liffol le grand
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Les allées d'arbres : de la guerre à la paix
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Liffol-le-Grand (88) : septembre 1944, un Half Track US stoppé au Bois-le-Comte
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Liffol-le-Grand (88) : le calvaire de 1927 restauré
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Liffol-le-Grand (88) : le presbytère du XVIIIe siècle mis en vente
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Liffol-le-Grand (88) : cure de jouvence pour la chapelle de Notre-Dame du Bois le Comte
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Liffol-le-Grand (88) : la chapelle Notre-Dame du Bois-le-Comte en pleine rénovation
La chapelle du Bois-le-Comte se situe au sud de la butte témoin du massif, à 1 km au Nord-Est de Liffol.
Depuis 2013, l’association Gacvie réhabilite le site dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine historique et naturel, celle-ci est insérée dans un environnement et un panorama magnifiques qui permettent de voir toute la ville de Liffol ainsi que la large vallée de la Saônelle en amont jusqu’à Prez-sous-Lafauche.
La chapelle qui se trouvait initialement au cimetière communal appartenait à la famille Buron, qui en fit cadeau à la commune. Le terrain appartenait à l’évêché de Saint-Dié. Le démontage et le remontage ont été effectués en 1946-1947 par les Liffolois, les habitants érigeant cette chapelle votive à la Vierge Marie, sous le vocable de Notre-Dame du-Bois-le-Comte, en reconnaissance de la protection du village et des prisonniers pendant la Seconde Guerre mondiale.
Actuellement, les travaux de rénovation extérieurs continuent et font suite à ceux déjà effectués comme le nettoyage du toit, des murs extérieurs dont la façade, la peinture des portes et l’élagage pour aérer le pourtour de la chapelle. Reste à faire quelques remplacements de tuiles, des joints de ciment pour neutraliser d’éventuelles infiltrations, poser une deuxième couche de peinture ainsi qu’une première sur les barreaux des fenêtres. Il faudra aussi reblanchir la tête et les mains de la statue de la Vierge.
L’autel en marbre à l’intérieur de la chapelle a lui aussi subit un grand nettoyage : vert, recouvert de salpêtre il a retrouvé sa beauté il y a deux ans, les adhérents du Gacvie s’ingéniant à décaper l’ensemble. Les vitraux, vandalisés depuis des années malgré les grilles de protection, ont été recouverts par du vitrage neutre car comme partout, l’argent est le nerf de la guerre et les rénover coûterait bien trop cher à l’association.
Pour permettre un accès plus facile aux randonneurs, le chemin menant à l’orée du bois a été aplani. Un fauchage automnal permettra de protéger les orchidées et toute la flore remarquable du site. Pour l’instant, le chemin a été fauché au centre du terrain pour accéder à la chapelle où les visites sont libres jusqu’au 6 novembre. L’autel est bien visible de l’extérieur.
Le fléchage du site et d’un circuit de randonnée est en cours. Les visiteurs peuvent stationner leurs véhicules sur le parking du cimetière, le début du chemin (distant d’environ 200 m) ne disposant pas de place de stationnement.
[d'après Vosges Matin]
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Liffol-le-Grand (88) : souvenirs des troupes américaines en 1917-1919
[L'Abeille]
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Vivre à la romaine dans les Vosges
L'intégration de la cité des Leuques - dont faisait partie l'actuel département des Vosges - dans l'Empire romain, conserve de nombreux témoignages de cette période.
L'ouvrage revisite les villae mises au jour dans le passé (Grand, Bleurville, Bouzemont, Escles) ou plus récemment (Grand encore, Liffol-le-Grand, Damblain, La Pille) en y intégrant les nouvelles connaissances acquises sur leur environnement viaire, les croyances, l'architecture ou l'alimentation.
‡ Vivre à la romaine. Voyage dans les Vosges antiques, Thierry Dechezleprêtre (dir.), éditions La Gazette Lorraine, 2014, 100 p., ill., cartes (15 €).
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Epinal : voyage dans les Vosges antiques au musée départemental
[Vosges Matin]
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Des batailles mérovingiennes à Liffol-le-Grand (88)
[L'Abeille]
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L’exposition « L’Art du Geste » les 18 et 19 janvier à Epinal
L’exposition "l’Art du Geste" présentée à la Cité de l’Artisanat et de l’Entreprise 22 rue Léo Valentin à Epinal est ouverte de 14h00 à 18h00 samedi 18 et dimanche 19 janvier prochains.
Elle rassemble des photos d’ateliers de menuiserie en siège de Liffol-le-Grand et quelques-unes de leurs productions exceptionnelles : La somptueuse méridienne « Sirène » de l’entreprise Henryot et Cie (3,20 m de long), la bergère à dôme en hêtre naturel sablé créée par Philippe Starck pour la boutique Baccarat à Moscou, le fauteuil en Corian, modèle de Partick Jouin réalisé pour les parties communes du Plaza Athenee, le fauteuil SEA SHELL réalisé pour les Yachts design Remi Tessier en fibre de verre plaqué ébène de macassar brillant, piétement en inox poli miroir, garniture cuir, produits par la société Laval. D’autres pièces remarquables des ateliers Yvon Hesse, Delaroux, Chemin, sont également exposées, illustrant des styles aussi différents que du Louis XIV, du Louis XVI et de l’Art Déco. Tous ces ateliers sont labellisés EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant).
L’exposition montre aussi les pièces de concours de trois Meilleurs Ouvriers de France vosgiens en sculpture, ébénisterie et menuiserie en siège. Elle réunit également des créations artisans designers, dont la série de meubles de Framatec à Dinozé, avec le designer Jean-Luc Antoine.
Démonstrations de tapisserie-décoration par Emmanuelle Cuny et de sculpture par Thierry Choppin. Visite guidée de l’expo' de photos avec le photographe Pascal Bodez dimanche 19 janvier entre 15 et 16h00.
‡ Entrée libre. Toutes les informations sont sur www.cma-vosges.fr
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Liffol-le-Grand (88) : autour des fouilles de la Goulotte
[L'Abeille]
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Liffol-le-Grand (88) : le retour de la mosaïque gallo-romaine "aux animaux marins"
[L'Abeille]
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Les droits de l'abbaye de Mureau à Liffol-le-Grand
[L'Abeille]
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Liffol-le-Grand (Vosges) : autour de l'abbaye de Froidefontaine
[L'Abeille]
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Charles-Edouard Fixary, un Vosgien "père du froid"
Ce n'est pas un "fait d'hiver". Nos visiteurs vont découvrir un esprit vosgien particulièrement inventif du XIXème siècle. Il s'agit du liffolois Charles-Edouard Fixary, inventeur d'un système de fabrication du froid.
Charles-Edouard Fixary, né à Liffol-le-Grand en 1830 et mort à Paris en 1888, occupe une place éminente parmi les inventeurs français. Ingénieur doué, technicien hors pair ou simplement bricoleur génial ? Quel titre mérite cet inventeur fécond dont la chape de plomb des années et le manque d'intérêt pour l'histoire des sciences et techniques ont fait oublier les multiples apports dans l'industrie frigorifique. Ses "machines à produire du froid" connurent de nombreuses applications, mais c'est sous le nom de "procédé Otto-Fixary" que la diffusion dans toutes les branches de l'industrie, entre 1880 et 1920, de ses procédés de réfrigération rencontra une notoriété aussi large que les zones d'ombre qui entourent sa vie personnelle et en particulier ses études.
Christian Wagner, conservateur du "Musée de l'histoire Bernard-Counot" à Liffol, s'est penché depuis quelque temps sur cet inventeur et a voulu, même si le titre prestigieux de "père du froid" est revenu par convention à un de ses contemporains Charles Tellier (1828-1913), que notre homme ne serait pas un fantôme voué à rejoindre la longue cohorte des inconnus tombés dans les oubliettes de l'Histoire. Car, si le XIXe siècle si prodigue en monuments à la gloire des grands hommes ne lui fit pas l'honneur de la statuaire officielle, la brochure éditée par l'association du Musée de Liffol-le-Grand ne poursuit d'autre ambition que de faire le point sur la vie de l'illustre liffolois ainsi que sur ses réalisations techniques.
L'ouvrage est abondamment illustré et il est édité avec l'aide de la commune de Liffol. Il a fédéré plusieurs érudits locaux ainsi que l'Union des Cercles généalogiques de Lorraine.
>> L'ouvrage sur Charles-Edouard Fixary est en vente dans les librairies de Liffol et de Neufchâteau, et à l'Office du tourisme de Neufchâteau.