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napoléon ier

  • Nancy : une pétition pour la restauration de la statue du général Drouot

    Antoine Drouot, né en 1774 à Nancy, fils de boulanger, deviendra l'un des hommes les plus illustres de notre pays. Réussissant brillamment ses études militaires dans l'artillerie, il adhère à la Révolution Française et participe aux guerres révolutionnaires. En 1799, Bonaparte arrive au pouvoir. Dès lors, le destin d'Antoine Drouot sera à tout jamais lié à celui du nouveau maître de la France. Brillant militaire aux capacités intellectuelles indéniables, Drouot deviendra général et comte d'Empire et sera sans doute l'un des plus proches et des plus fidèles de l'empereur Napoléon Ier. Toute sa vie il se dévoua aux autres et surtout à son pays sans défaillance, allant jusqu'à verser sa solde aux invalides de guerres.

    Il meurt, aveugle, en 1847 dans sa modeste maison de Nancy. Inhumé dans cette même ville au cimetière de Préville, une statue à son effigie sera érigée Cours Léopold à proximité de la Faculté de Droit.

    Cependant, aujourd'hui, cette statue souffre d'un manque d'entretien et d'un irrespect qui ont fini par la dégrader. Socle abîmé, panneau explicatif détruit, statue dans un état de propreté médiocre et, pour couronner le tout, les marches du piédestal ont été transformées en véritables bancs publics occupées sans cesse par des d'individus qui contribuent à la dégradation du monument.

    C'est pourquoi, un étudiant à la faculté d'Histoire de Nancy, en grand passionné de l'épopée napoléonienne et en défenseur du patrimoine culturel et historique, propose, en collaboration avec l'Association des Vosges Napoléoniennes, de restaurer et de protéger cette statue en demandant à la Mairie de Nancy le nettoyage de la statue et de son socle et l'installation de grilles de protection autour du monument.

    La pétition est disponible sur internet.

     

  • "La Campagne de 1814 en Lorraine" par les Vosges napoléoniennes

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    La Campagne de France en 1814, Musée d'Orsay.


    Les Vosges Napoléoniennes organisent un colloque sur :

    « La Campagne de 1814 en Lorraine »

    à Golbey, Centre Culturel Jean-Bossu

    dimanche 19 janvier 2014 de 9h30 à 17h00

    Voici deux siècles, en janvier 1814, les Coalisés, Russes, Autrichiens, Prussiens, franchissaient le Rhin et commençaient l’invasion de la France. Les armées ennemies occupèrent très vite l’Alsace et la Lorraine. Ce colloque a pour objet de mieux connaître ces combats locaux et ces événements qui marquèrent durement nos ancêtres.

    De nombreux historiens de renom viendront évoquer ces sujets : les batailles d’Igney, d’Epinal, de Remiremont, l'occupation de Pont-à-Mousson, les combats de Rambervillers, de Saint-Dié, mais aussi les corps francs bonapartistes en Lorraine, le siège de Thionville, l’occupation des Vosges, de Nancy, de Plombières, les Cosaques dans les Vosges, l’effort de guerre des Lorrains, la chartreuse de Bosserville…


    Programme

    - Accueil par Roger Veyer, président fondateur des Vosges Napoléoniennes

    - Du Rhin à la Lorraine, par Jean-Paul Houzé, écrivain

    - Les combats autour de Saint-Dié et de Rambervillers, par Eric Labourel, masterant en Politiques Publiques et Sociales, élève ingénieur en sociologie.

    - Plombières en 1814, par David Chanteranne, historien, rédacteur en chef des magazines Napoléon Ier, Napoléon III, Généalogie Magazine, Revue du Souvenir napoléonien

    - Les Coalisés autour de Remiremont, par Philippe Boesch, historien

    - Les batailles d’Epinal et d’Igney, par Gilles Laporte, écrivain

    - Les Cosaques dans les Vosges, par Jacques Mahieu, vice-président des Vosges Napoléoniennes

    - Les corps francs en Lorraine, par Gérard Tissot-Robbe et Jean-Marie Thiébaud, historiens

    - Le général Hugo et le siège de Thionville, par Clément Mellinger, historien

    - L'occupation de la région de Pont-à-Mousson, par Didier Houmeau, docteur en histoire

    - La Chartreuse de Bosserville, hôpital militaire en 1813-1814, par Jean-Pierre Damotte

    - Nancy délaissée, Nancy occupée, Nancy résignée, par Thierry Choffat, universitaire, président des Vosges Napoléoniennes

    - L’effort de guerre et les réactions des populations Lorraines, par Jean-Paul Rothiot, président de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges

    - De la Restauration à l’occupation royale, par Jacques Le Coustumier, historien

    Possibilité de partager le repas avec les conférenciers (12 €, sur inscription).

     

    ‡ Plus d’info sur www.vosgesnapoleoniennes.eu 

    ‡ Courriel : thierry.choffat@univ-lorraine.fr 

  • Vrécourt célèbre son enfant : le géographe Jean-Baptiste Poirson

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    [Vosges Matin]

  • Des Lorrains publient

    Deux auteurs lorrains, deux ouvrages sur des thématiques bien différentes. 

    meletta.jpgCédric Meletta, nancéien né en 1973, docteur ès lettres, publie chez Perrin la première biographie de Jean Luchaire, membre de la "gauche bobo" des années Trente rallié à la collaboration active avec l'Allemagne nazie. "Il était veule, faible, corrompu, beau, généreux" selon Simone Signoret qui fut l'amie de la fille de Luchaire, Corinne. Né en 1901 à Sienne (Italie), dans un milieu universitaire et artistique de haut vol, il avait tout pour réussir. A 20 ans, il tâte de la diplomatie sous l'aile d'Aristide Briand. A 26, il fonde le mensuel Notre Temps où collaborent Mendès France et Brossolette. Cet enfant chéri de l'entre-deux-guerres est adulé du Tout-Paris des arts, du spectacle et de la politique. En 1930, ce militant prosémite et antifasciste rencontre Otto Abetz. Commence alors une lente dérive vers l'Allemagne qui le conduira, par conviction pacifiste et par intérêt bassement matériel, à toutes les complaisances. En 1940, Luchaire fonde Les Nouveaux Temps, organe phare de la presse collaborationniste, et devient le patron de la presse sous l'Occupation. Titulaire à Sigmaringen d'un fantomatique commissariat à l'Information, Luchaire est fusillé en février 1946 à 45 ans.

    Cédric Meletta nous offre une biographie limpide abreuvée aux meilleures sources (les sources archivistiques et la bibliographie représentent un tiers de l'ouvrage !). Pour découvrir une époque trouble où les collaborateurs n'étaient pas toujours ceux que l'Histoire, revue par les médias contemporains, veut bien nous présenter...

    ‡ Jean Luchaire. L'enfant perdu des années sombres, Cédric Meletta, éditions Perrin, 2013, 450 p. (24,90 €).

     

    lentz.jpgThierry Lentz, universitaire messin, ancien professeur à l'Université de Nancy-2 et à la faculté de droit de Metz, aujourd'hui directeur de la Fondation Napoléon, est "le" spécialiste de l'épopée napoléonienne.

    Son dernier ouvrage est consacré au Congrès de Vienne. De novembre 1814 à juin 1815, entre Restauration et Cent-Jours, se tient dans la capitale autrichienne la plus grande réunion diplomatique de l'histoire, destinée à réorganiser une Europe bouleversée par vingt-deux ans de guerres. Dans cette machinerie de 300 délégations, le Français Talleyrand, représentant des vaincus, su manoeuvrer avec maestria. Mais le congrès reste, pour la France, un mauvais souvenir. Thierry Lentz raconte l'événement avec ses fêtes et ses spectacles, mais évalue aussi l'importance de ses rebondissements, analyse ses décisions et leurs conséquences. C'est le premier livre qui embrasse le Congrès de Vienne dans toutes ses dimensions.

    ‡ Le Congrès de Vienne. Une refondation de l'Europe, Thierry Lentz, éditions Perrin, 2013, 385 p., ill. (24 €).