vaudémont
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Vaudémont (54) : conférence sur "La tour d'habitation de Darnieulles" le 24 mai
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Histoire(s) au pays de Darney
[Vosges Matin]
[ER]
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Vaudémont (54) : Journée d’études « Murs et enduits de la maison rurale lorraine » samedi 16 mars
En partenariat avec Maisons Paysannes de Lorraine, le Comité d'Histoire Régionale de Lorraine organise une journée d’études « Murs et enduits de la maison rurale lorraine » le samedi 16 mars à l’Auberge de la Colline à Vaudémont.
Programme de cette journée :
- 09H00 : Accueil
- 09H15 : L’usage du mortier de chaux dans le bâti monumental aux XIe-XIIIe siècles en Lorraine par Cédric MOULIS, ingénieur d’études, Pôle archéologique – Université de Lorraine
- 10H00 : Le mur médiéval et moderne en contexte domestique, configurations lorraines par Ivan FERRARESSO, archéologue à l’INRAP
- 10H45 : Vivre l’architecture en couleur : enduits extérieurs et décors peints. Quelques exemples en Lorraine XVIe-XIXe par Mireille-Bénédicte BOUVET, directeur du Service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel – Nancy
- 11H30 : Le torchis, origine de ce matériau, qualités et techniques de mise en œuvre par Gilbert SOMEIL, entrepreneur en maçonnerie
- 12H15 : Déjeuner libre, possibilité de déjeuner sur place (18 € par personne hors boisson, à réserver sur le coupon-réponse, à régler sur place)
- 14H00 : Les matériaux de construction du XXe siècle : l’apport des deux reconstructions par Jean-Yves HENRY, Ingénieur, Service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel (Nancy)
- 14H45 : Connaissance et restauration des murs, enduits et pierres de taille des maisons rurales lorraines par Jean-Gabriel MACAIRE, entrepreneur en maçonnerie
- 15H30 : Visites à Vaudémont par Cédric MOULIS
- 16H30 : Fin de la rencontre
[cliché : Bleurville (88), ferme, XVIIIe s., © base Mérimée, Ministère de la Culture]
‡ L’inscription à cette journée est gratuite. Renvoyez le coupon réponse par mail à chr@lorraine.eu pour vendredi 8 mars : Coupon réponse Journée Murs et enduits de la maison lorraine.pdf
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Vaudémont (54) : entre patrimoine rural et chantier patrimonial
[Est Républicain]
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Vaudémont : la Ferme Duval, maison patrimoniale du Saintois
Au coeur du Saintois, à Vaudémont - à une portée d'arquebuse du sanctuaire de Notre-Dame de Sion - la maison patrimoniale de la Ferme Duval (XVIIe-XVIIIe s.) propose aux visiteurs un habitat lorrain traditionnel reconstitué et, par ailleurs, retrace la place de l'histoire du comté de Vaudémont dans l'histoire de la Lorraine.
La partie habitation ouvre sur le quotidien du paysan lorrain du XVIIe siècle jusqu'aux années 1960. On visite avec plaisir la cuisine, la belle chambre ou poêle, la chambre du fond et la chambre à four.
les écurie, étable, grange et remise attenantes abritent des expositions permanentes dédiées aux comtes de Vaudémont, aux ducs de Lorraine, à Maurice Barrès et aux vestiges Renaissance dans le Saintois. On y découvre également maints objets agricoles : éléments de laiterie, bascules, caisse à cochon, réduits à cochons, boisseau, harnachements, coupe-racines, moulins divers, etc.
Profitez de cet été pour vous replonger dans la vie quotidienne de nos paysans lorrains des siècles passés !
La cuisine
La belle chambre
La chambre à four
Dans l'ancienne étable
[clichés : © H&PB]
‡ La Ferme Duval - Maison patrimoniale, 2 rue du Pressoir à Vaudémont (30 km sud Nancy) est ouverte au public le dimanche, de mai à octobre, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Accès libre. Contact : contact@fermeduval.com
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Autour des comtes de Vaudémont
La dynastie comtale de Vaudémont exerça son pouvoir durant quatre siècles sur un espace situé au coeur de la région lorraine dont elle marqua l'histoire avant d'être à l'origine de la Maison de Lorraine-Habsbourg. Cette longue présence a laissé de multiples traces dispersées et inédites. Après l'étude du réseau défensif qui assura durablement la sécurité de la principauté, il convenait de recenser et d'étudier les autres facettes de ce patrimoine et de les tirer de l'oubli.
C'est aujourd'hui chose faite grâce au travail d'une équipe multidisciplinaire qui a su croiser les approches géographiques, artistiques et historiques. A travers ces sources se dessinent les choix d'un pouvoir soucieux de manifester sa présence et son autorité dans le domaine public comme dans la sphère religieuse.
Forme la plus visible de cette domination sur les hommes et l'espace, la colline de Sion fait l'objet d'une éclairante étude géomorphologique complétée par l'analyse des parcellaires des villes neuves fondées par les comtes.
Les monnaies, les sceaux, les armoiries et les chartes des XIIe et XIIIe siècles illustrent la symbolique et la mise en scène volontairement ostentatoire du pouvoir seigneurial.
Princes chrétiens, les comtes favorisèrent le culte de la Vierge protectrice de Sion et contribuèrent à la reconstruction de l'église dont il reste le choeur gothique. Soucieux de leur propre salut, ils fondèrent la collégiale Saint-Jean-Baptiste à Vaudémont. Détruite au XVIIIe siècle, elle sort de l'ombre grâce à de riches archives et à trois retables de grande qualité artistique miraculeusement préservés. Son rôle de nécropole familiale est attesté par les remarquables gisants d'Henri III († 1347) et d'Antoine († 1458) accompagnés de leurs épouses et à présent exposés dans l'église des Cordeliers de Nancy. Leur étude est complétée par celle du tombeau de Marguerite de Vaudémont et de Ferri de Lorraine († 1415). Placé dans la collégiale de Joinville et disparu depuis la Révolution, ce monument récemment redécouvert est présenté pour la première fois.
L'ouvrage s'inscrit dans une problématique générale consacrée à l'Etat princier qui fut la pierre angulaire de l'organisation politique et territoriale au Moyen Âge.
‡ Autour des comtes de Vaudémont, Gérard Giuliato (sous la dir.), éditions PUN, 2011, 331 p., ill. (30 €).
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Vaudémont en chantier
[Est Républicain]
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Sampigny (Meuse) : 350ème anniversaire de la disparition d’Henriette de Lorraine
Dimanche 21 novembre, le bourg meusien de Sampigny commémorait le 350ème anniversaire du décès de la princesse Henriette de Lorraine. Au fait, qui était cette princesse ?
Henriette de Lorraine (1605-1660) était la fille de François, comte de Vaudémont, troisième fils du duc Charles III et de Claude de France. Elle fut d'abord appelée Henriette de Vaudémont, et devint la princesse Henriette de Lorraine lorsque son père puis son frère devinrent les ducs de Lorraine François II et Charles IV.
Le duc Henri II désirait marier sa fille et héritière Nicole à son favori, Louis de Guise, baron d'Ancerville, bâtard du feu cardinal de Lorraine. La famille ducale et la noblesse lorraine étant scandalisées par une telle perspective, il fut décidé que Nicole épouserait son cousin Charles, fils aîné du comte de Vaudémont, et que le favori épouserait Henriette.
En 1621, Henriette de Vaudémont, âgée de 16 ans, épousa ainsi Louis de Guise, baron d'Ancerville, qui en avait 33, tandis que son frère Charles épousait l'héritière des duchés de Lorraine et de Bar. Henri II mourut trois ans plus tard et Nicole monta avec Charles sur le trône, avant d'être évincée par son mari en 1625.
Devenu seul duc, Charles IV réunit en 1629, pour Louis et Henriette, les villes de Phalsbourg et Lixheim aux confins des Vosges du nord en une principauté. Ils furent connus dès lors comme prince et princesse de Phalsbourg. Ils n'en firent pas moins reconstruire un château à Sampigny dans le Barrois.
Après la mort de Louis de Guise en 1631, Henriette séjourna dans sa principauté de Lixheim. L'occupation de la Lorraine et du Barrois par les Français en 1633 contraignit Henriette, jeune veuve sans enfants, à une fuite assez romanesque. Pendant son exil, elle épousa en 1644 un gentilhomme espagnol, don Carlos de Guasco, marquis de Sallario, général d’artillerie, qui mourut peu après. Elle convola ensuite avec Christophe de Moura, qui également succomba peu après. A court d'argent, la princesse se remaria une quatrième fois en 1649, à 44 ans, avec son créancier principal, le marquis François Grimaldi, noble génois apparenté aux prince de Monaco qui ne dédaignait pas « trafiquer » dans la banque à Anvers. Comme ses époux précédents, il reçut à son tour le titre de prince de Phalsbourg et Lixheim.
Avec ce dernier époux, Henriette revint enfin en Lorraine, avant même la relative pacification qui, par le traité de Vic-sur-Seille (1661) suivit le traité des Pyrénées (1659).
Le château de Sampigny ayant été dévasté par les années de guerre, Henriette et son époux durent entreprendre de le remettre en état grâce à la fortune du marquis; ils séjournèrent alors à Neufchâteau dont Henriette possédait la seigneurie. Elle y mourut en 1660. Elle fut inhumée dans le caveau de l’église Sainte-Lucie de Sampigny auprès de son premier mari. Henriette possédait également la terre de Saint-Avold où elle fonda un monastère de bénédictines. On trouve dans le château de cette ville, devenue mairie, un portrait de la princesse peint par Van Dyck.
Henriette de Lorraine n’ayant pas d'héritiers directs, ses terres firent retour au domaine ducal par un arrêt de la Chambre des comptes de Lorraine de 1661, hormis la principauté de Lixheim et le château de Sampigny dont François Grimaldi conserva la jouissance sa vie durant. Le prince fut également enterré à l'église de Sampigny après sa mort en 1693.
Le château de Sampigny fut bombardé durant la Première Guerre mondiale. Propriété de l’Armée, le domaine fut démembré et vendu. Désormais ruiné, le château d’Henriette de Lorraine connaît une campagne de sauvetage menée par l’association des Amis et Fidèles du Château Henriette de Lorraine.
Lors de la journée commémorative du 21 novembre, une messe a été dite à la mémoire d'Henriette de Lorraine en l'église Saint-Pierre de Sampigny, puis une plaque a été dévoilée et bénite au cimetière en présence des élus municipaux et départementaux ainsi que des membres des associations historiques de Lixheim et Phalsbourg. De nombreux Lorrains avaient tenu à participer à cette commémoration historique.
Pascal Flaus, archiviste de la Ville de Saint-Avold (Moselle), travaille actuellement à la rédaction d'un ouvrage sur Henriette de Lorraine ; ses travaux l'ont conduit à exploiter des fonds d'archives en France mais aussi en Belgique, en Allemagne et en Espagne. Le livre devrait paraître courant 2011.
>> Contact : Association des Amis et Fidèles du Château Henriette de Lorraine, 9 rue Raymond-Poincaré, 55300 SAMPIGNY – Tél. : 03.29.90.02.97.
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La sainte lorraine du mois : sainte Marguerite de Lorraine
Marguerite de Lorraine, fille de Yolande d’Anjou et du dernier comte de Vaudémont Ferri, était la sœur du duc René II, le "tombeur" de Charles le Téméraire le 5 janvier 1477.
Cette pieuse princesse est malheureusement bien méconnue des Lorrains. Elle a toutefois sa place dans la chapelle des âmes du purgatoire de l’église Saint-Epvre de Nancy et sa statue surmonte l’autel. Une autre statue, grandeur nature, se trouve curieusement placée dans un arbre creux sur la colline de Sion, sur le chemin menant à la basilique.
La vie de Marguerite de Lorraine est en tous points admirable. Marguerite naquit en 1463. Elle vécu un temps de son enfance auprès du bon roi René, en Provence. A la mort du roi René, elle revint en Lorraine et en 1488, son frère, le duc de Lorraine, René II, lui fit épouser le duc René d’Alençon (fils du célèbre compagnon de Jeanne d’Arc). Elle suivait les conseils et les exemples de sa belle-sœur la vénérable Philippe de Gueldre, duchesse de Lorraine, qui elle aussi entra par la suite chez les Clarisses.
Un fils aîné, nommé Charles, et deux filles, Françoise et Anne, naquirent en l’espace de quatre ans. Hélas, René d’Alençon mourut en 1492 en la fête de la Toussaint. Marguerite pris en main efficacement les affaires du duché de son mari. Elle fut également une éducatrice incomparable pour ses enfants et la bienfaitrice de tous les pauvres. Surnommée la "sainte duchesse", après 22 ans de règne, Marguerite de Lorraine laissa le duché à son fils et se retira chez les clarisses d’Argentan. Elle mourut au lendemain de la Toussaint 1521.
Son corps exposé répandait une odeur suave et merveilleuse, tandis que son visage rayonnait d’une ravissante beauté. Il y eu de nombreux miracles autour de son cercueil où la foule venait se recueillir.
Son cœur et son corps demeurèrent intacts durant plus de deux siècles. En ouvrant le tombeau en 1793, les révolutionnaires profanèrent ses restes et le jetèrent dans une fosse commune. Mais le souvenir de Marguerite de Lorraine ne s’était pas effacé de la mémoire des peuples qui vouaient à la pieuse duchesse et clarisse un culte fervent. Elle fut déclarée bienheureuse par le pape Benoît XV le 20 mars 1921. Elle est la protectrice des familles et la patronne des dentellières, car on doit à cette duchesse la création du point d’Alençon dont le couvent des Clarisses de cette ville conserve deux superbes pièces de broderie de sa main.
Le souvenir de Marguerite de Lorraine ne saurait être séparé de celui de sa belle-sœur, Philippe de Gueldre, femme de René II, qui connut, elle aussi, un long veuvage, éleva une nombreuse famille et finit ses jours chez les clarisses de Pont-à-Mousson, laissant la réputation d’une authentique sainteté.
[source : http://www.introibo.fr / cliché H&PB]
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La tuile lorraine s'expose sur la colline de Sion
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Les fortifications du comté de Vaudémont
Jeudi 4 juin 2009 à 20h30
à la Bibliothèque Multimédia Intercommunale
48 rue Saint-Michel à Épinal
la Société d’émulation du département des Vosges organise une conférence
Entre Vosges et Meurthe-et-Moselle :
le réseau des fortifications du comte de Vaudémont (Xe-XVe siècle)
par M. Gérard GIULIATO,
professeur d’histoire et d’archéologie médiévales à l’Université de Nancy-2
auteur de Châteaux et villes fortes du comté de Vaudémont en Lorraine médiévale (Presses universitaires de Nancy, 2008)
Entrée libre et gratuite
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Patrimoine lorrain : les châteaux du comté de Vaudémont
Professeur d'histoire et d'archéologie médiévale à l’université de Nancy 2, Gérard Giuliato consacre un livre aux châteaux du comté de Vaudémont qui occupaient toute la Lorraine méridionale.
Gérard Giuliato travaille sur l'espace lorrain depuis 15 ans. Il s'est notamment intéressé aux systèmes défensifs et aux vestiges des systèmes fortifiés du Xe au XVIe siècle sur l'ensemble des quatre départements lorrains. Il a, par exemple, fouillé le château des Armoises, une maison forte de Richardménil dont ne subsiste qu'un tertre. Le bâtiment a été détruit en 1613 et les cinq campagnes de fouilles successives ont permis d'exhumer nombre d'objets présentés dans un livre paru aux Presses universitaires de Nancy dans la collection « Archéologie, espaces, patrimoines » dont il est le directeur.
Dans un nouvel ouvrage, l'auteur s'est penché sur les « Châteaux et villes fortes du comté de Vaudémont en Lorraine médiévale ». « J'ai voulu montrer comment une principauté médiévale s'était structurée et défendue entre l'an 1000 et la Renaissance. Le comté de Vaudémont réunit une centaine de villages regroupés autour de plusieurs pôles : les sites de Vaudémont, Vézelise, Pont-Saint-Vincent, Chaligny, Bainville-aux-Miroirs, Châtel-sur-Moselle et Deuilly (près de Lamarche, dans les Vosges).
Sur chaque site, il y avait un château et le bourg était enfermé dans des remparts de pierre. C'est une mise en défense successive sur cinq siècles. La première étape, qui correspond au XIe siècle, a concerné Vaudémont et Châtel, la suivante se situe entre 1250 et 1300 et la dernière entre 1440 et 1450. »
« On retrouve sur l'un ou l'autre des pôles des vestiges correspondant à chacune des périodes. Le site le plus lisible est celui de Châtel, Vaudémont étant le plus impressionnant avec la tour Brunehaut qu'on a pu dater scientifiquement de l'an 1000. Jusqu'au début du XIVe siècle, les engins d'attaque étaient peu dangereux. Ils procédaient par jet mécanique de pierres. A partir de 1440, l'artillerie à poudre change la donne et oblige à s'adapter. Le plus bel exemple en est Châtel, fortifié avec des capitaux bourguignons et rasé en 1670 par les armées de Louis XIV. J'ai étudié les étapes de l'histoire de ces sites en m'appuyant sur les documents du Moyen Age conservés aux archives départementales. Ma conclusion c'est qu'il ne faut pas raisonner en sites isolés, mais il y avait une vraie cohérence dans l'utilisation des différents sites par la famille comtale pour protéger son patrimoine. Chaque château était gardé par un portier et des vassaux, ainsi qu'un châtelain receveur, sorte de régisseur du domaine. Après 1350, il n'y a plus de vassaux mais on recrute des soudoyers (des mercenaires). »
Gérard Giuliato a consigné tous les éléments de cette minutieuse étude, site par site, dans son livre édité à 10.000 exemplaires et disponible en librairie au prix de 30 €. L'auteur prépare un nouvel ouvrage sur les comtes de Salm qui étaient à la tête d'un « chapelet » de forteresses.
[d’après l’Est Républicain | 13.05.09]
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Patrimoine de Vaudémont : le devenir d’une ferme lorraine traditionnelle
L’analyse des entretiens menés auprès des acteurs locaux concernant l’animation d’une ancienne ferme lorraine à Vaudémont a été rendue publique.
« Un travail d'analyse des plus complets » : tel est le constat des acteurs du développement local invités à prendre connaissance des conclusions du stage effectué par Stéphanie Copine, stagiaire de Nancy-Université-formation continue (CUCES), au sein de l'équipe départementale du site de Sion. Un stage réalisé dans le cadre de sa formation préparatoire au diplôme d'opérateur de développement local. Une amorce de réponse aux multiples questions qu'avait engendrées l'achat par le conseil général de la ferme Vautrin à Vaudémont.
Ferme Vautrin à VaudémontLes contacts pris auprès des différents élus, opérateurs socio-économiques et personnes ressources ont conduit la stagiaire à proposer un certain nombre d'animations, de constats, d'actions classées par thèmes : idées générales, les publics concernés, la vie rurale et l'environnement, les aspects sociopolitiques, l'architecture, la culture et le terroir. Une multiplicité de thèmes qui néanmoins ont des points communs. Ainsi, la ferme sera un lieu d'accueil et de brassage culturel, un besoin de rassemblement émergeant des différents contacts. L'idée étant d'en faire un lieu pédagogique pour jeunes, élèves de tous âges, mais aussi des touristes avec une idée : « Ne pas se substituer à l'existant, être en complémentarité avec les acteurs locaux ».
D'où la présence de responsables d'associations comme l'APAVA, qui assure la promotion de Vaudémont, ou les Foyers ruraux, ou encore la Maison du tourisme en Pays Terres de Lorraine qui se sont montrés fort intéressés par les propositions comme l'idée de montrer une maison rurale se projetant vers l'avenir avec une place pour la culture vivante. Et, compte tenu « des expériences difficiles de ce genre de structures, il ne faut pas en faire un écomusée ».
Une telle multiplicité de propositions nécessitera un choix qui sera fonction de la thématique générale que l'on dédiera au site. Et certainement de l'aspect financier.
Toujours est-il que dès à présent on peut penser qu'à la suite des réflexions des participants, l'on n'ira pas vers un tourisme de masse mais « l'on préférera un tourisme respectueux à l'adresse de personnes intéressées par les vieilles pierres, le calme, l'histoire, la nature, la gastronomie ». Tant il est vrai que certains ont souhaité utiliser les lieux pour assurer la transmission du savoir-faire des ancêtres des lieux comme la gastronomie avec l'organisation de séances d'initiation à la cuisine de nos grands-parents. Ou encore comprendre l'architecture de l'époque. Mais aussi créer des événements culturels.
La présentation de Stéphanie Copine s'est poursuivie avec la projection d'une carte recensant les différents points forts touristiques à 5, 10, 15 et 30 km de la colline de Sion. C'est dire que la Ferme Vautrin pourra s'intégrer dans différents circuits touristiques avec cette idée de complémentarité de l'existant.
Une multitude de propositions qui sera intégrée dans les travaux de rénovation de la bâtisse qui est un véritable témoin de la vie rurale traditionnelle aujourd'hui disparue. Une rénovation qui est déjà sur les rails ainsi que devait l'annoncer le conseiller général en charge du site de Sion : « Les travaux du couvert et des murs vont démarrer. Ils seront confiés à des entreprises locales au savoir faire reconnu ». Une nouvelle vie pour la ferme Vautrin commence.
[d’après l’Est Républicain | 23.02.09]