A l'occasion des 20 ans de la MJC Pichon implantée dans le quartier, ses animateurs ont rédigé une belle monographie de ce secteur péricentral de Nancy : le quartier Saint-Pierre - René II - Bonsecours.
Le faubourg Saint-Pierre d'hier a grandi au rythme de l'histoire de la cité ducale. Sa situation géographique, au sud du noyau urbain de Nancy et des ses remparts, sur un replat en rive gauche de la Meurthe, lui assure les caractéristiques qui ont compté dans les étapes de son évolution.
Faubourg campagnard jusqu'au XIXe siècle, il participera pleinement à l'essor économique de la ville avec le tracé du canal de la Marne au Rhin et la création de la voie ferrée. Il accueillera le pôle hospitalo-universitaire et une multitude d'activités industrielles, en partie créées par les Alsaciens-Mosellans après 1871.
A la fin des Trente Glorieuses, avec le départ de la laiterie Saint-Hubert et Ferembal, le quartier connaît une profonde métamorphose, transformant les friches industrielles en quartiers résidentiels.
Le lecteur découvre un quartier héritier d'une longue histoire dont il conserve quelques traces patrimoniales révélés dans cet ouvrage.
‡ Le faubourg Saint-Pierre. La MJC Pichon dans l'histoire de son quartier, Mary Maire et Pascal Duhem, éditions MJC Pichon, 2017, 168 p., ill. (17 €). Disponible auprès de la MJC Pichon, 7 boulevard du Recteur Senn, 54000 Nancy.




Stanislas Leszczynski, est décédé le 23 février 1766 à Lunéville à l'âge de 89 ans, des suites d'une chute dans un âtre du château. Jusqu'en 1790 une messe était dite pour le repos de son âme à chaque anniversaire de sa mort. Puis cette tradition s'éteignit.
L'abbé Jacques Bombardier, prêtre de l'Oratoire Saint-Philippe-Néri et curé de Notre-Dame de Bonsecours, célébrera une messe pour le repos de l'âme du roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar Stanislas Leszczinski ce samedi 21 février à 18 heures en l'église Notre-Dame de Bonsecours à Nancy.
Ce repas a réuni dimanche dernier 70 personnes, qui ont tous apprécié la délicieuse choucroute au menu. Ce fut l'occasion pour les curés de la paroisse, le père Jacques Bombardier, de l’Oratoire Saint-Philippe-Néri, et l’abbé Florent Husson, de discuter en toute amitié avec leurs paroissiens et de mieux les connaître. On notait également la présence du diacre Georges Le Tallec parmi les convives.
La manifestation était organisée par l'Académie de Stanislas pour célébrer l'achèvement des travaux de restauration de l'édifice. Une restauration exemplaire qui a permis au sanctuaire de retrouver tout son faste. Après les discours d'usage, c'est dans un décor étincelant que le contre-ténor Michel Marquez, accompagné au clavecin par Jérôme Mondésert, a fait entendre des pages de Couperin et fait découvrir à l'auditoire un compositeur oublié, Louis-Maurice de Lapierre.
Le « Phare » de Bonsecours est une association qui est née il y a dix ans, grâce à l'abbé Guy Jacques, qui s'était désolé de l'état de délabrement du sanctuaire nancéien de Notre-Dame-de-Bonsecours. Lors d'une homélie dominicale, il avait appelé les bonnes volontés à se pencher sur l'avenir d'une église dont les murs et le toit avaient été restaurés mais non les décors intérieurs. L'association est née de la rencontre de l'abbé avec un professeur d'université de Nancy 2 François Pupil. Etudiants et bénévoles sont venus grossir ses rangs.
La restauration de l'église Notre-Dame de Bon-Secours est terminée. Pendant les quatre années qu'a duré la restauration de ce joyau de l’art religieux lorrain, le chantier est devenu de jour en jour plus passionnant. Maintenant, c'est une église totalement différente que l'on peut admirer.
Les amateurs d'art et les fidèles de l’église, réunis ce week-end pour une visite guidée de l’édifice après rénovation, ont pu témoigner de cette transformation spectaculaire

