[Vosges Matin]
Notre patrimoine - Page 55
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Epinal (88) : adieu au Mont-Carmel
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La corne d’élan de l’abbaye Saint-Arnoul de Metz
En décembre 2012, les conservateurs du Rijksmuseum (Musée d'Amsterdam consacré aux beaux-arts, à l’artisanat et à l’histoire), informaient leurs collègues du Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole, d’une incroyable découverte faite dans leurs réserves : une corne d’élan sculptée, objet médiéval lié à Metz et que l’on pensait disparu.
Selon la tradition rapportée par les historiens de Metz, cette corne d’élan sculptée ornait la chapelle du monument funéraire de l’empereur carolingien Louis le Pieux dans l’abbaye Saint-Arnoul de Metz. Elle s’y trouvait au titre des curiosités composant les trésors d’églises à l’époque médiévale, aux côtés d’un olifant en ivoire aujourd’hui conservé au Musée national du Moyen Âge. La provenance de cet étonnant objet est insigne, puisque l’église éponyme reçut la sépulture de plusieurs membres de la famille carolingienne.
La corne d’élan est mentionnée dans le catalogue de l’exposition Le chemin des reliques. Témoignages précieux et ordinaires de la vie religieuse à Metz au Moyen Âge, qui s’est tenue au Musée en 2000, année de l’acquisition d’un coffret-reliquaire en os de cétacé qui faisait également partie du trésor de Saint-Arnoul. A cette date la localisation de la corne d’élan n’est pas connue et c’est en 2012 que la trace de cet objet prestigieux est ainsi retrouvée. Ses re-découvreurs sont venus à Metz en décembre pour partager cet événement, communiquer le résultat des examens scientifiques qu’ils ont pu effectuer et recueillir les avis de spécialistes de l’ivoire et de l’histoire médiévale messine sur cet objet à l’histoire mouvementée.
Au gré de pérégrinations multiples, la corne d’élan s’était retrouvée dans plusieurs collections privées parisiennes : vendue plus de 8 000 francs avec la collection Paguet à Drouot en 1867, elle passe en 1874 dans la collection du diplomate Alexandre Basilewsky via l’antiquaire parisien Henri Delange. Le rachat par le tsar Alexandre III de Russie en 1884 de la collection Basilewsky explique que l’objet ait intégré le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, qui le vend à Fritz Mannheimer au début des années 1930. La collection de ce dernier échoit enfin au Rijksmuseum, mais la corne d’élan n’a encore jamais été exposée, et pas davantage publiée a fortiori parce qu’elle était jusqu’à récemment considérée comme un faux. A partir du 13 avril 2013, date de réouverture du Rijksmuseum, elle sera exposée au Musée, parmi les plus belles pièces médiévales de la collection du musée hollandais, qui pourrait un jour prêter l’objet au Musée de la Cour d’Or.
Le bois d’élan est de grande taille (52 x 79 cm) et sculpté sur son pourtour du côté convexe ainsi que sur sa racine et ses cinq andouillers. Le décor sculpté est d’inspiration végétale (rinceau de vignes) et animale (lions, serpents, dragons et créatures hybrides). Les récentes analyses au carbone 14 ont donné une datation entre 900 et 1025, ce qui paraît tôt eu égard au style de la sculpture pouvant évoquer un travail de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle ; cela signifierait une décoration de la corne d’élan un à deux siècles après la mort de l’animal. Réapparu à nos yeux, cet objet atypique suscite autant d’admiration que de questions, relatives en particulier à son origine : le matériau renvoie à une provenance nordique, et la sculpture peut être rapprochée de l’art des régions du Rhin ou d’autres régions de l’Europe.
Quels peuvent être les liens éventuels avec la Lorraine, et quelle fonction la corne d’élan avait-elle au sein du trésor de Saint-Arnoul ? Existe-t-il des sources documentant l’objet avant le XIXe siècle ? Les recherches en cours apporteront peut-être un jour une réponse à ces énigmes.
[source : Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole | clichés : corne d'élan et coffre-reliquaire de Saint-Arnoul]
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Charmes (88) : le patrimoine local partenaire de Renaissance Nancy 2013
[Vosges Matin]
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Vaudémont (54) : Journée d’études « Murs et enduits de la maison rurale lorraine » samedi 16 mars
En partenariat avec Maisons Paysannes de Lorraine, le Comité d'Histoire Régionale de Lorraine organise une journée d’études « Murs et enduits de la maison rurale lorraine » le samedi 16 mars à l’Auberge de la Colline à Vaudémont.
Programme de cette journée :
- 09H00 : Accueil
- 09H15 : L’usage du mortier de chaux dans le bâti monumental aux XIe-XIIIe siècles en Lorraine par Cédric MOULIS, ingénieur d’études, Pôle archéologique – Université de Lorraine
- 10H00 : Le mur médiéval et moderne en contexte domestique, configurations lorraines par Ivan FERRARESSO, archéologue à l’INRAP
- 10H45 : Vivre l’architecture en couleur : enduits extérieurs et décors peints. Quelques exemples en Lorraine XVIe-XIXe par Mireille-Bénédicte BOUVET, directeur du Service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel – Nancy
- 11H30 : Le torchis, origine de ce matériau, qualités et techniques de mise en œuvre par Gilbert SOMEIL, entrepreneur en maçonnerie
- 12H15 : Déjeuner libre, possibilité de déjeuner sur place (18 € par personne hors boisson, à réserver sur le coupon-réponse, à régler sur place)
- 14H00 : Les matériaux de construction du XXe siècle : l’apport des deux reconstructions par Jean-Yves HENRY, Ingénieur, Service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel (Nancy)
- 14H45 : Connaissance et restauration des murs, enduits et pierres de taille des maisons rurales lorraines par Jean-Gabriel MACAIRE, entrepreneur en maçonnerie
- 15H30 : Visites à Vaudémont par Cédric MOULIS
- 16H30 : Fin de la rencontre
[cliché : Bleurville (88), ferme, XVIIIe s., © base Mérimée, Ministère de la Culture]
‡ L’inscription à cette journée est gratuite. Renvoyez le coupon réponse par mail à chr@lorraine.eu pour vendredi 8 mars : Coupon réponse Journée Murs et enduits de la maison lorraine.pdf
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Robécourt (88) : 2013 à l'ancienne fonderie de cloches
[L'Abeille]
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Dimanche de la Quadragésime : la tradition vosgienne des "bures"
Fête des Brandons en Allemagne.
Jadis, en ce premier dimanche de Carême (ou dimanche de la Quadragésime, de l'adjectif latin quadragesimus, « quarantième »), dans les Vosges et, plus largement, dans certaines régions du nord de la France, en Belgique et en Allemagne, la tradition consistait à allumer des feux (des "brandons"), danser autour puis parcourir les rues et la campagne en portant des tisons allumés.
Le Pays Lorrain de 1907 nous décrit cette coutume encore pratiquée à l'époque dans les Hautes Vosges.
>> A découvrir ici : les bures.pdf
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Val-et-Châtillon (54) : les Amis d'Alfred Renaudin en assemblée générale le 23 mars
A la recherche des oeuvres d'Alfred Renaudin... (cliché RL).
Olivier Bena, président des Amis du peintre Alfred Renaudin dont le siège est à Val-et-Châtillon, invite cordialement les amoureux de ce peintre lorrain à l'assemblée générale de l'association qui milite en faveur de la valorisation de l'oeuvre picturale de ce peintre des XIXe-XXe siècles.
L'assemblée générale aura lieu samedi 23 mars 2013 à 11h00 à la salle des fêtes de Val-et-Châtillon. Après le repas est programmée une visite du Centre d'interprétation de la Grande Guerre dans les Vosges, à Pierre-Percée.
Plus d'info's ci-dessous :
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Un peu de la Sainte Russie à Contrexéville
La chapelle orthodoxe de Contrexéville [cliché © Gilbert Salvini]
Images hivernales de la station thermale vosgienne de Contrexéville où l’on découvre avec intérêt – et surprise – cette chapelle orthodoxe construite en 1909. Remarquez que le beffroi supportant la cloche est installé à côté de l'édifice.
C’est dans cette chapelle que repose la Grande Duchesse Wladimir, épouse de l'oncle du dernier tsar Nicolas II, et son troisième fils le Grand Duc Boris.
Un peu de Russie dans la plaine des Vosges…
Merci à Gilbert Salvini, du Cercle d’études locales de Contrexéville, pour ses sympathiques clichés !
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La cathédrale de Verdun des origines à nos jours
Vue des tours de la cathédrale de Verdun et du cloître.
La cathédrale Notre-Dame de Verdun est le siège épiscopal du diocèse de Verdun, l'un des quatre diocèses historiques de Lorraine. Cette cathédrale est plus que millénaire, puisque sa structure actuelle date de l'an 990. L'édifice est classé monument historique depuis 1906.
Les Presses universitaires de Lorraine (ex-Presses universitaires de Nancy) lancent une souscription pour l'acquisition de cet ouvrage qui paraîtra à l'été 2013.
‡ Souscrivez dès maintenant à l'ouvrage "La cathédrale de Verdun des origines à nos jours" en imprimant (ou recopiant) le bon de souscription ici souscription Cathédrale de Verdun.pdf
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Château de Lunéville (54) : de nouveaux investissements en 2013
[Vosges Matin]
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La faïencerie de Niderviller
L’ouvrage, édité par la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine section de Sarrebourg, retrace l’histoire de la manufacture de Niderviller (Moselle) à travers ses propriétaires successifs : Madame Desfontaines, Jean-Louis Beyerlé, le comte Adam Philippe de Custine, Jean-François Lanfrey et la famille Dryander.
Il est richement illustré par la reproduction d’œuvres emblématiques en faïence et en porcelaine, fabriquées par des peintres et sculpteurs éminents, tels que Lemire, Cyfflé, Anstett, etc. Celles-ci enrichissent aujourd’hui les collections des amateurs de céramique d’art et les musées, comme celui du Pays de Sarrebourg, avec de belles assiettes, soupières, statuettes et autres objets richement décorés.
On y trouve aussi les procédés de fabrication : y sont en particulier évoqués les fonctionnements des différents fours et notamment celui des fours à bouteilles, qui ont fait l’objet de restaurations réussies, au cours des dernières décennies. Une particularité de Niderviller que les nombreux visiteurs apprécient.
Cette manufacture fait la fierté de la commune de Niderviller, de la Communauté des communes de la vallée de la Bièvre et de la Lorraine, qui ont largement contribué à sa préservation par des restaurations successives, dont certaines sont encore en cours et d’autres à venir.
‡ Pour souscrire ou acquérir l’ouvrage, imprimer ou recopier le bon de souscription/commande : Bulletin de réservation.pdf
‡ Plus d’info, en écrivant à : S.H.A.L. - Section Sarrebourg, 1 avenue Clemenceau, 57400 SARREBOURG ou shalsarrebourg@wanadoo.fr
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Darney (88) : le centenaire oublié du Soldat de 1870
Pour qui traverse le bourg de Darney, chef-lieu de canton du sud-ouest vosgien, un monument supportant un fantassin en uniforme du Second Empire attire l'attention de l'observateur. Il a fêté en 2012 le centenaire de son inauguration.
Inauguré en 1912 sur la place Masaryk, il ne fait jamais l'objet d'une commémoration particulière. Cependant, il a été érigé en mémoire des "enfants du canton morts pour la Patrie en 1870-1871". Ce monument aux morts fut aménagé grâce à une souscription publique et au concours du Souvenir français du département des Vosges ainsi que des communes du canton.
Sur les quatre faces du socle en granit sont gravés en lettres d'or les noms des soldats tombés au champ d'honneur lors de ce conflit qui vit la chute de Napoléon III : 12 pour Darney, 6 pour Bonvillet, 3 pour Attigny, 4 pour Senonges, 6 pour Relanges, 5 pour Hennezel, 3 pour Belrupt, 4 pour Escles, 1 pour Sans-Vallois, 4 pour Pierrefitte, 3 pour Dombasle-devant-Darney, 1 pour Frénois et 1 pour Jésonville, soit 58 victimes militaires.
Le monument, après avoir été restauré, a quitté voici quelques années le centre de la place pour rejoindre le trottoir proche de l'ancienne gendarmerie. Le piédestal de granit est surmonté d'un fier soldat brandissant un sabre de la main droite tandis que le bras gauche est pointé vers l'Est et les provinces perdues d'Alsace-Moselle... Et vers l'Empire allemand, attendant l'heure de la revanche.
Les monuments commémoratifs dédiés au conflit franco-prussien de 1870-1871 sont rares, notamment en Lorraine méridionale. Celui de Darney méritait bien qu'on lui rende hommage pour son centenaire !
[cliché : ©H&PB]
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Châtel-sur-Moselle (88) : stage d'aménagement de jardin du 26 au 29 avril
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Les Cahiers du Château n° 8 : autour des jardins du château de Lunéville
Les Bosquets de Lunéville : c'est sous cette appellation que nous connaissons le vaste parc qui s'ouvre au-delà de la terrasse du château de Léopold et qui se prolonge jusqu'à l'avenue de Lattre-de-Tassigny. Après les nombreuses études sur le château et son architecture, cet opus 2012 des Cahiers du Château rappelle les grandes heures des jardins aménagés par Stanislas ainsi que la vie des jardiniers et autres "mécaniciens" qui s'y s'activaient.
- le jardin du château
- les "machines hydrauliques" de Philippe Vayringe
- le Rocher
- l'incroyable voyage des orangers de Lunéville
- la mode des tulipes et des plantes à bulbe
- le Palais de Flore : redécouverte du décor de la chambre de la duchesse de Lunéville
- jardiniers d'hier : Yves des Ours et les Gervais
- l'outillage des jardiniers au XVIIIe siècle
- la rénovation du corps central du château
- les Lorrains et les Habsbourg : du souvenir à la mémoire partagée
- jardiniers d'aujourd'hui
- la Pépinière royale de Nancy : de la promenade urbaine au parc public
‡ Les Cahiers du Château, n° 8, 2012 (9 €).
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Renaissance Nancy 213 : exposition "La ville révélée" au Palais du Gouvernement
Quelques images de cette exposition...
La porte Saint-Nicolas et l'église de la Compagnie de Jésus.
Le pont de Malzéville.
Plan relief de Nancy : la ville vieille et la ville neuve de Charles III.
La Renaissance urbaine en Lorraine : de Montmédy à Châtillon-sur-Saône et de Vic-sur-Seille à Bar-le-Duc.
A quand le retour d'un duc de Lorraine dans la bonne ville de Nancy ?...
[clichés ©H&PB]
>> Exposition en accès libre et gratuit du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et 14h à 18h, et les samedis et dimanches de 10h à 18h. Fermée le lundi.
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Bleurville (88) : présentation du plan local d'urbanisme
[Vosges Matin]
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Travaux au couvent des Cordeliers des Thons (Vosges)
[Vosges Matin]
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Entre Toulois et Saintois, les "Trésors du Pays" à découvrir
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La Nouvelle revue lorraine n° 18 : pour la promotion de la civilisation lorraine
Foin de la culture, celle que l'on nous impose, celle issue de la mondialisation et de la médiocrité ! Jean-Marie Cuny nous invite plutôt à renouer avec la civilisation lorraine ; celle qui a prévalu jusqu'en 1766 avant l'intégration de notre duché dans le "grand tout" français. Cette civilisation lorraine qui donna des grands hommes et des femmes de talents, qui façonna nos villes et villages, qui modela nos paysages, qui donna corps à un mode d'expression régionale... Découvrez cette civilisation dans les bonnes pages du 18ème numéro de La Nouvelle revue lorraine. Au sommaire :
- Charles-Alexandre de Lorraine, dernier "duc" de Lorraine
- les lieux de mémoire en Lorraine
- la maison du Chaldron à Charmes
- un Poincaré à l'abbaye de Morimond
- le Bien-Aimé : Louis XV à Metz
- Stanislas Leszczynski, la princesse Marie-Christine de Saxe et le chevalier de Boufflers
- le chalet Defrain à Darney
- quand les Lorrains habillaient le monde
- le chemin des maronniers
- les fées en Lorraine : toponymie et légendes
- noces impériales à Nancy
- Henri Grandblaise, un peintre de la Vôge
Et les habituelles rubriques : l'édito' de Jean-Marie Cuny, les info's lorraines, les livres...
‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 18, février-mars 2013 est en vente en librairie. Abonnement (38 € pour 6 numéros) à envoyer avec vos coordonnées postales et votre règlement (chèque à l'ordre de "SEP Helenus") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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Archéologie préventive à Metz Métropole
Les fouilles préventives fournissent chaque année des éléments nouveaux concernant l'archéologie et ses sciences auxiliaires. En lien avec l'exposition accueillie au Musée de la Cour d'Or de Metz jusqu'en avril 2013, le Pôle Archéologie préventive de Metz Métropole présente dans ce livre un bilan d'activité de ses cinq premières années. Il introduit les découvertes archéologiques récentes par le biais des méthodes utilisées au cours de fouilles.
Depuis avril 2007, Metz Métropole est dotée de son propre Pôle Archéologie préventive, faisant ainsi le choix de cultiver un lien direct avec son passé et son patrimoine. Ce Pôle officie grâce à l'obtention d'un agrément ministériel. Le champ d'action du nouveau service s'articule autour de deux étapes principales : le diagnostic et la fouille, opérations prescrites par le Service Régional de l'Archéologie. Aujourd'hui, le Pôle, rattaché à la Direction de la Promotion culturelle et touristique, compte une vingtaine de personnes. Il a pour mission la réalisation d'opérations préventives en amont des aménagements, ainsi que la valorisation des résultats par des actions de communication scientifique et de mise en valeur du patrimoine. Le patrimoine archéologique du pays messin présente un indéniable attrait motivant l'étude du territoire communautaire, de sa genèse jusqu'à son évolution contemporaine.
La place prise par la collectivité territoriale dans le domaine de l'archéologie préventive, matérialisée par la construction de la Maison de l'Archéologie et du Patrimoine, constitue ainsi une plus-value dans la compréhension d'un territoire et des enjeux de son aménagement.
‡ En quête du passé. Archéologie préventive à Metz Métropole, Renata Dupond (dir.), éditions Serpenoise, 2012, 95 p., ill. (13 €).
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Saint-Pierre-des-Latins de Nancy : "La Barrette" de février 2013
La communauté de rite latin attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous propose son bulletin paroissial de février. Pour se préparer à entrer en Carême...
Pour le consulter, cliquer ici Bulletin St-Pierre février 2013.pdf
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5 à 10 % des églises pourraient être vendues, détruites ou abandonnées d’ici à 2030
Faute d’argent et de fidèles, les diocèses et collectivités locales n’hésitent plus à vendre leur patrimoine religieux. 5 à 10 % des édifices pourraient être vendus, détruits ou abandonnés d’ici à 2030. Selon l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR), la France compte près de 100 000 monuments (en moyenne 2,5 par commune), à 95 % catholiques et dont environ 45 000 sont des églises paroissiales. 5 à 10 000 édifices sont menacés dans les 15 prochaines années. Après 6 mois sans utilisation pour le culte une église peut perdre son affectation. Or, les curés de campagne, en charge de dizaines d’églises ne pourront bientôt plus courir de l’une à l’autre.
Les collectivités territoriales - propriétaires d’environ 40 000 églises - sont en crise. Quant à l’Église (qui possède les 5000 restantes), elle connaît une situation financière délicate : moins de fidèles, c’est moins de finances. Or, la maçonnerie, la toiture, l’électricité et le chauffage, sont à rénover régulièrement. Sans parler de la restauration des œuvres.
Benoît de Sagazan, fondateur d’un site spécialisé sur le patrimoine religieux, recensait fin 2012 14 églises et 20 chapelles à vendre en France. Patrice Besse, gérant d’une agence immobilière dédiée aux demeures de caractère, anticipe un essor des ventes d’édifices religieux. Selon lui, « les diocèses céderont un quart à la moitié de leurs églises d’ici à 20 ans ». Quant aux mairies, elles devraient vendre 5 % de leurs biens, soit plus de 2000 monuments, en seulement cinq ans.
Une seule solution pour éviter cette perspective funeste : venir prier dans les églises et y célébrer le plus souvent la Sainte Messe !
[source : Riposte catholique]
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"La Gazette Lorraine" hiver 2012-2013 est parue
La Gazette Lorraine hivernale nous propose un intéressant sommaire qui ravira tous les Lorrains et amoureux de notre région. A découvrir :
- l'ensemble Entheos
- Poissons, une cité champenoise qui a appartenu au duché de Lorraine
- la nyckelharpa, un instrument venu du froid
- la Cité Radieuse de Briey, un autre monde
- la légende de la Cendrillon lorraine
- Cocteau à Metz : les vitraux de l'église Saint-Maximin
- le label "Villes sanctuaires" : Saint-Nicolas-de-Port et Domremy sur les rangs ?
- la Lorraine, berceau de l'Europe
- Art Déco : l'Institut de formation en soins infirmiers
- Les portes monumentales du Lunévillois
A noter encore : La Gazette Lorraine nous annonce pour l'été la parution des deux derniers volumes sur la Renaissance en Lorraine "Meurthe-et-Moselle" et "Moselle", ainsi que le catalogue de l'exposition sur la ville de Charles III qui sera présentée au Palais du Gouverneur à Nancy.
‡ La Gazette Lorraine, n° 88, hiver 2012-2013 (5,50 € le numéro). A commander (ou abonnement 15 € pour un an, 25 € pour 2 ans) à : LA GAZETTE LORRAINE, 44 avenue du Château, 54600 VILLIERS-LES-NANCY.
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Une stèle dédiée au général Bigeard vandalisée à Aix-en-Provence
En juin 2010, le conseil municipal d’Aix-en-Provence décidait de donner à un rond-point le nom du général Marcel Bigeard, alors décédé quelques jours auparavant. D’autres villes prendront la même initiative, quitte à susciter des polémiques avec les détracteurs les plus acharnés de “Bruno” (indicatif radio du général Bigeard).
Mais ceux d’Aix-en-Provence n’en démordent pas. Ainsi, en septembre 2010, une cinquantaine de personnes répondirent à l’appel de la section locale du PCF pour effacer sur ce rond-point le nom du “Général Marcel Bigeard” pour le remplacer par celui de Maurice Audin, militant communiste et anticolonialiste, disparu lors de la bataille d’Alger en 1957. Cela donna lieu, un mois plus tard, à une contre-manifestation organisée par l’Union nationale des parachutistes (UNP).
Quoi qu’il en soit, la mairie ne changea pas de position. Bien au contraire puisque le 5 décembre dernier, une stèle à la mémoire du général Bigeard fut inaugurée sur le rond-point.
Seulement, le monument n’est malheureusement pas resté intact longtemps. Le 26 décembre 2012, “sans aucun respect pour cette période de trêve de fêtes, la plaque dévoilée le 05 décembre par les autorités de la Ville d’Aix en Provence et les responsables nationaux, régionaux et départementaux de l’Union Nationale des parachutistes, [a été] détruite”, explique Stanislas Opolczynski, le responsable local de l’UNP. Non seulement, il ne reste plus grand’chose de la plaque sur laquelle était gravé le visage du général Bigeard mais la stèle a aussi été recouverte de peinture rouge et de tags.
C’est “un geste inqualifiable qui désigne des personnages qui refusent l’histoire mais qui n’hésitent pas à imposer leur idéologie”, poursuit encore M. Opolczynski, qui a une parfaite idée des auteurs de ces actes de vandalisme, qui, selon lui, “relèvent du délit de saccage d’édifice public et d’atteinte aux valeurs et symboles de la République.” Et de conclure : “Pour les parachutistes, et les combattants de tous les conflits, la guerre ce fut le danger, l’audace, l’isolement. Le but fut atteint, la victoire remportée. Maintenant que la bassesse déferle, eux regardent le ciel sans pâlir et la terre sans rougir. Tout le monde ne peut en dire autant !”.
Une plainte a été déposée par la mairie d’Aix-en-Provence. “Nous allons (…) plastifier des photos de la plaque dédiée à Bigeard et en coller à chaque destruction. Lorsqu’ils seront lassés nous reposerons une plaque définitive”, a confié M. Opolczynski.
[source : Zone Militaire]
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Rozières-sur-Mouzon (88) : assemblée générale de l'ADP3P le 9 mars
L'association pour le Développement du Pays aux Trois Provinces (Lorraine, Champagne et Franche-Comté) travaille à la valorisation du patrimoine, de l'histoire et de l'environnement des territoires - essentiellement ruraux - qui couvrent les confins des départements des Vosges, de Haute-Marne et de Haute Saône.
Evelyne Relion, présidente de l'ADP3P, invite cordialement tous les adhérents, bien sûr, mais également tous les amoureux de ce terroir préservé qui souhaitent s'investir dans la valorisation du secteur, à participer à l'assemblée générale de l'association qui aura lieu :
samedi 9 mars 2013 à 16h30
à la mairie de Rozières-sur-Mouzon
(canton de Lamarche)
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Nancy : tentative d'incendie à la cathédrale
Tentative d’incendie à la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation de Nancy samedi après-midi. Une plainte a été déposée.
Les fidèles l’ont appris lors de la messe dominicale : un ou des individus ont tenté de mettre le feu à la cathédrale samedi après-midi. Les dégâts sont limités et même invisibles pour celui qui n’y prête pas attention. La boiserie du chœur, au-dessus d’une console en marbre, est pourtant noircie sur une dizaine de centimètres.
Dans la nef, devant l’une des grilles de Jean Lamour, au pied des porte-cierges, des papiers imprimés provenant du présentoir de l’entrée ont été brûlés. Le sol et la grille, noircis, ont depuis été nettoyés. « Il y avait une épaisse fumée dans toute la cathédrale », témoigne André Bauche délégué du curé de la cathédrale.
Alerté par un fidèle qui se trouvait à l’intérieur de la cathédrale quand le sinistre s’est déclaré, il s’est aussitôt rendu sur les lieux. « A mon arrivée, les gens sur place avaient éteint le feu. C’est en faisant le tour de la cathédrale que je me suis rendu compte qu’il y avait un deuxième foyer, dans la nef. Un cierge était accolé contre la boiserie qui se consumait ».
Qui est l’auteur de ce geste fou ? Doit-on le mettre en relation avec les tensions actuelles à propos du projet de "mariage pour tous" qui génère une véritable cathophobie et une haine de l'Eglise catholique chez les partisans du "mariage" homosexuel...
La « maison de Dieu » est ouverte à tous, tous les jours, de 8h à 19h. L’établissement est dépourvu de vidéosurveillance. La sécurité est assurée par des âmes charitables. « Les bénévoles de la paroisse se relaient pour assurer une présence plus ou moins permanente », précise André Bauche. « Après la messe dimanche, les gens se disaient qu’il n’y a plus de respect, que l’on soit croyant ou pas ». Le délégué du curé a déposé plainte pour tentative d'incendie criminel.
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Nancy restaure son patrimoine Renaissance
La Ville de Nancy, en partenariat avec le ministère de la Culture, a à cœur de préserver et de mettre en valeur ses monuments historiques.
Dans le cadre de l’événement Renaissance Nancy 2013, des travaux d’entretien et de restauration seront entrepris au cours de l’année sur de grands sites patrimoniaux des XVIe-XVIIe siècles.
La chapelle ronde de l'église des Cordeliers, nécropole des ducs de Lorraine, voit actuellement sa coupole et ses caissons sculptés restaurés à l’occasion de l'événement.
Les extérieurs de l'ancien palais ducal, dans le cadre de la rénovation du Musée lorrain, seront complètement restaurés.
La porte Saint-Georges sera réhabilitée : sa façade extérieure sera valorisée et un théâtre de verdure sera créé en terrasse. Globalement, les fortifications seront mises en valeur lors de l'événement.
Une mise en lumière sera effectuée sur la porte de la Craffe, dont la voûte et la terrasse supérieure seront restaurées.
[clichés : porte de la Craffe et porte Saint-Georges] -
Une chanson contre-révolutionnaire en patois lorrain
[source : Le Pays Lorrain, 1904]
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A découvrir : le nouveau site du Musée de la fonderie de cloches de Robécourt
L'association du musée de l'ancienne fonderie de cloches de Robécourt (Vosges, canton de Lamarche) vient d'ouvrir son nouveau site Internet. A découvrir sans tarder !
‡ A découvrir ici www.clocherobecourt.webou.net
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Grand-la-Romaine (88) : les origines de la chapelle Saint-Gengoult
[L'Abeille | 17.01.2013]