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  • Le faubourg Saint-Pierre à Nancy

    A l'occasion des 20 ans de la MJC Pichon implantée dans le quartier, ses animateurs ont rédigé une belle monographie de ce secteur péricentral de Nancy : le quartier Saint-Pierre - René II - Bonsecours.

    Le faubourg Saint-Pierre d'hier a grandi au rythme de l'histoire de la cité ducale. Sa situation géographique, au sud du noyau urbain de Nancy et des ses remparts, sur un replat en rive gauche de la Meurthe, lui assure les caractéristiques qui ont compté dans les étapes de son évolution.

    Faubourg campagnard jusqu'au XIXe siècle, il participera pleinement à l'essor économique de la ville avec le tracé du canal de la Marne au Rhin et la création de la voie ferrée. Il accueillera le pôle hospitalo-universitaire et une multitude d'activités industrielles, en partie créées par les Alsaciens-Mosellans après 1871.

    A la fin des Trente Glorieuses, avec le départ de la laiterie Saint-Hubert et Ferembal, le quartier connaît une profonde métamorphose, transformant les friches industrielles en quartiers résidentiels.

    Le lecteur découvre un quartier héritier d'une longue histoire dont il conserve quelques traces patrimoniales révélés dans cet ouvrage.

     

    ‡ Le faubourg Saint-Pierre. La MJC Pichon dans l'histoire de son quartier, Mary Maire et Pascal Duhem, éditions MJC Pichon, 2017, 168 p., ill. (17 €). Disponible auprès de la MJC Pichon, 7 boulevard du Recteur Senn, 54000 Nancy.

  • Nancy : l'ex voto de Bonsecours reconstitué au Musée lorrain

    Pour la première fois depuis le XVIIIe siècle, l’ex-voto de l'église Notre-Dame de Bonsecours contre la peste a été reconstitué au Musée Lorrain, dans le cadre de l’exposition « La Lorraine pour horizon ».

    C’est un événement. Les trois statues qui ornaient l’ex-voto commandé par les édiles municipaux, en 1631, au sculpteur Siméon Drouin pour protéger la cité contre la peste, après l’épidémie de 1630, ont été rassemblées, plus de 250 ans après leur dispersion.

    Le monument se trouvait dans la chapelle des Bourguignons, édifiée après la Bataille de Nancy de 1477 par René II, à proximité du cimetière où avaient été ensevelis les soldats de Charles-le-Téméraire. Lorsque Stanislas fit construire l’église Notre-Dame de Bonsecours, le monument fut détruit et les statues dispersées. Saint Sébastien acheva ses pérégrinations au Musée Lorrain, saint Charles Borromée dans l’église vosgienne de Racécourt et saint Roch, à la cathédrale. C’est Pierre Simonin qui, le premier, avait retrouvé la trace de saint Charles Borromée et avait rédigé un article dans Le Pays Lorrain, concluant en espérant voir, un jour, les trois statues enfin réunies. Son vœu a été exaucé, à l’occasion de l’exposition ‘’La Lorraine pour horizon’’, qui se tient au Musée Lorrain jusqu’au 31 décembre.

    Pierre-Hippolyte Pénet, conservateur au musée et commissaire de l’exposition, a fait un minutieux travail de recherches pour retrouver les documents faisant référence à l’œuvre et a commandé, aux services techniques municipaux, la réalisation d’une plaque en faux marbre et du fronton, pour reconstituer le monument.

    Le commissaire, qui a rédigé la notice du catalogue, ainsi qu’une étude très détaillée dans le volume 98 de la revue Le Pays lorrain, explique que l’ex-voto a fait l’objet de plusieurs projets. Le premier choix s’était porté sur des statues évoquant les trois paroisses de Nancy avec la Vierge pour Notre-Dame, saint Epvre et saint Sébastien. Seul, ce dernier a été reconduit dans le nouveau projet qui s’est inspiré, notamment, de l’ex-voto peint par Rémond Constant, normalement accroché dans la chapelle des Cordeliers et présenté dans l’exposition, en vis-à-vis de l’ex-voto sculpté.

    A la droite de ce dernier, on a fait figurer un fac-similé du dessin préparatoire de Siméon Drouin conservé aux archives municipales.

    [d'après ER]

  • Messe pour le roi Stanislas et son épouse

    stanislas.jpg

    Stanislas Leszczynski, roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar

     

    Une messe sera célébrée jeudi 23 février 2012 à 18h00

    en l'église Notre-Dame de Bon-Secours à Nancy

    pour le repos de l'âme de Stanislas,

    roi de Pologne,

    duc de Lorraine & de Bar (1737-1766),

    et de son épouse, Catherine Opalinska

     

     

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    Catherine Opalinska

     

     

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    Vierge au manteau, Notre-Dame de Bon-Secours, Nancy, XVIe s.

  • Une messe pour Stanislas

    Proposée par l'association des Amis de Lunéville et le père Jacques Bombardier, une messe a été célébrée pour le repos de l'âme de Stanislas le Bienfaisant.

     

    messe stanislas.jpgStanislas Leszczynski, est décédé le 23 février 1766 à Lunéville à l'âge de 89 ans, des suites d'une chute dans un âtre du château. Jusqu'en 1790 une messe était dite pour le repos de son âme à chaque anniversaire de sa mort. Puis cette tradition s'éteignit.

     

    L'association des Amis de Lunéville, qui est un centre d'études et de recherche sur les collections de la Maison de Lorraine et du roi de Pologne, a repris en 2007 cette tradition.

     

    Une première messe fut célébrée cette année-là en l'église Saint-Jacques de Lunéville. Elle fut suivie d'une deuxième en 2008 qui rassembla plus de six cents personnes. Cette année, l'association décida que cette messe pourrait être dite en l'église de Bonsecours de Nancy, construite par Stanislas, où repose son corps depuis sa mort, tout comme celui de son épouse Catherine Opalinska et le coeur de celui de sa fille.

     

    Le père Bombardier, curé de cette église, avait lui aussi eu la même idée. « On célèbre bien chaque année une messe en la chapelle des Cordeliers pour les ducs de Lorraine, pourquoi pas une messe pour Stanislas le bienfaisant, à Bonsecours. De plus, célébrer cette année après la restauration terminée de Bonsecours était un signe important de respect de la mémoire de Stanislas Leszczynski. L'offre de l'association de Lunéville tombait donc bien à propos ». Pour des raisons de calendrier, cette messe a été programmée vendredi dernier, avec un décalage de trois jours. Dans la nef magnifiquement restaurée, une centaine de personnes prenaient place pour cet office. La messe était accompagnée par la Scola grégorienne d'Alsace, sous la direction de Benoît Neiss et accompagnée par l'organiste Cécile Bohlinger.

     

    Au cours de l'homélie, le prêtre rappela le parcours de « Stanislas, un homme pieux, qui priait chaque jour en s'allongeant sur le sol bras en croix jusqu'à un âge avancé », rappelant qu'il avait vécu « des moments difficiles d'errance et de révolte, mais qui fut pour la Lorraine Stanislas le bienfaisant, protégeant les arts et les lettres et instituant des droits et des protections pour les plus faibles et les miséreux ». Un membre de l'association lu la prière de Stanislas, toute confite d'amour et de respect divin.

     

    En la fin de la messe, les fidèles sont allés se recueillir sur le tombeau du roi de Pologne et dernier duc de Lorraine et de Bar.

     

    >> Association des Amis de Lunéville, 1 rue du Général-Leclerc, 54300 Lunéville

    >> Site Internet de l’association : www.maisondelorraine.org

  • Notre-Dame de Bonsecours à Nancy : messe à la mémoire de Stanislas le 21 février

    ND Bonsecours 05.06.08 008.jpgL'abbé Jacques Bombardier, prêtre de l'Oratoire Saint-Philippe-Néri et curé de Notre-Dame de Bonsecours, célébrera une messe pour le repos de l'âme du roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar Stanislas Leszczinski ce samedi 21 février à 18 heures en l'église Notre-Dame de Bonsecours à Nancy.

     

    Stanislas est décédé à Lunéville le 23 février 1766 au terme d'une longue agonie, après s'être brûlé accidentellement devant la cheminée de sa chambre.

     

    Rappelons que c'est Stanislas qui, en 1738, entreprit de reconstruire l'ancienne chapelle des Bourguignons et actuelle église de Bonsecours. Il conserva l'antique statue de la Vierge au Manteau de Mansuy Gauvain. Il choisit aussi de faire de cette église baroque le lieu de sa sépulture et de celle de son épouse. Le coeur de sa fille Marie, épouse du roi Louis XV, les y a rejoints.

     

    stanislas.jpg
    Stanislas Leszczinski, roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar
    (Musée Lorrain, Nancy)
  • Un dimanche convivial à la paroisse Saint-Pierre – N.-D.-de-Bonsecours de Nancy

    Chaque année, la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame-de-Bonsecours organise un repas amical réunissant clergé et paroissiens.

     

    repas paroissial st pierre-bonsecours.jpgCe repas a réuni dimanche dernier 70 personnes, qui ont tous apprécié la délicieuse choucroute au menu. Ce fut l'occasion pour les curés de la paroisse, le père Jacques Bombardier, de l’Oratoire Saint-Philippe-Néri, et l’abbé Florent Husson, de discuter en toute amitié avec leurs paroissiens et de mieux les connaître. On notait également la présence du diacre Georges Le Tallec parmi les convives.

     

    Ce moment de convivialité s'est déroulé dans une excellente ambiance, permettant à certains de découvrir des voisins ou de retrouver des connaissances perdues de vue depuis quelque temps.

     

     

    [cliché Est Républicain]

  • Nancy : un concert privé pour l'inauguration de l'église de Bonsecours

    L'Académie de Stanislas a organisé récemment un concert privé dans l'église de Bonsecours pour célébrer l'achèvement de la restauration de l'édifice.

     

    michel marquez.jpgLa manifestation était organisée par l'Académie de Stanislas pour célébrer l'achèvement des travaux de restauration de l'édifice. Une restauration exemplaire qui a permis au sanctuaire de retrouver tout son faste. Après les discours d'usage, c'est dans un décor étincelant que le contre-ténor Michel Marquez, accompagné au clavecin par Jérôme Mondésert, a fait entendre des pages de Couperin et fait découvrir à l'auditoire un compositeur oublié, Louis-Maurice de Lapierre.

     

    Ce musicien versaillais, au titre officiel et peu flatteur de « musicien mineur sans brevet », a eu la bonne idée de proposer ses services au beau-père du roi Louis XV, en résidence au château de Chambord. Il fit si bien sa cour à Stanislas que celui-ci le nomma surintendant de sa musique lorsqu'il prit possession du duché de Lorraine. La bonne fortune du compositeur n'a pas suffi à lui assurer une renommée post mortem. Il faut avouer que si sa musique est plaisante, elle s'inspire beaucoup de ce qui s'écrivait à l'époque, et même un peu avant. Les deux interprètes ont su, en tout cas, exprimer tous les affects de cette musique de cour, comme de celle, plus aboutie, du grand François Couperin.

     

    Après ce récital, le professeur François Pupil, vice-président de l'association Phare (protection du patrimoine de Bonsecours), fit un rappel historique du bâtiment, de sa rapide construction - 3 ans seulement - et des longs et patients efforts qui ont conduit à sa restauration.

     

    [d’après l’Est Républicain]

     

     

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    Le choeur de l'église de Bonsecours
  • L’association « Le Phare » de Bonsecours à Nancy change de président

    phare bonsecours.jpgLe « Phare » de Bonsecours est une association qui est née il y a dix ans, grâce à l'abbé Guy Jacques, qui s'était désolé de l'état de délabrement du sanctuaire nancéien de Notre-Dame-de-Bonsecours. Lors d'une homélie dominicale, il avait appelé les bonnes volontés à se pencher sur l'avenir d'une église dont les murs et le toit avaient été restaurés mais non les décors intérieurs. L'association est née de la rencontre de l'abbé avec un professeur d'université de Nancy 2 François Pupil. Etudiants et bénévoles sont venus grossir ses rangs.

     

    L'association donne des conférences et des concerts. Elle compte plusieurs centaines d'adhérents et des donateurs généreux. Son programme de restauration : la Vierge au manteau, les tableaux latéraux, les confessionnaux. L'historique de « Phare » a été retracé par le président François Pupil lors de l'assemblée générale qui vient de se dérouler en l'église Notre-Dame-de-Bonsecours.

     

    Au cours de cette assemblée, les différents rapports ont été adoptés à l'unanimité. Benoît Paquin, le trésorier, a indiqué le versement de 30.000 € à la ville pour la participation de l'association à la restauration de l'église.

     

    François Pupil a déclaré qu'il ne pouvait plus assurer la présidence de « Phare » habitant désormais Paris, mais qu'il souhaitait rester dans l'association comme vice-président ; il a proposé la candidature d'Olivier Ageron, candidature qui a été acceptée à l'unanimité.

     

    L’abbé Jacques Bombardier, nouveau curé, a indiqué qu'il voulait faire vivre l’église de Notre-Dame-de-Bonsecours, précisant que la solennité de l'Immaculée-Conception serait célébrée le 8 décembre à 20 h30 de même que la solennité de l'Annonciation le 25 mars, la solennité de N.D.de-Bonsecours le 22 mai sans oublier une messe pour le roi Stanislas et les défunts de sa famille le 21 février à 18 h.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.09.2008]

  • Nancy : inauguration de l'église Notre-Dame de Bonsecours restaurée le week end des 28 et 29 juin 2008

    ND Bonsecours plaquette VDN.jpgLa restauration de l'église Notre-Dame de Bon-Secours est terminée. Pendant les quatre années qu'a duré la restauration de ce joyau de l’art religieux lorrain, le chantier est devenu de jour en jour plus passionnant. Maintenant, c'est une église totalement différente que l'on peut admirer.

    Notre-Dame-de-Bonsecours a été construite sur les lieux des combats de la Bataille de Nancy qui a vu la victoire du duc René II sur Charles le Téméraire et c'est en août 1738 que Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine, pose la première pierre de la chapelle qui deviendra une église paroissiale en 1844.

    Notre-Dame-de-Bonsecours est le lieu de mémoire de la famille Leszczynski tout en étant un sanctuaire national lorrain. C'est Emmanuel Héré qui en est le maître d'œuvre, Provençal en a peint les fresques et la Vierge de Bonsecours est réalisée par le sculpteur Mansuy Gauvin.

    Simple chapelle érigée au XVe siècle, « ce joyau du patrimoine nancéien » va être transformé en église baroque par Stanislas. Il avait porté son choix sur cet édifice modeste pour y être inhumé.

    Le roi de Pologne et duc de Lorraine fait donc construire un monument original et surprenant où se croisent avec grâce les décors baroques proches de sa Pologne natale associés à la tradition française gothique, aux influences italiennes et germaniques.

    Considérée comme un chef-d'œuvre d'architecture du siècle des Lumières, l'église va connaître moult modifications, restaurations hasardeuses et ajouts successifs.

    Au fil du temps, Notre-Dame de Bonsecours va perdre de sa beauté et de son panache, mais les travaux engagés par la ville de Nancy sous la direction de l'architecte en chef des Monuments historiques Pierre-Yves Caillaut lui ont permis de retrouver tout son lustre.

    bonsecours1.jpgLes amateurs d'art et les fidèles de l’église, réunis ce week-end pour une visite guidée de l’édifice après rénovation, ont pu témoigner de cette transformation spectaculaire.

    L'église accueillait dimanche matin 29 juin la première Eucharistie célébrée par Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul. Dans son homélie, Monseigneur l’évêque a retracé l'historique de cette petite chapelle érigée par René II et dédiée à la Vierge pour son Bon-Secours, jusqu'à nos jours. Une célébration solennelle accompagnée par les chants de la chorale Cantica de Felkirch.

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    Durant l'homélie de Mgr Papin
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    Vue de l'assistance durant la messe
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    Vin d'honneur sur le parvis à l'issue de la messe
    [clichés Ville de Nancy et Est Républicain]