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Notre histoire - Page 101

  • Aux Archives de la Meuse le 16 novembre : conférence sur Jeanne d’Arc par Colette Beaune

    lorraine,meuse,bar le duc,jeanne d'arc,colette beauneDans le cadre de l’inauguration des nouvelles Archives et en prémices des manifestations programmées en 2012 autour du 6ème centenaire de Jeanne d’Arc, les Archives départementales de la Meuse proposent une conférence de l’historienne Colette Beaune, auteur de plusieurs ouvrages de référence sur Jeanne d'Arc, personnage historique et emblématique de notre histoire nationale et de notre terre lorraine :

     

    mercredi 16 novembre à 20h00

    aux Archives départementales de la Meuse

    26 rue d’Aulnois à Bar-le-Duc

     

    ‡ Renseignements au 03.29.79.01.89 ou archives@cg55.fr

  • Dictionnaire de la Contre-Révolution

    révolution,contre-révolution,dictionnaire,jean clément martinHors des polémiques et des prises de positions partisanes, ce Dictionnaire de la Contre-Révolution est un ouvrage ambitieux qui analyse d'un oeil neuf un mouvement peu étudié et mal connu, mais décisif dans l'histoire politique et des idées depuis 1789.

    La Révolution française a été considérée immédiatement comme une rupture dans l'histoire de l'humanité. Contre elle, des hommes politiques, des penseurs, des théologiens, puis des masses populaires ont manifesté des refus vite qualifiés de "contre-révolutionnaires". La Contre-Révolution s'identifie alors à l'attachement aux valeurs dynastiques, aux valeurs de la monarchie, au respect des hiérarchies traditionnelles, à la défense de la catholicité ainsi qu'au maintien des pratiques régionales, si bien que, dès la fin du XVIIIe siècle, un combat européen puis mondial s'instaure entre les principes de la Révolution et ceux de ses adversaires. Dans les décennies suivantes, les carlistes espagnols, les miguélistes portugais, les insorgenti italiens, les zouaves pontificaux, mais aussi les "positivistes" d'Amérique latine deviennent les propagandistes d'une idéologie aux multiples facettes, avant que les régimes communistes retournent la situation en utilisant la Contre-Révolution comme un épouvantail pour éliminer leurs opposants.

    Ce dictionnaire, réalisé par une quarantaine de spécialites, est la première synthèse d'un phénomène qui a joué un rôle considérable dans de nombreux domaines : social, politique, philosophique, religieux et littéraire.

    L'auteur, Jean-Clément Martin, est professeur émérite de l'université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la Révolution française.

     

    ‡ Dictionnaire de la Contre-Révolution, Jean-Clément Martin (sous la dir.), éditions Perrin, 2011, 551 p. (27 €).

  • Pierre Cortellezzi, titulaire des orgues de la cathédrale de Nancy, fait Commandeur dans l’ordre de Saint Grégoire-Le-Grand

    En la cathédrale de Nancy, le 1er novembre, à l'issue de la messe de la fête de Tous les Saints, Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, a prononcé l'allocution suivante avant de remettre officiellement à Me Pierre Cortellezzi, au nom de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, la Grand-Croix de Commandeur dans l'ordre équestre de Saint Grégoire-le-Grand.

    "Très cher Maître,

    Le 28 novembre dernier, un concert spirituel remplissait notre cathédrale d’une foule de fidèles et d’amis venus vous manifester leur reconnaissance, leur estime et leur affection pour 60 années de service en tant que titulaire des grandes orgues. Ce fut une manifestation à la fois grandiose et familiale. Nous en gardons tous un souvenir ému.

    JUBILE_PC_072.jpgFaut-il rappeler qu’originaire d’une famille de musiciens, vous rendiez service, très jeune, à votre paroisse en tenant l’orgue de l’église de Pont-Saint-Vincent que votre grand-père avait lui-même tenu. Après de brillantes études musicales et l’obtention de plusieurs prix dès l’âge de 15 ans, vous êtes appelé en décembre 1950 par le chanoine Mansuy, doyen du chapitre, au clavier du grand orgue de la cathédrale dont vous deviendrez presque aussitôt le titulaire. Titulaire d’un instrument prestigieux de 65 jeux, construit en 1757 alors que cette église n’était pas encore une cathédrale mais une primatiale, remanié en 1886 par le célèbre Aristide CAVAILLE-COLL. Que pouvait espérer de mieux un jeune organiste de 24 ans ? Depuis, vous n’avez jamais cessé de prendre soin de cet instrument comme des parents prennent soin de leur enfant. Vous y avez mis beaucoup de vous-mêmes. Et c’est peu dire !

    On a maintes fois évoqué votre carrière d’enseignant d’orgue et de clavecin au conservatoire de musique de Nancy, vos fonctions comme directeur adjoint de cette grande maison qu’est le Conservatoire National de Région ainsi que votre engagement pour la restauration des orgues non-classées Mais aussi votre carrière de compositeur, d’interprète et de concertiste de renommée nationale et internationale. En tant qu’évêque, je soulignerai votre remarquable fidélité et votre disponibilité non moins remarquable dans le service liturgique tant pour les célébrations diocésaines que pour le service ordinaire de la paroisse. Vous savez vous adapter et soutenir la prière de l’assemblée. Nous vous en sommes tous infiniment reconnaissants et nous souhaitons pouvoir bénéficier de votre art le plus longtemps possible maintenant que vous êtes secondé par Johann VEXO, jeune organiste titulaire de l’orgue de chœur de Notre-Dame de Paris et professeur d’orgue au Conservatoire National de Région d’Angers. C’est lui qui se trouve en ce moment-même au clavier, vous permettant ainsi de nous rejoindre.

    jubile_pc_071.jpgDe très nombreuses distinctions vous ont déjà été décernées. Depuis les médailles d’Argent, de Vermeil et d’Or de la ville de Nancy, la médaille d’or du district, le titre de citoyen d’honneur de la ville de Wörstadt en Rhénanie, l’élévation par Madame TRAUTMANN, ministre de la Culture, au rang de chevalier des Arts et des Lettres… et j’en passe. Au plan ecclésial, ce furent la médaille du Mérite diocésain, puis celle de la Reconnaissance diocésaine et enfin, en 1998, l’élévation par le pape Jean-Paul II au rang de chevalier dans l’Ordre équestre de Saint Grégoire le Grand.

    Au cours de la messe dominicale du dimanche 28 novembre 2010 qui marquait vos 60 années au grand orgue, André BAUCHE vous disait : « Nous nous sommes posés la question de savoir quelle distinction et quel honneur pouvaient encore vous êtes attribués. Nous n’avons pas trouvé de réponse officielle ». Le regretté Père BOICHOT à qui je demandais ce que nous pouvions faire pour vous manifester notre reconnaissance me fit cette réponse : « Je ne sais pas. Il a tout eu ! ». En cherchant bien, je me suis rendu compte que vous n’aviez pas tout eu. Une idée m’est venue, un peu audacieuse, tellement sa réalisation est exceptionnelle. L’audace a payé, mais surtout les raisons avancées qui ont convaincu le Saint-Père de vous élever au rang de commandeur dans l’Ordre de Saint Grégoire le Grand.

    jubile_pc_070.jpgCher Maître, c’est une distinction exceptionnelle, rarement accordée. Et c’est pour moi un grand honneur et une grande joie de vous la remettre au nom du pape. La nouvelle m’a été transmise par la Nonciature Apostolique le 20 février dernier. Avec le Père BOICHOT, nous avions envisagé de laisser passer le Carême et de vous la remettre aux alentours de Pâques. Hélas, la dégradation de la santé de votre curé nous a conduits à attendre des jours meilleurs en espérant une amélioration. Ce ne fut pas le cas. Je suis certain qu’il est de tout cœur avec nous et qu’il partage notre joie, tout particulièrement en ce jour où nous célébrons la communion des saints."

    + Jean-Louis Papin, évêque


     

    [source : http://paroissenotredamedebonnenouvelle.cef.fr/spip.php?article262]

  • Appel aux Bleurvillois : à la recherche de photos d'anciens curés de Bleurville

    Nous lançons un appel aux Bleurvillois "de Bleurville" - et aux Bleurvillois expatriés ! - ainsi qu'à toute personne pouvant nous aider afin de retrouver des photographies de curés ayant exercé leur ministère à Bleurville.

    Abbé Demarche sept 1969.jpgDans la perspective de rédiger un ouvrage sur le village de Bleurville, nous recherchons des clichés où apparaissent les anciens curés de Bleurville suivants :

    - les abbés Pierre Brice et Max Daval, curés de Bleurville (et Viviers-le-Gras) en 1966-1967

    - l'abbé Raymond Demarche, curé de Bleurville entre 1967 et 1969

    Merci d'avance pour votre collaboration !

    [sur le cliché ci-contre : l'abbé Demarche (à gauche) en 1969 à Charmes, archives La Liberté de l'Est]

     

     

    ‡ Merci de nous contacter par mail : histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Châtillon-sur-Saône (Vosges) : la Fondation du Patrimoine s'associe à la restauration de la "Maison de Marie"

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    Ferme lorraine, XVIe-XVIIe siècles, Châtillon-sur-Saône (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Patrimoine toulois : l'hôpital du Saint-Esprit et l'hôtel de Pimodan

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    [Magazine Vivre Nancy | 08-21 octobre 2011]

  • 10 novembre : Veillée de prière à Notre-Dame de Bermont (Vosges)

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    Notre-Dame de Bermont (cliché © Wikimédia)

     

    L'Association Notre-Dame de Bermont vous invite cordialement à vous joindre à la veillée de prières


    jeudi 10 novembre 2011

    en la chapelle Notre-Dame de Bermont (Vosges, commune de Greux)


    > Exposition du Très Saint Sacrement dès 21 heures
    et adoration jusque minuit 

    > A minuit, messe en l'honneur de Saint Martin

  • Arthur & Thérèse, l'illumination des coeurs

    thérèse de lisieux,arthur rimbaud,gilbert mercierA priori, tout oppose Arthur Rimbaud (1854-1891) et Thérèse de Lisieux (1873-1897). Et pourtant, leur biographies croisées sous la plume de Gilbert Mercier, ancien journaliste à L'Est Républicain, révèlent d'insoupçonnables passerelles entre le poète et la sainte en quête de "la vraie vie". Apparaissent chez l'un la pureté du fond à travers les hardiesses de l'expression et, chez l'autre, le trouble du fond à travers la pureté de l'expression. Ce ne sont pas des contemplatifs mais des combattants d'un même refus, celui du monde réel, et d'une même guerre, celle de la liberté dans un "Ailleurs" interrogé avec acharnement : "Si Tu es là, réponds !".

    Aux prises avec le doute, Thérèse trouvera son échappatoire, sa grâce dans la poésie et le théâtre, les fameuses "récréations" du Carmel. Et aujourd'hui c'est, semble-t-il, moins vers la petite sainte que l'on se tourne que vers la soeur des coeurs fragiles, ceux qui interpellent désespérément le Ciel et parfois l'enfer. Quant à Arthur, son bateau ivre ayant été englouti par le maelström de l'Inconnu, il ira se réfugier "dans l'horreur des pays lunaires" comme dans un couvent. Finalement, c'est en empruntant un commun chemin de souffrance, lui avec une jambe en moins, elle avec des poumons dévastés, qu'ils atteindront "l'Ailleurs" tant désiré.

    Avec leurs soupirs et leurs cris, leurs doutes et leurs interrogations, mais aussi leur soif d'amour, Arthur et Thérèse ne seraient-ils pas les inventeurs de notre sensibilité ? Ainsi s'expliquerait le grand courant qui continue de porter les foules à Lisieux comme à Charleville.

     

    ‡ Arthur & Thérèse. L'illumination des coeurs, Gilbert Mercier, éditions Michel de Maule, 2011, 320 p. (22 €).

  • Une nouvelle directrice aux Archives des Vosges

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    [Vosges Matin]

  • Darney : autour de la libération de la ville

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    [Vosges Matin]

  • L'ouvrage sur "François-Théodore Legras, verrier vosgien", en souscription

    Souscription_Legras.jpgLa parution de la nouvelle édition enrichie du livre sur le verrier vosgien François-Théodore Legras est prévue pour le 2ème trimestre 2012. On peut souscrire dès maintenant et jusqu'au 31 décembre 2011.

    Plus de 350 pages illustrées sur celui qui devint l’un des plus grands patrons de son temps. Un tableau sur les productions de La Plaine-Saint-Denis, sur les liquoristes, les verriers voisins et la société d’avant 1914. Un répertoire utile pour les chercheurs, et pour les amateurs de vases décorés.

    Livre relié en couleur et tiré à 2000 exemplaires. Vous pouvez souscrire au prix de 65 € (au lieu de 75 € à parution) + frais de port jusqu’au 31 décembre 2011.

    L'ouvrage est le fruit des recherches menées par Marie-Françoise et Jean-François Michel, animateurs de l'association Saône Lorraine, et Dominique et Jean Vitrat, spécialistes et collectionneurs des oeuvres de Legras.

     

    ‡ Souscription :

    > sur le site Internet : www.legras2-lelivre.fr/souscription

    > par courrier en envoyant votre règlement par chèque (à l’ordre de "COMPTE COLLECTIF LIVRE LEGRAS") à : M. Jean VITRAT, 11 chemin de la Francinière, 85550 LA BARRE-DE-MONTS.
  • 5-6 novembre 2011 à Saint-Nicolas-de-Port : célébration du 150ème anniversaire de la naissance d'Emile Badel, le barde lorrain

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  • "Les Vosges", poème de François de Neufchâteau

    vosges,françois de neufchateau,poème,identitéAu tournant de 1796-1797, chez un imprimeur de Saint-Dié, puis à Paris, François de Neufchâteau (1750-1828) publiait un poème de plus de 600 vers qu'il avait récité le 22 septembre 1796, lors de la fête de la fondation de la République à Epinal.

    S'inspirant des Alpes du poète suisse Albrecht von Haller, l'homme politique vosgien, membre du Directoire, venait de composer une oeuvre fondamentale pour la conscience identitaire du département. Profession de foi politique et patriotique, Les Vosges sont aussi un éloge sur les charmes de la montagne et de la plaine. Le poème tente d'ériger un véritable panthéon autour de références historiques, littéraires et culturelles associées au département tout récemment créé, qui prit le nom de "Vosges" en 1790.

    Dans ce petit recueil abondamment illustré, Philippe Alexandre, professeur de langue et de civilisation germaniques à l'Université Nancy 2, propose, pour la première fois, une édition de ce "poème-manifeste-profession de foi identitaire", préparée avec la collaboration de membres de la Fédération des sociétés savantes des Vosges et avec le soutien du Conseil général des Vosges.

     

    ‡ François de Neufchâteau. Les Vosges , Philippe Alexandre (présenté par), Fédération des sociétés savantes des Vosges, 2009, 88 p., ill. (10 €).

  • La nécropole médiévale du Mont Saint-Germain (Moselle)

    mont st germain.jpgEtablie sur un promontoire dominant le village de Châtel-Saint-Germain, en Moselle, la nécropole du Mont Saint-Germain occupe l'extrémité d'un site fortifié du type "éperon barré" attribuable au second âge du Fer, puis réoccupé durant l'Antiquité tardive. Du XIe au XIIIe siècle, les autorités religieuses et laïques cohabitent sur le Mont Saint-Germain, qui connaît alors son apogée. Une église, liée à un prieuré placé sous l'autorité de l'abbaye bénédictine Saint-Vincent de Metz, y est citée en 1026. Dédiée à saint Germain d'Auxerre, elle desservira, comme église mère, les paroisses de Châtel-Saint-Germain et d'Amanvillers.

    La nécropole, intimement liée topographiquement aux bâtiments prieuraux, compte près de 400 sépultures et se caractérise par sa longue durée d'occupation, entre le milieu du VIe siècle et la fin du Moyen Âge. Tous les modes d'inhumation y sont représentés mais son originalité tient à un nombre anormalement élevé en milieu rural d'éléments lapidaires du haut Moyen Âge. Leur iconographie chrétienne est sans doute à mettre en relation avec un édifice cultuel qui a précédé l'église actuelle, dont les vestiges sont attribuables au XIIe siècle.

     

    ‡ La nécropole médiévale du Mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (Moselle), Jacques Guillaume et Claude Lefebvre, PUN, 2011, 529 p., ill. et cartes (40 €).

  • A propos des réactions face au spectacle "Sur le concept du visage du Fils de Dieu"

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    La vérité quant à la riposte des jeunes chrétiens face aux provocations blasphématoires.

     

    Comme chacun le sait désormais, le spectacle de Castellucci intitulé "Sur le concept du visage du fils de Dieu" provoque une réaction indignée chez de très nombreux chrétiens. Depuis jeudi dernier, jour de la première représentation de ce spectacle au théâtre de la Ville à Paris, chaque représentation est retardée et/ou interrompue par des jeunes gens fidèles au Christ. L'affaire fait grand bruit à la radio, dans la presse écrite ainsi que sur internet mais cela s'accompagne de beaucoup de désinformation et nécessite donc des clarifications et des corrections.

     

    Soulignons d'abord le caractère spontané des actions menées soir après soir par des jeunes filles et des jeunes garçons venus de différents horizons, certains revendiquant ouvertement leur adhésion à l'un ou l'autre mouvement catholique, d'autres intervenant à titre personnel, simplement révoltés par le contenu de ce spectacle.

     

    Le premier journal qui a réagi à l'action de ces jeunes, c'est le journal "Le Monde". Il l'a fait en des termes qui en disent long sur la manipulation des esprits à laquelle s'exercent certains journalistes. En effet, le titre de ce premier article parlait de "prise d'otages au théâtre de la ville", pas moins, tandis que le titre du second article parlait de "fatwa culturelle". Des titres à sensation destinés à un lectorat habitué à lire en diagonale. Des mots qui choquent, loin de la réalité qu'ils prétendent décrire. Or, il faut savoir que le journal Le Monde a pour président du directoire du conseil de surveillance un certain Pierre Bergé. Et la fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent est justement, quel hasard, "grand mécène" du Festival d'Automne de Paris qui a programmé Golgota Picnic, second spectacle blasphématoire qui suscite l'ire des chrétiens.

     

    Ces articles du Monde ont donné le ton. Bien d'autres journalistes ont suivi le mouvement et utilisé des mots sans en respecter le sens. L'objectif est bien sûr de disqualifier l'opposant à ces spectacles, de le présenter comme infréquentable puisque "violent" et "fascisant". De la sorte, quelques journalistes aux ordres ont pour mission d'éluder le vrai débat. "L'antichristianisme de notre société est-il fantasmé ? Est-il réel ? Peu importe", écrit avec cynisme Thomas Schlesser pour le média "Rue89".

     

    Images vidéos et photos sont pourtant disponibles sur internet. Elles montrent, le premier soir, des jeunes gens monter sur scène, déployer une banderole contre la christianophobie, puis, lorsqu'on leur arrache cette banderole, se mettre à genoux et prier le chapelet. Où est donc la violence dans cette action ? Ces jeunes gens n'ont opposé aucune résistance à la police lorsque celle-ci est intervenue. Ces jeunes gens n'ont pas non plus insulté qui que ce soit.

     

    Ce qui est par contre de la violence, à l'heure ou tant de chrétiens meurent à travers le monde par fidélité à leur foi, c'est, sous le couvert de l'art, de demander à des enfants de monter sur scène et de caillasser le portrait du Christ avec des grenades.

     

    Ce qui est réellement insultant, c'est, à l'issue d'un spectacle scatologique, de souiller le portrait du Christ en laissant penser que c'est de la matière fécale qui vient le salir et de blesser ainsi tant de croyants.

     

    Le jour suivant, quelques spectateurs ont reculé à l'entrée du théâtre, le manteau légèrement entâché par un oeuf ou un peu de liquide coloré. Un peu désagréable, certes, mais on reste au niveau de la simple blague de potaches. Ce n'était ni agressif ni bien méchant. Prétendre qu'un oeuf sur la façade du théâtre ou un peu d'huile sur les marches du théâtre constituent une dégradation, c'est grotesque.

     

    Si à chaque manifestation étudiante ou syndicale, l'Etat se mettait en tête d'arrêter et de poursuivre en justice tous ceux qui jettent un simple oeuf, cela ferait bien du monde dans les commissariats et dans les tribunaux !

     

    Encore une fois, la seule véritable souillure choquante dans cette histoire, c'est celle que M. Castellucci, metteur en scène, inflige au visage du Christ.

     

    Et, depuis, les actions menées par tant de jeunes gens se limitent à prier. A l'extérieur du théâtre pour certains. A l'intérieur pour d'autres. Il faut être bien manipulateur pour faire passer ces jeunes gens pour de sombres délinquants.

     

    Chahuter un spectacle serait devenu un crime ? L'histoire du théâtre ne manque pourtant pas d'exemples de chahuts d'une bien plus grande ampleur. Les professionnels de la culture semblent avoir la mémoire bien courte...

     

    Il est inadmissible de constater une fois de plus que la seule religion dont on peut se moquer impunément serait celle des chrétiens et que l'Etat veut même leur interdire le droit d'exprimer leur mécontentement.

     

    Faut-il encore rappeler avec quel enthousiasme les médias ont ces temps-ci relayé le mouvement des "indignés" ? Curieusement, les chrétiens n'auraient pas le droit, eux, de s'indigner ?

      

    ‡ L'association CIVITAS appelle à une grande manifestation nationale contre la christianophobie samedi 29 octobre à Paris à 18h00 place des Pyramides.

     

     

  • Les 13èmes Journées d'études vosgiennes dans la presse

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    [Vosges Matin]

  • Dombrot-le-Sec (Vosges) : une restauration primée par Vieilles Maisons Françaises

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    [Vosges Matin]

  • Culture des villes d'eau

    villes d'eau.jpgAvant l'aspiration à la démocratisation des loisirs, avant le tourisme de masse, des lieux singuliers semblaient maintenir l'illusion d'une culture européenne commune aux élites : les stations thermales.

    Certes, l'aristocratie ne constituait pas l'essentiel de la clientèle mais, à l'occasion des cures, de braves bourgeois se plaisaient à penser fréquenter les têtes couronnées et les familles princières et à retrouver, dans un microcosme choisi, la fine fleur des élites européennes.

    Une histoire culturelle comparée des villes d'eau doit ainsi combiner une approche de réalités et de mythes. L'équipe du Cercle (Centre de Recherche sur les Cultures et les Littératures Européennes), constituée d'universitaires nancéiens, en partenariat avec les sociétés savantes locales de stations thermales vosgiennes de Bains-les-Bains, Contrexéville, Martigny-les-Bains, Plombières-les-Bains et Vittel, a pu ainsi rassembler, dans ce cahier collectif, des réflexions comparées sur un moment où, en Europe, du XVIIIe siècle à la Belle Epoque, le nationalisme parfois belliqueux a semblé pouvoir se dissoudre dans l'eau... thermale.

     

    ‡ Culture des villes d'eau, Didier Francfort et Antoine Nivière (sous la dir.), PUN, 2011, 141 p., ill. (15 €).

  • Grand (Vosges) : autour des fouilles d'une villa gallo-romaine

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    [Vosges Matin]

  • Lunéville : le château de Charles-Alexandre de Lorraine classé

    chateau.jpgTout près du château de Lunéville, posé dans une ancienne partie de son parc, se dresse le petit château du prince Charles-Alexandre de Lorraine. Douzième fils du duc de Lorraine Léopold Ier qui fit construire le grand château, Charles-Alexandre eu le droit au même architecte, Boffrand, pour réaliser ce petit havre de paix. De style classique à l'origine, il fut construit entre 1730 et 1735 puis remanié probablement au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle.

     

    Si son histoire n'est pas aussi fastueuse que celle du château de Léopold, sa présence et son élégance contribuent à la cohérence du domaine du château et à l'histoire de Lunéville. Il était donc fort regrettable qu'il soit laissé dans un état de dégradation avancé tant au niveau des toitures que de ses murs.

     

    Le dialogue entre le propriétaire et la DRAC semble avoir été longtemps très compliqué, source de mésentente qui a failli être fatale au château. Le propriétaire avait acheté « la Favorite » (c’est ainsi qu’était aussi dénommé ce château) en 1999 à la municipalité, afin empêcher la création d’un lotissement, et restaurer un monument déjà en très mauvais état. Après avoir consacré plus de 200.000 € pour débuter la restauration, tout avait été bloqué en raison de divergences sur les travaux à mener avec l’Architecte en chef des Monuments historiques.

     

    Aujourd’hui, la situation s’est enfin arrangée et le petit château de Lunéville semble sauvé. Le ministère de la Culture avait pris en février 2011 la décision d’une instance de classement. L’arrêté de classement au titre des Monuments Historiques de l'ensemble du château  a enfin été pris le 21 septembre dernier. il ne reste plus qu’à engager les travaux de sauvetage puis de restauration.

     

     

    Sources :

     

    http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com

     

    http://www.latribunedelart.com/la-chateau-du-prince-charles-a-luneville-classe-monument-historique-article003287.html

     

  • Domrémy : la grande pitié de la basilique du Bois-Chenu

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    [Vosges Matin]

  • René Darbois, pilote de la liberté

    pilote.jpgRené Darbois aura eu un destin hors normes. Son histoire est celle d'un jeune homme, un Lorrain, un Malgré-Nous, pris dans la tourmente de l'histoire, durant la Seconde Guerre mondiale. Elle est aussi celle d'une amitié indéfectible avec Oscar Gérard, qui lui rend hommage dans cet ouvrage.

    Tous deux fréquentent la Oberschule de Pfalzburg, en ces temps de Lorraine annexée. Début 1942, sur la petite place derrière l'hôtel de ville, le maire de Phalsbourg reconverti dans l'Allemagne nazie, annonce à tous les élèves du primaire et du secondaire que "plus jamais un soldat français ne mettrait les pieds sur cette place". René Darbois et Oscar Gérard se promettent alors de rejoindre les Alliés.

    Pour éviter l'incorporation dans la Wehrmarcht, ils tentent de s'engager dans la Luftwaffe, l'armée de l'air allemande. Seul René Darbois est retenu. Après de folles souffrances, celui-ci devient pilote de chasse puis s'évadera à bord de son Messerschmidt, sur le front italien. Un incroyable exploit !

    Darbois finira la guerre derrière les lignes alliées, sur un Spitfire quand Oscar Gérard sera pilote de char de la 2ème DB.

    Le drame de René Darbois sera consommé en Indochine où il sauvera 561 blessés, mais le paiera de sa vie... Une vie héroïque au service de la France.

     

    ‡ René Darbois pilote de la liberté, Oscar Gérard, éditions Serpenoise, 2011, 210 p., ill. (19 €).

  • Vallée de l'Ourche : tables ouvertes sur l'histoire et le patrimoine

    L'Association Droiteval-Ourche-Patrimoine (DOP), présidée par Jean-Pierre Huguet, a inauguré dernièrement un parcours historique dans la vallée de l'Ourche, dans le sud-ouest vosgien.

    table1.jpgGrâce au partenariat qui a fédéré des associations patrimoniales et des collectivités locales, DOP a mis en place des tables de lecture permettant de découvrir le patrimoine et l'histoire de cette étonnante vallée du sud-ouest vosgien, prolongement de la magnifique forêt de Darney.

    Loin d'être un désert vert, l'histoire y a laissé une empreinte forte avec une présence religieuse et des activités humaines et industrielles liées aux forges, taillanderies et verreries. Il en subsiste de beaux restes monumentaux et architecturaux, ainsi qu'un riche patrimoine forestier et naturel.

    A découvrir au fil des tables de lecture.

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    Table de lecture devant le musée d'Hennezel-Clairey

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    [clichés : © DOP]

  • La Renaissance dans les Vosges

    autrey.jpgDimanche 30 octobre à 15 h 00 au Centre Visages de Jehanne à Domremy (Vosges) Florence Daniel-Wieser, rédactrice en chef de La Gazette Lorraine, présentera le nouveau hors-série publié par la revue du patrimoine et de l'environnement en Lorraine : "Architecture et décor de la Renaissance dans les Vosges".

    Si le patrimoine Renaissance est méconnu du grand public en Lorraine et dans les Vosges en particulier, cela ne signifie pas qu'il n'existe pas. L'actuel département des Vosges, lui aussi a été imprégné par ce style architectural et décoratif nouveau, puisé en Italie et dans les Flandres, contemporain de l'Humanisme.

    Moins visible dans l'architecture des châteaux, en raison des nombreux conflits, elle se manifeste plus volontiers dans les villes et les bourgs comme Châtillon-sur-Saône, et dans la reconstruction de certains édifices religieux prestigieux comme l'abbaye d'Autrey.

    [cliché : éléments de décorations Renaissance, abbatiale N.-D. d'Autrey]

  • La Gazette Lorraine : portes ouvertes sur la ville

    gazette lorraine 83.jpgRetrouvez La Gazette Lorraine d'automne, la revue du patrimoine et de l'environnement en Lorraine, avec un sommaire riche d'une diversité d'articles :

    - Lo Couarail, ensemble vocal et instrumental

    - Athus (Belgique), aux marches de la Lorraine

    - Les obsidiales : les plantes de la guerre

    - Le label "Ville d'art et d'histoire"

    - Portes ouvertes : les portes monumentales dans les villes de Lorraine

    - L'aquatype à l'Imagerie d'Epinal

    - Toute une époque dans une église : Saint-François d'Assise à Vandoeuvre

    - Les usoirs

    - Vue du bus : de Fléville à Maxéville

     

    ‡ La Gazette Lorraine, n° 83, septembre 2011 (5,50 €). En vente en librairie ou par abonnement (15 € pour 4 numéros) à CHATEL, 44 avenue du Château, 54600 VILLERS-LES-NANCY.

  • Succès des XIIIe Journées d'études vosgiennes de Dompaire - Ville-sur-Illon

    La Fédération des sociétés savantes des Vosges organisait ses 13èmes Journées d'études vosgiennes à Dompaire et Ville-sur-Illon durant le week-end des 14-15 et 16 octobre. Succès assuré pour contributions de qualité.

    Ville-sur-Illon chateau d'en haut_2011.jpgLe président de la FSSV, Jean-Paul Rothiot, peut être satisfait : les 13èmes JEV resteront dans les annales comme un excellent cru par la qualité des communications présentées par la trentaine d'universitaires, historiens, érudits, archéologues et géographes réunis à Dompaire et Ville-sur-Illon. Mais aussi par la belle fréquentation d'un large public d'amateurs d'histoire et de patrimoine qui s'est succédé au cours de ces trois journées dédiées au passé et au devenir du pays de Dompaire.

    Plusieurs thématiques ont animé ces trois journées qui renouvellent en profondeur les connaissances sur ce territoire rural du département des Vosges. La géographie de la plaine vosgienne et la présence antique ont tenu en haleine le public vendredi 14 octobre. Les contributions ont été suivies par une visite du site de la Côte de Virine, une maison paysanne à Saint-Vallier, les églises de Gugney-aux-Aulx, Jorxey et La Viéville. La soirée était consacrée au chant grégorien avec une présentation de l'oeuvre de Dom Pothier par l'abbé Vuillemin, curé du secteur paroissial. Un concert de chants grégoriens était ensuite donné en l'église de Dompaire.

    La journée de samedi était consacrée à l'histoire de Ville-sur-Illon avec un aperçu sur les grandes familles du village : les Ville, les Livron, les Canon et un militaire de Ville-sur-Illon qui s'illustra durant la Guerre de Sept Ans, Jean-Baptiste Tournay. Les milieux ecclésiastiques de la région étaient ensuite analysés avec l'abbaye de Bonfays, le séminaire de Dommartin-lès-Ville, un ouvrage de 1792 publié par l'abbé Louis, curé de Gugney, les propriétés ecclésiastiques dans le canton de Dompaire et leur vente en 1789 et, enfin, les bibliothèques des abbayes ainsi que celle de Gabriel Canon, marquis de Ville.

    vosges,journées d'études vosgiennes,fédération des sociétés savantes des vosges,jean paul rothiot,dompaire,ville sur illonDimanche 16 octobre, la ruralité était passée au crible des historiens et géographes : les interventions ont porté sur le village de Valfroicourt sous l'Ancien Régime, les moulins du canton de Dompaire au XVIIIe-XIXe siècles, le vignoble entre Moselle et Madon autour de 1900, la mise en valeur des paysages dans le secteur de Dompaire, les chapelles funéraires à Harol et Dompaire, la prévôté de Dompaire du XVe au XVIe siècle. La vie politique a été abordée à travers les Mathis et les Résal des élus conservateurs sous la IIIe République, et Jean Leroy un député paysan (1936-1940). Ces 13èmes Journées d'études vosgiennes se sont clôturées sur une communication de Gilou Salvini qui a présenté l'offensive de la 2ème DB lors de la bataille de Dompaire en septembre 1944.

    Félicitations aux organisateurs, partenaires et conférenciers pour la qualité des ces Journées qui contribuent à donner une image positive et dynamique de la recherche historique dans le département.

    Les communications seront publiées courant 2012 par la Fédération des sociétés savantes des Vosges.

     

    [clichés : © H&PB - Portail du château d'En Haut, Ville-sur-Illon / Eglise Saint-Martin, Dommartin-lès-Ville]

  • A la recherche du temps sacré : Jacques de Voragine et la Légende dorée

    jacques de voragine,la légende dorée,jacques le goffJacques de Voragine, dominicain mort en 1298, archevêque de Gênes, est l'auteur d'une somme qui, après la Bible, a donné lieu au plus grand nombre de manuscrits au Moyen Âge : La Légende dorée.

    Ce prodigieux ouvrage, maintes fois commenté, n'a pas livré tous ses secrets. Loin de se borner à rapporter la légende édifiante des saints du calendrier, il porte une ambition bien plus considérable, estime Jacques Le Goff : celle de christianiser le temps, et de montrer comment Dieu, à travers le temps et par son bon usage, peut enchanter le monde.

    Ainsi le temps divin et le temps humain dialoguent dans un mouvement perpétuel qui est celui de la vie même du chrétien, saint ou non. A ce titre, La Légende doré, best-seller absolu, a joué un rôle déterminant dans l'élaboration de la culture européenne.

    Jacques Le Goff est mondialement reconnu comme l'un de nos plus grands médiévistes. Depuis son premier livre Marchands et banquiers du Moyen Âge (1956), il n'a cessé d'explorer les mentalités médiévales et en a profondément renouvelé l'histoire.

     

    ‡ A la recherche du temps sacré. Jacques de Voragine et la Légende dorée, Jacques Le Goff, éditions Perrin, 2011, 275 p. (21 €).

  • Maurrassisme et littérature : L’Action française. Culture, société, politique

    charles-maurras.jpgColloque international organisé par Olivier Dard (Université Paul Verlaine-Metz, Centre de Recherche Universitaire Lorrain d’Histoire – CRULH EA3945, MSH-Lorraine USR 3261), Jeanyves Guérin (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, École doctorale de Paris 3 – ED120 -, Écritures de la modernité – EA4400 /Paris 3 / CNRS), et Michel Leymarie (Université Charles de Gaulle-Lille 3, Institut de Recherches historiques du Septentrion – IRHIS UMR8569).

    Organisé à l'Université de Paris 3-Sorbonne nouvelle, les 20, 21 et 22 octobre 2011, le colloque international "Maurrassisme  et littérature" est le quatrième d'une série traitant de l'Action française. Les trois précédents ont été publiés entre 2008 et 2010. Conçu comme eux de manière interdisciplinaire, il s'intéresse aux figures et aux groupes, aux institutions et aux milieux de la critique littéraire. L'aire francophone et l'aire latine sont plus particulièrement prises en considération.

    [cliché : Charles Maurras]

     

    > Lieu : Maison de la Recherche de Paris 3
    4 rue des Irlandais, 75005 Paris (salle Claude-Simon)

    > Date : du jeudi 20 octobre au samedi 22 octobre 2011

    programme_maurrassisme et littérature.pdf

  • Contes & Légendes de Meurthe-et-Moselle

    lorraine,meurthe et moselle,contes et légendes,daniel dubourg,éditions de boréeAvec ces Contes & Légendes de Meurthe-et-Moselle, Daniel Dubourg ouvre la porte au chant de la poésie et au mystère. Au coeur de la Lorraine ducale, le département de Meurthe-et-Moselle, fils de deux rivières, cache en ses terroirs mille histoires à conter.

    Le lecteur découvrira ainsi Bébé, le nain de Stanislas, la terrifiante grouve de Tiercelet, la fameuse complainte des trois clériaux et le pilier qui pleure... Il se délectera encore de l'étonnante pluie d'objets dans un bien étrange bazar, de la surprenante chèvre volante et des tours pendables des méchantes sorcières d'Ugny. On fait également connaissance avec les généreux lapins d'Avril, du "bon curé" de Ludres et de la femme tombée du ciel à Grimonviller. Le curieux apprendra pourquoi la linotte des vignes est parée d'un discret collier bleuté, comment les poules parfois sèment la discorde, et les enfants découvriront avec toujours autant de plaisir l'incontournable légende de Saint Nicolas, le patron de la Lorraine.

    Comme le souligne le professeur Jean Lanher dans sa préface, Daniel Dubourg nous ouvre "un vrai livre d'histoire où l'ethnographie tient la meilleure place". L'ouvrage nous fait mieux connaître et aimer une certaine Lorraine encore trop méconnue, entre Saintois et Pays-Haut.

     

    ‡ Contes & Légendes de Meurthe-et-Moselle, Daniel Dubourg, éditions De Borée, 2011, 410 p., ill. (26 €).