenir en 1918.

    patricia-carson-et-le-maire-alain-jeannesson-dans-l-eglise-de-neuvilly.jpgDevant le micro placé au chœur de l’église de Neuvilly-en-Argonne, elle réprime tant bien que mal les sanglots qui l’empêchent de parler. Venue spécialement de son Kansas natal avec son mari George et sa fille Brigitte, Patricia Carson a accompli ce 22 juin un geste fort. En effet, fin octobre 1918 son grand-père, Alfred Hayes, infirmier au 110e RI américain, quitte l’église de Neuvilly en emportant en souvenir un crucifix. Le lieu servait d’infirmerie et a vu passer des centaines de blessés touchés au cours de l’offensive de Meuse-Argonne. Le régiment qui compte 2075 hommes doit être en place pour 24 septembre 1918. « Votre grand-père est arrivé dans cette église le 19 ou le 20 septembre et il participe à l’installation d’un centre sanitaire », déclare Alain Jeannesson, le maire de la commune. « Ici, il s’occupera de très nombreux blessés ». Le village est complètement détruit ou presque et « l’église est dans un état pitoyable, mais c’est l’une des premières églises du front de Meuse à être rendue au culte ». Et 95 ans « plus tard presque jour pour jour, notre église retrouve son crucifix grâce à vous Madame Carson. Votre geste est un hommage à votre grand-père, l’infirmier Alfred Hayes, mais aussi à tous les jeunes soldats américains qui sont venus défendre des valeurs sur une terre qui n’était pas la leur, comme le font encore aujourd’hui des militaires américains et français, parfois côte à côte, sur des théâtres d’opération bien loin de chez eux ».

    Le crucifix en argent, datant probablement du XVIIe siècle, est mis en valeur sur le maître-autel. « Le crucifix était toujours chez ma grand-mère, à la place d’honneur ». « Merci d’avoir prêté ce crucifix même si vous ne saviez pas que vous l’aviez prêté ! » Patricia Carson n’a pas connu son grand-père puisqu’il est mort en 1942 lorsque sa mère avait 7 ans, mais l’objet faisait partie de sa vie. À sa mort, c’est à Patricia Carson qu’il fut confié.  

    [d’après ER]

  • Le bal des âmes perdues

    roman,le bal des âmes perdues,daniel cario,guerre 14 18,gueules cassées,lorraineGuerre 14-18. Les tranchées, le sang, les rats et la mort omniprésente. Joseph Titouenne subit toute l'horreur du conflit avec ses compagnons d'infortune. Par flashs, il se souvient : sa fiancée Lisbeth, son village lorrain de Klucksheim au milieu des vignes, la paix, Hans, l'ami allemand à qui il ressemble tel un jumeau.

    Hans et Joseph se retrouvent par hasard sur le front. Les anciens amis sont devenus ennemis. Sans plus d'illusions sur leur sort, ils reprennent le jeu de leur enfance : ils échangent leurs identité, leurs uniformes.

    Joseph rentre en Allemagne chez les Lunfeld, la gueule cassée, accueilli en héros sans savoir que Hans, survivant lui aussi, a pris sa place auprès des siens, auprès de Lisbeth.

    D'une belle ambition littéraire, angoissant, dérangeant, Le bal des âmes perdues dénonce l'absurdité de la guerre à travers le discours halluciné de ses partisans et témoigne de l'infinie douleur des survivants, des "gueules cassées", face à la compassion impuissante des leurs.

     

    >> Le bal des âmes perdues, Daniel Cario, éditions Presses de la Cité, 2011, 380 p. (21 €).

  • Nancy rend hommage au colonel Driant

    hommage driant ncy 13.02.10 002.jpgC'était il y a quatre-vingt-quatorze ans. Le 21 février 1916, au matin, un orage de feu éclate sur les divisions françaises massées autour de Verdun. Un million d'obus pilonnent la zone. En quelques heures, tout un paysage, déchiqueté, devient un effroyable chaos : la fameuse "cote 304" aura perdu 7 mètres de hauteur.

     

    Au milieu de l'après-midi, l'infanterie allemande monte à l'assaut. Dans le bois des Caures, les 56ème et 59ème bataillons de chasseurs à pied, seuls face à une division, n'ignorent rien de ce qui les attend : leur chef, le lieutenant-colonel Emile Driant, député de Meurthe-et-Moselle, qui va mourir en héros, ne leur a pas caché la vérité. A un contre dix, déjà décimés par le bombardement, les chasseurs résistent, mais perdent en 24 heures 90 % de leurs effectifs. Leur sacrifice contribue à bloquer l'avancée allemande et permet d'acheminer des renforts.

     

    hommage driant ncy 13.02.10 006.jpgLes associations patriotiques de Nancy ainsi les autorités civiles et militaires ont rendu hommage ce samedi 13 février 2010 au colonel Driant et à ses chasseurs lors de la traditionnelle cérémonie qui s’est déroulée place du Colonel-Driant, proche de la porte Saint-Georges.

     

    [clichés H&PB]

     

     

     

     

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    Hommage des associations patriotiques nancéiennes au colonel Driant le 13 février 2010
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    Tombe du colonel Driant à Neufchâtel-sur-Aisne (Aisne), sa commune natale