gallo-romaine
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Grand (88) : les Romains n'ont pas chômé...
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Les pirogues gallo-romaines de la Moselle
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La nécropole gallo-romaine de Morsbach (Moselle)
Cet ouvrage est le résultat d'un long travail scientifique mené sur une collection ancienne conservée dans la réserve archéologique du Musée de la Cour d'Or à Metz.
Il s'intéresse au site de Morsbach, commune située à proximité de Forbach, fouillé en 1893, dont la nécropole gallo-romaine a livré une grande quantité d'objets mis au jour par l'architecte allemand des monuments historiques Paul Tornow.
Ces objets très variés (céramiques, verrerie, métaux...) n'avaient jamais été étudiés de manière circonstanciée et confrontés aux méthodes actuelles de la recherche. Plus de cent vingt ans après les premières découvertes archéologiques, une synthèse sur ce site majeur mosellan devenait nécessaire.
Cette étude rigoureuse et correctement documentée ravira spécialistes et amateurs d'archéologie. Elle s'intègre ans une série dont le but est de mettre en lumière des collections du Musée de la Cour d'Or tombées dans l'oubli.
‡ La nécropole gallo-romaine de Morsbach (Moselle). Paul Tornow : une archéologie en Lorraine allemande sous la première annexion, Jenny Kaurin et Samantha Dub (dir.), éditions Snoeck - Musée de la Cour d'Or, 2016, 296 p., ill. (35 €).
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Grand (88) : fin des fouilles de la rue du ruisseau
A Grand, les archéologues bénévoles ont mis les bouchées doubles avant la fin du chantier de fouilles de la rue du ruisseau. Après six ans de labeur, les découvertes sont nombreuses et riches et beaucoup d’objets et vestiges ont été exhumés.
Quand ils ont commencé à gratter le sol, ils ne s’attendaient pas à découvrir de telles merveilles : à Grand, les fouilles archéologiques rue du ruisseau se sont achevées fin juin, après avoir livré aux chercheurs des trésors insoupçonnés.
Si la rue du ruisseau a été investie par les pelles, les pioches et autres truelles, ce n’est pas par hasard. Plusieurs facteurs faisaient de ce lieu un potentiel quartier important de l’antique cité. « Tout d’abord, explique Thierry Dechezleprêtre, responsable de la fouille et conservateur en chef du patrimoine, la rue du ruisseau est construite parallèlement aux anciens remparts d’Andesina (nom latin de Grand), dont on trouve encore des vestiges dans les caves des habitations. Ensuite, il existe une source sous l’église Sainte-Libaire, appelée résurgence en géologie, ainsi qu’un caniveau trouvé dans une maison voisine, qui laissait supposer que l’eau s’écoulait par là. » Ce qui a été vérifié.
En effet, première découverte, un important aqueduc, hier enseveli sous environ 2,5 mètres de terre, mais dans l’Antiquité situé au ras de la chaussée. « La question que nous nous sommes alors posée était de savoir s’il transportait de l’eau propre ou de l’eau sale » , confie le conservateur. « Grâce à l’analyse des concrétions, nous savons maintenant que c’est de l’eau propre qui circulait, probablement le supplément d’eau venant à la fois de la résurgence et de la surface était capté par ce conduit. »
« Puis nous avons trouvé la façade d’un bâtiment », explique le responsable de la fouille. Et après dégagement des vestiges de ce mur, il s’est avéré qu’ils s’agissait des restes d’une grande galerie (plus de 40 mètres de long), qui se situait devant d’immenses thermes. Sur le site, des fragments de riches marbres venus d’Orient ont été trouvés. « Ces thermes fonctionnaient probablement avec l’amphithéâtre », raconte Thierry Dechezleprêtre, « car les bains publics étaient des lieux de socialisation essentiels. »
Rebondissement, avec la suite des fouilles, un deuxième complexe a été trouvé, antérieur au précédent. Marion Legagneux, responsable du sondage 2016, raconte : « Pour construire les thermes que l’on a découverts, il semble qu’il y a eu un nivellement des bâtiments antérieurs. Pas dans une volonté de récupération, mais simplement pour faire place neuve. » Là aussi, les précédents occupants étaient probablement extrêmement riches, peut-être était-ce déjà des thermes, puisque des quantités importantes de tesselles (petits carreaux de mosaïques) et même des fragments de verres de fenêtres, qui étaient à l’époque un immense luxe, ont été découverts. Des objets trouvés sur place témoignent aussi, selon Maxence Pieters, de la présence probable dans un rayon de 100 m d’une sorte de zone artisanale antique, avec un cordonnier, un atelier de tabletterie…
Les vestiges seront visibles jusqu’aux Journées du patrimoine des 17 et 18 septembre 2016.
[d'après Vosges Matin]
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Le gisement de Crévéchamps : du Néolithique à l'époque romaine dans la vallée de la Moselle
Quarante hectares de gravière sondés, des vestiges reconnus sur quinze hectares : une fenêtre d'une surface exceptionnellement vaste s'est ouverte entre 1989 et 1994 sur l'historie ancienne de la vallée de Moselle près de Crévéchamps, en Meurthe-et-Moselle. Avec 7000 structures relevées, Marie-Pierre Koenig et son équipe ont dû respecter une méthodologie rigoureuse pour établir comment, en deux millénaires, les hommes ont colonisé ce fond de vallée soumis aux divagations de la rivière. Grace au regroupement des structures par ensembles fonctionnels, à leur examen typologique, à leur intégration dans un paysage reconstitué par l'analyse environnementale, grâce aussi à une remarquable étude de la céramique des âges du Bronze et du Fer étayée par la comparaison avec de nombreux sites en Europe du Nord, les auteurs proposent un schéma d'évolution de l'occupation qui fait d'ores et déjà référence.
Les défrichements débutent au Néolithique. Durant toute la protohistoire, l'habitat va se densifiant : palissades, chemins et fossés suivent les délimitations naturelles formées par les anciens chenaux tandis que les dômes gravillonneux des exploitations se déplacent cycliquement. Par les suite, les gallo-romains drainent et cadastrent le terroir. Des fermes y perdurent, héritières des traditions gauloises, mais l'activité se diversifie avec l'ouverture d'une vaste argilière - jusqu'à ce qu'au IIe s. après JC une inondation conduise les hommes à délaisser cette zone trop humide.
Le chercheur et le curieux trouverons dans ce fort volume matière à asseoir leur réflexion par l'examen d'une iconographie soignée et d'une importante documentation regroupée en fin d'ouvrage : catalogue de la poterie, descriptif des bâtiments, datations, index des structures, plans généraux...
Une belle étude qui permet de mieux appréhender l'occupation humaine de ce territoire du Bayonnais situé au sud de Nancy.
‡ Le gisement de Crévéchamps. Du Néolithique à l'époque romaine dans la vallée de la Moselle, Marie-Pierre Koenig (dir.), éditions FMSH, 2016, 467 p., ill. (55 €).
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Grand-la-Gallo-romaine (88) : les galeries souterraines en visite virtuelle
[L'Abeille]
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Liffol-le-Grand (88) : le retour de la mosaïque gallo-romaine "aux animaux marins"
[L'Abeille]
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Grand la Gallo-romaine (88) : Journée portes ouvertes à la base archéologique
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Grand-la-Romaine (88) : une maison de maître des Ier-IIIe siècles
[source : Rapport d'activité IRAP 2011]
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Grand (88) : "Portes ouvertes" sur la base archéologique le 11 novembre
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Grand (88) : toujours un mystère archéologique
[Vosges Matin]
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Grand (Vosges) : une villa gallo-romaine des Ier-IIIe siècles mise au jour
Vue aérienne de la zone fouillée à Grand (Vosges), 2011 (cliché ©Inrap)
Entre juin et octobre 2011, en amont de la création d’un lotissement, une fouille menée à Grand, dans l'Ouest vosgien, par les archéologues de l'Inrap, a permis la mise au jour d'une imposante villa des Ier-IIIe siècles au pied du rempart de l’agglomération gallo-romaine.
Vous pouvez prendre connaissance du compte rendu de fouilles en cliquant ici Grand_fouilles INRAP_2011.pdf
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Le Haut-de-Salin, carrefour de voies romaines
Nos "Indiana Jones" de l'Ouest vosgien sont repartis à la recherche des traces de voies romaines au Haut-de-Salins, entre Marey et Dombrot-le-Sec.
En réalité, il s'agit des archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville qui ont relevé les indices d'un pavage mis au jour par le passage du bétail dans une pâture.
Le secteur a restitué de nombreux artéfacts confirmant la présence d'un établissement rural gallo-romain, repéré en 2009, situé à proximité du carrefour des voies Corre-Soulosse et Langres-Strasbourg.
Le lieu-dit "Haut-de-Salin" conserve le souvenir d'un magasin à sel situé sur une voie "à grande circulation" à l'époque romaine et au Moyen-Âge.
Ci-desous quelques objets découverts dans la zone prospectée :
[cliché : courtoisie du Cercle d'études locales de Contrexéville]
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A l’abbaye Saint-Maur de Bleurville le 22 août : les fouilles de la villa gallo-romaine de Damblain dévoilées
Pour avoir suivi de près le déroulement des opérations archéologiques, Gilbert Salvini, archéologue bénévole et président du Cercles d’études locales de Contrexéville, présentera le 22 août à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville, le déroulement des fouilles menées sur le site de l’ancien aérodrome de Damblain. Il dresse, pour nous, une première esquisse de cette page d’histoire locale, en attente les publications officielles de la responsable du chantier, Karine Boulanger, et de l’INRAP.
Les vestiges d’un établissement rural de l’époque gallo-romaine s’étendant sur 7 hectares, ont été découverts en 2006 lors des sondages de diagnostic effectués sur les 302 hectares de l’emprise de la future zone d’activité qui succèdera à l’ancien aérodrome militaire de l’Otan.
Les fouilles menées par l’Institut national pour la recherche archéologique préventive (IRAP), qui se sont déroulés en 2008 et 2009, ont mis au jour une villa avec ses dépendances. Une petite nécropole mérovingienne a aussi été découverte à proximité.
Il s’agit certainement de la villa gallo-romaine la plus importante et la plus complète fouillée dans le département des Vosges à ce jour. Le bâtiment résidentiel était doté d’une cave et de thermes, avec de nombreux appartements chauffés par le sol. Dans la cour, entourée de bâtiments annexes, il y avait un bassin dont la destination n’a pu être fixée avec précision.
Les nombreux autres bâtiments étaient réservés aux activités artisanales et agricoles, certains d’entre eux semblent avoir un caractère cultuel.
Malgré l’état de ruine et de dégradation des vestiges, fragilisés par leur mise au jour et l’intense activité de la nappe phréatique, des éléments essentiels ont pu être récupérés, ils seront exposés sous l’autorité du Conseil général des Vosges après leur complète restauration.
Le compte rendu de cette fouille est en cours de rédaction par l’INRAP. Il permettra de connaître la façon dont vivaient les habitants de cette villa, de savoir comment s’articulaient leurs modes de vie et quel pouvait être leur environnement.
En première datation, une approche de la chronologie des diverses constructions qui se sont succédées date l’occupation du site du Ier siècle et peut être avant, à la fin du IIIème siècle de notre ère, où son abandon semble s’effectuer. Par la suite les bâtiments s’écroulèrent d’eux même, après quoi les matériaux ont été récupérés et au Moyen-Âge l’espace fut nivelé pour permettre la culture des terres.
Il est resté de ce passé, un nom de lieu-dit, « la cave », qui était encore inscrit dans le cadastre de Damblain avant la construction de l’aérodrome en 1950.
Dans le cadre de sa conférence, Gilbert Salvini présentera les travaux de fouilles auxquels il a participé ainsi que de nombreux clichés qui donneront corps à cette fabuleuse découverte.
>> Conférence-diaporama sur « Les fouilles de la villa rurale gallo-romaine de Damblain » par Gilbert Salvini, dimanche 22 août à 15h00 à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville. Entrée libre.
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Les fouilles archéologiques de la villa gallo-romaine de Damblain (Vosges)
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Bleurville : des lampes à huile gallo-romaines pour l'abbaye Saint-Maur
Voici quelque temps, nous informions nos lecteurs que l'abbaye Saint-Maur de Bleurville venait de trouver sa bienfaitrice en la personne de Madame Katherine Zimmermann, une suissesse résidant à Windisch, dans le canton d'Argovie (à l'est de Zurich). L'abbaye bleurvilloise accueillera en effet cet été toute une série de reproductions d'objets de la vie quotidienne de l'époque romaine en Helvétie réalisées gracieusement par notre bonne dame.
Il faut dire que Kathia Zimmermann est une passionné de l'époque romaine. Elle oeuvre dans une association locale qui reconstitue des scènes de vie de l'époque "rauraco-romaine" (les Rauraques étant la peuplade qui vivait en Suisse au moment de la conquête romaine ; chez nous c'était les Gaulois, et plus précisément, en Lorraine, les Leuques, les Médiomatriques et les Séquanes dans la frange sud des Vosges !). Et elle s'est tout particulièrement spécialisée dans la reproduction d'objets utilitaires en terre cuite découverts lors de fouilles archéologiques dans la région de Zurich.
Elle fabrique de remarquables lampes à huile sur le modèle de celles recensées dans les plus grands musées helvétiques. Pour l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, Kathia Zimmermann réalise en exclusivité une série de lampes illustrée avec le cheval-poisson présenté au musée archéologique de l'abbaye. Il s'agit d'une sculpture funéraire de l'époque gauloise découverte à Attigny - commune voisine de Bleurville - dans les années 1980. Dans le culte gaulois, à l'instar d'autres religions primitives, le cheval psychopompe devait conduire l'âme du défunt dans l'Au-delà en l'aidant à traverser plaines, montagnes et fleuves...
Mais notre bonne fée helvète veut faire encore mieux ! Elle réalisera également une série de lampes à huile décorée de la sculpture du lion couché découvert en 1887 à Bleurville lors des travaux de construction de l'école maternelle. Cette sculpture en ronde-bosse est actuellement conservée au musée départemental d'art ancien et contemporain d'Epinal.
Tous ces magnifiques objets réalisés avec grand soin et grande fidélité aux modèles originaux, seront mis en vente au profit de la restauration de l'ancienne abbaye bénédictine à compter du 1er juillet à l'occasion de l'exposition temporaire sur les "Gallo-romains en Saône Lorraine". Et il faut le redire ici, Kathia Zimmermann offre gracieusement ces objets à l'association des Amis de Saint-Maur.
Un très grand merci à Madame Zimmermann pour la qualité de son travail et pour son geste généreux. Un geste qui honore cette amie du patrimoine et de l'histoire de la Lorraine !
[clichés K. Zimmermann]
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Une exposition en 2011 pour les fouilles de la villa de Damblain (Vosges)
Une villa antique et un secteur balnéaire d'une incroyable beauté datant des IIe et IIIe siècles après Jésus-Christ ont été découverts sur le site de l'ancienne base aérienne où se crée actuellement la plate-forme logistique de Damblain.
Cinq mois et demi de fouilles en 2008, deux mois et demi cette année. Et une fin toute proche. Ce sera le 17 juillet. Il sera alors temps pour les sept archéologues de l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) de ranger les outils et de plier bagage. C'est non sans un petit pincement au cœur qu'ils quitteront le site de l'ancienne base aérienne de Damblain. "Huit mois de fouilles, ça a été très court. Il aura fallu faire des choix assez drastiques mais c'est le propre de l'archéologie préventive. On est assez conscient du travail qu'on a fait. J'ai eu une très bonne équipe mais il y a encore des petites choses qui auraient mérité d'être approfondies." Non sans une certaine émotion, Karine Boulanger, responsable d'opération, sait qu'un autre travail va désormais commencer pour elle et son équipe : les analyses des milliers d'objets et clichés rassemblés tout au long de ces deux années passées.
Car c'est un véritable trésor que le site de Damblain a révélé : une villa (établissement rural, propriété d'un grand propriétaire terrien et des bâtiments agricoles) gallo-romaine datant des 2ème et 3ème siècles après J.-C. a été mise à jour.
"La partie la plus spectaculaire a été dégagée l'an dernier. Aujourd'hui, tout est recouvert, bâché. Des thermes magnifiques ont également été découverts mais ils vont être coulés sous des tonnes de béton, explique une des archéologues de l'INRAP. On étudie les bâtiments, les coupes, les murs, les pièces. On prend un maximum d'informations car il nous reste très peu de temps."
Si les archéologues avaient déjà travaillé sur des thermes, ceux découverts à Damblain sont dans un état de conservation exceptionnel. "L'état de conservation du secteur balnéaire de la villa est en effet assez exceptionnel pour la Lorraine. C'est un des plus beaux sites qu'il nous a été donné à voir. L'autre côté exceptionnel, c'est le chauffage par le sol (hypocauste) qui est entièrement conservé. On marche sur les dalles du chauffage suspendu et c'est vraiment rare de les avoir comme ça. De toutes les villas fouillées en Lorraine, le secteur balnéaire de la villa de Damblain est un petit bijou", explique encore Karine Boulanger.
Néanmoins, les archéologues sont dans la phase finale, celle qui consiste à tout casser afin de vérifier comment les bâtiments sont construits. Et dans la prochaine phase d'étude au bureau, il s'agira d'observer la manière dont le site a été aménagé pour l'habitat.
Différents spécialistes travailleront ainsi sur les enduits peints, la céramique pour datation ou les objets métalliques. Derrière, les objets partiront dans les dépôts archéologiques et selon leur intérêt, certaines pièces pourront être intégrées à des musées.
Quoi qu'il en soit, Damblain a désormais révélé son secret. Un secret à jamais sauvegardé grâce à la passion d'archéologues entièrement dévoués à la cause des sites anciens.
Si la population locale n'a pas pu profiter des fouilles à proprement parler, elle devrait en revanche, pouvoir avoir accès à une exposition assez complète en 2011, laquelle expliquera la totalité de la fouille et des découvertes afin que les Vosgiens puissent avoir connaissance de leur patrimoine.
[d’après Vosges Matin | 13.07.09]
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2009 à Grand la gallo-romaine (Vosges)
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Découvertes archéologiques sur le site de l'ancienne base aérienne de Damblain (Vosges)
Dans le cadre de l’aménagement de la ZAC de Damblain, dans le canton de Lamarche (ancienne base aérienne de l’OTAN à la limite de la Haute-Marne et des Vosges), un chantier de fouilles préventives du site a été ouvert en 2008. Les archéologues de l'Inrap fouillent trois hectares cette année. L'an prochain, il est déjà prévu deux fouilles complémentaires.
Des découvertes importantes ont été mises au jour. Il s'agit d'une vaste villa gallo-romaine, construite entre les Ier et IIIème siècles après J.-C. De nombreuses pièces archéologiques ont déjà été découvertes : amphore d'huile d'olive venant de la castrie d'Espagne, bagues, fibules, pièces de poterie, rouelles, etc. Mais le plus spectaculaire pour la région, c'est la découverte de thermes avec les différentes salles, pièces chaudes et froides et, en particulier, des baignoires. Plusieurs villas gallo-romains possédant des thermes des confins des cités leuque, séquane et lingonne (province de la Gaule Belgique) sont déjà connus : Andilly, Ainvelle, Bleurville, Bourbonne-les-Bains, Dombrot-le-Sec, Jonvelle... Nous suivrons avec grand intérêt les résultats des prochains sondages.
Il est cependant regrettable que ces vestiges gallo-romains soient détruits à l'issue des fouilles pour laisser place à la ZAC alors qu'ils contribuent à mieux appréhender et comprendre l'influence du monde romain dans notre région au début de l'ère chrétienne.