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capitulation

  • Bleurville (88) : 8-Mai 1945, l'impérieux devoir de mémoire

    73 ans après la capitulation de l'armée allemande et la fin de la Seconde Guerre mondiale, le souvenir des combattants et des victimes demeure plus vivant que jamais. Militaires morts durant la campagne de France, prisonniers de guerre, résistants, populations civiles déplacées, terrorisées, internées et déportées, victimes des bombardements et des représailles... Cette journée de commémoration de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie trouve, année après année, un écho auprès de la population locale, malgré les générations qui disparaissent.

    A l'appel des cloches, habitants, élus, porte-drapeaux et fanfare se sont rassemblés autour du Monument aux Morts, au centre du cimetière paroissial. Montée des couleurs, appel des « Morts pour la France », dépôt de gerbe par Denis Bisval, maire, accompagné de deux enfants, sonneries réglementaires, message du secrétaire d'Etat auprès du ministre des Armées, Marseillaise : autant de moments forts et symboliques qui doivent marquer les esprits des jeunes générations afin qu'ils se souviennent à jamais du sacrifice de ces combattants de la liberté face à la barbarie d'hier, face à la barbarie d'aujourd'hui.

    A l'issue de la cérémonie, une aubade a été donnée par la fanfare sur la place de la mairie et le verre de l'amitié a été partagé. Un service religieux était célébré en l'église de Monthureux à la mémoire de toutes les victimes des guerres.

  • Bleurville (88) : hommage aux victimes des guerres à l'occasion du 72e anniversaire du 8 mai 1945

    A l'occasion du 72ème anniversaire de la capitulation allemande du 8 mai 1945, élus municipaux et habitants se sont souvenus de toutes les victimes militaires et civiles des dernières guerres autour du monument aux morts au cimetière paroissial.

    La cérémonie du 8-Mai était rehaussée par la présence des porte-drapeaux des Anciens Combattants 14-18 et 39-45, et des AFN, ainsi que de la fanfare locale qui interpréta les sonneries réglementaires. Après le dépôt de gerbe par Denis Bisval, maire, accompagné de deux enfants, ce fut l'appel des soldats morts pour la France des deux guerres mondiales. Denis Bisval lut ensuite le message du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et victimes de guerre. Pour clore la cérémonie, les enfants des écoles, soutenus par les parents, ont chanté la Marseillaise.

    Un vin d'honneur a rassemblé les participants à la mairie. A l'issue, la messe à la mémoire des victimes des guerres a été célébrée en l'église de Monthureux-sur-Saône par l'abbé Durupt, vicaire général.

  • 72ème anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie (8 mai 1945-8 mai 2017)

    Hommage aux combattants, résistants, déportés et prisonniers de guerre morts pour la France durant la Seconde Guerre mondiale.

  • Bleurville a commémoré le 71ème anniversaire de la capitulation allemande

    Bleurville s'est souvenu de la fin de la Seconde Guerre mondiale ce 8 mai, en faisant mémoire devant le monument aux morts du village des soldats morts pour la France.

    La cérémonie s'est déroulée en présence des enfants des écoles qui ont interprété la Marseillaise.

    Le village est heureux de compter encore parmi les siens le dernier ancien combattant et prisonnier de guerre 1939-1945 de l'ancien canton de Monthureux-sur-Saône, M. Marcel Bisval, aujourd'hui âgé de 99 ans.

  • 8 mai 1945 - 8 mai 2016 : 71ème anniversaire de la capitulation allemande

    Hommage aux combattants, prisonniers de guerre et déportés de 1939-1945 à Bleurville dimanche 8 mai 2016 :

    - monument aux morts à 9h15 en présence de la fanfare cantonale : levée des couleurs, dépôt de gerbe au monument aux morts, appel des Morts pour la France, allocution

    - vin d'honneur en mairie

    - 10h00 : messe à la mémoire des victimes des guerres en l'église de Monthureux-sur-Saône pour la paroisse Notre-Dame de la Saône

  • Bleurville (88) : quelle mémoire du 70ème anniversaire de la capitulation allemande ?

     

    Lecture du message du ministre par le maire de Bleurville [cl. ©H&PB].

    Que reste-il du souvenir de la capitulation du IIIe Reich le 8 mai 1945 ? A voir le peu de population participer à la commémoration du 8-Mai, nous sommes en droit de nous poser la question.

    Et pourtant, depuis 70 ans, chaque année, les municipalité successives et les associations patriotiques locales maintiennent le souvenir des militaires morts pour la France et des victimes civiles tuées durant la Seconde Guerre mondiale en organisant la cérémonie patriotique au pied du monument aux morts du village.

    Dès 8h45, les cloches s'ébranlaient pour rappeler ce jour d'allégresse que fut ce 8 mai 1945 pour des millions d'européens, alors que les représentants de l'Allemagne nationale-socialiste signaient à Berlin la capitulation sans condition devant les Alliés. Jour de joie, mais aussi d'immense tristesse, avec la libération des camps de prisonniers de guerre – les grands oubliés de ce conflit mondial – et des camps de concentration...

    Après les sonneries réglementaires effectuées par la fanfare cantonale et la levée des couleurs, Denis Bisval, maire de Bleurville, déposa une gerbe au pied du monument aux morts, accompagné de deux enfants de l'école du village. Puis, à l'issue de l'appel des soldats morts pour la France, il a procédé à la lecture du message du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et victimes de guerre. Il a remercié les habitants qui avaient fait leur devoir de mémoire, les porte-drapeaux des Anciens Combattants 14-18 / 39-45 et AFN, madame l'institutrice et les enfants qui interprétèrent la Marseillaise, ainsi que la fanfare locale qui accompagne avec brio toutes les cérémonies patriotiques au pays de la Saône vosgienne.

    Toute l'assistance a ensuite partagé le vin d'honneur dans la salle de réunion de la mairie.

    Un service religieux était célébré en l'église de Monthureux-sur-Saône pour le repos des âmes des victimes des guerres et pour la paix.

    ‡ Plus de photos ici https://www.facebook.com/pages/Abbaye-Saint-Maur-De-Bleurville/764967763526975?fref=ts

     

  • 8-Mai : commémoration de la capitulation allemande et hommage aux libérateurs

    Commémoration du 8-Mai devant le monument aux morts de Bleurville [cl. archives H&PB].

  • Le dernier siège de Metz

    Metz.jpgLe siège de Metz de 1870 : un événement essentiel de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. A la suite des trois batailles de Borny, Rezonville-Mars-la-Tour et Gravelotte-Saint-Privat, les unités prusso-allemandes enferment dans la place de Metz l'armée du Rhin, soit 170000 combattants commandés par le maréchal Bazaine. Les assiégeants ne disposent pas de l'artillerie nécessaire pour attaquer la place ; ils décident donc de la bloquer. Ils espèrent obtenir sa capitulation par l'épuisement des vivres, l'isolement et la démoralisation des assiégés. Après le désastre de Sedan, l'armée française dont les unités campent sous les murs de la forteresse ne peut respérer aucun secours de l'extérieur. Sa neutralisation puis sa mise hors de combat sont vitales pour les armées d'invasion.

    Le drame de Metz est moins celui de la place que le sort de l'armée. Pourquoi Bazaine est-il resté passif ? Pourquoi-a-t-il négocié en vain avec Bismarck ? Pourquoi, après plus de trois mois de blocus, a-t-il été acculé à une capitulation désastreuse ? Autant de questions auxquelles François Roth apporte un éclairage renouvelé appuyé sur les meilleures sources.

    La capitulation de Metz suivie du départ en captivité de l'armée du Rhin sont de deux ordres : d'abord, elle prolonge la guerre sans empêcher la défaite finale de la France ; ensuite, elle conduit à l'annexion de Metz par l'Empire allemand dans le cadre de l'Alsace-Lorraine. Après la guerre, le siège de Metz a fait l'objet d'une double lecture, militaire et politique. La première est la lecture allemande, celle des vainqueurs, des immigrés qui s'installent dans la ville, redéfinissent sa fonction militaire et s'efforcent progressivement de la germaniser. La seconde est celle des Français et des vieux Messins, des indigènes comme on disait alors. Le blocus a été une épreuve terrible à l'issue inattendue. Il a marqué toute une génération. Metz est devenue la "rançon de la France". Les vieux Messins maudissent Bazaine, refusent les faits accomplis et vivent dans l'attente du retour à la France.

     

    ‡ Le dernier siège de Metz (20 août 1870 - 27 octobre 1870), François Roth, éditions Serpenoise, 2013, 158 p., ill. (20 €).

  • Le maréchal Bazaine coupable ou victime ?

    Bazaine.jpgLe maréchal Bazaine n'a pas bonne réputation. De nos jours encore, ce patronyme résonne dans l'esprit du plus grand nombre comme un synonyme de traîtrise. C'est qu'en dépit d'une requête en révision de la part de son fils Alphonse, le maréchal n'a pas eu droit à une réhabilitation à la Dreyfus...

    Tous les malheurs de la France qui a connu la chute du Second Empire en 1870 reposerait  sur les épaules d'un seul homme, depuis la capitulation de Metz jusqu'à la défaite française, entraînant la perte de l'Alsace-Lorraine ? C'est ce que le conseil de guerre s'est appliqué à démontrer tout au long du procès du marchal.

    Cependant, l'analyse des témoignages, notamment ceux des messins annexés, la partialité évidente des principaux acteurs du procès, le tout comparé à l'attitude de François Achille Bazaine sur le terrain depuis août 1870 jusqu'à la capitulation de Metz le 27 octobre de la même année, montrent à l'évidence une volonté en haut lieu  de faire du maréchal un bouc émissaire bien commode en la circonstance.

    Alors, le maréchal Bazaine coupable ou victime ? Jeanne Vincler tente de le réhabiliter en laissant parler les témoins du temps. A charge et à décharge. Au lecteur de se faire une opinion...


    ‡ Le maréchal Bazaine coupable ou victime ?, Jeanne Vincler, éditions Serpenoise, 2013, 159 p., ill. (15 €).