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tirailleurs

  • Les Tirailleurs d’Epinal en partance pour la Centrafrique

    Cinq cents hommes du 1er régiment de Tirailleurs d’Epinal partiront dans quelques semaines en mission en Centrafrique. La cérémonie de départ s'est déroulée le 16 janvier sur la place des Vosges à Epinal.

    rt1.jpgCérémonie particulière à Epinal où le 1er RTir d’Epinal était venu saluer la ville avant son départ en Centrafrique, comme le veut la tradition, en présence des autorités préfectorales et municipales. Le colonel Marc Espitalier, son chef de corps a rappelé, face aux attentats terroristes récents, que ce séjour de quatre mois des cinq cents hommes du régiment était prévu de longue date. D’ailleurs, les hommes vont relayer un autre contingent d’hommes qui sont appelés à rentrer en France. « Le régiment s’entraîne depuis longtemps pour cette mission sous l’égide de l’ONU qui sera dure et délicate. Les événements récents nous ont donné l’occasion de faire corps avec la population d’Epinal avant de quitter le territoire. La mission française « Sangaris » dans ce pays a été un succès. Nous partons donc confiants et sereins pour aider le gouvernement sur place. Même si nous savons que ce sera difficile dans un pays en proie à la violence et où les populations se haïssent. Nos bases arrières sont solides. »

    rt2.jpgCette cérémonie a permis également de mettre à l'honneur Messaoud V, le nouveau bélier de 9 mois, mascotte du régiment, qui remplace désormais Messaoud IV, son grand-père qui a rempli ses fonctions pendant 7 ans.

    [d'après Vosges Matin]

     

  • Epinal (88) : restructuration du 1er régiment de tirailleurs

    Le régiment spinalien devrait perdre environ 70 militaires dans le cadre de sa restructuration qui va le transformer en régiment d’infanterie de nouvelle génération.

    une-centaine-d-hommes-ont-quitte-epinal-il-y-a-quelques-semaines-pour-rejoindre-la-republique-centrafricaine-(photos-d-archive-vm).jpgDepuis le début de l’été, le 1er régiment de tirailleurs d’Epinal s’était réorganisé pour anticiper le nouveau schéma des armées présenté dans le cadre des restructurations des armées 2015.

    Avec un effectif stabilisé autour de 1 000 militaires, le 1er Rtir devrait pourtant perdre 70 hommes et être transformé en régiment d’infanterie de nouvelle génération, comme annoncé par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. « Mais sans que cela ait un impact fort à notre niveau, assure le sous-lieutenant Masotta, en charge de la communication. Des sections ont d’ores et déjà été enlevées, passant de 4 à 3. Cette nouvelle appellation préfigure l’avenir afin de marquer les choses dans le temps. »

    En revanche, la dissolution de l’état-major de la première brigade mécanisée de Châlons-en-Champagne va directement impacter Epinal puisque c’est à cette brigade que les Vosgiens étaient rattachés. Le régiment vosgien sera, dès lors, rattaché à Besançon. Une réorganisation interne qui ancre néanmoins le 1er RTir dans le futur.

    Un régiment bien dans sa ville qui bénéficie d’installations très récentes sur les hauteurs du quartier Varaigne à Epinal. Son matériel figure parmi les plus modernes et les plus performants de l’armée de terre avec notamment le système combattant Felin (fantassin avec équipements et liaisons intégrées) et le VBCI (Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie), qui équipe le régiment spinalien depuis 2010.

    Ce régiment de tradition figure aussi parmi les plus projetés de France avec, à son actif, de nombreuses opérations extérieures. Début octobre, une centaine d’hommes étaient partis en mission direction la République Centrafricaine.

    La Lorraine ne perd pas de régiment. Cependant, il y aura un impact sur la vie quotidienne des militaires lorrains.

    Lunéville, Thionville, Sarrebourg ou Bitche en plus d’Epinal seront concernés par ces mesures de restructuration par petites touches qui s’étendent aux formations du génie, de l’artillerie et des transmissions, notamment celles travaillant avec des matériels en fin de vie.

    Si dans la logistique, le 516ème régiment du train de Toul est épargné, l’autre mesure principale en Lorraine est la suppression de l’escadron d’éclairage et d’investigation du 1er régiment de chasseurs de Verdun-Thierville. Cette unité spécialisée dans les missions de recherches et de renseignements tactiques et d’aide à l’engagement par la collecte de renseignement de zone, d’objectifs et de moyens comptait une centaine d’hommes. Programmée pour 2015, la réforme est déjà passée par la Meuse, le 24 avril dernier avec la création de l’escadron de reconnaissance et d’intervention. Au terme d’une réorganisation de la cavalerie, le 1er chasseur n’abandonne qu’une trentaine de postes.

    Les régiments d’hélicoptères de l’armée de terre, très impliqués dans les opérations en Afrique, ne sont pas ciblés. Du côté de l’armée de l’air, la BA 133 de Nancy élargit son périmètre, la base radar BA901 de Drakenbronn devient une de ses antennes. Les restructurations de la Marine ont un retentissement en Lorraine avec le désarmement du pétrolier-ravitailleur La Meuse, un des plus anciens navires de la Royale.

    Le format des Bases de défense qui regroupent et mutualisent les forces de soutien (RH, achats…) devrait évoluer avec des regroupements pour constituer des structures plus importantes pour économiser aussi des postes dans les unités. La Lorraine en compte cinq, Nancy, voire Verdun, pourrait être renforcée. Le service des essences des armées qui fermera en 2016 son centre de ravitaillement de Sarrebourg sera lui aussi rationalisé, le mot de cette première vague de la restructuration 2014-2019. Enfin pour la santé, si l’information majeure est la transformation du Val-de-Grâce, l’hôpital de Legouest à Metz mettra en sommeil certains services qu’il mutualisera avec le centre hospitalier de Mercy.

    En marge de ces restructurations, la Défense annonce des accompagnements pour le personnel et les territoires en valorisant l’accompagnement de Commercy après le départ du 8ème RA et l’arrivée du groupe Safran.

    [d'après Vosges Matin]

  • Naissance de Messaoud V au 1er RTir d’Epinal

    Le 4 février dernier au parc du château d’Épinal s’est produit l’événement attendu depuis deux ans : Mabrouka, compagne de Messaoud IV, mascotte du 1er régiment de tirailleurs (1er RTir), a donné naissance à un superbe bélier mérinos.

    messaoud-v.jpgLe petit et sa mère se portent à merveille. À l’issue d’une période de sevrage de deux mois, Messaoud V rejoindra le régiment pour y suivre une année d’apprentissage de la fonction de mascotte régimentaire, le temps pour ses cornes de faire leur apparition. C’est à compter de l’été 2014 que Messaoud V aura la lourde tâche d’apporter la « baraka » au 1er régiment de tirailleurs d’Épinal. Messaoud IV, quant à lui, bénéficiera d’une retraite bien méritée après sept années durant lesquelles il aura brillamment représenté le régiment.

    Le bélier, le bouc et le mouflon constituent les mascottes traditionnelles des tirailleurs nord-africains. Recrutés principalement parmi les bergers et les montagnards d’Afrique du Nord, ceux-ci considéraient ces animaux comme symboles de puissance, de détermination et de virilité, autant de qualités essentielles du guerrier.

    La mascotte avait également pour fonction essentielle de leur apporter la « baraka », la chance au combat. À cet effet, le nom de Messaoud signifie « le chanceux ». Héritier des 47 régiments de tirailleurs nord-africains depuis sa recréation en 1994, le 1er RTir perpétue ainsi cette tradition au travers de Messaoud.

    Longue vie à Messaoud V ! 

    [Source : Ministère de la Défense / Armée de Terre]

  • L'Armée d'Afrique, de 1830 à l'indépendance de l'Algérie

    armée afrique.jpg1830 : la France met pied sur une terre qui sera dénommée Algérie. Au fil des décennies, la métropole étend son pouvoir sur la Tunisie et le Maroc.

    1962 : l'indépendance de l'Algérie marque la fin de l'autorité française sur son territoire.

    Pendant ces 132 années de présence sur son sol, s'est ainsi façonnée une composante originale de l'Armée française, qui a participé à toutes les guerres et à tous les combats menés par la métropole : campagnes coloniales, guerre de Crimée, d'Italie et du Mexique, guerres de 1870, 1914-1918, 1939-1945. Elle a fourni l'ossature de la célèbre 2ème DB du général Leclerc et de la Première Armée de la Libération.

    A côté des zouaves, légionnaires, spahis et autres tirailleurs, avec cette histoire de l'Armée d'Afrique, c'est aussi le souvenir de la mort héroîque du sergent Blandan à Boufarik en 1842, ou encore la bataille de Magenta et celle de Camerone durant lesquelles s'illustrèrent les régiments de l'Armée d'Afrique.

    Si l'Armée d'Afrique n'est plus, son souvenir perdure dans le 1er régiment de Tirailleurs, stationné à Epinal, qui se veut l'héritier du 1er RTA de Blida.

    Un ouvrage pour se souvenir de ces 300 000 combattants de l'Armée d'Afrique tombés pour la France entre 1830 et 1962.

    L'auteur, Pierre Montagnon, saint-cyrien, a servi dans l'Armée d'Afrique de 1954 à 1961, dans les rangs de la Légion étrangère.

     

    ‡ L'Armée d'Afrique. De 1830 à l'indépendance de l'Algérie, Pierre Montagnon, éditions Pygmalion, 2012, 464 p., ill. (23,90 €).

    Du même auteur, on peut lire avec intérêt :

    ‡ Histoire de l'Algérie. Des origine à nos jours, Pierre Montagnon, éditions Pygmalion, 2012, 412 p., ill. (22,90 €).

  • Le 1er Tirailleurs d'Epinal en mission au Liban

    1er tirailleurs épinal.jpg

     

    [source : Vosges Matin]